[uZine 3] Manifeste du Web indpendant

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  • Les complotistes tissent leur toile en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-complotistes-tissent-leur-toile-en-bretagne-6572732.php


    Le couple de Landeleau a apposé à l’entrée de sa propriété, une plaque indiquant qu’il héberge le consulat de l’État vivant breton.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    Conseil national de transition, État vivant breton, ou encore One Nation : les groupes de conspirationnistes, citoyens souverains, ont fleuri ces dernières années en France et en Bretagne. Une nébuleuse qui dit agir pour l’émancipation des individus et refuse l’autorité de la République.

    Ces dernières semaines, une vidéo montrant un couple qui refusait de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie dans le Nord a fait le buzz sur la toile. L’homme et la femme contestaient l’autorité des forces de l’ordre, et plus globalement celle de la République, pour laquelle elles agissaient. Des illuminés, direz-vous. Pas seulement. Car derrière ces postures, ils se nourrissent d’un nouveau mode de pensée, mettant l’individu, et son bien-être, au-dessus des lois et de l’organisation sociétale. Ces groupes se mettent hors-cadre, veillant bien à ne jamais se rapprocher d’un parti politique, d’une institution ou d’une ONG. Un mouvement né dans le sillage des antivax les plus acharnés et de leurs théories conspirationnistes.

    En France, ce mouvement a pris une telle ampleur qu’elle fait l’objet d’une surveillance accrue des services de police et de gendarmerie. Le plus répandu serait le Conseil national de transition (CNT), dont le but ultime serait de renverser le gouvernement et de mettre à bas la cinquième République. Selon le CNT, le pouvoir serait entre les mains de politiciens corrompus d’une « cinquième République sans existence constitutionnelle » ayant mis en place des mesures sanitaires pour placer sous contrôle la population. Aujourd’hui le salut passerait par un pouvoir confié à des Français « tirés au sort, qui exerceraient la souveraineté nationale ».


    Le 13 février dernier, le calme du bourg de Landeleau a été troublé par une manifestation lors du conseil municipal.
    Le Télégramme/Didier Déniel

    « La République Française n’a aucune légitimité sur la Bretagne »
    Il n’aura fallu que quelques mois pour que naisse dans notre région, une déclinaison identitaire de ce mouvement baptisée « Conseil national de transition breton » ou encore « État vivant breton ». Selon les têtes pensantes de ces groupes, la France n’aurait aucune légitimité sur la Bretagne, étant donné que les clauses du contrat de mariage entre la duchesse Anne et Louis XII, et les engagements politiques y afférents, n’auraient pas été respectés. De fait, tout Breton serait donc un être indépendant et autonome qui ne serait pas soumis aux lois de la République.

    Dans cette mouvance, un groupe localisé près de Brocéliande est particulièrement actif depuis quelque temps. Selon plusieurs sources, il est intervenu en février dernier dans la commune de Landeleau (29) pour soutenir un couple qui a construit des habitats légers sur son vaste terrain, sans autorisation aucune. L’homme et la femme, installés depuis la crise sanitaire, ont été condamnés à 3 000 euros d’amende et à déconstruire ces habitations avant le 16 avril. Le tout assorti d’une astreinte de 200 euros quotidienne si la décision de justice n’est pas respectée. À ce jour, les constructions sont toujours en place.

    « Le 13 février, une douzaine de personnes qui n’étaient pas de la commune ont perturbé le conseil municipal, raconte le maire, Yvon Coquil. Ils étaient venus contester la décision de justice. Je les ai invités à assister au conseil sans prendre la parole. Ils ont refusé. C’était assez tendu. J’ai dû appeler la gendarmerie. Je ne connaissais pas ces gens. En tout cas, ils étaient extérieurs à la commune. »

    « Parfois des profils inquiétants »
    Soutenu dans un premier temps par des membres du CNT, le couple semble avoir pris fait et cause pour ce mouvement, comme le prouvent certains de ses écrits postés sur les réseaux sociaux. « Nous sommes de l’État vivant breton depuis de nombreux mois déjà. Nous ne sommes plus concernés par le droit et les décisions de la République française Présidence (…) Nous sommes redevenus mandataires de nos personnes juridiques et vivantes. »

    Ces postures inquiètent un spécialiste de ces mouvements interrogé par nos soins « Ces personnes se lavent le cerveau entre elles. Elles sont tellement déconnectées de la réalité qu’elles en ignorent la présence d’autres entités qui relaient les mêmes discours. Elles perdent tout sens critique. Souvent, on a affaire à des idéalistes non-violents. Mais parfois certains profils sont plus inquiétants ».

    • Complotisme : plusieurs affaires devant la justice en Bretagne | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/complotisme-plusieurs-affaires-devant-la-justice-en-bretagne-6572736.ph

      Le mouvement complotiste et des « Êtres souverains », dont les racines se trouvent aux États-Unis, a pris de l’essor ces dernières années. La Bretagne n’échappe pas à ce phénomène, comme le démontrent ces deux affaires judiciaires.

      La cofondatrice de One Nation condamnée à Saint-Brieuc
      Un des principaux groupes, One Nation, semble avoir de solides liens avec la Bretagne. En effet, il est écrit sur son manifeste, acte fondateur d’une nouvelle nation, que ce texte a été finalisé, le 29 février 2020, « quelque part en Armorique ». On peut y lire que « les gouvernements échouent dans leur mission » et « ne prennent pas soin ni des êtres humains ni de la terre ». La philosophie de ce mouvement vise à bâtir un nouveau monde, en dehors des codes politiques et sociaux habituels. L’être humain « cellule unique et individualisée » est placé au centre de cette démarche. « Il l’emporte sur l’entité légale créée après ma naissance » peut-on lire plus loin.

      One Nation a été cofondée par Alice Martin Pascual, alias Alice Pazalmar. Une jeune femme, vidéaste et créatrice de bijoux, qui vit dans le Lot. En mai 2023, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc à 1 000 euros d’amende pour diffamation. Ses propos, diffusés sur la toile, visaient l’ex-président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, Alain Cadec, et la responsable du service enfance du Département, qu’elle accusait de maltraitance sur enfants. Déjà incarcérée pour une série d’infractions routières, la prévenue avait regretté ses propos, évoquant une période troublée de sa vie durant laquelle elle contestait toute autorité.

      La dérive « sectaire » d’une famille
      Un couple originaire de la région de Concarneau a été condamné le 15 février à Quimper. Il avait déscolarisé son enfant, âgé d’une dizaine d’années, pendant trois ans, à partir de mars 2020. Sans suivi par l’Éducation nationale. Le couple de quinquagénaires, ayant refusé d’être défendu par un avocat, avait tenu des propos déroutants sur l’existence administrative des êtres humains. Selon lui, l’Éducation nationale, qui « formate les esprits », était une entreprise privée qui faisait des bénéfices sur le dos des écoliers. À ce titre, et selon sa logique, il demandait que l’EN soit affiliée au registre du commerce et des sociétés ! Le couple a été condamné à six mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende. Leur fils a été confié aux services sociaux. Le ministère public avait parlé « de dérive sectaire ».

    • Ce n’est pas loin de ...
      https://www.eff.org/cyberspace-independence

      We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear.

      Merci @arno de nous avoir rappellé dans
      http://www.uzine.net/article60.html
      qu’il n’y a pas que la liberté libertaire individualiste des John Perry Barlow (pourtant je me sens parfois assez Deadhead ...)
      par exemple hhttps://archive.org/details/gd1978-04-16.sbd.cantor.motb.81457.sbeok.flac16/gd1978-04-16d1t12.MOTB.flac

      Chez nous on a les Reichsbürger pour nous amuser.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/Reichsb%C3%BCrgerbewegung
      Wikipedia nous informe que ..

      Reichsbürgerbewegung ist ein Sammelbegriff für eine organisatorisch und ideologisch sehr heterogene Szene aus meist Einzelpersonen, seltener teilweise sektenartigen Klein- und Kleinstgruppen. Gemeinsam ist ihnen, dass sie die Existenz der Bundesrepublik Deutschland als legitimer und souveräner Staat bestreiten sowie seine Repräsentanten und die gesamte deutsche Rechtsordnung fundamental ablehnen. Zu den von sogenannten Reichsbürgern vertretenen Ideologien gehören oft die Ablehnung der Demokratie, Ideologieelemente des Monarchismus, Rechtsextremismus, Geschichtsrevisionismus und teilweise Antisemitismus, Esoterik bzw. Rechtsesoterik oder die Leugnung des Holocausts. Sie teilen eine Haltung der Ablehnung einer offenen und pluralistischen Gesellschaft und weigern sich, unter anderem Steuern und Bußgelder zu zahlen oder Gerichtsbeschlüsse und Verwaltungsentscheidungen zu befolgen.

      C’est assez drôle et ressemble un peu au « Front Populaire de Judée » dans La vie de Brian mais dans un esprit de droite. Comme quoi parfois les crypto-nazis sont assez marrants à cause leur esprit étroit. On n’a pas besoin de grand chose pour s’amuser, pas vrai.

      Dabei berufen sich „klassische“ Reichsbürger darauf, dass ihrer Meinung nach das Deutsche Reich statt der Bundesrepublik weiterhin fortbestehe, entsprechend ihrer Ideologie entweder in den Grenzen des Deutschen Kaiserreichs oder in denen von 1937. Dieses Deutsche Reich werde als Organisation durch eine „kommissarische Reichsregierung“ (KRR) oder Ähnliches vertreten, deren Befugnisse die oft miteinander konkurrierenden Gruppen jeweils für sich beanspruchen.

      L’histoire devient sérieusement drôle quand l’état impérialiste post-nazi arrête les participants d’un complot qui devait rétablir le Deutsches Reich et restituer le droit au seuil allemand aux vrais allemands ariens comme moi. Manque de peau on a perdu notre attestation d’arien d’avant 1945 et pire encore on n’en veut plus rien savoir.

      De toute manière si un jour l’envie me prend de devenir arien officiel, j’irai en Iran ou en Inde après Modi où je me joindrai aux vrais des vrais de n’importe quoi.

      Au Japon aussi il y a des nazis partout ;-)

      Ship of fools
      https://genius.com/The-grateful-dead-ship-of-fools-lyrics
      I won’t slave for beggar’s pay, likewise gold and jewels
      But I would slave to learn the way to sink your ship of fools

      #wtf #nazis

    • Extrait d’un article de l’Obs

      • Qui sont les « citoyens souverains » ?

      Les phrases utilisées par le couple renvoient à l’argumentaire du mouvement antisystème des « citoyens souverains », apparu aux Etats-Unis dans les années 1970. Une mouvance qui s’est exportée dans le monde anglo-saxon et en France, où elle s’est manifestée à travers le mouvement One Nation, cofondé par Alice Pazalmar, explique à l’AFP le spécialiste de l’extrémisme en ligne Tristan Mendès France, qui évoque aussi une « hybridation avec le mouvement covido-complotiste ».

      https://www.nouvelobs.com/societe/20240410.OBS86926/on-ne-contracte-pas-nombre-de-membres-ideologie-qui-sont-les-citoyens-sou

      https://justpaste.it/e0re6

      De là à prétendre que ce genre d’acte de résistance est « payant » ^^

      L’homme sera jugé le 1er octobre à Dunkerque pour refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, au contrôle d’alcoolémie et de l’usage de stupéfiants, défaut d’assurance et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie sans incapacité. Pour ces délits, il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

  • Google-Entwickler : Open-Source-KI wird Google und OpenAI den Rang ablaufen
    https://www.heise.de/news/Anonymer-Google-Entwickler-Open-Source-wird-Google-und-OpenAI-den-Rang-ablaufe

    Le domaine de l’intelligence artificielle est soumis au phénomène décrit dans le Manifeste du Web indépendant du 2 février 1997. La foule open source menace le monopole qui mettra un certain temps pour développer des méthodes afin de transformer son ennemi en proie enfermée dans ses jardins clos.

    6.5.2023 von Dr. Volker Zota - Die Website SemiAnalysis hat ein internes Schreiben eines leitenden Google-Entwicklers mit dem Titel „We Have No Moat, And Neither Does OpenAI“ (Wir haben keinen Burggraben, und OpenAI auch nicht) veröffentlicht, das von einer anonymen Person auf einem öffentlichen Discord-Server geteilt wurde. Der Entwickler ist überzeugt, dass der zunehmende Erfolg von Open-Source-Projekten im Bereich der künstlichen Intelligenz und der Verarbeitung natürlicher Sprache sowohl Google als auch OpenAI in Bedrängnis bringe. Als Grund dafür nennt er die beeindruckende Geschwindigkeit, mit der sich freie Sprachmodelle wie Metas LLaMA weiterentwickeln. LLaMA war kurz nach der Ankündigung als Torrent an die Öffentlichkeit gelangt und dient inzwischen als Grundlage zahlreicher anderer Modelle, etwa Alpaca (Stanford University), Vicuna, LLaVA und Koala (Berkeley University).

    Nach nur einem Monat habe die Open-Source-Community bereits Varianten mit Instruction Tuning, Reinforcement Learning from Human Feedback (RLHF), Quantisierung und diversen anderen Qualitätsverbesserungen erzielt. Konnten sich bisher nur große Unternehmen das Training großer Sprachmodelle leisten, hätten Schlüsselinnovationen in Open-Source-Projekten wie Low Rank Adaptation (LoRA) die Eintrittsbarriere für Training und Experimente deutlich gesenkt, schreibt der Entwickler. Gleichzeitig ermöglichten diese Techniken schnelle Iterationen, hohe Qualität und niedrigere Kosten. Dadurch haben Open-Source-Modelle den Wettbewerb mit Google und OpenAI verschärft und stellen eine ernsthafte Bedrohung dar.
    An „Open-Source-Realität“ anpassen

    Nach Meinung des Entwicklers sei es für Google [und OpenAI] entscheidend, sich an diese Open-Source-Realität anzupassen und Wege zu finden, mit der Community zusammenzuarbeiten, anstatt die Kontrolle über ihre Modelle zu behalten.

    Google solle erwägen, kleinere Versionen seiner Modelle der Allgemeinheit zur Verfügung zu stellen und die Lücke zwischen kommerziellen und Open-Source-Angeboten zu schließen. Dazu gehöre auch die Zusammenarbeit mit Forschern und Entwicklern, um die eigene Innovationskraft zu stärken. Denn die freien Projekte lösten bereits Probleme, mit denen Google noch immer zu kämpfen habe. Daher seien die Zusammenarbeit mit der Open-Source-Community und die Anpassung an die neuen Bedingungen entscheidend, um langfristig einen Mehrwert zu schaffen und den Einfluss beider Unternehmen in der KI-Branche zu erhalten.

    Manifeste du Web indépendant http://www.uzine.net/article60.html

    #monopoles #informatique #technologie

    • Oh, chouette, #merci !

      Le serveur de pages personnelles Mygale
      http://journals.openedition.org/terminal/244

      20 - Saisir la place de Mygale nécessite que l’on s’attarde sur les liens progressivement noués entre la vague des wezbines et Mygale. Le serveur a en partie incarné le projet d’un autre Web, destiné à « faire entendre [leur] voix, celle de l’autopublication [...] la parole de tous les citoyens »24. De cette ambition est né le mini-rézo, collectif informel réuni « afin de confronter [sa] vision du Net et de revendiquer la place des pages indépendantes sur le réseau »25.

      26 « Manifeste du Web indépendant », uZine, http://www.uzine.net/article60.html, mis en ligne le 2 fév (...)
      27 Le site Uzine constitue une référence dans la littérature consacrée aux webzines (voir notamment Re (...)
      28 « Le mini-rezo », uZine, http://www.uzine.net/article22.html consulté le 15 juin 2010.

      21 - En février 1997, le collectif publie un court texte programmatique, le Manifeste du Web indépendant. Celui-ci est organisé autour d’une dichotomie entre un Web indépendant et contributif et un Web mercantile, « aux sites commerciaux aux messages publicitaires agressifs, destinés à ficher et cibler les utilisateurs »26. Le mini-rézo met en place un site collectif nommé.uZine27, destiné à recevoir les contributions des internautes partageant les mêmes visions. « Un site commun, dont tous les membres du mini-rézo ont les clefs (le login et le code du FTP), chacun y postant ce qu’il désire. uZine [est] l’un des moyens de sauvegarder la place du Web amateur et contributif, face à un Web professionnel (et commercial) de plus en plus organisé et coûteux »28.

      29 « SPIP a été initialement construit pour répondre aux besoins du site uZine, afin de permettre la g (...)
      30 Philippe Rivière, « La toile de SPIP », Le Monde Diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

      22 - Il est important de replacer Mygale dans le contexte d’émergence du Web comme espace de mise en circulation des productions de quelques pionniers. Mygale a incarné un modèle d’un Web indépendant pour les internautes. L’évolution du service, une fois intégré dans la société Multimania, a symbolisé la perversion de cet idéal. Le projet de développement de logiciel dit de co-publication, baptisé SPIP29, par les membres du collectif uZine, n’est pas sans lien avec la fin du service. Les promoteurs d’un Web indépendant au sein de Mygale sont les mêmes à l’origine du logiciel. SPIP a contribué à perpétuer le projet initial : faciliter l’expression sur Internet, indépendamment de la maîtrise de savoir-faire techniques. Le logiciel constituera dans la première moitié des années 2000 un cas emblématique de l’idéal promu, permettant l’expression des mouvements contestataires et anti-capitalistes30.

    • @arno quand même, quand je lis ceci, dans ce court essai, une sorte d’effondrement intérieur fait chuter mes vertèbres :

      La recherche sur cette période oubliée de l’Internet français mériterait des approfondissements systématiques.

      Une période oubliée... J’ai... J’ai l’impression d’être un stégosaure, on parle d’une partie de ma vie adulte comme d’une période oubliée ....

  • Contract for the web: Bundesregierung unterstützt Rechtsanspruch auf Internet - Golem.de
    https://www.golem.de/news/contract-for-the-web-bundesregierung-unterstuetzt-rechtsanspruch-auf-internet-

    Le gouvernement fédéral allemand signe le contrat pour le web.

    28. November 2018 - Die Bundesregierung will das Internet als „öffentliches Gut und Grundrecht“ schützen. Damit unterstützt sie eine Initiative von WWW-Erfinder Tim Berners-Lee.

    Die Bundesregierung stellt sich hinter die Prinzipien des sogenannten Contract for the web. Digitalisierungsstaatsministerin Dorothee Bär (CSU) und Bundesverbraucherschutzministerin Katarina Barley (SPD) hätten am Mittwoch in Berlin die Prinzipien dieses „Vertrags für das Web“ unterzeichnet, teilte die Regierung mit. „Das Internet ist ein öffentliches Gut. Der Zugang dazu muss allen Menschen offenstehen“, sagte Barley anlässlich der Unterzeichung. An der Zeremonie nahmen der CEO der Web Foundation, Adrian Lovett, sowie Mitglieder des Ausschusses Digitale Agenda des Deutschen Bundestages teil.
    Stellenmarkt

    Der Vertrag geht auf eine Initiative von WWW-Erfinder Tim Berners-Lee und der von ihm im Jahr 2008 gegründeten World Wide Web Foundation zurück.

    Die Regierungen sollen demnach

    „sicherstellen, dass sich jeder Mensch mit dem Internet verbinden kann. Damit jeder Mensch, ungeachtet seiner Identität oder seines Wohnorts, aktiv am Online-Geschehen teilhaben kann.“
    „das gesamte Internet jederzeit verfügbar halten. Damit keinem Menschen das Recht auf uneingeschränkten Zugang zum Internet verwehrt wird.“
    „das Grundrecht der Menschen auf Schutz ihrer Privatsphäre respektieren. Damit jeder Mensch das Internet frei, sicher und ohne Angst nutzen kann.“

    Vertrag folgt bis Mai 2019

    Bis Mai 2019 sollen die Prinzipien zu einem Vertrag ausgearbeitet werden, hieß es weiter. Die Grundlagen dafür lege der Koalitionsvertrag, demzufolge bis 2025 ein Rechtsanspruch auf flächendeckenden Zugang zu schnellem Internet geschaffen werden soll. Darüber hinaus will die Koalition von Union und SPD ein hohes Datenschutzniveau garantieren und höchste Anforderungen an Datensicherheit erfüllen.

    Die Initiative der World Wide Web Foundation wird aktuell von mehr als 80 Personen, Organisationen und Unternehmen unterstützt, darunter Google, Facebook und Cloudfare. Deutschland ist neben Frankreich das erste Land, dessen Regierung den Webvertrag unterzeichnet hat.

    cf. DE — A Contract for the Web https://seenthis.net/messages/742063

    #Allemagne #Digitale_Agenda #W3C #Internet

    • Bundesregierung | Aktuelles | Bund unterstützt „Contract for the web“
      https://www.bundesregierung.de/breg-de/aktuelles/bund-unterstuetzt-contract-for-the-web--1554868

      Jeder Mensch soll das Internet nutzen können – frei, sicher und ohne Angst. Das sieht der „Contract for the Web“ vor, den Digitalisierungsstaatsministerin Bär und Justizministerin Barley für die Bundesregierung in Berlin unterzeichnet haben.

      Die Bundesregierung verpflichtet sich mit der Unterzeichnung, die Grundsätze des „Vertrags für das Web“ einzuhalten. Dazu gehört unter anderem sicherzustellen, dass sich jeder Mensch zu jeder Zeit mit dem Internet verbinden kann und das Grundrecht auf Schutz seiner Privatsphäre respektiert wird.

      „Das Internet ist das Rückgrat der Digitalisierung. Die Bundesregierung schützt es als öffentliches Gut und Grundrecht. Die Prinzipien des ’Contract for the web’ unterstützen wir daher sehr gerne“, sagte Digitalisierungsstaatsministerin Dorothee Bär.

      Bundesjustizministerin Katarina Barley betonte: „Das Internet ist ein öffentliches Gut. Der Zugang dazu muss allen Menschen offenstehen. Deswegen ist es wichtig, dass sich die Bundesregierung heute genau dazu bekennt.“ Es sei die Aufgabe von Politik und Gesellschaft den rechtlichen Rahmen zu definieren und über ethische Fragen zu diskutieren.

      Den Vertragsbeitritt hatte die Bundesregierung Mitte November bei ihrer Digitalklausur in Potsdam verabredet. Die Grundlagen dafür legt der Koalitionsvertrag - etwa mit dem Vorhaben, bis 2025 einen Rechtsanspruch auf flächendeckenden Zugang zu schnellem Internet zu schaffen.
      Veröffentlichung im Mai 2019

      Die Idee des „Contract for the Web“ geht auf den Vater des WWW und Gründer der World Wide Web Foundation, Tim Berners-Lee, zurück. Im November 2018 rief er bei einem Gipfel in Lissabon Bürger, Unternehmen und Regierungen dazu auf, einen digitalen Gesellschaftsvertrag für ein „freies und offenes“ Internet zu schließen.

      Der Vertrag soll im Mai 2019 publiziert werden – ein symbolischer Termin, da bis dahin mehr als die Hälfte der Weltbevölkerung online sein soll. Die französische Regierung hat sich bereits dazu bekannt, ebenso wie zahlreiche Organisationen und Personen wie Google, Facebook oder der frühere britische Premierminister Gordon Brown.

      Das sieht der „Vertrag für das Web“ vor

      Regierungen werden

      sicherstellen, dass sich jeder Mensch mit dem Internet verbinden kann,
      das gesamte Internet jederzeit verfügbar halten,
      das Grundrecht der Menschen auf Schutz ihrer Privatsphäre respektieren.

      Unternehmen werden

      – das Internet für jeden Menschen erschwinglich und zugänglich machen,
      – die Privatsphäre und die persönlichen Daten der Verbraucher respektieren,
      – Technologien entwickeln, die das menschlich Beste unterstützen und das Schlechteste bekämpfen.

      Bürger werden
      – Gestalter und Mitwirkende im Internet sein,
      – starke Gemeinschaften bilden, die den gesellschaftlichen Diskurs und die Menschenwürde respektieren,
      – für das Internet kämpfen.

      Wer sich an der Schaffung des neuen Vertrags beteiligen oder das Projekt unterstützen möchte, kann sich als Unternehmen oder Privatperson eintragen.
      https://contractfortheweb.org/deutsche

      Außerdem gibt es für die Social-Media-Kampagne den Hashtag #ForTheWeb.

    • DE — A Contract for the Web
      https://contractfortheweb.org/deutsch
      21 ans après la publication du manifeste du web indépendant (http://www.uzine.net/article60.html) le gouvernement allemand rejoint les signataires du contrat pour le web . Cette déclaration définit le web en tant que bien commun et prévoit la mise en place de mesures pour garantir l’accès au réseau pour chacun. Ce faisant le gouvernement étend la définition de l’intérêt commun à l’internet pour tous.

      Vertrag für das Web – Grundsätze

      Das Web wurde entwickelt, um Menschen zusammenzubringen und Wissen frei verfügbar zu machen. Jeder Mensch hat die Aufgabe, sicherzustellen, dass das Web der Menschheit dient. Indem sie sich den folgenden Grundsätzen verpflichten, können Regierungen, Unternehmen und Bürger weltweit dazu beitragen, das offene Web als öffentliches Gut und Grundrecht für jeden Menschen zu schützen.
      Regierungen werden

      sicherstellen, dass sich jeder Mensch mit dem Internet verbinden kann
      Damit jeder Mensch, ungeachtet seiner Identität oder seines Wohnorts, aktiv am Online-Geschehen teilhaben kann.

      das gesamte Internet jederzeit verfügbar halten
      Damit keinem Menschen das Recht auf uneingeschränkten Zugang zum Internet verwehrt wird.

      das Grundrecht der Menschen auf Schutz ihrer Privatsphäre respektieren
      Damit jeder Mensch das Internet frei, sicher und ohne Angst nutzen kann.
      Unternehmen werden

      das Internet für jeden Menschen erschwinglich und zugänglich machen
      Damit kein Mensch von der Nutzung und Gestaltung des Webs ausgeschlossen wird.

      die Privatsphäre und die persönlichen Daten der Verbraucher respektieren
      Damit die Menschen die Kontrolle über ihr Online-Leben behalten.

      Technologien entwickeln, die das menschlich Beste unterstützen und das Schlechteste bekämpfen
      Damit das Web wirklich ein öffentliches Gut ist, das den Menschen an erste Stelle setzt.
      Bürger werden

      Gestalter und Mitwirkende im Web sein
      Damit das Web für jeden Menschen umfangreiche und relevante Inhalte bereithält.

      starke Gemeinschaften bilden, die den gesellschaftlichen Diskurs und die Menschenwürde respektieren
      Damit sich jeder Mensch online sicher und willkommen fühlt.

      für das Web kämpfen
      Damit das Web offen und eine globale öffentliche Ressource für die Menschen bleibt – überall, heute und in Zukunft.
      Wir verpflichten uns, diese Grundsätze zu achten und einen Beratungsprozess aufzunehmen, um einen umfassenden „Vertrag für das Web“ zu erarbeiten, der die Aufgaben und Pflichten von Regierungen, Unternehmen und Bürgern festschreibt. Die Herausforderungen, vor denen das Web heute steht, sind gewaltig und betreffen jeden Bereich unseres Lebens – und das nicht nur, wenn wir online sind. Doch wenn wir zusammenarbeiten und ein jeder von uns die Verantwortung für sein Handeln übernimmt, kann es uns gelingen, ein Web zu schützen, das wirklich für alle Menschen da ist.

      #Allemagne #politique #internet @arno

    • @fil Euh, en politique il faut faire pression si on veut obtenir quoi que ce soit. Cette déclaration nous permettra de rappeller au goúvernement qu’il vient de la signer.

      Ce qui me semble plus important c’est l’extension de la définition de l’intérêt commun á la défense de l’internet libre. Désormais une association ou entreprise (allemande) accédera plus facilement au statut d’intérêt commun en poursuivant des activités pour la défense de la liberté du réseau.

  • Facebook news chief to media: ‘Work with Facebook or die’ / Boing Boing
    https://boingboing.net/2018/08/13/facebook-news-chief-to-media.html

    The Australian reports that Facebook media relations chief Campbell Brown privately disclosed that Mark Zuckerberg is indifferent to publishers and offers the news media a simple choice: “Work with Facebook or die.”

    A senior Facebook executive has privately admitted Mark Zuckerberg “doesn’t care” about publishers and warned that if they did not work with the social media giant, “I’ll be holding your hands with your dying business like in a ­hospice”.

    That’s a strange thought, isn’t it? Right down to how an attempt at intimidation is undermined its own awkward spitefulness.

    Still, she (invoking he), is effectively threatening to destroy news publishers unless they comply with Facebook’s vision for their future. So everyone has work to do.

    Brown was hired last year after to help Facebook “smooth over its strained ties to the news media.”

    But Facebook executives said they were hiring Ms. Brown for her understanding of the news industry as a onetime White House correspondent, co-anchor of “Weekend Today” and primary substitute anchor of “Nightly News” at NBC News, and prime-time anchor on CNN, which she left in 2010.

    Some commentators noted Ms. Brown’s ties to the Republican donor Betsy DeVos, Mr. Trump’s nominee to lead the Department of Education. Ms. DeVos’s family foundation funds The 74, an education-focused journalism site co-founded and led by Ms. Brown.

    Hiring a DeVos crony to deal with fake news and media relations quickly became the Facebook Executives Puzzled By Human Emotion trainwreck it promised to be: Brown was last in the news threatening to sue The Guardian for breaking the Cambridge Analytica story.

    #médias #disruption

  • Il serait difficile de nier l’influence de la Déclaration d’indépendance du Cyberespace, écrite par John Perry Barlow en février 1996 :
    http://editions-hache.com/essais/barlow/barlow2.html
    sur notre propre Manifeste du Web indépendant, publié en février 1997 :
    http://www.uzine.net/article60.html

    Mais on oublie aussi beaucoup la forte méfiance que suscitait le courant libéral-libertaire américain auprès des militants français, nettement plus libertaires. Et même, sérieusement, des libertariens en France, je n’ai pas souvenir qu’on en croisait beaucoup.

    Au contraire, l’épouvantail libéral-libertaire était régulièrement agité par les tenants de la « régulation » pour, prétendument, ne pas laisser notre beau pays sombrer dans le libre-marché-à-l’américaine. Évidemment, tous ces peigne-culs étaient, eux, d’authentiques néo-libéraux, et aucun d’entre eux n’a jamais réellement proposé de loi ou de « régulation » qui ne soit un cadeau au « marché » et aux entreprises de l’internet et de la culture. La liberté d’expression n’étant pour eux, déjà, qu’un hochet un peu encombrant qu’il fallait bien encore un tout petit peu agiter si l’on voulait espérer faire du fric avec.

  • #seenthis_fonctionnalités : les référencements négatifs

    D’accord, ce n’est pas une « fonctionnalité », mais c’est encore une caractéristique fondamentale de Seenthis : Seenthis est un outil qui permet et favorise le référencement d’articles pour en dire du mal de manière argumentée. Dans une logique similaire, l’outil est également conçu pour pouvoir référencer un article pas tellement bon, mais permettant d’expliciter un point positif qu’on en a tiré qui justifie le référencement.

    Ce n’est pas une conséquence de la forme de Seenthis, c’est au contraire un élément qui a déterminé la forme de Seenthis de manière centrale…

    Ça semble évident, mais pourtant les autres outils ne sont vraiment pas pratiques pour ça. Sur Twitter, 140 caractères ne permettent pas d’expliquer un référencement négatif, on ne peut que s’indigner d’un article évidemment navrant. Sur Facebook, le milieu et la forme (et le principe initial de « Like », d’ailleurs) ne favorisent pas non plus les référencements négatifs au-delà de l’indignation évidente. Et Delicious ne me semblait franchement pas le bon outil non plus. Et, pour l’outil qu’on avait alors à notre disposition : Rezo.net ne le permet pas non plus, en dehors de l’évidente parodie (« l’édito à 2 balles »).

    Or c’est un besoin incontournable. Maintenant qu’on le fait ici, c’est évident, mais je vais tout de même t’exposer le cheminement intellectuel qui m’y a poussé.

    D’abord parce que notre vieille militance sur le Web est largement influencée par la critique sociale et de gauche des médias (Chomsky, Bourdieu…) et que référencer des médias sans pouvoir y associer la critique, c’est pas trop l’idée…
    http://www.uzine.net/article60.html

    Parce qu’uZine était, largement, un média critique (au sens où une grosse partie des articles étaient la critique d’une autre position ou le démontage d’une banalité médiatique)… Et parce que l’important travail éditorial ouvert et semi-public de préparation des articles dans son espace privé (au sens de SPIP) permettait largement d’apporter et commenter des sources.
    http://www.uzine.net

    Et parce qu’une partie très riche mais rigoureusement invisible de Rezo.net consiste en d’épisodiques échanges pour supprimer un référencement ou justifier un référencement qui déplaît.
    https://rezo.net
    Même s’il y règne une ambiance de cellule maoïste revendiquant fièrement le droit à l’éradication de la déviance petite-bourgeoise (et donc la pratique assumée d’une forme de censure totalitaire qui ne souffre nulle contestation), quand les gens ne sont pas d’accord sur un article, ça donne lieu à des échanges que j’ai toujours trouvés passionnants : la personne qui critique explique pourquoi tel article devrait être retiré, et souvent la personne qui a référencé explique que, certes c’est pas totalement glorieux comme article, mais que tel point original en particulier l’a intéressé.e. Et parfois encore plusieurs intervenants répondent pour aller dans un sens ou dans l’autre, suggèrent des articles alternatifs sur le même sujet, développant le point intéressant sans les défauts du premier, etc. Je pensais qu’on avait besoin d’un espace pour que de tels échanges soient publiés.

    Pour la forme, j’étais aussi très influencé par le blog d’un certain « Angry Arab », dont l’activité quotidienne consiste à critiquer absolument tout ce que les médias publient sur le monde arabe :
    http://angryarab.blogspot.fr

    Au final, ce sont ces besoins de référencement critique qui ont orienté les principales fonctionnalités de Seenthis :
    – des messages structurés autour d’un lien hypertexte, avec un extrait mis en évidence pour faire ressortir le point à critiquer, ou au contraire le point intéressant, et un commentaire tout aussi important pour expliquer le pourquoi du référencement (négatif, ou parce qu’un détail est intéressant),
    – et, comme dans un échange de messages internes à Rezo, des forums « à égalité » avec le message initial pour que différents points de vue se répondent.

    • J’adore que finalement partant de fonctionnalités techniques tu finisses par parler de l’aspect politique de ton projet, #Agora grecque of course et #philosophie d’autre part, ça rafraichit !
      Quoique le maoïsme …
      Ne connaissant pas les arcanes de rezo.net, à mon premier abord de seenthis il m’a semblé que l’intérêt était d’avoir des discussions plus riches médiatiquement parlant mais du même type des classiques forums publics des débuts d’internet (que l’on s’interdit aujourd’hui à cause de la maintenance épouvantable des spammeurs et des trolls et des serveurs qui tombent …) comme l’affaire danone, d’ailleurs n’est-ce pas le forum internet qui est à la base de la présentation des pages de seenthis ? avec en sus une réappropriation (si propriété il y a) du texte premier.
      (Et du coup en tentant de reprendre le code, je me suis emmêlée à comprendre pourquoi ce ne pouvait pas être le même objet.)
      C’est certain que ceux qui te rétorquent ah mais je ne lis jamais les forums sous l’article ont tout faux :)

    • J’ai souvent pensé que ce qui m’a permis de croire en seenthis relevait plus de sa population que de son fonctionnement.
      Mais à présent, je vois que son fonctionnement est ce qui m’a vraiment permis d’y rester.

      Seenthis est absent de Wikipédia. Sa « notoriété » est faible (inexistante d’après wiki). C’est un deepweb qui plaît aux connaisseurs (mais apparemment pas aux journalistes ni aux mainstreameux).

      https://seenthis.net/messages/571252

      Les questions que tu soulèves dans ta chronique #seenthis_fonctionnalités laissent entrevoir comme il est important de se questionner à ce point sur les objectif d’un réseau social, de sa conception à son utilisation. C’est un boulot de documentation tellement énorme.

      On en parlera à notre prochain atelier informatique lillois anarco-autonomico-libéralo-nimportequoitesque Atelili n°18 :
      https://atelili.tuxfamily.org/wiki/atelier:18

      Dont voici un plan temporaire :
      https://atelili.tuxfamily.org/wiki/themes#utiliser_facebook_intelligemment_ou_bien_ses_alternatives

  • [uZine 3] Manifeste du Web indépendant
    http://www.uzine.net/article60.html

    Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention.

  • [uZine 3] Manifeste du Web indépendant
    http://www.uzine.net/article60.html

    Quand les sites d’entreprises se transforment en magazines d’information et de divertissement, quand les mastodontes de l’info-spectacle, des télécommunications, de l’informatique et de l’armement investissent le réseau, le Web indépendant propose une vision libre du monde, permet de contourner la censure économique de l’information, sa confusion avec la publicité et le publi-reportage, sa réduction à un spectacle abrutissant et manipulateur.

    #20_ans en février 2017...

  • 15 ans après le lancement rezo.net, la vérité sort enfin : je suis stupéfait par ces révélations. (Mais qui sont ces gens ?)
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article483

    Rezo.net a été créé par les services du Ministère de l’Intérieur sous Jospin en 1999 pour TE surveiller mets-toi bien ça au fond du crâne. Car malgré la disparition du Minitel™, et bientôt du Concorde, nos élites d’Etat ne savaient plus où donner de la tête avec l’apparition des NTIC (Ah, l’acronyme de l’époque), et la paranoïa de l’homme de Belfort allait donner naissance au portail, une idée à la mode en 99, comme le cosmos par exemple.

  • C’est la rentrée sur la RdR - Le web indépendant 20 ans plus tard..
    http://www.larevuedesressources.org/c-est-la-rentree-sur-la-rdr-le-web-independant-20-ans-plus-tar

    En 1997, on pouvait lire sur Uzine : "Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention. Face aux sites commerciaux aux messages publicitaires agressifs, destinés à ficher et cibler les utilisateurs, le Web indépendant (...)

    #L'édito_de_la_rédaction
    http://www.uzine.net/article60.html
    http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3640

  • http://2012.unhosted.org

    The #Unhosted Unconference, 7-9 september 2012

    Register now!
    Since this unconference is unorganized, registration is simply through its lanyrd page. http://lanyrd.com/2012/unhosted

    What to expect
    Don’t expect anything. The unhosted unconference is entirely unorganized, and you organize the topic you’re interested in yourself, on the spot.

    Schedule
    Friday 7 September, around tea time: Arrive. Get the wifi running. See what happens.
    Friday 7 September, evening: Drinks.
    Saturday 8 September, all day: Unconference.
    Saturday 8 September, evening: Drinks.
    Sunday 9 September: Official project birthday. See what happens.

    Si je comprends bien une bande de joyeux gaillards devs+anars va envahir un paysible bourg à quelques kilomètres de Prague pour y discuter comment reprendre en mains le web victime des #gtwitbook et autres impérialistes. Il y aura de la bière locale tcheque et de la wifi. Vous me faites signe si vous y allez ?

    P.S. Le manifesto d’unhosted me rappelle le manifeste du web indépendant. http://unhosted.org/manifesto.html / http://www.uzine.net/article60.html

  • Dans mon jeune temps, je voyais ce logo fleurir un peu partout sur les sites que je consultais. Ca m’en touchait une sans remuer l’autre, comme on dit.

    Aujourd’hui j’aimerais bien le revoir.

    J’ai cru comprendre qu’il y a des vieux de la vieille de l’Internet francophone ici (@arno, @fil, kitetoa ... ) alors, c’était quoi pour vous le « Web Indépendant » il y a dix ans ? Et aujourd’hui ça signifie encore quelque chose ? Et demain ?

    #WebIndependant #internet #uzine

  • [uZine 3] Manifeste du Web indépendant
    http://www.uzine.net/article60.html

    Pourtant le Web indépendant et contributif est menacé ; menacé par la fuite en avant technologique qui rend la création de sites de plus en plus complexe et chère, par l’écrasante puissance publicitaire du Web marchand, et bientôt par les accès dissymétriques, les Network Computers, les réseaux privés, le broadcasting, destinés à cantonner le citoyen au seul rôle de consommateur.

    hi hi ! pas vu venir le wordpress et le web 2.0 les petits jeunes ;-) bon en 1997, c’était pas facile !

    • On s’est pas compris. Ce qui m’a fait marrer en relisant ça, c’est la prévision « le contributif est menacé ...la fuite en avant techno rend la création de site de plus en plus complexe et chère »

      Certes #spip (#respect_et_reconnaissance_éternels) était une réponse à cette analyse, mais la réalité c’est que les cms et système de blog ça a plutôt été un gros boom... sans parler de facebook ou twitter...

      Comme quoi, des fois on s’angoisse, on devrait peut être pas.

      Pour tout dire, j’étais retourné lire le manifeste après avoir pas mal bouquiné sur le débat actuel #neutralité du net : je me demande parfois si il n’y a pas des lignes de forces qui résident dans la nature fondamentale des outils internet qui éliminent pas mal de tentatives/tendances pernicieuses

    • oui, d’accord sur le fait que le net a ça dans ses gênes ; mais ça ne se fait pas sans nous
      la mise en garde est aussi une forme classique de motivation

    • Je trouve que cette phrase garde beaucoup de pertinence, au contraire, n’eût été la crainte relative à la complexité. Quoique... En part relative, combien d’internautes n’utilisent aujourd’hui que des outils émanant de « l’écrasante puissance publicitaire du Web marchand » ? De même, les systèmes publicitaires et de traçage / fichage aujourd’hui en place sont bel et bien une manière de cantonner « le citoyen au seul rôle de consommateur ».

      Si je me prenais pour Mme Irma, j’écrirais bien : « on en reparle quand on sera de retour au minitel et que le web 2.0 nous semblera avoir un été un meveilleux espace de libertés... »