• La militante de #RESF #Vaucluse condamnée en appel pour avoir scolarisé un jeune migrant isolé

    La Cour d’Appel de Nîmes condamne ce jeudi #Chantal_Raffanel à 500 euros d’amende pour avoir scolarisé un jeune migrant à Vedène. La militante de RESF Vaucluse avait été relaxée en première instance mais le parquet avait fait appel.


    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-militante-de-resf-vaucluse-condamnee-pour-avoir-scolarise-un-jeune-mig
    #droit_à_l'éducation #enfants #scolarisation #enfance #école #condamnation #délit_de_solidarité #MNA #mineur_non_accompagné #justice (well...) #it_has_begun
    signalé par @reka sur FB

  • Famille séparée, femmes enceintes et enfants arrêtés pour remplir un #charter pour l’#Albanie | #StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1580400042-familles-separees-femmes-enceintes-enfants-arretes-remplir-c

    Il est 6h30 ce lundi 27 janvier, quand les #gendarmes toquent à la porte du domicile familiale. Le père, Zaïmir Mehmti, est menotté devant ses trois enfants, Negi quatre ans, Gezim huit ans, et Fatjon 11 ans. Nevilla, la mère, est enceinte de quatre mois. Ils lui épargnent les bracelets. Mais toute la famille, en situation irrégulière, est emmenée à la gendarmerie. Ils partent à la va-vite, sans leurs affaires, en pensant qu’ils seront rapidement de #retour chez eux, détaillent leurs proches. Ils ne reverront pas leur domicile : le lendemain matin, ils sont renvoyés par avion en Albanie.

    « C’était un peu la “chasse aux Albanais“ », rembobine Bernard Chaboureau, secrétaire général du syndicat de parents d’élèves FCPE 31, et membre du Réseau éducation sans frontières (#RESF). Ce lundi 27 janvier, une vaste opération organisée conjointement par les préfectures de la région d’Occitanie (Haute-Garonne, Ariège, Lozère, Gard, et Pyrénées orientales) a conduit à l’arrestation et l’expulsion de huit familles albanaises, soit 31 personnes, d’après la préfecture de l’Ariège. Un vaste coup de filet monté, selon Bernard, pour « remplir le charter » Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. L’avion est parti mardi matin de Toulouse, en direction de Tirana, en Albanie. À l’intérieur du coucou, des policiers albanais venus tout spécialement dans l’Hexagone. Du côté de la préfecture on confirme l’expulsion même si l’expression fait tiquer : « C’est une reconduite à la frontière. Ils sont libres de refaire des démarches pour revenir », argumente la pref’ de Haute-Garonne.


  • http://www.lien-social.com/actualites#actu-411

    La semaine dernière, Marseille a été le théâtre d’une victoire sans précédent pour les #mineurs_isolés_étrangers : l’ouverture d’un foyer d’urgence de soixante-cinq places grâce à la mobilisation d’une soixantaine de jeunes et de leurs nombreux soutiens. Le département a fini par céder face à une bataille qui n’a pas lésiné sur les symboles.

    « Nous ne sommes pas du bétail qu’on rentre à l’étable le soir et qu’on laisse en pâture la journée. Nous voulons un foyer, un accès à l’éducation et à la santé avec des éducateurs pour nous accompagner. »

    #RESF #Cimade #Marseille #jeunesse

    Malgré cette victoire, la vigilance reste de mise. « En cas de besoin, nous avons les numéros de nos soutiens et des journalistes » signalent les adolescents.

  • Lassana Bathily, l’ex-sans-papiers devenu un héros | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/lassana-bathily-lex-sans-papiers-devenu-un-heros-562222

    Peut-être aussi le résultat de la lutte menée avec le Réseau Éducation sans frontières (RESF) pour éviter son expulsion en 2009 et obtenir une première régularisation, en 2011. Un souvenir toujours vivace pour son professeur d’anglais de l’époque, Alexandre Adamopoulos, qui avait retrouvé Lassana il y a un mois et conversait encore avec lui hier, via Facebook. «  Je l’ai félicité pour son geste. C’est un symbole très fort. Car nous nous battons toujours pour de nombreux lycéens sans papiers que les autorités continuent de rejeter.

    #immigration #sans_papiers #RESF

  • « Régularisez Gor ! » : une situation d’ élève sans-papier à Privas, Ardèche
    http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/250514/regularisez-gor-une-situation-d-eleve-sans-papier-privas-ardeche

    Depuis un mois, dans notre lycée, on a vu les élèves s’organiser pour défendre un de leurs camarades menacé d’expulsion. Et ce vendredi 23 mai, on les a vus sortir en manifestation dans les rues de la ville pour aller jusqu’à la préfecture demander la régularisation de Gor, prénom qu’ils étaient nombreux à s’être inscrits qui sur la joue, qui sur le bras, qui sur le front, comme pour dire peut-être « Nous sommes tous des Gor arméniens ».

    #resf #immigration

  • Un week-end de faits odieux commis par des brutes bien élevées

    A défaut d’autres résultats, l’ex-ministre de l’intérieur a au moins réussi une chose : l’industrialisation des expulsions et du démantèlement des familles. Et les semaines qui s’annoncent, s’il n’y a pas une réaction d’ampleur de citoyen-nes révoltés et d’élus (gens du PS, où êtes-vous ? Vous qui nous accompagniez du temps des expulsions sarkozystes) iront crescendo dans l’institutionnalisation de ces malfaisances.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/070414/un-week-end-de-faits-odieux-commis-par-des-brutes-bien-elevees

    #RESF #sans_papiers #expulsions #Valls #fonctionnaires_qui_fonctionnent

  • En ce qui concerne Leonarda, il est faux de dire que la loi a été respectée puisque son sort n’a jamais été examiné dans cette affaire. Elle est une victime collatérale de l’expulsion de son père, mais n’était pas en situation irrégulière en France et n’a violé aucune loi. De même qu’il est incorrect d’invoquer l’autorité des décisions de justice, aucun juge n’ayant décidé ni du refus de séjour ni de la procédure de reconduite, ni de ses modalités. (...)
    La question des enfants scolarisés doit être prise à bras-le-corps et tranchée courageusement. Soit on ne veut plus les expulser, et je n’aurais rien contre, et dans ce cas il faut fixer les conditions de régularisation de leur famille. Soit on ne le veut pas et on assume les interpellations devant les caméras. Le faire honteusement, en catimini, en serrant les fesses pour que ça ne se sache pas est le signe d’une mauvaise solution. Car des Leonarda, il y en a des centaines. (...)
    Ah, un dernier mot, ou plutôt un dernier chiffre. Le coût moyen d’une reconduite la frontière a été estimé en 2008, par un rapport de sénateur UMP Pierre Bernard-Reymond, à 20 970 euros par personne. Cette affaire a mobilisé, lisez le rapport de l’IGA, tout un aréopage d’agents publics, de policiers et de gendarmes, et a dû coûter aux finances publiques plusieurs dizaines de milliers euros (je dirais au moins 50 000 euros). Le budget annuel consacré aux reconduites à la frontière est sensiblement identique à celui de l’aide juridictionnelle : un peu plus de 400 millions d’euros.
    Détruire la vie de jeunes filles est un luxe qu’on ne peut plus se permettre.

    http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/10/20/L-affaire-Leonarda

  • Affaire #Leonarda : l’esprit et la lettre des textes en vigueur piétinés |Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/161013/affaire-leonarda-lesprit-et-la-lettre-des-textes-en-vigueur-pietines

    Vincent Peillon a rappelé que l’école devait être « sanctuarisée » et qu’il y avait « des règles de droit » et « des principes » à respecter, après la vive émotion suscitée par l’expulsion de Leonarda. Une procédure qui contrevient à tous les textes en vigueur sur le sujet dans l’éducation nationale et place le ministère dans une position délicate.

    Rue de Grenelle, l’expulsion en pleine sortie scolaire de la jeune Leonarda passe mal. Interrogé ce mercredi à la sortie du conseil des ministres, Vincent Peillon a vertement réagi. « Nous demandons qu’on sanctuarise l’école », a-t-il déclaré, visiblement très agacé. Le ministre, qui a affirmé attendre les résultats de l’enquête administrative diligentée par Matignon, a ainsi assuré qu’il y avait « des règles de droit » et « des principes qui sont ceux de la France. La sortie scolaire, c’est de la scolarité. Et notre règle c’est qu’on n’intervienne pas lorsqu’il y a scolarité ». Après avoir pris connaissance, lundi, du cas de l’expulsion de la collégienne Kosovare, le ministre s’était entretenu avec Manuel Valls dès le lendemain en marge des questions au gouvernement pour obtenir des explications.

    Sur le principe d’une école-sanctuaire, les textes qui se sont accumulés ces dernières années sont très clairs. Ils ont d’ailleurs été rappelés dans les trois circulaires [http://www.mediapart.fr/journal/france/140912/scolarisation-des-primo-arrivants-des-circulaires-attendues-depuis-longtem relatives à la scolarisation des enfants « allophones nouvellement arrivés », des Roms et des enfants du voyage, rédigées par le ministère de l’éducation nationale l’été dernier. « L’école doit être vécue comme un lieu de sécurité pour ces enfants souvent fragilisés par leur situation personnelle », affirme en préambule la circulaire n° 2012-141 du 2-10-2012 [http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=61536]. « Assurer les meilleures conditions d’accueil » de ces enfants est « un devoir de la République », dans un « objectif d’intégration sociale, culturelle et à terme professionnelle », souligne l’une d’elles.

    Le droit à la scolarisation est inconditionnel, conformément aux articles L. 111-1, L. 122-1, L. 131-1 du code de l’éducation, c’est-à-dire qu’il ne peut dépendre de la situation administrative des enfants ou de leurs parents.

    La continuité de la scolarité doit être autant que possible préservée, comme pour tous les autres élèves : « Tout élève admis dans un cycle de formation doit pouvoir parcourir la totalité de ce cycle dans l’établissement scolaire, sous réserve des dispositions réglementaires relatives aux procédures disciplinaires », affirme la circulaire de mars 2002 [http://www.education.gouv.fr/botexte/sp10020425/MENE0200681C.htm], toujours en vigueur, relatives aux modalités d’inscription et de scolarisation des élèves de nationalité étrangère des premier et second degrés.

    Le rapport du défenseur des droits de mai 2013 [http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/upload/rapport-roms-2013-06-25.pdf] qui évaluait l’application de ces circulaires a montré que plusieurs tribunaux se sont appuyés sur la scolarisation pour différer des évacuations, afin qu’un cycle scolaire ne soit pas interrompu.

    Par ailleurs, après plusieurs affaires ayant ému l’opinion, et abouti à la création du Réseau éducation sans frontières (RESF), une circulaire de Nicolas Sarkozy du 31 octobre 2005 [http://www.gisti.org/doc/textes/2005/INTD0500097C.pdf] stipulait, déjà, qu’il fallait éviter les « démarches dans l’enceinte scolaire et à ses abords ». Elle a été depuis abrogée. Reprenant l’esprit du texte de 2002, le ministre de l’intérieur précisait aux préfets de « ne pas mettre à exécution avant la fin de l’année scolaire l’éloignement des familles dont un enfant est scolarisé depuis plusieurs mois ».

    Aujourd’hui, l’interpellation de la jeune Leonarda piétine et l’esprit et la lettre de tous ces textes.

    Depuis un an et demi, la rue de Grenelle semble d’ailleurs constamment en porte-à-faux avec le ministère de l’intérieur. Les dernières sorties de Manuel Valls sur l’impossibilité consubstantielle à s’intégrer des Roms avaient semé plus que le malaise au ministère de l’éducation. George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative en charge précisément de la scolarisation des Roms et des élèves « nouvellement arrivés en France », avait rappelé dans un discours prononcé à l’Assemblée nationale, le 27 septembre dernier, que « les particularismes sociaux et culturels ne sauraient justifier le non-respect de nos principes fondamentaux et de nos engagements internationaux comme la Convention internationale des droits de l’enfant ».

    Moins frontale que la sortie de Cécile Duflot, la mise au point n’en était pas moins nette. Vincent Peillon, la veille, avait également rappelé, en substance, que la France n’avait rien à gagner à s’enfermer dans un repli identitaire. La phrase prononcée lors d’un colloque de l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville) [http://www.afev.fr/] n’avait pas été reprise puisque pratiquement aucun journaliste n’était présent ce jour-là, invités qu’ils étaient au même moment à un point sur le budget de l’éducation dans le projet de loi de finances. L’affaire Leonarda a donc fait sortir mercredi le ministre de sa relative réserve.

    #Valls #RESF #Peillon

  • Léonarda, 15 ans, arrêtée et expulsée pendant une sortie scolaire (RESF)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/141013/leonarda-15-ans-arretee-et-expulsee-pendant-une-sortie-scolaire

    Mme Dibrani et ses 6 enfants ont été expulsés mercredi 9 octobre au matin vers le Kosovo. Ils habitaient un appartement à Levier (Doubs) qu’ils occupaient dans le cadre de la prise en charge des demandeurs d’asile du DLHD.
    […]
    Les enfants qui ont entre 5 et 17 ans étaient scolarisés depuis plus de 3 ans, ils étaient en France depuis presque 5 ans (4 ans et 10 mois), autrement dit, dans deux mois, ils entraient de plein droit dans le cadre de la circulaire Valls et pouvaient être régularisés.
    […]
    La plus petite Médina est âgée d’un an, elle est née en France. Tous les enfants parlent parfaitement le français. Maria et Leonarda ont obtenu le DELF diplôme de français niveau B1 demandé par la préfecture pour obtenir la nationalité française. Après ses années de collège, Maria a fait cette année sa rentrée au lycée Toussaint Louverture en première année de CAP service.
    […]
    Une voiture de police est arrivée, deux policiers en uniforme sont sortis. Je leur ai dit que la façon de procéder à l’interpellation d’une jeune fille dans le cadre des activités scolaires est totalement inhumaine et qu’ils auraient pu procéder différemment, il m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le choix, qu’elle devait retrouver sa famille...Je leur ai encore demandé pour rester un peu avec Léoanarda et lui dire au revoir (je la connais depuis 4 ans et l’émotion était très forte). Puis j’ai demandé aux policiers de laisser s’éloigner le bus pour que les élèves ne voient pas Léonarda monter dans la voiture de police, elle ne voulait pas être humiliée devant ses amis ! Mes collègues ont ensuite expliqué la situation à certains élèves qui croyaient que Léonarda avait volé ou commis un délit. […]. »

    #éducation #RESF #expulsion #Rroms #LeChangementC'estMaintenant #gerbe

  • Proposition de texte à faxer et mailer auprès de la préfecture et du ministère ;

    « Nous protestons contre la rafle organisée dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013 : pendant plus de deux heures, les rues ont été bloquées par les forces de l’ordre empêchant passants et riverains de sortir. D’après les témoignages receuillis, les policiers en uniformant et en civil ont réalisé des contrôles au faciès, ce qui est formellement illégal. Les personnes interpellées, pour le seul fait qu’elles étaient dépourvues de pièces d’identité ou de titre de séjour, ont été violemment menottées et conduites ainsi à travers les rues du quartier jusqu’à des bus de police. La Cour européenne de justice a récemment rappelée à la France que le défaut de titre de séjour n’était pas un délit !
    Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées et actuellement enfermées au Centre de rétention de Vincennes et l’arrêt des rafles ! »

    Préfecture de police de Paris
    Fax cabinet du préfet : 01 53 71 67 23
    Fax direction de la police générale : 01 53 71 57 10
    prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr

    Cabinet du ministre de l’Intérieur :
    fax : 01.40.07.13.90
    manuel.valls@interieur.gouv.fr

    #RESF #RAFLES

    • Voici le message que j’ai envoyé :

      sujet :
      Je proteste donc contre la rafle organisée à Paris dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013

      message :

      Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet,

      J’ignore si ma démarche peut avoir la moindre influence sur vos décisions mais le sentiment qui m’habite, au regard des événements récents dans la continuité de ceux provoqués par vos prédécesseurs, m’incite à vous adresser ce message.

      Je proteste donc contre la rafle organisée à Paris dans le quartier de Barbès jeudi 6 juin 2013 : pendant plus de deux heures, les rues ont été bloquées par les forces de l’ordre empêchant passants et riverains de sortir. D’après les témoignages recueillis les policiers en uniforme et en civil ont réalisé des contrôles au faciès, ce qui est formellement illégal. Les personnes interpellées, pour le seul fait qu’elles étaient dépourvues de pièces d’identité ou de titre de séjour, ont été violemment menottées et conduites ainsi à travers les rues du quartier jusqu’à des bus de police. Cependant que la Cour Européenne de Justice a récemment rappelée à la France que le défaut de titre de séjour n’était pas un délit !

      J’exige par conséquent la libération de toutes les personnes arrêtées et actuellement enfermées au Centre de Rétention de Vincennes, et, je vous demande de faire cesser les rafles !

      Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma bienveillante vigilance.

      (j’ai signé de mon vrai nom ^)
      Citoyen Français

  • ET ON VA JUSQU’OU, COMME ÇA ?

    Herculano Ribeiro Da Silva Pinto, Capverdien, en France depuis 12 ans, père d’un enfant français de 6 ans, est emprisonné ou en rétention depuis le 3 septembre.
    Il bénéficiait d’un titre de séjour mais, suite à une condamnation, il a été incarcéré. Peu après sa sortie, il est placé au centre de rétention de Marseille. La double peine fait-elle partie des promesses non faites mais bien tenues du candidat François Hollande ? La fabrication de quasi-orphelins aussi ?
    Herculano Ribeiro reste 45 jours au CRA. Le dernier jour, il est amené à l’aéroport. Il refuse d’embarquer. Condamnation à deux mois de prison ferme, aux Baumettes. Le 6 décembre, il est « libéré » et ramené au CRA de Marseille. Le 30 décembre, en guise de cadeau de bonne année pour son fils, il est conduit à l’avion. Il refuse de monter alors que des parents d’élèves et des militants RESF sont dans le hall de l’aéroport. Une nouvelle tentative est prévue le 13 janvier. Mais, le 10 janvier, il est transféré au Mesnil-Amelot pour le couper de ses soutiens. Le 11, il est conduit par surprise à Roissy. Du travail de professionnels. C’est beau comme du Guéant !
    Des militants RESF et LDH alertent les passagers dans le hall de Roissy. Herculano Ribeiro menotté est conduit à l’avion. Arrivé à la porte d’embarquement, il se débat, hurle, est jeté à terre, traîné sur le tarmac et roué de coups de pied sur tout le corps par cinq policiers. Il réussit à ne pas partir. Il est ramené au CRA d’où le médecin l’envoie à l’hôpital pour y subir des examens et des radios.
    On en est là. Que dit le président de la République de ces faits ? Qu’en disent ses ministres dont plusieurs s’étaient engagés publiquement aux côtés des sans papiers et qui, tous, condamnaient de tels comportements quand ils étaient le fait de Sarkozy et de ses ministres Hortefeux, Besson et Guéant ? Jusqu’où le président de la République va-t-il aller ? Jusqu’à quand les militants, les responsables et les élus qui, hier encore étaient à nos côtés contre l’odieux, vont-ils se taire ?
    Ahmed Sohail, 23 ans, en France depuis l’âge de 15 ans, expulsé au Pakistan la nuit de la St-Sylvestre, deux grévistes de la faim expulsés, deux enfants, 2 ans et 6 mois en rétention le 9 janvier, deux lycéens expulsés juste avant Noël, etc, etc. On se tait jusqu’à quand ?

    #RESF #expulsion #doublepeine

    Il est temps que les citoyens et la presse s’emparent de ce sujet. Il y a des personnes proches des évènements relatés ci-dessus qui sont disposées à parler. Je vous transmets les coordonnées a votre demande.

  • Info à l’instant sur M. Ribeiro
    Son embarquement est prévu ce vendredi à 15 h 55 sur le terminal 2F.
    Marseille demande une présence militante à Roissy, car il est décidé à refuser l’embarquement (s’il est en mesure de le faire...)

    l’histoire
    Expulsion programmée le 13 janvier pour M. Ribeiro, emprisonné depuis le 3 septembre

    En tant que parent d’enfant français, M. Ribeiro a été en situation régulière. Puis, suite à une condamnation, son titre de séjour lui a été retiré.

    Le 3 septembre 2012, à l’issue de sa peine, il est placé au centre de rétention de Marseille. Il y est enfermé la durée maximale en rétention (45 jours) puis emmené à l’aéroport où il refuse d’embarquer. Danger public M. RIBEIRO ? Assurément non, juste un père qui veut rester auprès de son fils. Mais pour ce « délit », il écope de 2 mois de prison, retour aux Baumettes !

    Le 6 décembre 2012, il sort de prison… pour atterrir de nouveau au CRA. Et le 30 décembre, après 4 mois d’enfermement et en guise de bonne année pour son fils, il est de nouveau emmené à Marignane pour être expulsé. A l’appel du RESF, une vingtaine de militants informent les passagers du vol Air France de la situation. Finalement M. RIBEIRO n’embarquera pas, retour à la case CRA.

    Enfin 5 janvier 2013, un ultime référé-liberté est jugé au tribunal administratif de Marseille.

    L’avocate plaide l’intérêt supérieur de l’enfant, indique qu’il y a une audience au tribunal des affaires familiales le 18 janvier. La mère de son fils, les enseignants de l’école où il est scolarisé à Martigues sont présents pour témoigner des liens affectifs entre M. RIBEIRO et son petit garçon de 6 ans.

    Malgré cela, le jugement est en faveur de la Préfecture, laissant la voie libre à une nouvelle expulsion déjà prévue le 13 janvier…

    Dernière heure : M. Ribeiro transféré à Paris pour le couper de ses soutiens.

    Craignant sans doute la forte mobilisation qui se développait pour empêcher, à l’aéroport de Marignane dimanche 13 janvier, l’expulsion de Mr Ribeiro, sans papiers père d’un enfant français de 6 ans, des policiers l’ont littéralement kidnappé au centre de rétention de Marseille. Nous avons retrouvé sa trace dans les locaux de la PAF à Marignane destination inconnue d’abord puis embarquement vers Paris ensuite pour un nouvel enfermement dans un C.R.A.

    Le petit E.... ne reverra plus son père. Ainsi en ont décidé le ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls et son préfet, M. Jacques Parant.

    Nous exigeons qu’il soit ramené à Marseille, qu’il soit mis en liberté, que sa situation soit régularisée et qu’on rende enfin un père à son fils.

    #RESF #expulsion

  • Assez d’atteintes aux droits et à la dignité des personnes dans les préfectures :

    agissons ensemble !

    Dans le cadre des mobilisations pour que les étrangers soient reçus dignement dans les préfectures d’Ile de France

    Les organisations d’aide aux étrangers, confrontées quotidiennement aux conditions d’accueil et de traitement des dossiers réservées aux étrangers par les différentes préfectures d’Ile de France, se sont réunies le 3 novembre 2011.

    Elles ont fait le constat que, malgré quelques différences de pratiques constatées d’un département à l’autre, les étrangers sont traités partout de la même façon : conditions d’accueil déplorables, refus d’accès et de délivrance de dossier, délais interminables de traitement, absence d’interlocuteurs pour les associations, examens et réponses faits au mépris des droits fondamentaux, qu’il s’agisse du droit à la vie privée et familiale, du droit au travail, du droit aux soins, du droit à l’éducation ou de l’accès à la procédure d’asile.

    Elles sont convaincues que ce manque de considération pour les personnes reçues autant que pour les personnels chargés de l’accueil, relève d’une politique délibérée que l’insuffisance des moyens matériels et humains ne peut suffire à expliquer. Dans le cadre d’une législation de plus en plus restrictive et répressive, elle vise à limiter les possibilités d’accès au séjour, voire à déstabiliser la population étrangère, qu’elle soit en situation régulière ou privée du droit au séjour.

    Les étrangers sont aujourd’hui les premières victimes, mais comme souvent, la manière dont on les traite est révélatrice des méthodes qui sont déjà appliquées à d’autres ou le seront demain, qu’il s’agisse d’étrangers ressortissants de l’Union Européenne comme les roms de Roumanie et Bulgarie, de l’ensemble des populations précaires ou des simples citoyens.

    Ce scandale doit cesser. Les services de l’Etat doivent être les garants de l’égalité entre les usagers, du respect et de l’universalité des droits fondamentaux. La loi et les pratiques doivent changer !

    Les associations appellent tous ceux que révoltent ces conditions indignes d’accueil et de traitement à réagir, selon des formes à déterminer dans chaque département :

    Premiers signataires : Fédération de Paris du MRAP, RESF Paris…

    Pour que les pratiques et la loi changent,
    nous nous rassemblerons
    mercredi 7 décembre à 8 heures du matin devant le
    Centre Asile , 92 boulevard Ney, 75018, Paris
    métro Porte de Clignancourt

    #migrants #paris #manif #resf #mrap

  • Bonjour,

    M. ZHANG Shaotong, né le 18/04/1977 à Zhajiang, en Chine, s’est fait arrêter ce matin, dans le cadre de son travail, dans un atelier à Aubervilliers (Il est coupeur).
    Il est maintenant à Cité. Une décision sera prise vers 16h00, m’a dit la personne que j’ai eu au téléphone.
    MERCI DE TEL AU PLUS VITE POUR DEMANDER SA LIBERATION au 01 53 73 45 59

    infos le concernant :
    M. Zhang est entré en France en mars 2002. Expulser en chine en 2006 mais revenu peu de temps après.

    Marié en 2002 à Paris.

    Deux enfants :
    –Appoline ZHANG née le 02/009/2003 à Paris 10ème, scolarisée en CE1 à l’école primaire Jomard (75019)
    –Melyna ZHANG, née le 19/05/2006 à Paris 19ème, scolarisée en maternelle à l’école Emelie Jomard (750019)

    n° pref : 7503389067

    Il aurait fait une demande de carte de séjour « travail » dont il n’a aucune réponse. Sa femme a fait une demande de carte VPF dont elle n’a pas non plus de réponse. Pas d’OQTF en cours. dernière OQTF en 2008 il me semble.

    #RESF #sanspapier #appel

  • Une maman de la maternelle 22 rue tandou a été arrêtée mardi midi. Il faut absolument la faire sortir du commissariat au plus vite !
    Envoyer un mail à la préfecture pour demander sa libération, ça marche si nous sommes nombreux à le faire.
    Ci-dessous un modèle à copier-coller ou modifier à son goût. A vous de choisir la formule de salutation finale.
    N’hésitez pas à renvoyer le même mail qq heures plus tard, tant que vous n’avez pas eu de bonnes nouvelles.

    Voici l’adresse pour mailer et le n° pour faxer (merci Fred)
    fax 01 53 71 67 23
    Email : prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr

    MERCI

    Modèle de texte :

    Madame ZHAO Tan, née le 19 novembre 1983 à Zhejiang en Chine, a été arrêtée ce mardi midi.
    Elle n’est pas venue chercher sa petite fille ESTELLE, âgée de 3 ans, à la sortie de l’école maternelle du 22 rue Tandou. Cette enfant, née à Aubervilliers le 26 octobre 2007, doit retrouver sa maman au plus vite.
    La communauté éducative de l’école du 22 rue Tandou, directrice, enseignantes, personnels et parents, est très affectée par la nouvelle de cette arrestation, qui bouleverse la vie d’une famille, perturbe la classe et l’école, déstabilise les petits camarades d’Estelle.
    Nous tous, habitants du quartier, parents d’élèves ou enseignants, sommes très inquiets. Nous demandons que Madame Zhao regagne son foyer au plus vite.

    #RESF #APPEL #URGENT