ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

    • Alors c’est pas nouveau, l’omniprésence de ces discours dégueulasses d’apologie des massacres, balancés sur le ton de l’évidence blasée par l’ensemble de notre commentariat. On y a droit à chaque fois que « notre camp » balance des bombes sur des peuples basanés.

      Mais c’est toujours aussi insupportable.

      Et sinon, quand les médias diffusent ce genre d’« analyses » dégueulasses en boucle, H24, en trouvant chaque jour un nouveau peigne-cul pour témoigner de son mépris immonde pour les vies arabes, ils pensent que ça sert à resserrer l’unité républicaine, genre sursaut national ? Ou bien ils vont finir par se rendre compte qu’à chaque fois, c’est une fracture supplémentaire dans nos sociétés ?

    • Sous l’école, il y avait sans doute une arme de destruction massive justifiant de sacrifier des innocents, car ne pas le détruire, ce centre de commandement sous-terrain, c’était risquer encore plus de pertes civiles.

      Avec ces gens, le dilemme du tramway est résolu une bonne fois pour toute. Le tramway, il avance, et c’est tout.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_tramway

      On a aussi l’autre aphorisme, qu’on ne contredira plus, une bonne fois pour toute : La fin justifie les moyens.

      Ce que je ne comprends pas, c’est comment on en est arrivé à un tel point d’apathie, partout, pour ne même plus réagir à ces retournements de vestes, d’un conflit à l’autre, où hier, le moindre civil tué sur le front ukrainien justifiait de demander d’instituer toutes affaires cessantes un tribunal pour crime contre l’humanité, avec interdiction de circuler dans le monde pour le dirigeant d’un des belligérant. Et où aujourd’hui, on t’explique doctement qu’une école, ou une couveuse, s’il le faut, doit être détruite, pour pouvoir mettre hors d’état de nuire un centre de commandement putatif. On me répondra qu’on est habitué, que ça dure depuis la Corée, le Vietnam, l’Irak, etc. Mais non. Pas à ce point. Ça empire en fait, dans un campisme toujours plus flagrant et décomplexé. Par les mêmes qui te prétendent être des parangons d’équilibre et de neutralité.

      Et quand ça ne passe plus, il suffit d’un célérusses ou d’un cémélanchon pour que comme par magie, les quelques têtes qui avaient osé se relever se rétractent, parce que tu sais, le déni, tout ça. Le déni de l’antisémitisme de gauche, dont le décompte des pogroms orchestré par les groupuscules d’ultragauche n’en finit plus d’augmenter. Le déni du pro-poutinisme de gauche, dont la meilleure preuve en est le nombre de combattants d’ultragauche, qui se joignent aux troupes russes pour envahir l’Europe et les Etats-Unis.

    • On nous ressort les mêmes vieilles merdes qu’en 2006 (on dira que par « vieilles merdes », je ne parle que des éléments de langage, hein).
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1724007321053892608/pu/vid/avc1/1280x720/2vngvJAukNH-f6SA.mp4

      On nous racontait quotidiennement qu’Israël rasait des villages entiers, tirait sur les convois de civils, aplatissait Dahieh… au motif que le hezbollah tirait des missiles depuis les maisons, se planquait dans l’hôpital de Baalbek, avait son commandement enterré sous les immeubles de Beyrouth… toutes foutaises parfaitement fausses, mais reprises en cœur par ces mêmes merdes, à peine moins vieilles qu’aujourd’hui.

    • Mais bon sang : chaque jour un responsable israélien se vante qu’ils mènent une nouvelle nakba sur Gaza, ils annoncent aux civils libanais qu’ils vont leur faire la même chose, et pendant ce temps nos médias à nous expliquent doctement qu’en fait pas du tout, c’est l’armée la plus morale du monde qui ne fait que se défendre, et s’il y a des morts c’est pas exprès.

    • Oui, ce n’est plus un grand écart à ce niveau, entre les propos ahurissants des représentants officiels de celui qui détient les armes de destructions industrielles, et les commentaires de nos officiels, quand ils t’expliquent comment les actes du même doivent être jaugés et analysés. Ce n’est plus un grand écart, c’est un écartèlement, au sens moyenâgeux du terme.