La belle plage - Nous voulons nous baigner partout
▻https://www.labelleplage.fr
#cartographie #plages #baignade #santé
▻https://reporterre.net/20-des-plages-regulierement-polluees-les-coins-a-eviter-en-Bretagne
artiste aux mains pleines de doigts - visionscarto.net - Autrice de Bouts de bois (La Découverte)
La belle plage - Nous voulons nous baigner partout
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#cartographie #plages #baignade #santé
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Héhé, un site en #spip fabriqué à la maison :)
Oh, y’a la plage à caca de Palavas qui rompt la belle « excellence » de nos plages de la côte d’améthyste :
▻https://seenthis.net/messages/1054506
Pluie d’automne
Aquarelle et collage de feuilles de bouleau séchées
Hummingbird plumage color diversity exceeds the known gamut of all other birds
▻https://www.nature.com/articles/s42003-022-03518-2
via ▻https://news.yale.edu/2022/06/23/colorful-avian-world-hummingbirds-rule and ▻https://www.plough.com/en/topics/justice/environment/hummingbirds-are-wondrous
Malades de la pollution, ces citoyens créent leurs centres de recherche
▻https://reporterre.net/Malades-de-la-pollution-ces-citoyens-creent-leurs-centres-de-recherche
Trois centres de recherche écocitoyens ont récemment ouvert leurs portes. Objectif : répondre scientifiquement et en toute indépendance aux questions des citoyens sur l’effet de la pollution sur leur santé.
Affaire Luis Bico : la Cour de cassation valide le « permis de tuer » de la police | Flagrant Déni
▻https://blogs.mediapart.fr/flagrant-deni/blog/210524/affaire-luis-bico-la-cour-de-cassation-valide-le-permis-de-tuer-de-l
Pour la première fois, la #justice valide un #tir_policier_mortel, alors qu’il n’y avait pas légitime défense. Luis Bico ne présentait pas de danger immédiat. Mais le policier qui l’a tué, alors que des passants étaient dans sa ligne de mire, échappe à toute poursuite. La CEDH va être saisie.
Deux pages d’une froideur terrible, pour conclure sept années de combat. Et enterrer un nouveau scandale policier et judiciaire. Mercredi 15 mai, la Cour de cassation a rendu son arrêt dans l’affaire Luis Bico, tué par la police près de Montargis en août 2017. Comme elle le fait habituellement, quand aucun doute juridique n’est possible, la plus haute juridiction s’est bornée à une phrase type, sans aucune argumentation : « la Cour de cassation constate qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi ».
Un « circulez, y’a rien à voir », en langage judiciaire. Or, cette décision est hautement décisive. Elle valide, de la façon la plus officielle qui soit, le permis de tuer instauré par la loi de 2017 dans l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Son promoteur, le socialiste Bernard Cazeneuve, s’en défend à qui veut l’entendre : « C’est un texte qui dit : “Vous ne pouvez tirer que lorsque vous êtes en situation de légitime défense” ». Et pourtant, c’est tout autre chose qui est désormais gravé dans le marbre de l’ordre juridique. Car dans l’affaire Luis Bico, la cour d’appel avait à la fois estimé que les conditions de la légitime défense classique ne s’appliquaient pas, mais que le nouvel article, si. La Cour de cassation valide ce raisonnement. L’article L.435-1 est donc bien un cadre plus large que la simple légitime défense.
Pas de danger immédiat
Et même beaucoup plus large. Dans l’affaire Bico, la cour d’appel d’Orléans avait relevé que Luis Bico ne menaçait personne au moment où il avait été tué. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’y avait pas légitime défense. D’après la cour d’appel, Luis Bico était simplement « susceptible d’attenter à la vie ou à l’intégrité physique d’autrui », s’il parvenait à s’échapper. Un danger très hypothétique donc.
En revanche, le policier qui a tiré sur Luis Bico, lui, l’a fait en visant pour tuer. Il a en outre tiré alors que des passants se trouvaient juste derrière, en plein dans sa ligne de mire, comme le montrent les images exclusives publiées par Flagrant déni en avril. « Ils visaient en haut, analyse Casimiros Bico, le frère de Luis, et d’ailleurs il y a une femme qui a entendu siffler une balle. Il y a 18 tirs, mais ils n’ont retrouvé que 9 impacts sur la voiture de Luis ». Dans cette affaire, pour un danger hypothétique, la #police a tué une personne, et mis en danger beaucoup d’autres. C’est ce que la Cour de cassation estime légal, sur la base de l’article L.435-1.
Dossier inaccessible à la famille
Cette décision est la conclusion d’un long combat, celui de la famille, face au mur aveugle de la justice. « On ne connaissait rien à la justice, donc on a fait confiance aux spécialistes, se souvient Christèle, la belle-sœur de Luis, très amère. On posait des questions, l’avocate nous disait “Ne vous inquiétez pas, c’est juridique”. Il ne fallait pas parler aux journalistes, pour ne pas énerver les juges, ni aux associations. On nous a complètement enfermés, et finalement, voilà le résultat ! ».
La famille de Luis n’a jamais pu accéder au dossier. Jusqu’au dernier jour. Dans un courrier daté du 15 mai, que Flagrant déni a pu consulter, l’avocate continue de refuser de communiquer le dossier à la famille : « je ne puis m’autoriser à vous remettre un dossier d’instruction ». Dans un dossier conclu définitivement, comme c’est désormais le cas pour celui de Luis, aucun secret n’est pourtant plus en vigueur. « En tout, on en a eu pour 21500 euros de frais d’avocat, calcule Christèle, mais on ne peut toujours pas voir le dossier ».
Contrôle d’identité de la famille à la sorte de l’audience
A la Cour de cassation, le 4 avril dernier, la plupart des personnes venues en soutien n’ont pas pu accéder à l’audience, pourtant censément publique. Sous les surplombantes moulures dorées, la famille a dû rester cantonnée derrière une sorte de muret de bois, symbole bien visible de la séparation entre la justice, et les justiciables. Derrière ce muret, une fois assis, il était à peine possible de voir les trois juges installés tout au fond de l’immense salle. L’affaire a été évacuée en quelques minutes, sans suspense. « C’est pas la justice ça, ils n’ont retenu que les faits qui les arrangeaient », peste Casimiros à la sortie de l’audience.
La famille n’a pas eu la parole, et son avocat n’était même pas présent. La police, en revanche, était bien là. Pour avoir posé quelques instants devant le palais de Justice, à la sortie de l’audience, avec des T-shirt « L.435-1 m’a tué·e » et des pancartes en mémoire de Luis, la famille et la quinzaine de soutiens présents, parmi lesquels de nombreuses victimes et familles de violences policières, ont eu le droit à un contrôle d’identité général.
Une loi « mal interprétée, mal expliquée, mal conduite »
L’affaire Luis Bico est aussi la parfaite illustration des ambiguïtés et de la dangerosité de l’article L435-1. L’Assemblée nationale doit rendre un rapport sur « la hausse du nombre de refus d’obtempérer et les conditions d’usage de leurs armes par les forces de l’ordre ». A propos de l’article L435-1, l’un des deux rapporteurs, Roger Vicot, député macroniste, estime que « la formulation de la loi est mal interprétée, mal expliquée, mal conduite ». Depuis cette loi, le nombre de personnes tuées par la police a été multiplié par cinq.
Steven R., l’auteur des tirs mortels, est à l’époque des faits un adjoint de sécurité, noté comme indiscipliné par sa hiérarchie, et doté de très peu d’expérience. Grâce à la loi de 2017, désormais durement interprétée par la Cour de cassation, il échappe à toute poursuite, définitivement. « On s’y attendait, explique Christèle. On s’en doutait, même s’il y a toujours un petit espoir. Mais on va aller à la Cour européenne, ça c’est certain, le combat n’est pas terminé ». Encore une fois, il va falloir que la CEDH vienne sanctionner la France pour que les choses bougent, peut-être. A moins qu’entre temps, l’Assemblée nationale tire les conséquences de cette loi funeste, et décide enfin de l’abroger ?
Lionel Perrin
Comment la police a utilisé son “permis de tuer” sur Luis Bico
►https://www.flagrant-deni.fr/comment-la-police-a-utilise-son-permis-de-tuer-sur-luis-bico
►https://seenthis.net/messages/623282
« Polluants éternels » : explorez la carte d’Europe de la contamination par les PFAS
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/02/23/polluants-eternels-explorez-la-carte-d-europe-de-la-contamination-par-les-pf
Notre carte montre les usines de production de PFAS, certains sites où ils sont utilisés, ainsi que les sites où une contamination a été détectée et ceux où elle est présumée.
Révélations sur la contamination massive de l’Europe par les #PFAS, ces polluants éternels
Au moins 2 100 clusters à des niveaux de contamination jugés dangereux
Nous avons calculé des clusters pour rassembler les sites de prélèvements les plus rapprochés. Ils sont ici répartis selon la concentration maximale de PFAS mesurée dans chaque site et chaque cluster.
Les « hotspots » sont des sites et des clusters dont la concentration mesurée dépasse les 100 ng/kg, c’est-à- dire des niveaux jugés dangereux pour la santé par les experts que nous avons interrogés.
Certains se situent dans le voisinage des vingt usines de production de PFAS que nous sommes parvenus à localiser – la liste et la cartographie de ces sites industriels n’avaient jamais été établies. Notre enquête dévoile également les localisations de près de 21 500 sites présumés contaminés en raison d’une activité industrielle exercée actuellement ou par le passé à travers toute l’Europe ainsi que plus de 230 usines identifiées comme utilisatrices de PFAS.
Au fil des connaissances collectées, les effets, même à faibles doses, d’une exposition aux PFAS s’allongent comme une visite médicale de cauchemar qui n’épargne aucune zone du corps. Diminution du poids des bébés à la naissance, de la fertilité ou de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants ; augmentation des risques de cancers du sein, du rein ou des testicules ; maladies de la thyroïde ; colite ulcéreuse ; hausse du taux de cholestérol et de la tension artérielle, et prééclampsie chez les femmes enceintes ; risques cardio-vasculaires. L’équipe de Mme Goldenman estime que les PFAS pèsent chaque année entre 52 et 84 milliards d’euros sur les systèmes de santé européens.
« Alors, est-ce l’industrie chimique qui est responsable ou bien l’Etat qui est trop faible et n’exige pas plus de l’industrie chimique ? », questionne M. Cousins. Personne à ce jour n’a jamais été mis en prison pour avoir commis cette contamination historique, éternelle sans doute. Mais peut- on vraiment la qualifier de crime ?
Professeure de droit à l’université Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas), Lieselot Bisschop s’intéresse précisément au concept de « crime industriel facilité par l’Etat » (« state-facilitated corporate crime ») « pour appréhender les dommages environnementaux et humains causés par les firmes » dans le contexte de la pollution aux PFAS. Un terme qui se rapporte « aux situations où les institutions gouvernementales ne réglementent pas des activités commerciales illégales ou socialement préjudiciables, ou bien créent un environnement juridique qui permet à ces préjudices de se produire et de se poursuivre », explique-t-elle. Des activités souvent « terribles mais légales » (« awful but lawful »).
Si la chercheuse n’a pas encore livré son verdict académique, Martin Scheringer s’empare volontiers de la notion. « Pendant longtemps, les autorités n’ont pas vu tout cela comme un crime, mais comme un facteur de développement et une source de richesse dans leurs pays, dit-il. Cela a conduit tous ces acteurs étatiques à commettre d’énormes erreurs au cours des cinquante ou soixante dernières années, et ces erreurs se sont transformées en crimes. »
▻https://www.letelegramme.fr/economie/quatre-sites-bretons-contamines-aux-polluants-eternels-et-36-autres-sus
#PFAS (pour per- and polyfluoroalkyl substances, genre téflon)
Vivent les haies ! - Agnès Stienne - Visionscarto
▻https://www.visionscarto.net/vivent-les-haies
L’agro-industrie dévore le bocage, dévorons l’agro-industrie.
Décembre 2023, TGV 5280 voiture 5 place 105, Le Mans-Paris, première étape d’un voyage à destination des Ardennes.
La grisaille de ces dernières semaines a levé le voile pour quelques jours seulement sur un ciel plus lumineux. Une chance. Je referme le livre qui m’accompagne dans ce périple et laisse mon regard se perdre dans le paysage qui défile à grande vitesse. Je n’avais pas fait ce trajet depuis la propagation de la pandémie de covid en 2019. Où sont les haies ? Au fur et à mesure qu’on approche de Chartres elles se raréfient, avant de disparaître totalement. L’agro-industrie n’a de cesse de dévorer le moindre îlot de verdure. « Révolution verte » qu’ils disaient.
Carte à la une. Déconstruire un récit impérial : le mythe Sykes-Picot — Géoconfluences
▻https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/sykes-picot
Très bon article
La carte dite de Sykes-Picot (1916) est souvent présentée comme l’illustration la plus flagrante de l’impérialisme européen au Moyen-Orient et de la manière dont les frontières y ont été tracées arbitrairement. En replaçant cette carte dans son contexte historique, l’historiographie récente nuance cette idée. Exagérer son importance revient à occulter la longue histoire des frontières et tend à faire oublier que ce mythe est lui-même en partie hérité des discours impériaux.
Quels droits pour les promeneurs, entre droit d’accès à la nature et propriété privée ?
▻https://theconversation.com/quels-droits-pour-les-promeneurs-entre-droit-dacces-a-la-nature-et-
Se promener dans la nature, cela peut-être, selon le point de vue que l’on adopte, un droit, un loisir, un sport, un bienfait pour la santé, mais aussi, depuis une récente loi passée en février 2023, une infraction pénale. Car une grande majorité des forêts françaises ne sont pas publiques, et que l’accès aux espaces naturels et aux forêts privés est désormais sanctionné par une amende de 135 euros. Comment en est-on arrivé là et quel avenir se dessine pour l’accès à la nature ?
Même la rue est privatisée… suffit de voir les passages de la flemme olympique, ceux du princident, en fait tous les prétextes sont bons pour nous habituer à ne rien faire librement.
voir aussi :
#Chartreuse : un #marquis privatise la #montagne, les randonneurs s’insurgent
#nature #promenades #infraction #droit #forêts #accès_à_la_nature #privatisation
Il y a aussi les chemins « privatisés » (carrément annexés) à grands coups de charrue par les agriculteurs qui agrandissent ainsi leurs parcelles. Quand il ne sont pas tout bonnement « déclassés » de leur statut public par le conseil municipal du bled pour justement complaire aux propriétaires du foncier local.
Et les rues de Paris barrées pour le tournage de films et séries, avec une armée de petites mains qui t’interdisent de rentrer chez toi en te prenant de haut façon Brav-M quand tu te rebiffes. Dans mon coin du XXème c’est au moins 5 ou 6 fois par an, car les « régisseurs » et toute la horde des intermittents habitent dans le coin et font leurs petites affaires avec leurs amis bistrotiers pour tourner une scène chez eux... Engeance.
Longtemps que je n’ai pas fait un #SeenthisSaitTout : je me souviens du travail d’un-e artiste qui avait remplacé les corps de personnes noires par des corps de personnes blanches sur des photos de conflits et de massacres, pour mettre en évidence la différence de perception en Occident. Mais je n’arrive pas du tout à retrouver ce travail. Est-ce que quelqu’un le connaîtrait ?
J’ai pensé à l’artiste américaine Harmonia Rosales, mais c’est le contraire qu’elle fait en intégrant des corps noirs dans les chef-d’ouvre de la Renaissance.
Sinon il y a le Tract-Gallimard de Gérard Prunier « Cadavres noirs » paru en 2021 :
Dans cet essai, l’historien interpelle sur le déni d’humanité et l’aveuglement dont ferait preuve le monde occidental à l’égard des crimes et des génocides qui ont marqué l’histoire de l’Afrique depuis la décolonisation, du Rwanda au Congo en passant par le Darfour.
Et déjà qu’on y est... je cherchais sur seenthis une vidéo d’une campagne (je pense d’une asso) où on voyait un pays en guerre avec plein de réfugiés... blancs (guerre dans le coeur de l’Europe)...
j’ai un peu cherché, mais pas trouvé...
Harmonia Rosales ?
artiste-peintre américaine, détourne des célèbres peintures en remplaçant les hommes blancs par des hommes ou des femmes noires.
▻https://www.harmoniarosales.art
Le plus proche que j’ai trouvé c’est Ken Gonzales-Day, qui (dans ce projet) travaille sur les images de lynchages :
▻https://kengonzalesday.com/projects/erased-lynchings
En cherchant, j’ai croisé beaucoup d’artistes fabuleu·ses.
Lisa Reihana
▻https://www.inpursuitofvenus.com
Yuki Kihara
▻https://yukikihara.ws/manet-to-gaguin-statement
Kara Walker
▻https://www.moma.org/collection/works/110565
Renée Cox
▻https://www.phillips.com/detail/renee-cox/NY000310/56
(avec une cène — Yo Mama’s Last Supper — pour @mad_meg)
Yinka Shonibare
▻https://www.dreamideamachine.com/?p=53935
Kehinde Wiley
▻https://www.artsy.net/artwork/kehinde-wiley-three-graces
(avec des grâces pour @mad_meg)
Michael Ray Charles
▻https://www.culturetype.com/2021/12/17/michael-ray-charles-20-years-ago-his-potent-images-confronting-racial-s
@touti Merci, oui je connais Harmonia Rosales, elle est géniale, mais ce que j’avais vu était une inversion sur des images de massacres
Skier l’été : une piste en plastique prévue dans une zone protégée des Pyrénées
▻https://reporterre.net/Skier-l-ete-une-piste-en-plastique-prevue-dans-une-zone-protegee-des-Pyr
▻https://www.touteleurope.eu/environnement/environnement-qu-est-ce-que-natura-2000
Chaque État membre est libre d’employer ses propres méthodes de gestion des sites. Certains pays tels que les Pays-Bas ou le Danemark privilégient ainsi une stratégie d’achat de terres dans l’objectif de les protéger, d’autres tels que la Finlande optent plutôt pour la nécessité d’avoir un permis afin de réaliser des activités sur les sites désignés, d’autres encore comme la Belgique imposent des travaux de restauration ou bien réglementent la circulation sur les sites pendant une période donnée. La France, elle, a fait le choix d’une gestion contractuelle des sites désignés, offrant la possibilité à des particuliers de s’investir par la signature de contrats et de chartes Natura 2000.
La région Nouvelle Aquitaine a dû confondre « s’investir » avec « investir » ...
« Une belle grève de mai », par Benjamin Fernandez (abonnés ⁕ en kiosques, mai 2024) // ▻https://www.monde-diplomatique.fr/66839
Un an avant Mai 68, mouvement de grève le plus important de l’histoire de #France, une ville de 63 000 habitants vit près de 50 000 manifestants réclamer de meilleurs salaires. Était-ce la répétition générale ? En tout cas un moment de grande solidarité entre les diverses catégories d’ouvriers de Saint-Nazaire, mais également entre cette masse de salariés et l’ensemble de la population. Destination commune : la victoire.
Près de 60 ans après, faut croire que le #patronat à pris sa revanche en empoisonnant la population de #Saint_Nazaire et au-delà. Une enquête de #splann qui fera date. Saint-Nazaire, malade de ses industries
►https://splann.org/enquete/pollution-saint-nazaire
▻https://seenthis.net/messages/1054226
#capitalisme #Seveso #pollutions #sociétés_industrielles
Contre l’usine pétrochimique Yara à Saint-Nazaire : la mobilisation prend forme
▻https://contre-attaque.net/2024/05/26/contre-lusine-petrochimique-yara-a-saint-nazaire-la-mobilisation-pre
Nouvelle-Calédonie : « On a perdu trente-cinq ans de paix en trois jours » | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/160524/nouvelle-caledonie-perdu-trente-cinq-ans-de-paix-en-trois-jours
Que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? Qui est responsable de cette flambée de violence jamais vue depuis des décennies ? Comment en sortir ? Réponses dans « À l’air libre ».
Mohamed Najem « From Bethlehem to Angers » en session TSFJAZZ ! - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=u2bf8sbebGA
Musicien palestinien #jazz
Mohamed Najem, clarinette
Clement Prioul, piano
Arthur Henn, contrebasse
Baptiste Castets, batterie
▻https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/open-jazz/mohamed-najem-le-mirage-de-jaffa-6056060
Clarinettiste né en Palestine, Mohamed Najem se situe au carrefour de trois cultures musicales : musique orientale, musique classique et jazz. Inspiré par les histoires que lui racontait son grand-père, né à Jaffa (« la fiancée de la mer et la ville des oranges »), Mohamed puise dans ses voyages et sa mémoire la richesse de ses mélodies, hautes en couleurs. Il crée ainsi, au-delà des styles, un nouveau langage musical, parcouru d’accents orientaux et contemporains.
▻https://www.telerama.fr/musique/jaffa-blossom-de-mohamed-najem-un-voyage-jazzy-au-parfum-oriental_cri-70314
Drôle de Bus que celui qui nous embarque dès la première piste : le genre qui a le diable au corps, supposé faire route vers l’Orient mais, étrangement, il semble d’abord rouler, voire valser sur des chemins klezmers, ose même une embardée salsa.
Étrangement, car le clarinettiste Mohamed Najem, Palestinien qui a grandi dans une commune chrétienne de Bethléem, en Cisjordanie, n’a transité ni par les pays de l’Est ni par les Caraïbes quand il est venu parfaire sa formation classique au conservatoire d’Angers. Il n’a jamais non plus mis les pieds à Jaffa, où est né son grand-père. Ce faubourg de Tel-Aviv au parfum d’orange, ville multiconfessionnelle incarnant la douceur méditerranéenne d’un vivre-ensemble encore possible, lui a pourtant inspiré son deuxième album, bouquet de réminiscences intimes qu’il fait refleurir avec piano, contrebasse et batterie.
Démanteler la catastrophe : tactiques et stratégies, Les soulèvements de la terre
▻https://lundi.am/Demanteler-la-catastrophe-tactiques-et-strategies
edit Sommaire et premières pages
▻https://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2023/12/Premières-secoussesBAT-pages-1-5-6-15-20-copie.pdf
« Faire redescendre l’écologie sur #terre » écrivions-nous dans l’appel fondateur de janvier 2021. Il ne s’agit pas d’une simple formule, mais bien d’une ligne politique. Si la Terre est un objet céleste, c’est plutôt du sol et de la glèbe qu’il est ici question. Faire redescendre l’écologie sur terre, c’est renoncer à vouloir « sauver la planète ». Cette ambition de superhéros est bien trop grande pour nous. La Terre n’a pas besoin de nous. Elle nous a précédé·es et nous survivra. Cette prétention est aussi démesurée que ses conséquences sont dérisoires. Elle se réduit bien souvent à réclamer qu’un hypothétique « gouvernement mondial » prenne des « mesures » contre le bouleversement climatique.
Comme le ciel, le #climat paraît hors de notre portée. Telle une totalité inaccessible, il nous surplombe et nous excède. La première vague du « mouvement climat » nous a confronté·es à cette impuissance. De COP en marches massives, de camps actions climat en rapports du GIEC, nous ne sommes pas par- venus à infléchir significativement le ravage en cours. Face à cette impasse, nous faisons le pari d’une écologie terre à terre qui s’ancre dans les luttes foncières et territoriales.
(...) La question foncière se situe à l’intersection de la question écologique, de la question sociale et de la question coloniale.
« Premières secousses » : le manifeste des Soulèvements de la Terre
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/26/premieres-secousses-le-manifeste-des-soulevements-de-la-terre_6230064_3232.h
Après avoir échappé à la dissolution, le mouvement détaille ses pratiques militantes radicales et tente de structurer sa pensée politique.
Par Nabil Wakim
Livre. Comment structurer la pensée radicale quand les fumées des grenades lacrymogènes se sont dissipées ? Dans un livre manifeste, intitulé Premières secousses (La Fabrique, 296 pages, 15 euros) et signé collectivement Les Soulèvements de la Terre, cette organisation polymorphe tente de définir les grandes lignes politiques d’un mouvement jusqu’ici en priorité tourné vers l’action.
Le contexte, d’abord : après les manifestations contre l’installation de gigantesques retenues d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les opérations menées contre des cimenteries, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé la dissolution du groupe. Une décision ensuite annulée par le Conseil d’Etat. Le collectif le souligne d’ailleurs dès les premières lignes : « Ce livre avait toutes les chances d’être interdit et mis au pilon au moment où nous avons commencé à l’écrire. » Un ouvrage à la forme étonnante, qui mêle une justification a posteriori des actes les plus visibles, une autohistoire des luttes des Soulèvements et une réflexion intellectuelle sur la radicalité des mouvements sociaux.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tentative ratée de dissolution n’a pas refroidi les ardeurs des militants. Dès les premières pages, le livre explique que le mouvement se reconnaît en premier lieu dans trois modes d’action. D’abord, le #blocage, défini comme « une suspension d’une infrastructure responsable du ravage écologique » – arrêter un chantier, par exemple. Le « désarmement », présenté comme la « mise en pièces d’infrastructures ou de chantiers qui accélèrent la catastrophe en cours », autrement dit, le #sabotage. Et, enfin, « l’#occupation_de_terres » – à la manière de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), souvent citée en exemple.
Radicalisation des modes d’action
Une part importante de l’ouvrage raconte d’ailleurs la façon dont les Soulèvements ont progressivement radicalisé leurs modes d’action, et réussi à entraîner dans leur sillage d’autres militants, qu’il s’agisse d’agriculteurs, de syndicalistes ou d’écologistes. Le livre raconte par le menu la bataille qui s’est déroulée autour des #mégabassines dans le pays niortais. Et explique comment les actions de sabotage ou d’occupation de lieux n’étaient pas forcément consensuelles au départ. Elles le sont progressivement devenues, estiment les auteurs, dans l’enthousiasme de la contestation commune mais aussi face à la #répression.
« Nous n’avions pas anticipé l’ampleur inédite du feu qui s’est abattu sur nous ce jour-là », reconnaissent ainsi les militants à propos des affrontements de Sainte-Soline. « Tactiquement, nous sommes défaits. Politiquement, mille questions se posent. Sensiblement, c’est dur », analysent encore Les Soulèvements, qui entrent en détail dans les débats du mouvement après ces événements.
Si l’#agro-industrie se trouve dans le viseur du mouvement, c’est également le cas du secteur du #ciment, considéré comme « l’une des industries les plus universellement associées au ravage environnemental ». Le livre est moins centré sur le secteur des énergies fossiles, pourtant premier responsable du réchauffement climatique.
Il s’agit, par ailleurs, de marquer ses positions, en se différenciant de mouvements écologistes plus classiques, trop focalisés, selon les auteurs, sur la question climatique. « L’écologie qui fait la morale est au mieux impuissante, au pire contre-productive », écrivent Les Soulèvements de la Terre. Les militants insistent toutefois, dans le même temps, sur la nécessité de la « #composition », une démarche qui justifie le fait de travailler avec des activistes plus traditionnels qui acceptent de défiler à leurs côtés, sans se mêler aux actions de sabotage, mais sans les condamner.
Dessiner les prochaines étapes
Sur le fond, Les Soulèvements de la Terre mettent l’accent sur une articulation entre les questions écologiques, sociales et coloniales. Et vont puiser – en vrac – leurs références intellectuelles dans les œuvres de Karl Marx, d’Edouard Glissant, de Kristin Ross ou de la philosophe Simone Weil, dans l’histoire de la Commune de Paris ou celle du syndicalisme révolutionnaire. Ils prennent néanmoins un malin plaisir à souligner un désaccord politique avec le chercheur suédois Andreas Malm, auteur, chez le même éditeur, de Comment saboter un pipeline – et considéré par le ministère de l’intérieur comme l’un des inspirateurs du mouvement.
Les auteurs tentent également de dessiner les prochaines étapes de leur engagement, en insistant sur la nécessaire organisation par la base et par les collectifs locaux, et en refusant un « léninisme vert » autoritaire. Forts de leur expérience dans les modes d’action radicaux, Les Soulèvements se rêvent en « force d’intervention » militante, en soutien à des mouvements sociaux. Mais souhaitent aussi participer à rendre certains territoires « ingouvernables » pour les institutions – comme un message adressé directement au ministre de l’intérieur.
Mollow | Le voyage à portée de train
▻https://www.mollow.eu
Levons-nous ensemble pour Rafah | Le Devoir
▻https://www.ledevoir.com/opinion/idees/812764/idees-levons-nous-ensemble-rafah
Ce qui se passe cette semaine dans la bande de Gaza, même si c’est noyé dans le paysage désormais habituel de cette guerre, n’est vraiment pas banal. La semaine dernière, le Hamas a accepté la proposition de cessez-le-feu proposée par l’Égypte et le Qatar. Pas Israël. Le jour même, les forces armées israéliennes sont plutôt entrées dans la ville de Rafah. Elles ont aussitôt bloqué le seul point d’entrée et de sortie de la bande de Gaza pour l’assistance humanitaire. Un immense mouvement de population, qui ne représente toutefois qu’une fraction des personnes s’étant réfugiées à Rafah depuis des mois, s’est alors mis en branle pour la fuir. Même s’il n’y a littéralement nulle part où aller.
Gaza polarise. « C’est délicat », « c’est complexe », on n’ose pas. Mais il faut aujourd’hui avoir le courage. Il ne s’agit pas ici d’être pro-Israël ou pro-Palestine et de camper sur nos positions respectives. Celles et ceux qui survivent actuellement à Gaza, ceux et celles qui sont morts aussi, sont des personnes, des êtres humains.
Nous avons décidé, comme humanité, notamment par le biais du droit international, que de tels massacres n’étaient pas permis, que la famine comme arme de guerre était inadmissible, que la destruction de tout et de toutes n’était pas un moyen légal de se faire la guerre, que personne, pas même un État souverain, ne pouvait vider et raser un territoire. Nous nous sommes mordu les doigts pour les massacres coloniaux, l’Holocauste, le génocide au Rwanda. Nous nous sommes levés pour dénoncer la torture à Guantánamo et les crimes de guerre en Syrie et en Ukraine.
Ce qui se passe à Gaza, et la façon dont ça se passe depuis des mois, n’est pas acceptable. Nonobstant le Hamas, nonobstant les attaques du 7 octobre : parce que ce n’est pas comme ça qu’on fait la justice ni la paix. Même les guerres ont des règles, même les États doivent les respecter, et les humains restent des humains, dont la vie et la dignité doivent être protégées. Levons-nous, élevons notre humanité pour l’affirmer ensemble, au-delà des divisions politiques. Soyons les vigiles que nous nous devons d’être, ayons aujourd’hui le courage de regarder Gaza, ses enfants, ses femmes et ses hommes, et d’affirmer bien haut que ce n’est pas la tournure que nous voulons donner à l’histoire.
Inox, fonte, céramique… On a cherché une poêle sans PFAS
▻https://reporterre.net/Inox-fonte-ceramique-On-a-cherche-une-poele-sans-PFAS
Face au problème de l’aliment qui colle au fond de la poêle, Hervé This dédramatise : « En début de cuisson, ça va attacher, mais il faut laisser faire. L’inox n’est pas une surface lisse. Les polymères des aliments vont donc combler les trous du revêtement, puis ils vont former une couche qui va finir par se détacher au cours de la cuisson. » Dès que la couche commence à brunir, elle va en effet se décoller. C’est ce qu’on désigne souvent sous le nom de « réaction de Maillard ». Le fabricant français Cristel, qui commercialise du matériel culinaire, affirme sur son site qu’« il est bel et bien possible d’éviter que les aliments ne collent dans l’inox. Il suffit pour cela d’adopter les bonnes techniques de cuisson ».
Pour la viande ok ça se décolle tout seul, mais les œufs, j’y suis jamais arrivé ;(
Ni pour les œufs, ni pour le poisson, ni vraiment pour l’amidon des patates rôties (un peu mieux dans la céramique genre cocotte le creuset).
C’est marrant j’ai fait exactement la même recherche pour trouver une poêle pas trop pourrie ya un ou deux mois ! J’ai déjà une belle cocotte céramique tradi et une poêle inox le creuset que j’utilise pour la viande (ou du mijotage).
Mais j’ai rien trouvé de probant, et au final pour faire sauter ou pour les œufs, j’ai racheté une énième fois une nouvelle poelle anti-adhésive…
Reste le culottage bien fait sur une poêle acier :
« Plus la poêle est noire, moins elle attache », écrit De Buyer, l’un des rares fabricants français de poêles en acier, sur son site. Il assure qu’avec un bon culottage, il est possible de cuire des œufs ou même du poisson dans une poêle en tôle acier. On aura créé une couche avec des propriétés antiadhésives permettant de cuire sans beaucoup de matières grasses.
[…]
Le revêtement en fonte possède une surface irrégulière, comme l’inox ou l’acier, qui va attacher lors de la cuisson. Un culottage s’avère donc là aussi nécessaire. C’est ce que font les crêpiers avec leur billig, la semelle en fonte sur laquelle ils font leurs crêpes. Il existe désormais des poêles avec un revêtement en fonte émaillée, à la surface plus lisse, qui réduit l’adhérence et exonère de culottage.
Ça j’ai jamais encore essayé…
Pour les oeufs, j’ai jamais fait attacher une seule omelette (ou oeufs au plat) dans une poêle en inox. Le truc a respecter impérativement : poêle très chaude au moment où on verse la prépa.
La de buyer en acier j’ai aussi. Garder le culottage en parfait état réclame de l’attention. J’ai jamais tenté les oeufs dedans. Viande et poisson par contre c’est nickel. Patates aussi. C’est plutôt fait pour les cuissons a forte température.
Sinon, pour la cuisson et ses diverses sources d’énergie, vous êtes plutôt gaz, vitro-céramique ou induction ?
Induction. Meilleur ratio d’efficacité, si tu as assez de paliers de puissance et que des spires sont bien réparties, c’est réellement très efficace pour chauffer très fort très vite et mijoter des doucement très longtemps.
Quand on a débarqué à l’appart, il y avait une table générique (9 niveaux) : c’était déjà mieux que le gaz en bouteille, mais la chiasse pour maintenir une ébullition sans déborder.
Là, j’ai pu la changer avec une simple, mais de meilleure facture (15 niveaux) : c’est super reposant.
Le gaz, c’est bien, mais j’ai tendance à ne pas faire confiance à mes voisins pour me maintenir en vie : le voisin du dessous alcoolo, il m’a bien fais transpirer. Souvent, les gens n’ont pas de coupe-circuit en cas d’extinction de la flamme (vieux matos) et avec un gus qui peut s’endormir dans son vomi, t’aimes pas l’idée.
Ma poêle de buyer pour cuire les beefs c’est non lorsque ma fille 27 ans mange à la maison . Le goût du fer relève celui du sang et c’est dégoût assuré. Je suis carnivore et j’éprouvais le même dégoût lorsque j’étais plus jeune. C’est passé avec le temps...Lorsque elle est réglée c’est encore pire le goût du sang. Oui je sais c’est bizarre ! Culotter la po^le de buyer c’est pas évident d’un point de vue hygiène et régulièrement je ne peux pas résister à la laver en frottant un max ... Du coup ça colle...
J’aime le gaz je vais devoir passer à l’induction en déménageant because règlementation. Du coup je fais des recherches sur quelle cuisinière à induction.
Oui, dans la famille où j’étais ado, ils avaient une énorme poêle en fer qu’ils ne lavaient jamais (juste sous l’eau chaude) et je pensais que c’était de gros sales. Ils avaient effectivement un rapport très détendu avec les détergents. Et la poêle filait souvent un « gout » à la bouffe, maintenant, j’ai compris qu’ils avaient hérité d’une poêle ancestrale super bien culottée, mais qu’il eut quand même fallu qu’ils la passent au gros sel de temps à autre.
Les cuisinières, c’est pas top en général. Mieux vaut les tables en séparant de la fonction four.
En table, j’ai beaucoup cherché et j’ai pris une Sauter 3 foyers (les trucs avec zones extensibles vendus le double ou le triple sont encore pas super efficaces) avec 15 niveaux de chauffe. Il n’y a toujours pas de classe énergétique pour ces engins (la honte), mais sur les tests d’efficacité, cette marque s’en sort super bien, avec une bonne répartition de la chauffe dans les foyers, ce qui fait que la conso réelle est un peu meilleure que celle du reste du marché, sans compter que la ventilation est notablement moins bruyante que celle de tables plus chères comme Whirlpool.
La ventilation, c’est ce qui m’arrête avec l’induction. Ici la cuisine est la pièce de vie principale alors le bruit de ventilo permanent pendant une heure de mijotage, c’est une perspective qu’on envisage pas.
On est au gaz bouteille, encombrés donc par la bombonne. Mais ça nous a permis de manger chaud pendant les périodes de coupures électriques (jusqu’à 4 jours après la tempète de 1999.)
Gazinière avec thermocouple de sécurité, sur le four uniquement.
Nous aussi, on mijote : ce ventilo est tout a fait supportable, contrairement au FAR qui foutait les jetons. C’est moins que la hotte ou même que la rumeur de la rue si on ouvre la fenêtre. Moins que la VMC qui est musclée chez nous, un peu plus que le frigo.
Par contre, oui, faut que je vois pour un Coleman ou un truc dans le genre pour les coupures qui ne vont pas manquer d’arriver.
Quand même pour cuisiner à saisir, vive le gaz, vive les flammes… même avec moult niveau on atteint pas la précision des flammes qu’on peut moduler comme on veut et de manière instantané. Mais bon après faut pas oublier cuit vapeur, cuit riz…ya pas que le gras grillé (même si le gras c’est la vie)
Perso, on est passé d’une cuisinière gaz à la vitrocéramique puis à l’induction. La vitrocéramique c’est gourmand en électricité. Par contre à cause de la bonne inertie calorifique, tu peux baisser la puissance et laisser mijoter en surveillant un minimum. L’induction, ce que je trouve pénible, c’est la chauffe intermittente quand tu tournes à basse puissance. Faut dire qu’on a peut-être lésiné sur la qualité de l’appareil. De plus, tu as intérêt à avoir des récipients de qualité+++ (prévu pour et avec une semelle bien épaisse d’acier inox pour conserver la chaleur). Alors qu’un vieux faitout alu même cabossé, ça le fait sur un feu gaz (pour cuire des confitures par exemple). Je regrette quand même le gaz.
Il y a le gaz de ville dans ma maison, donc je suis resté au gaz. En m’équipant avec des feux à gaz de très bonne qualité, et avec un bon réglage de ralenti c’est ce que je trouve le plus précis. Bon c’est le gaz, c’est pas idéal en terme d’émissions…
Chez ma mère il y a des plaques à induction de très bonne qualité, et je ne constate pas ce phénomène d’intermittence à basse puissance. Par contre effectivement il faut des très bons récipients (quand mes parents étaient passé à l’induction c’est ce qui m’avait permis de récupérer tout un tas de bonnes gamelles qui ne passaient pas sur l’induction, genre un super couscoussier !).
Poële acier brut pas cher (avec un peu d’huile de coude)
▻https://seenthis.net/messages/1053721
‘The Invisibility Of Poverty’ – Street Art by Kevin Lee | STREET ART UTOPIA
▻https://streetartutopia.com/2024/05/13/the-invisibility-of-poverty-street-art-by-kevin-lee
In 2008, UNICEF China launched a compelling campaign to spotlight the often-overlooked issue of child poverty with a striking series of images featuring homeless children in Beijing.
These children were painted to blend seamlessly into the urban environment, rendering them nearly invisible against the cityscape. This visual campaign posed a poignant question about the visibility of poverty and was highly effective, quickly raising significant funds for underprivileged children.
Semences, une histoire politique
▻http://docs.eclm.fr/pdf_livre/357SemencesUneHistoirePolitique.pdf
Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas en collaboration avec Olivier Petitjean
La guerre de l’eau : un podcast à écouter en ligne | France Culture
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-guerre-de-l-eau
Pour LSD, Rémi Dybowski Douat enquête sur l’eau. Celle qui coule, ou pas, du robinet, inquiète le monde agricole et des citoyens de plus en plus nombreux. Indispensable à la survie, elle vient à manquer et devient objet politique à part entière.
Écouté les deux premiers épisodes, et hâte de la suite !
Épisode 1 :
L’eau, une question politique
La gestion de l’eau et son partage sont longtemps restés dans le champ des questions techniques. Le changement climatique, les sécheresses répétées ou encore les mobilisations contre les méga-bassines ont fait de l’eau une question politique centrale.
►https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-eau-une-question-politique-6084938
Épisode 2
Une agriculture à sec
Amandine Pacault et Guillaume Lefort sont tous deux agriculteurs. La première dans les Deux-Sèvres, le second en Seine et Marne. Héritiers d’une histoire commune, celle d’agriculteurs et d’agricultrices sommés de nourrir la France au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amandine et Guillaume ont des approches, des convictions et des méthodes très différentes mais s’accordent sur un point : l’agriculture devra s’adapter au manque d’eau.
Pour Amandine, cela passe par une très grande sobriété et une adaptation des sols et des cultures, elle explique ainsi : “Bien sûr, plus on arrose, plus on a de rendement, mais si l’on arrose moins, ça marche quand même aussi, ça dépend de son système. Nous, sur un système où l’on a à peu près 60 espèces différentes de légumes et qu’en plus on a d’autres productions, on se rend compte que le tout arrive à nous faire vivre ainsi qu’à satisfaire les clients”.
Pour Christophe, la solution sera technologique : station météo connectées, drones et intelligence artificielles permettront de relever le défi de l’eau : "à chaque fois que je sors un mètre cube d’eau, j’ai intérêt à ce qu’il soit le plus efficace possible. Et donc pour pouvoir piloter, gérer au mieux l’irrigation de mes parcelles, j’ai de nouvelles technologies. J’ai une station météo dans au milieu des champs. J’ai des sondes que je mets dans le sol, que je déplace en fonction des cultures que j’ai potentiellement besoin d’irriguer, et qui me disent combien il reste d’eau dans le sol, est-ce que la plante est en stress ou quand elle va être en stress de manière à anticiper afin de ne pas mettre trop d’eau mais d’en mettre assez pour que la plante ait un cycle et qu’elle puisse s’épanouir. Tous ces outils, me permettent de pouvoir piloter l’irrigation en mieux”.
(j’ai mis plus de texte de citation parce que le chapô me semblait réducteur).
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/lsd-la-serie-documentaire-emission-du-mardi-14-mai-2024-4100641
#eau #agriculture #changement_climatique #activisme #industrie
Ah mince, émission déjà citée ici :
▻https://seenthis.net/messages/1053604
#Nations_unies : l’Assemblée générale se prononce en faveur de l’adhésion de la #Palestine
#politique #international #monde #vangauguin
▻https://francais.rt.com/international/111064-nations-unies-assemblee-generale-prononce-adh%C3%A9sion-palestin
Israeli envoy shreds copy of UN Charter, denounces resolution granting Palestine new rights - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=5GCVFs-0Uio
on peut difficilement faire plus symbolique !
Comment on dit « les cons ça ose tout » en hébreu ? :-D :-D :-D
Au rayon des privatisations « discrètes » de l’espace public à #Montpellier, il y a le parc du Chateau d’O, à côté de la maison.
Le château d’O, c’est une folie avec un très beau parc, dans l’ouest de la ville. Le « château » est une grosse bâtisse pas trop raffinée (dans L’Emmerdeur avec Brel et Ventura, elle est utilisée dans la scène de la clinique à la fin du film), par contre le parc est vraiment magnifique.
En fait, il y a deux parties : la partie « parc du château », dans les limites en rouge de mon illustration, avec le bâtiment et la plus grande partie du parc, qui « appartient » au département de l’Hérault (je mets des guillemets, puisque ça nous « appartient » à nous, pas à une personne privée), et la partie des salles de spectacle, de l’autre côté du point C, qui est gérée par la ville de Montpellier. Entre les deux, il y a le grille C qui relie les deux parties du parc.
Il y a deux arrêts de tram à côté du parc : Château d’O (point A) et Malbosc (point M). Nous on est du côté « A ».
Quand on est arrivés, on pouvait traverser le parc : on entrait par Chateau d’O (A), on marchait jusqu’à la grille C, on sortait de l’autre côté et on débouchait sur l’entrée du quartier de Malbosc (M). Promenade très sympa. Donc le parc était immédiatement accessible aux habitants de Malbosc, qui pouvaient entrer du côté des salles de spectacle puis par la grille C. Quand à moi, revenant en tram du centre-ville, il m’arrivait de descendre à Malbosc et de marcher pour revenir chez moi en traversant tout le parc.
Sauf qu’il y a quelques années, ils ont fermé le grille C. On ne peut plus aller du rond point château d’O (A) vers Malbosc (M) par le parc, il faut passer à l’extérieur et longer la route. Cool. À l’époque, un gardien m’a dit que c’était un problème administratif, parce que les deux parties du parc appartiennent à deux administrations différentes. Bon, bref, toujours est-il qu’on ne peut plus traverser le parc de part en part.
Mais plus récemment, nouvelle « innovation », les deux entrées proches du point A sont désormais fermées. Pour accéder au parc, il faut passer par le parking et entrer en « B ».
Dans l’emmerdeur, l’entrée « Clinique psychiatrique », c’est justement ce point B, et de manière rigolote, dans le film c’est une entrée en bagnole… (en vrai c’est la fin du parking).
Et il n’est pas possible d’accéder directement au point B depuis la route, il faut obligatoirement entrer en A et passer par le parking (qui, comme son nom d’indique, est la seule partie non piétonne du parc – bande de génies).
Donc pour entrer dans le parc depuis Malbosc, il faut marcher un kilomètre sur du bitume à l’aller, et un kilomètre sur du bitume au retour. Alors que le quartier est juste au bord du parc et qu’il y a quelques années, on accédait directement. De mon côté (A), c’est moins grave, mais c’est bien chiant.
Là on l’on gagne en confort, c’est que tu découvres qu’il y a un parking au chateau d’O. Du coup les familles se rendent au parc en bagnole, parce que c’est devenu chiant d’y aller à pied. Le progrès.
Par contre, le Département ouvre grand toutes ces portes fermées quand le parc est privatisé pour un des festivals qui s’y déroulent (lesquels généralement, servent à faire la promotion du pinard local). Donc ça doit pas être un problème de rouille des grilles…
Je suspecte que le département fait des économies de personnel en ne laissant qu’une seule entrée ouverte en temps normal, puisque quand l’espace est privatisé, on arrive à laisser les grilles ouvertes. Mais résultat, l’un des plus beaux parcs de Montpellier est devenu difficile d’accès pour les habitants qui habitent juste à côté, et l’accès en bagnole est devenu le meilleur moyen de s’y rendre pour les familles avec de jeunes enfants.
Ah ! Si seulement il y avait une presse locale !
La presse locale dépend des collectivités locales pour vivre grâce à la publicité. Cette semaine donc, dans la Gazette, on a une pleine page vantant le formidable festival pour enfants qui s’est déroulé dans notre fameux parc du château d’O.
Mais aussi une pleine page les secrets de la « Lecture rapide », avec le Montpelliérain vice-champion du cosmos en lecture rapide, qui te propose sa méthode en 12 jours sur internet à 697 €.
Le même qui apparaît pourtant dans ce débunkage :
▻https://www.youtube.com/watch?v=T1YZsP3rnOk
Quant à l’autre presse locale (le Midi Libre), elle est très occupée à te raconter le dernier délit perpétré par un pas-de-chez-nous, histoire de bien traumatiser le retraité de Palavas avec des faits divers anxiogènes.
Nigeria and Uganda | Into the woods - ZAM
▻https://www.zammagazine.com/investigations/1802-nigeria-and-uganda-into-the-woods
Western “green” funds used for “merrymaking with ministers” while forests are cut down
Amid hundreds of millions paid by donors to the Ugandan government for forest-saving projects, a powerful logging syndicate linked to the same government continues the desertification. In Nigeria, also despite much “green” funding, the government itself clears out the trees. Forest communities are impoverished in the process.
Selling out the trees and the poor
Forests in Nigeria and Uganda disappeared faster during anti-deforestation programmes
Amid millions spent to “save trees”, large elite timber logging networks were given free reign by authorities
Bans on using wood impoverished communities while letting timber tycoons off the hook
#forêts #greenwashing #corruption cc @odilon