Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Ah ah ah, et maintenant le Monde rencontre un type à Dahiyé qui enfile une cagoule avant de donner une interview : c’est donc un « soldat d’élite du Hezbollah »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/01/le-hezbollah-allie-decisif-du-regime-assad_3506887_3218.html

    Dans le petit salon d’une maison anonyme de deux étages, un homme d’une quarantaine d’années, cheveux courts, yeux bleus, le visage parsemé de taches de rousseur, se présente sous le nom d’Abbas. C’est le seul mot qu’il prononcera avant d’enfiler une cagoule. Le Hezbollah a formellement interdit à ses combattants de parler à la presse. Mais Abbas a fait une exception.

    Tout aussi « exceptionnellement », le même Abbas peut interpréter un Commandant militaire du Hamas à Beyrouth, un ami d’enfance de Bachar Assad, un maître espion des services de sécurité libanais, une « source diplomatique » ou un « important ministre d’un pays du Golfe ». Tout ça sans bouger de Dahiyé. En août dernier, il a donné une formidable interview à Nicholas Blanford en incarnant le Premier ministre du Liban, mais quelqu’un aux États-Unis a trouvé bizarre que Mikati tienne absolument à garder sa cagoule en plein été et qu’il passe son temps à appeler le journaliste « habibi ».

    Il peut aussi te faire Tom Cruise, si tu veux. Avec une cagoule.

    • En admettant que ce type a 45 ans, il avait 12 ans en 1985, année de la fondation du Hezbollah. On comprend d’après l’article que cette personne a rejoint le Hezbollah dès sa fondation puisque, peut-on lire :
      "« En 1982, il n’y avait personne pour défendre [les chiites], personne ne ressentait notre douleur, maintenant nous sommes organisés. » A l’époque, le Liban, déchiré par la guerre civile, doit faire face à l’invasion israélienne. Abbas rejoint alors le Hezbollah pour regagner sa « dignité ». Au fil des batailles, des attentats et des violences, Abbas apprend le maniement des armes, jusqu’à devenir un soldat d’élite de la milice chiite."