L’édito est une mine de figures de style où dominent les formes concessives et les restrictions mentales… Et un florilège d’anti-VVP bien digne du Monde.
On commence très fort par la #prétérition…
Loin de nous l’idée de relativiser l’ampleur de la victoire de Vladimir Poutine, …
on n’attend le mais concessif qui ne vient pas, mais on a…
Les esprits chagrins…
au deuxième paragraphe. Paragraphe où la restriction frise l’#anaphore avec la répétition de certes (4 fois, en tête des 4 phrases qui suivent).
Il n’a certes pas besoin de la fraude pour triompher, mais elle est présente
Ajoutons à tous ces atouts une fraude électorale qui, si elle n’a pas été déterminante, a sans doute enjolivé le score final,…
Sur le fond, c’est quand même pas normal que les électeurs de Poutine le créditent de ses succès.
M. Poutine a également été servi par une situation internationale à laquelle il a largement contribué.
À elle seule, cette phrase est délirante…
Il capitalise sur la russophobie ambiante
La tension avec l’Occident […] a été pour lui l’occasion de montrer que la Russie était une puissance redoutée.
VVP a l’outrecuidance de court-circuiter les partis
Vladimir Poutine était tellement maître de la situation qu’il n’a même pas jugé utile de s’appuyer sur un parti politique.
VVP fantasme de puissance et de grandeur et va jusqu’à délirer un Make Russia great again.
La force est une valeur historiquement respectée en Russie, que M. Poutine cultive, sous ses diverses formes, avec une constance remarquable.
Enfin, bonne question, pas particulièrement spécifique à cette élection là :
La question la plus importante, cependant […] est […] de savoir […] ce qu’il compte faire de ce […] mandat,…
Le reste de ce dernier paragraphe peut s’appliquer à différents hommes politiques élus récemment dans différents pays vraiment démocratiques, eux…
Maintenant qu’il a grassement nourri les oligarques et ses amis politiques, il lui reste à nourrir son peuple.