organization:american geophysical union

  • Scientists find massive reserves of mercury hidden in permafrost
    https://phys.org/news/2018-02-scientists-massive-reserves-mercury-hidden.html

    Researchers have discovered permafrost in the northern hemisphere stores massive amounts of natural mercury, a finding with significant implications for human health and ecosystems worldwide.

    In a new study, scientists measured mercury concentrations in permafrost cores from Alaska and estimated how much mercury has been trapped in permafrost north of the equator since the last Ice Age.

    The study reveals northern permafrost soils are the largest reservoir of mercury on the planet, storing nearly twice as much mercury as all other soils, the ocean and the atmosphere combined.

    The new study was published today in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union.

    #arctique #pollution #mercure

  • Scientists capture Earth’s “hum” on ocean floor - GeoSpace - AGU Blogosphere (6/12/17)
    https://blogs.agu.org/geospace/2017/12/06/scientists-capture-earths-hum-on-ocean-floor

    Scientists have long known earthquakes can cause the Earth to vibrate for extended periods of time. However, in 1998 a research team found the Earth also constantly generates a low-frequency vibrational signal in the absence of earthquakes.

    Since then, seismologists have proposed different theories to explain the existence of this continuous vibration, from atmospheric disturbances to ocean waves moving over the sea floor. They’ve also measured the vibration using seismometers on land, but had not yet successfully measured it at the sea floor, which could help scientists better quantify the sources of the vibrations.

    Now, using seismic instruments on the bottom of the ocean, researchers have successfully quantified Earth’s vibrational “hum”. A new study published in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union, determined at the ocean bottom the frequencies at which the Earth naturally vibrates, and confirmed the viability of using ocean instruments to study the hum.

    Hélas pour nous (et pour @intempestive, notamment) à 10 oscillations par heure, peu d’espoir d’entendre directement les soupirs de Gaïa… Sauf à les transformer en accélérant la bande son. C’est, évidemment, suggéré dans les commentaires…

    The study determined Earth’s natural vibration peaks at several frequencies between 2.9 and 4.5 millihertz. These vibrations can’t be heard by people because they are approximately 10,000 times smaller than the lower hearing threshold of the human ear, which is 20 hertz.

  • #Caspian_Sea evaporating as temperatures rise, study finds
    http://news.agu.org/press-release/caspian-sea-evaporating-as-temperatures-rise-study-finds
    http://sites.agu.org/files/2017/08/The-Caspian-Sea-from-Space.jpg

    Earth’s largest inland body of water has been slowly evaporating for the past two decades due to rising temperatures associated with climate change, a new study finds.

    Water levels in the Caspian Sea dropped nearly 7 centimeters (3 inches) per year from 1996 to 2015, or nearly 1.5 meters (5 feet) total, according to the new study. The current Caspian Sea level is only about 1 meter (3 feet) above the historic low level it reached in the late 1970s.

    Increased evaporation over the Caspian Sea has been linked to increased surface air temperatures. According to the data from the study, the average yearly surface temperature over the Caspian Sea rose by about 1 degree Celsius (1.8 degrees Fahrenheit) between the two time frames studied, 1979-1995 and 1996-2015. These rising temperatures are likely a result of climate change, according to the study’s authors.

    Evaporation brought about by warming temperatures appears to be the primary cause of the current drop in sea level and the decline will likely continue as the planet warms, according to the study’s authors.

    From our point of view as geoscientists, it’s an interesting place because it’s possible to construct a sort of budget for the total amount of water that’s there,” said Clark Wilson, a geophysicist with the Jackson School of Geosciences at the University of Texas at Austin, and co-author of the new study published in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union. “The real control that causes it to go up and down over long periods of time is really most likely the evaporation, which is almost completely dominated by temperature.

    #Mer_Caspienne

  • Les scientifiques américains entrent en résistance contre l’administration Trump

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/01/28/aux-etats-unis-la-science-en-resistance-contre-l-administration-trump_507048

    Les agences fédérales liées à la recherche sont réduites au silence ou soumises à un contrôle politique tatillon. Une Marche pour la science est prévue bientôt à Washington pour protester.

    Si l’initiative s’avère couronnée de succès, l’histoire retiendra qu’elle a commencé comme une simple conversation sur le site Internet Reddit. Le 21 janvier, quelques internautes discutent, sur ce réseau social, de l’organisation d’une Marche pour la science – à l’image de la Marche des femmes, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de manifestants à Washington, au lendemain de l’investiture de Donald Trump.

    Six jours plus tard, vendredi 27 janvier, le mouvement avait son logo et son site, comptait près de 230 000 abonnés à ses comptes Facebook et Twitter, et annonçait que la date de la manifestation serait arrêtée dans les prochains jours.

    En une semaine, l’administration qui s’est installée à Washington a largement contribué à cette mobilisation des scientifiques. Plusieurs événements ont mis le feu aux poudres.
    Dès le 23 janvier, des informations de presse ont fait état du gel des financements accordés par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) – contributions aux travaux de recherche soutenus par l’agence, bourses de thèse, participation à des projets de dépollution, etc.

    Gel des subventions

    L’institution – à la fois agence d’expertise et ministère de l’environnement – doit être confiée à Scott Pruitt. Lorsqu’il était procureur général de l’Oklahoma, ce dernier, climatosceptique déclaré, a poursuivi à quatorze reprises l’agence dont il doit prendre la tête, selon le décompte du New York Times. A chaque fois, il contestait les décisions de l’EPA lors de ses contentieux avec des industriels.
    En attendant le vote du Sénat confirmant l’arrivée de M. Pruitt à la tête de l’EPA, un mémo interne obtenu par le Huffington Post indique que la direction de la communication de l’agence a promulgué des restrictions drastiques à son personnel. Et ce, « jusqu’à ce que des directives soient reçues de la nouvelle administration » : « Aucun communiqué de presse ne sera publié vers l’extérieur », « aucune publication sur les réseaux sociaux ne sera publiée », ni « aucun billet de blog », « aucun nouveau contenu ne sera déposé sur aucun site Web » maintenu par l’agence, etc.

    Le mémo ajoute qu’un « conseiller en stratégie numérique rejoindra [l’agence] pour superviser les médias sociaux », précisant que « le contrôle des comptes » des personnels de l’agence « devrait être plus centralisé » à l’avenir. Les comptes Twitter officiels de l’EPA sont muets depuis le 19 janvier.


    Myron Ebell, chargé par Donald Trump de superviser la transition à la tête de l’EPA, prévoit des coupes dans les effectifs et le budget de cett agence.

    Selon Myron Ebell, haut responsable du Competitive Enterprise Institute (un think tank financé par des intérêts industriels) et chargé par Donald Trump de superviser la transition à la tête de l’EPA, un tel gel des subventions accordées par l’agence n’est pas sans précédent. « Ils essaient de geler les choses pour être sûrs qu’il ne se produit rien qu’ils ne veulent pas voir se produire, a-t-il déclaré à ProPublica. Ils veulent être sûrs de pouvoir viser les réglementations en cours, les contrats, les subventions, les embauches avant qu’ils ne soient effectifs. »

    Contrôle étroit

    Pour peu que ce gel soit temporaire, il serait « une pratique similaire à ce que des administrations précédentes ont fait pendant la période de transition », confirme le physicien Rush Holt, patron de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), la société savante éditrice de la revue Science. « Cependant, ajoute-t-il, le niveau d’anxiété est tel qu’il faut faire éclater les ballons d’essai, avant qu’ils ne deviennent une politique permanente. »

    Tout au long de la semaine écoulée, d’autres institutions fédérales étroitement connectées au monde de la recherche se sont révélées soumises à un contrôle étroit. Un mémo interne des National Institutes of Health (NIH), révélé le 24 janvier par une société savante (l’American Society for Biochemistry and Molecular Biology), précise que les employés de l’institution de recherche biomédicale ne sont en outre pas autorisés, jusqu’à nouvel ordre, à répondre aux sollicitations de parlementaires.

    Des départements du ministère de l’agriculture (USDA) dévolus à la recherche agronomique ont également été sujets à de semblables contraintes, mais l’USDA a déclaré que le mémo interne dévoilé par la presse avait été envoyé par erreur.

    En une semaine, une dizaine de comptes Twitter ont ainsi été créés pour remplacer les comptes des agences fédérales réduites au silence ou à un contrôle politique tatillon. Le compte « alternatif » de l’EPA (@altUSEPA), créé le 25 janvier, comptait 185 000 abonnés deux jours plus tard ; le compte « renégat » de la NASA (@RogueNASA), créé le même jour, avait de son côté 625 000 abonnés. Impossible, toutefois, de savoir si ces fils Twitter sont bel et bien, comme ils prétendent l’être, alimentés par des employés de ces agences fédérales entrés « en résistance ».

    Des sociétés savantes sortent de leur réserve

    Le 24 janvier, la découverte que des Tweet anodins sur le changement climatique, émis par le compte du parc national des Badlands (Dakota du Sud), avaient été effacés a suscité un émoi considérable sur les réseaux sociaux. Mais, selon des sources internes au parc, citées par le Washington Post, la suppression de ces messages aurait été décidée en interne, sans pressions extérieures.

    D’autres révélations ont jeté plus de trouble encore. La veille, le Washington Post révélait que, deux semaines plus tôt, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) annulaient discrètement et sans explications une conférence internationale prévue pour se tenir en février à Atlanta, sur le thème du changement climatique et de la santé…

    Mais une société savante, l’American Public Health Association, a déclaré, le 27 janvier, qu’elle prendrait le relais des CDC et organiserait l’événement sans recourir à des fonds fédéraux. Les CDC n’ont pas répondu aux sollicitations du Monde.

    Plusieurs grandes sociétés savantes sortent ainsi de leur réserve. Le 26 janvier, Christine McEntee, directrice exécutive de l’American Geophysical Union (AGU) qui rassemble 60 000 chercheurs internationaux en sciences de la terre, écrivait à la direction intérimaire de l’EPA (nommée en attendant la validation de M. Pruitt par le Sénat) son « inquiétude à propos des directives de l’agence pour faire cesser les communications avec le public ». « Nous sommes préoccupés par le fait que ces directives bafouent les principes d’intégrité et de transparence de la recherche, poursuivait Mme McEntee. Cela pourrait même violer les règles d’intégrité scientifique de votre propre agence. »
    « La communauté scientifique hautement préoccupée »

    Outre la liberté de communiquer leurs résultats, des scientifiques employés par des agences ou des laboratoires fédéraux craignent surtout pour la sauvegarde de données scientifiques cruciales à la poursuite de leur activité de recherche.

    « Peu après l’élection de novembre 2016, des scientifiques ont commencé à télécharger et à archiver une variété de données sur le changement climatique, et à les stocker sur des sites d’archivage comme WayBackMachine », raconte Rush Holt. Selon lui, l’inquiétude est telle que des entreprises de fourniture de gaz ou d’électricité archivent elles aussi, « par prudence extrême », de telles données de crainte qu’elles ne soient bientôt plus accessibles.

    Jusqu’à présent, rien n’a semble-t-il été effacé des serveurs tenus par des agences fédérales. « Le Canada a récemment montré que des bases de données scientifiques pouvaient être détruites, dit le patron de l’AAAS. En 2014, le gouvernement [de Stephen Harper] a fermé un grand nombre de bibliothèques scientifiques et a détruit les archives qu’elles contenaient. C’est à cause de ces précédents que la communauté scientifique est hautement préoccupée des premières mesures de l’administration Trump et de ce qu’elles signifient pour l’intégrité future de l’information scientifique. »

  • Les experts du climat dans le collimateur de Trump

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/14/les-experts-du-climat-dans-le-collimateur-de-trump_5048729_3244.html

    Les scientifiques redoutent une chasse aux sorcières et dénoncent des tentatives d’intimidation de la part de l’équipe de transition du président élu.

    C’est un symposium au sujet surprenant qui devait se tenir mercredi 14 décembre à San Francisco, à l’occasion du congrès d’automne de l’American Geophysical Union (AGU), la société savante des chercheurs en géosciences. La thématique – « Le détournement de la loi américaine à des fins de harcèlement, d’intimidation et de discrédit des chercheurs » – illustre l’inquiétude de la communauté des sciences du climat devant les récentes déclarations du président élu Donald Trump.
    Une inquiétude avivée par la révélation, par la presse américaine, d’un questionnaire transmis par l’équipe de transition de M. Trump à l’ensemble des services du ministère de l’énergie américain, leur demandant notamment de dresser la liste des personnels ayant travaillé, de près ou de loin, sur la question climatique ou sur les énergies renouvelables.

    L’équipe de Donald Trump a demandé la liste des employés du ministère de l’énergie ayant travaillé sur le climat

    La crainte d’une chasse aux sorcières gagne du terrain. « En temps normal, je réserverais mon jugement en supposant a priori qu’il s’agit simplement d’une collecte d’information légitime, observe Michael Mann, le directeur du Earth System Science Center de l’université de Pennsylvanie. Cependant, cette dernière révélation ne vient pas hors de tout contexte. Cela soulève une réelle préoccupation, celle que l’équipe de transition [de M. Trump] puisse prendre des gens pour cible, en particulier des scientifiques. »

    « C’est fréquent de voir les équipes de transition interroger les structures gouvernementales sur leurs politiques, ajoute Michael Halpern, de l’Union of Concerned Scientists (UCS), une organisation de promotion de la science. Ce qui ne l’est pas, c’est de demander des listes d’employés de ces structures et de cibler des fonctionnaires qui font simplement leur travail. »

    « Inquiétude »

    Le ministère de l’énergie se refuse pour le moment à transmettre les noms de ses collaborateurs, mais cette tentative d’intimidation ne laisse pas indifférents les ONG et les think tanks investis dans la thématique climat, qui craignent eux aussi d’être la cible de l’administration entrante. « Il n’y a pas un membre du cabinet de Donald Trump qui ne soit climatosceptique », note Jesse Bragg, de Corporate Accountability International, une organisation de défense de l’environnement et des droits de l’homme.

    Mardi 13 décembre, le 45e président américain a en effet désigné Rex Tillerson, le patron du groupe pétrolier ExxonMobil, au poste de secrétaire d’Etat. « C’est cet homme lié au secteur des énergies fossiles, sans aucune expérience diplomatique, qui va représenter les Etats-Unis dans les négociations internationales sur le changement climatique », se désole Jesse Bragg.

    M. Trump a confié le ministère de l’énergie à Rick Perry, ancien gouverneur du Texas et partisan de la suppression de cette administration… Il a promis la direction de l’Agence de protection de l’environnement à Scott Pruitt, le ministre de la justice de l’Oklahoma, très hostile aux mesures prises par l’équipe Obama pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Il y a à l’évidence dans la communauté des chercheurs en sciences du climat une inquiétude d’être harcelé, intimidé, d’être empêché de parler de ce que nous savons, c’est-à-dire de l’accumulation de faits sur le changement climatique et la manière dont les activités humaines y contribuent », explique Christine McEntee, la directrice exécutive de l’AGU.

    Un vade-mecum circule dans la communauté des chercheurs sur le climat pour les préparer au harcèlement

    Aux Etats-Unis, depuis le début des années 2000 et en vertu des lois de transparence, des think tanks néoconservateurs ou libertariens, ainsi que des ministres de la justice de certains Etats requièrent de manière systématique l’accès aux courriels ou aux documents de recherche de climatologues. Une pratique considérée par les chercheurs comme un détournement de la loi et une forme de harcèlement. Au point que, en 2011, des universitaires et des juristes ont créé le Climate Science Legal Defense Fund, qui offre une assistance juridique aux scientifiques confrontés à ces situations.
    Depuis début décembre, un petit vade-mecum rédigé par l’organisation circule dans la communauté des chercheurs sur le climat pour préparer ceux-ci « au harcèlement politique et à l’intimidation juridique » : « En cas de doute, appeler un avocat », « séparer les e-mails professionnels et personnels », « ne pas répondre aux messages de harcèlement, mais ne pas les effacer », etc.

    Parades

    Les chercheurs redoutent également que l’activité scientifique elle-même soit entravée. L’équipe de transition de M. Trump a déclaré que la NASA devrait cesser ses activités d’observation de la Terre. Une telle décision aurait un impact considérable, au-delà de la recherche américaine. Car, rappelle Stefan Rahmstorf, directeur du Potsdam Institute for Climate Impact (Allemagne), « comprendre notre planète implique une coopération mondiale des systèmes d’observation ». « Nous pensons qu’il y a un risque que les financements de la recherche et des infrastructures scientifiques soient remis en cause, dit Mme McEntee. Mais ce sont des risques que le Congrès a déjà fait peser sur nous l’an passé et nous avons réussi à les éviter. »

    La situation est toutefois jugée suffisamment inquiétante par les chercheurs eux-mêmes pour que des listes de bases de données (températures, couverture des glaces, etc.) s’échangent sur les réseaux sociaux, afin que des sites miroirs soient créés hors des Etats-Unis ou sur des sites non administrés par des agences fédérales. « Sous l’administration Bush, des chercheurs avaient remarqué que des sites Web d’agences fédérales avaient été modifiés, voire supprimés, témoigne Michael Halpern. Il y a donc une volonté de se prémunir contre ce genre de menace. D’autant plus que dans le questionnaire [adressé par l’équipe de M. Trump au ministère de l’énergie], il y avait une question spécifique sur les sites Web relatifs au climat, créés ou modifiés par ces services au cours des trois dernières années. »

    Le vent de panique ne concerne pas seulement les sciences du climat. « Des scientifiques des universités commencent à regarder les bases de données relatives à d’autres disciplines et maintenues par des laboratoires fédéraux qui pourraient être menacées et qui doivent être sauvegardées », raconte M. Halpern. Début décembre, une centaine d’ONG américaines ont par ailleurs adressé une lettre ouverte à Donald Trump et au Congrès, leur demandant de prendre conscience de la crise climatique et d’y répondre sans tarder.

    Dans la sphère des négociations sur le climat, on réfléchit à des parades. « Il ne s’agit pas pour le moment de résistance, mais plutôt de réflexion autour du repli américain ou de l’idée d’intenter des procès contre les abus du pouvoir exécutif », confie l’ex-négociatrice de la France, Laurence Tubiana.

    Pour leur part, les climatologues gardent vif le souvenir de l’administration Bush. En février 2007, l’Union of Concerned Scientists avait mené une enquête auprès de 300 scientifiques issus de sept agences fédérales (NASA, NOAA, EPA, etc.). Quelque 46 % des répondants avaient déclaré avoir « été témoin ou fait personnellement l’expérience de pressions pour éliminer les expressions “changement climatique” ou “réchauffement global”, ou d’autres termes similaires, de toute une variété de communications ». Environ 40 % avaient constaté, sur les sites Internet de leur agence, « la publication anormalement retardée ou la disparition de rapports ou de documents scientifiques sur le climat ». Et près de la moitié avait remarqué « des exigences administratives nouvelles ou inhabituelles ayant entravé des travaux liés au climat ».


  • Je commence un fil sur la « Plaque de Pioneer ». Merci d’avance à tous pour vos contributions !
    Et on commence par Wikipédia, avec deux articles :
    Plaque de Pioneer
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaque_de_Pioneer

    La plaque de Pioneer est une plaque métallique embarquée à bord de deux sondes spatiales lancées en 1972 et 1973, Pioneer 10 et Pioneer 11, sur laquelle un message pictural de l’humanité est gravé à destination d’éventuels êtres extraterrestres : un homme et une femme représentés nus, ainsi que plusieurs symboles fournissant des informations sur l’origine des sondes.

    Il s’agit en fait d’une sorte de « bouteille à la mer interstellaire », les chances pour qu’elle soit retrouvée étant extrêmement faibles.

    Les sondes Pioneer furent les premiers objets construits par des humains à quitter le système solaire. Les plaques sont attachées aux sondes de manière à être protégées de l’érosion des poussières interstellaires ; si bien que la NASA s’attend à ce que la plaque (et la sonde elle-même) survive plus longtemps que la Terre et le Soleil.

    Un message plus détaillé et évolué, le Voyager Golden Record, est embarqué sous la forme d’un disque vidéonumérique par les sondes Voyager, lancées en 1977.

    Le Voyager Golden Record
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyager_Golden_Record

    Le Voyager Golden Record est un disque embarqué à bord des deux sondes spatiales Voyager, lancées en 1977. Ce disque de 12 pouces contient des sons et des images sélectionnés pour dresser un portrait de la diversité de la vie et de la culture sur Terre, et est destiné à d’éventuels êtres extraterrestres qui pourraient le trouver.

    Tout comme son précurseur la plaque de Pioneer, il s’agit d’une « bouteille à la mer interstellaire », les chances pour que ces disques soient retrouvés étant extrêmement faibles. De plus, s’ils l’étaient, ce serait dans un futur très lointain : les sondes Voyager ne se retrouveront pas à moins de 1,7 année-lumière d’une autre étoile avant 40 000 ans. Donc, plus qu’une tentative sérieuse de communication avec des extraterrestres, ces disques ont un sens symbolique.

    Sur le couvercle du vidéodisque est gravé le schéma explicatif du mode de lecture ainsi que les symboles inscrits sur la plaque de Pioneer. Le disque lui-même comprend de nombreuses informations sur la Terre et ses habitants, allant des enregistrements de bruits d’animaux et de cris de nourrisson, jusqu’au bruit du vent, du tonnerre, ou d’un marteau-piqueur. Sont aussi compris les enregistrements du mot « Bonjour » dans une multitude de langues, des extraits de textes littéraires et de musique classique et moderne.

    Une source d’uranium 238 (choisi pour sa période radioactive de l’ordre de 4,5 milliards d’années) est également embarquée à bord des sondes, permettant de déterminer le temps écoulé depuis le lancement par datation radioactive.

    The Voyager Interstellar Record
    https://www.youtube.com/watch?v=Rat2vEMojeM&feature=youtu.be&list=PLA5Z0m2JKyVJUgkMG08WP8KsAvLrjfkj


    Avec plus précisément le titre The Sounds of Earth : https://soundcloud.com/brainpicker/the-sounds-of-earth-the-golden

    Et les images envoyées dans l’espace.
    116 Images of the Voyager Golden Record – a Message for Extraterrestrial Life
    http://webodysseum.com/art/116-images-of-the-voyager-golden-record

    #Plaque_de_pioneer
    #Voyager_Golden_Record
    #Pioneer_10
    #Pioneer_11
    #Sounds_of_Earth
    #Epistémologie
    #Histoire_des_Sciences
    #STS
    #Esthétique

    • http://link.springer.com/chapter/10.1007/978-94-010-1451-9_11
      On the Critique of Scientific Reason de P. K. Feyerabend
      Dans une note :

      Carl Sagan, surely one of the most imaginative scientists alive warns us not to unduly restrict the possibilities of life, and he mentions various types of ‘chauvinism’ (oxygen-chauvinism: if a planet has no oxygen, then it is uninhabitable; temperature chauvinism: low temperatures such as those on Jupiter and high temperatures such as those on Venus make life impossible; carbon chauvinism: all biological systems are constructed of carbon compounds) which he regards as unwarranted (The Cosmic Connection, New York 1975, Ch. 6). He writes (page 179): “It is not a question of whether we are emotionally prepared in the long run to confront a message from the stars. It is whether we can develop a sense that beings with quite different evolutionary histories, beings who may look far different from us, even ‘monstrous’ may, nevertheless, be worthy of friendship and reverence, brotherhood and trust”. Still, in discussing the question whether the message on the plaque of Pioneer 10 will be comprehensible to extraterrestrial beings he says that “it is written in the only language we share with the recipients: science” (18; cf. p. 217: messages to extraterrestrial beings “will be based upon commonalities between the transmitting and the receiving civilization. Those commonalities are, of course, not any spoken or written language or any common, instinctual encoding in our genetic materials, but rather what we truly share in common — the universe around us, science and mathematics.”) In times of stress this belief in science and its temporary results may become a veritable maniac-making people disregard their lives for what they think to be the truth. Cf. Medvedev’s account of the Lysenko case.

      #Plaque_de_pioneer
      #Relativisme
      #Feyerabend
      #Épistémologie

    • Carl Sagan & Ann Druyan
      Saturday, December 07, 1985

      Lloyd Moss talks to Pulitzer-Prize-winning astronomer Dr. Carl Sagan and his wife, author Ann Druyan, about their ten-year collaboration and their upcoming book, Comet. They discuss the Voyager Interstellar Record Project and the collection of culture and music that was curated for it. They discuss the five musical selections which were culled from the twenty-seven works used in the Voyager project.

    • Et un projet similaire de la même veine, plus récent (2012)
      https://en.wikipedia.org/wiki/EchoStar_XVI

      The Creative Time was launched with EchoStar XVI into outer space an archival disc created by artist Trevor Paglen called The Last Pictures. Made of ultra-archival materials, the disc is expected to orbit the Earth for billions of years affixed to the exterior of the communications satellite. A silicon disc has one hundred photographs selected to represent modern human history.

      http://www.kurzweilai.net/the-last-pictures-launches-with-echostar-xvi-satellite
      The Last Pictures launches with EchoStar XVI satellite

      http://creativetime.org/projects/the-last-pictures

      Since 1963, more than eight hundred spacecraft have been launched into geosynchronous orbit, forming a man-made ring of satellites around the Earth. These satellites are destined to become the longest-lasting artifacts of human civilization, quietly floating through space long after every trace of humanity has disappeared from the planet.
      Trevor Paglen’s The Last Pictures is a project that marks one of these spacecraft with a visual record of our contemporary historical moment. Paglen spent five years interviewing scientists, artists, anthropologists, and philosophers to consider what such a cultural mark should be. Working with materials scientists at Massachusetts Institute of Technology, Paglen developed an artifact designed to last billions of years—an ultra-archival disc, micro-etched with one hundred photographs and encased in a gold-plated shell. In Fall 2012, the communications satellite EchoStar XVI will launch into geostationary orbit with the disc mounted to its anti-earth deck. While the satellite’s broadcast images are as fleeting as the light-speed radio waves they travel on, The Last Pictures will remain in outer space slowly circling the Earth until the Earth itself is no more.

      #Echostar
      #The_Last_Pictures

    • http://onlinelibrary.wiley.com.gate3.inist.fr/doi/10.1002/2013EO400004/pdf
      Nick Sagan Reflects on Voyager 1 and the Golden Record

      © 2013. American Geophysical Union. All Rights Reserved.
      Eos
      , Vol. 94, No. 40, 1 October 2013
      Nick Sagan Reflects on Voyager 1
      and the Golden Record
      When scientists confirmed on 12 September that NASA’s Voyager 1 spacecraft had entered
      interstellar space (
      Eos, 94
      (39), 339, doi:10.1002/ 2013EO390003), the probe was acknowledged
      as the first human- made object to travel into that realm. The probe and its twin, Voyager 2, each
      carry a 12-inch gold- plated copper disk, known as the Golden Record.
      The Golden Record is a time capsule containing images, music, and sounds from planet
      Earth that were selected for NASA by a committee chaired by the late astronomer Carl Sagan.
      The Golden Record includes greetings to the universe in 55 different languages. The greeting in
      English was recorded by then 6-year-old Nick Sagan, son of Carl Sagan and NASA Pioneer
      spacecraft plaque artist Linda Salzman.
      When it was confirmed that Voyager 1 had entered interstellar space,
      Eos
      contacted Nick
      Sagan, now 43 and a writer and producer, for his comments.

    • La Nasa met en ligne les messages de Voyager aux extraterrestres
      http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/08/04/les-messages-voyager-extraterrestres-mis-ligne-nasa-260603

      [C]omme le faisait remarquer l’un des membres du comité réuni par Sagan :
      « Les chances que la plaque soit vue par un seul extraterrestre sont infinitésimales. Par contre, elle sera vue par des milliards de Terriens. Sa vraie fonction est donc d’en appeler à l’esprit humain et d’œuvrer à son expansion, et de faire de l’idée d’un contact avec une intelligence extraterrestre une expansion désirable de l’humanité. »

  • L’eau des réserves souterraines mondiales est sur-utilisée
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/17/l-eau-des-reserves-souterraines-mondiales-est-sur-utilisee_4655709_3244.html

    Dans un tiers des plus grandes réserves souterraines de la planète l’eau est sur-utilisée et les estimations actuelles sur ce qui reste dans ces sources aquifères sont trop incertaines, affirme l’Union américaine de géophysique (American Geophysical Union ou AGU) dans deux études publiées mardi 16 juin (au format PDF, en anglais : « Uncertainty in global groundwater storage estimates in a total groundwater stress framework » et « Quantifying renewable groundwater stress with Grace »).

    Des parties importantes de la population du globe consomment de l’eau provenant de certaines #réserves_aquifères à un rythme accéléré sans savoir quand elles pourraient s’épuiser, soulignent ces chercheurs de l’université de Californie à Irvin. Ces recherches s’appuient sur des observations et des données transmises par les satellites jumeaux Grace de la NASA qui mesurent les creux et les bosses dans le champ gravitationnel de la Terre qui est affecté par la masse d’eau.

    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2015WR017351/pdf

    #eau

  • #Rosetta #Science to be presented at AGU
    http://blogs.esa.int/rosetta/2014/12/12/rosetta-science-to-be-presented-at-agu

    Some of the first scientific results from the #rosetta mission after its arrival at Comet 67P/Churyumov-Gerasimenko on 6 August and since the landing of #Philae on 12 November will be presented to the scientific community next week, during the 2014 autumn meeting of the American Geophysical Union (AGU). The meeting, the largest annual Earth and space #science conference in the world, is being held in San Francisco from 15–19 December. We won’t be reporting live from the conference, but some of the presentations in a number of sessions will be streamed live for you to follow. Visit AGU’s website and follow the links from “Virtual Options” to see when virtual sessions are available. Given the location of the conference, all times are given in Pacific Standard Time (PST). In addition, at 08:00 PST (...)

    #News_&_updates #philae

  • Updates from AGU
    http://blogs.esa.int/rosetta/2014/12/18/updates-from-agu

    Yesterday, 17 December, there was a special session dedicated to #Rosetta at the 2014 autumn meeting of the American Geophysical Union (AGU) in San Francisco. Many scientists from the #rosetta and #Philae instrument teams reported on their latest results. To kick the Rosetta day off, some of the results were also presented in a press conference featuring Matt Taylor, ESA Rosetta Project Scientist, Claudia Alexander, US Rosetta Project Scientist at NASA, Kathrin Altwegg, ROSINA Principal Investigator at the University of Bern, Switzerland and Jean-Pierre Bibring, Lead Lander Scientist at the Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay, France. Matt Taylor introduced the past, exciting year of Rosetta leading to the comet landing on 12 November, and Claudia Alexander summarised what we know (...)

    #Comet_67P #Images #Instruments #News_&_updates #philae #science

  • The Gaia Hypothesis Is Still Giving Us Feedback - Issue 12: Feedback
    http://nautil.us/issue/12/feedback/the-gaia-hypothesis-is-still-giving-us-feedback

    I first met James Lovelock in 1988 at a conference on his controversial Gaia Hypothesis that was sponsored by the American Geophysical Union. Gaia, to remind you, was the mythical Greek goddess who embodied Mother Earth. The Gaia Hypothesis is the idea that life, or Gaia, plays a critical role in maintaining Earth’s habitability, including its oxygen-rich atmosphere, the salinity of its oceans, and its relatively stable climate. In the late 1960s, Lovelock had postulated that particular control mechanisms require feedback loops to ensure stability. Indeed, Lovelock initially called his theory the “Earth feedback hypothesis,” but changed it to the more mythical title following a suggestion from the novelist William Golding, who happened to live in the same English town. I was a young (...)

  • Deux degrés de plus, "un désastre"pour James Hansen
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/08/deux-degres-de-plus-un-desastre-pour-james-hansen_1615047_3244.html

    Deux degrés de plus, "un désastre"pour James Hansen
    LE MONDE | 08.12.2011 à 15h23 • Mis à jour le 30.01.2012 à 13h57 |
    Par Stéphane Foucart - San Francisco Envoyé spécial
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/08/deux-degres-de-plus-un-desastre-pour-james-hansen_1615047_3244.html

    Deux petits degrés Celsius de plus par rapport aux températures préindustrielles seraient déjà « un #désastre ». Présentant de nouvelles données au congrès d’automne de l’American Geophysical Union (AGU), qui se tient à San Francisco (Etats-Unis), le climatologue #James_Hansen a adressé, dans une conférence donnée mercredi 7 décembre, une sévère mise en garde aux négociateurs réunis à Durban (Afrique du Sud).

    Selon le chercheur, célèbre pour avoir été le premier scientifique, en 1988, à tirer le signal d’alarme sur la question climatique, le seuil des 2 0C de réchauffement fixé par la communauté internationale ne permet pas de protéger les sociétés sur le long terme. Le directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS), principal laboratoire d’études climatiques de la NASA, présentait une reconstruction de l’évolution des #températures au cours des 5 millions d’années écoulées. « Nous sommes aujourd’hui tout près des températures de la période de l’éémien, il y a 130 000 ans, ou du holsteinien, il y a 400 000 ans, a déclaré M. Hansen. Or, à ces deux périodes, nous savons que le niveau moyen des mers était de 4 à 6 mètres plus élevé qu’aujourd’hui. »

    Ses travaux, menés avec Makiko Sato (GISS), montrent qu’avec un degré de plus qu’aujourd’hui - c’est-à-dire 1,7 0C de plus par rapport au niveau préindustriel -, la #Terre excéderait les températures atteintes au cours de ces deux récents pics de chaleur. Elle atteindrait sa période la plus chaude depuis environ 3,2 millions d’années. « Dépasser ce réchauffement renverrait le climat à ce qu’il était au début du pliocène », lorsque les océans étaient environ 25 m au-dessus de leur hauteur actuelle, ajoute le chercheur. « Si la teneur en CO2 venait à doubler, précise-t-il, cela reviendrait à augmenter la température moyenne d’environ 3 0C (par rapport au niveau préindustriel) et cela renverrait la planète à un état où la cryosphère (l’ensemble des glaces de mer et des glaciers continentaux) n’existait pas. »

    Fonte des calottes

    La hausse des températures ne fait pas monter les océans instantanément : le système se met lentement à l’équilibre. Mais, selon M. Hansen, les données paléoclimatiques montrent que le rythme d’élévation des mers peut atteindre 1 m à 2,5 m par siècle, en raison de la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique.

    Le seuil de 2 0C au-dessus des niveaux préindustriels est la certitude d’un « désastre à long terme », conclut M. Hansen. Même si « nous ne savons pas précisément à quel terme ». Pour le chercheur, connu pour ses positions très tranchées et jouissant d’un grand prestige dans la communauté scientifique, « pour conserver un climat qui ressemble à peu près à celui de l’holocène, la période au cours de laquelle la civilisation s’est développée », il faut « maintenir la concentration de #CO2 atmosphérique sous les 350 parties par million (ppm) ». Elle était de 270 ppm au XIXe siècle et elle est aujourd’hui de 390 ppm.

    Mais, ajoute le directeur du GISS, il est possible de la faire baisser « en supposant que la reforestation peut pomper 100 milliards de tonnes de carbone » et « en réduisant les émissions de 6 % par an, en commençant dès l’an prochain ». Or, rappelle-t-il, « si nous avions commencé il y a seulement cinq ans, une baisse de 3 % par an aurait suffi ».

    #climat

  • Gaz de #schiste : l’enfouissement des eaux usées causerait des séismes
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/gaz-de-schiste-lenfouissement-des-eaux-usees-causerait-des-seismes_

    Selon plusieurs études, les risques sismiques liés à l’exploitation des gaz de schiste, ou plutôt au stockage des eaux usées issues de cette exploitation, seraient bien réels aux États-Unis. Plusieurs exemples ont été présentés durant la conférence automnale de l’American Geophysical Union.

  • Ticking Arctic Carbon Bomb May Be Bigger Than Thought

    http://news.sciencemag.org/sciencenow/2012/12/ticking-arctic-carbon-bomb-may-b.html
    by Eli Kintisch on 7 December 2012

    SAN FRANCISCO, CALIFORNIA—Scientists are expressing fresh concerns about the carbon locked in the Arctic’s vast expanse of frozen soil. New field studies, presented here this week at the fall meeting of the American Geophysical Union, quantify the amount of soil carbon at 1.9 trillion metric tons, suggesting that previous estimates underestimated the climate risk if this carbon is liberated. Meanwhile, a new analysis of laboratory experiments that simulate carbon release by thawed soil is bolstering worries that continued carbon emissions could unleash a massive Arctic carbon wallop.

    #arctique #climat #co2

  • Arctic’s record melt worries scientists - CBS News

    http://www.cbsnews.com/8301-205_162-57557508/arctics-record-melt-worries-scientists

    San Francisco Arctic glaciers retreated at record levels in 2012, while summer snow melted in the region much more rapidly than it has in the past, according to a new report by the National Oceanic and Atmospheric Association (NOAA).

    The findings, presented here Wednesday (Dec. 5) at the annual meeting of the American Geophysical Union, are part of the annual “Arctic Report Card,” which was assembled by more than 140 scientists to assess the state of the North Pole.

    The report found that Greenland’s Arctic sea ice and glaciers were melting at a record rate and that sea-level rise has accelerated in the region. That has caused a population boom in lower-level organisms such as plankton, but has disrupted the life cycles of animals ranging from lemmings to the Arctic fox.