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  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • Israeli Terrorists, Born in the U.S.A. - The New York Times
    By SARA YAEL HIRSCHHORNSEPT. 4, 2015

    http://www.nytimes.com/2015/09/06/opinion/sunday/israeli-terrorists-born-in-the-usa.html?smid=tw-share&_r=0

    Jerusalem — ON July 31, in the West Bank village of Duma, 18-month-old Ali Dawabsheh was burned alive in a fire. All available evidence suggests that the blaze was a deliberate act of settler terrorism. More disturbingly, several of the alleged instigators, currently being detained indefinitely, are not native-born Israelis — they have American roots.

    But there has been little outcry in their communities. Settler rabbis and the leaders of American immigrant communities in the West Bank have either played down their crime or offered muted criticism.

    It’s worth recalling the response of the former prime minister Yitzhak Rabin to another heinous attack two decades ago, when an American-born doctor, Baruch Goldstein, gunned down dozens of Palestinians while they prayed in Hebron.

    “He grew in a swamp whose murderous sources are found here, and across the sea; they are foreign to Judaism, they are not ours,” thundered Mr. Rabin before the Knesset in February 1994. “You are a foreign implant. You are an errant weed. Sensible Judaism spits you out.”

    The shocking 1994 massacre was, at the time, the bloodiest outbreak of settler terrorism Israelis and Palestinians had ever seen. Less than two years later, Mr. Rabin himself would be dead, felled by an ultranationalist assassin’s bullet.

    Suddenly, a group of American Jewish immigrants that had existed on the fringes of society became a national pariah. A former president of Israel, Chaim Herzog, labeled the United States “a breeding ground” for Jewish terror; the daily newspaper Maariv castigated American Jews who “send their lunatic children to Israel.” One Israeli journalist even demanded “operative steps against the Goldsteins of tomorrow” by banning the immigration of militant American Jews.

    But tomorrow has arrived.

    After years of impunity for settlers who commit violent crimes, Israel’s internal security agency, the Shin Bet, has now supposedly cracked down by rounding up a grand total of four youths believed to be connected to recent acts of settler terrorism — three of whom trace their origins to the United States.

    The agency’s “most wanted” Jewish extremist is 24-year-old Meir Ettinger, who has an august pedigree in racist and violent circles. He is a grandson of Meir Kahane, a radical American rabbi who in 1971 immigrated to Israel, established the Kach party and served as its lone Knesset member until it was banned in 1988. (Kahane was assassinated in New York in 1990, but his career laid the groundwork for ultranationalist and antidemocratic parties in Israel.)

    Another is Mordechai Meyer, 18, from the settlement of Maale Adumim outside Jerusalem. He is the son of American immigrants who claimed he simply wanted to study the Torah and have an adventure in the West Bank. Another American settler, Ephraim Khantsis, was detained for threatening Shin Bet agents in court. The fourth, Eviatar Slonim, is the child of Australian Jews.

    Mr. Ettinger, Mr. Meyer and Mr. Khantsis join a long list of settler extremists with American roots. A Brooklyn-born settler, Era Rapaport, played a prominent role in the car-bombing of the mayor of Nablus in 1980. In 1982, a Baltimore transplant, Alan Goodman, opened fire at the Dome of the Rock, killing two Palestinians and wounding 11. That same year, a former Brooklynite, Yoel Lerner, was jailed for leading a movement to overthrow the Israeli government and blow up the Temple Mount.

    These days, rabbis like the St. Louis-born Yitzhak Ginsburg, who heads a yeshiva in the radical settlement of Yizhar, are inculcating the next generation.

    Today, according to American government sources and several other studies, an estimated 12 to 15 percent of settlers (approximately 60,000 people) hail from the United States. This disproportionately large American contingent — relative to the total number of American-Israelis — has joined secular, religious and ultra-Orthodox Israelis, and other more recent immigrants. Few of them live in extremist hilltop outposts; a majority live in suburbanized settlements near Jerusalem, but they are considered among the most highly ideological.

    RATHER than quoting the Bible or rhapsodizing about a messianic vision, they tend to describe their activities in the language of American values and idealism — as an opportunity to defend human rights and live in the “whole land of Israel” — often over a cup of Starbucks coffee in their boxy aluminum prefab houses or in the mansions of settlement suburbia. To them, living in the West Bank is pioneering on the new frontier; it’s merely an inconvenience that they’re often staking their claims on private Palestinian land. And for a fanatical fringe among them, this Wild West analogy has extended to indiscriminate violence.

  • Le père du meurtrier présumé d’Abu Khdeir prie à la synagogue attaquée (rapport) | i24news - Voir plus loin
    http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/51433-141118-le-pere-du-meurtrier-presume-d-abu-khdeir-prie-a-la-synagogue-a

    Pour les médias israéliens, l’attaque de Jérusalem de mardi matin pourrait être un acte de vengeance

    Le père du meurtrier présumé de l’adolescent Palestinien Mohammed Abu Khdeir qui avait été retrouvé brûlé vif dans une forêt de Jérusalem en juillet dernier, prie régulièrement à la synagogue qui a été prise pour cible par des terroristes palestiniens mardi, révèle le quotidien israélien Maariv.

    Le journal avance que l’attaque meurtrière de mardi matin au cours de laquelle quatre israéliens ont été tués dans une synagogue à Jérusalem ouest, pourrait être un acte de vengeance en réaction à l’assassinat de Abu Khdeir.

    Selon un autre rapport publié dans les médias israéliens, les trois suspects dans l’assassinat de l’adolescent palestinien fréquentaient également la synagogue avant leur arrestation.

    Le principal suspect dans l’assassinat de Mohammed Abu Khdeir avait affirmé lundi être mentalement inapte à répondre aux accusations portées contre lui devant le tribunal.

    Lors d’une brève apparition devant la Cour de district de Jérusalem, Yosef Ben-David s’est déclaré incapable de répondre à l’accusation d’assassinat en raison de son état psychologique.

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    La synagogue se situe dans le quartier Har Nof à l’ouest d’AlQuds.

    http://www.ism-france.org/analyses/Deir-Yassin-Comment-la-Palestine-est-devenue-Israel-article-4794

    Deir Yassin Maintenant

    Bien que le village existe toujours, le nom de Deir Yassin n’est sur aucune carte. La partie centrale du village est un hôpital pour handicapés mentaux. À l’est, c’est la zone industrielle de Givat Shaul.
    Au nord, on trouve Har Hamenuchot, un cimetière Juif Orthodoxe, et à l’ouest, c’est Har Nof une colonie Juive Orthodoxe . Mais, au sud, il y a une vallée, et de l’autre côté de cette vallée, il y a le Mémorial Juif de l’Holocauste de Yad Vashem.

  • Saudi Arabia Finances Most of Israel’s Weapons Build-Up Against Iran Tikun-Olam Tikun Olam-תיקון עולם
    http://www.richardsilverstein.com/2014/03/08/saudi-arabia-finances-most-of-israels-weapons-build-up-against-i

    But Shalom Yerushalmi, writing in Maariv, dropped an even more amazing bombshell. Saudi Arabia isn’t just coordinating its own intelligence efforts with Israel. It’s actually financing a good deal of Israel’s very expensive campaign against Iran.

  • Saudi Arabia Finances Most of Israel’s Weapons Build-Up Against Iran Tikun-Olam Tikun Olam-תיקון עולם
    http://www.richardsilverstein.com/2014/03/08/saudi-arabia-finances-most-of-israels-weapons-build-up-against-i

    Over the past months, the level of intense cooperation between Israel and Saudi Arabia in targeting Iran has become clear. I’ve posted here http://www.richardsilverstein.com/2013/11/17/israel-saudi-arabia-threaten-war-as-west-prepares-for-iran-nucle about secret meetings between top Israeli and Saudi intelligence figures which have allowed coordination of the campaigns involving both Syria and Iran. But Shalom Yerushalmi, writing in Maariv, dropped an even more amazing bombshell.

    Saudi Arabia isn’t just coordinating its own intelligence efforts with Israel. It’s actually financing a good deal of Israel’s very expensive campaign against Iran. As you know, this has involved massive sabotage against IRG missile bases, the assassination of five nuclear scientists, the creation of a series of computer cyberweapons like Stuxnet and Flame. It may also conceivably involve an entire class of electronic and conventional weapons that could be used in a full-scale attack on Iran. Who knows, this might even include the sorts of bunker buster bombs only the U.S. currently has access to, which could penetrate the Fordo facility. It might include scores more super-tankers which could provide the fuel necessary for Israeli planes to make it to Iran and return. All of this is expensive. Very expensive.

    Here is how Yerushalmi referred to Bibi’s thinking on the matter as expressed in his recent Aipac speech:

    Netanyahu spoke there, for the first time in his life, about the benefits of peace, the prosperity that will follow, about the possibility that Arab states, which today maintain better relations with us than those in the European Union, but in private, will do so publicly if we only reach an agreement with the Palestinians. Netanyahu referred almost certainly to Saudi Arabia, which finances the expenses of the enormous campaign which we are conducting against Iran.

    In the past, I’ve noted that George Bush allocated $400-million in 2007 for just such sabotage directed against Iran. I presumed that a good deal of that funding might end up supporting similar sorts of Israeli efforts. It’s possible that the new Obama administration cut off this funding after assuming office in 2008. Whatever the reason, Saudi Arabia is now a critical funder of Israel’s military effort against Iran.

    The question is how far is Saudi Arabia willing to go. If Bibi ever decided to launch an attack, would the Sunni nation fund that as well? The answer seems clearly to be yes.

    The next question is, given there is airtight military censorship in Israel, why did the censor allow Maariv to publish this? Either someone was asleep at the switch or the IDF and Israel’s political and intelligence officials want the world to know of the Saudi-Israeli effort. Who specifically do they want to know? Obama, of course. In the event the nuclear talks go south, Bibi wants Obama to know there’s a new Sugar Daddy in town. No longer will Israel have only the U.S. to rely on if it decides to go to war. Saudi Arabia will be standing right behind.

    This isn’t the first time that foreign sources played a major role in subsidizing critical Israeli efforts to develop such game-changing weapons systems. In the early 1960s, Abraham Feinberg, a wealthy American Jew whose name now graces a building a Brandeis University, coordinated a major fundraising effort on behalf of Israeli Prime Minister Ben Gurion. As a result, American Jews played an instrumental role in paying for Israel’s first nuclear weapons.

    Frankly, I don’t think this news substantially alters the military calculus. Israel, even with unlimited funding, still can’t muster the weapons and armaments it would need to do the job properly. That will take time. But Israel isn’t going to war tomorrow. This news reported in Maariv is presumably Bibi playing one card from his hand. It’s an attempt to warn the president that the U.S. is no longer the only game in town. Personally, it’s the sort of huffing and puffing that I can’t imagine plays well in Washington. But it’s the way Bibi plays the game.

  • An old one ( July 2013) that I missed

    Israeli Diamonds in the Dubai Diamond Exchange | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-diamonds-dubai-diamond-exchange

    While the Arab press is reporting that Arab expatriates are facing deportation from Gulf countries, including Dubai, the Israeli daily Maariv ran an extensive report on the current honeymoon between Israeli diamond dealers and the Gulf emirate, where they travel frequently on their Israeli passports, without any issues.

  • #Israel MP says Christian citizens “not Arabs,” pushes for discriminatory policy
    http://english.al-akhbar.com/content/knesset-member-pushes-bill-favor-christian-citizens-israel-calls-

    A member of the Israeli #Knesset is pushing forward legislation that would discriminate between Christian and Muslim Palestinian citizens of Israel, media reported on Wednesday. MK Yariv Levin, the coalition chairman for the governing conservative Likud-Yisrael Beitenu faction, is proposing a series of bills over the status of Palestinian Christian citizens of Israel, notably identifying them as “not Arabs,” Maariv newspaper reported. read more

    #Palestine #Top_News

  • En Israël, manifestation monstre de migrants africains clandestins
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/05/en-israel-30-000-africains-manifestent-pour-le-statut-de-refugie_4343224_321

    Le député et ex-ministre de l’intérieur Elie Yishaï, du parti religieux ultra-orthodoxe Shass, a affirmé que « cette manifestation était un signal d’alarme pour agir contre les clandestins », ajoutant que Tel-Aviv était devenue selon lui une « ville africaine ». « L’Etat d’Israël et les autorités judiciaires et policières doivent utiliser tous les moyens à leur disposition pour renvoyer les clandestins dans leur pays », a-t-il prôné, cité par le quotidien Maariv.

    L’état d’Israël n’aime pas les réfugiés.

    #immigration #droit_d'asile

  • Report: US Furious at Israel Equipment Transfer to China
    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/175404

    A top Israeli defense official was forced to step down last week, according to Maariv Sunday, after the United States expressed fury at Israel’s decision to sell military equipment to China.

    Meir Shalit, the Department Head for Defense Exports at the Defense Ministry, announced his resignation last week. While Shalit did not announce the reasons behind his resignation, the report claims that he voluntary resigned after US official investigations last month over the transfer revealed that the move took place with his approval. Shalit apologized to the US in a visit late last week.

    The conflict, according to the daily, stems from different interpretations of the military weapon support contract between the US and Israel.

    Israel explained to US officials that sensitive components of the equipment had been removed before the transfer and were being held in Europe.

    However, the US insisted that the fact that equipment eventually made its way to China at all presents a security risk to the Middle East.

    The US is concerned that the advanced technology could trickle from China to Iran, according to the report. Iran tried to buy equipment from China at least once to boost its nuclear weapons production, according to a report published earlier this year.

    The specific technology in question includes a miniature refrigeration system manufactured by Ricor, which is used for missiles and in electro-optic equipment.

    The US and Israel have clashed over weapons and air force transfers before. Between 2000-2003, the US forced Israel to cancel sale of the Phalcon airborne radar system to China, at a steep price of over $300 million in compensation fees.

    China and Israel have strengthened their political and economic ties considerably over the past year.

    Chinese Foreign Minister Wang Yi visited Jerusalem last week to discuss the economic possibilities, several months after both Prime Minister Binyamin Netanyahu and Economics Minister Naftali Bennett made successful trips to the Far Eastern country.

  • Jérusalem : un garde tue un visiteur juif au mur des Lamentations
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/06/21/jerusalem-un-garde-tue-un-visiteur-juif-au-mur-des-lamentations_3433998_3218

    Le quotidien Maariv a recensé vendredi plusieurs cas de meurtres commis ces derniers mois par des membres de sociétés de gardiennage privées dans un pays où le nombre d’armes en circulation est très important. « Il y a trois mois, un garde de sécurité de 52 ans a été accusé d’avoir tué par balles sa femme [...] Le même mois, il y a eu un autre incident choquant dans la baie de Haïfa (nord) lorsqu’une garde de sécurité [...] a tué son partenaire, son fils et une amie avant de se suicider », raconte ainsi le site.

    Ne nous trompons pas, le vrai sujet est bel et bien là : à trop confier la violence légale à des sociétés privées, on arrive à des dérives... (déjà qu’avec les agents assermentés c’est pas toujours très net...)

  • Banalité du déni de la nakba palestinienne : à propos du film « Hannah Arendt » | Etat d’Exception
    http://www.etatdexception.net/?p=4876

    Banalité du déni de la nakba palestinienne : à propos du film « Hannah Arendt »
    by Rafik Chekkat May 31, 2013

    Dans un entretien accordé au quotidien israélien Maariv, le 14 avril dernier, l’actuel président d’Israël, Shimon Peres, déclarait :

    Je me souviens comment tout a commencé. L’ensemble de l’Etat d’Israël est un millimètre de l’ensemble du Moyen-Orient. Une erreur statistique, terre aride et décevante, les marais dans le nord, le désert dans le sud, deux lacs, l’un mort et une rivière surfaite. Aucune ressource naturelle en dehors de la malaria. Il n’y avait rien ici. Et nous avons maintenant la meilleure agriculture au monde. C’est un miracle : un pays construit par des gens.
    Une déclaration en droite ligne avec le récit sioniste d’ « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Elle montre à quel point le déni israélien de l’existence palestinienne[1] est toujours aussi prégnant… 65 ans après la nakba palestinienne. L’idéologie sioniste, et avec elle son débouché étatique, implique un effacement constant de la présence palestinienne. Et une violence tout aussi constante exercée contre les Palestinien-ne-s. Une « nakba permanente » (Ongoing Nakba), pour reprendre la terminologie du centre palestinien Badil, basé à Beit Lahem (Bethleem), qui n’a de cesse depuis des années de publier des recherches pour rendre compte de manière rigoureuse de la dépossession continue du peuple palestinien. Pour ce dernier, au lendemain de ce 65e anniversaire de la nakba, la catastrophe se conjugue malheureusement toujours au présent.

    Quel rapport tout cela peut bien avoir avec le film de Margarethe Von Trotta, Hannah Arendt, sorti récemment en France, et dont l’action se déroule principalement à New York ?

    • Exile and the prophetic: Hannah Arendt’s Jewish politics
      by Marc H. Ellis on June 1, 2013
      http://mondoweiss.net/2013/06/prophetic-arendts-politics.html

      The new film “Hannah Arendt” is interesting for a variety of reasons but mostly for what the film apparently doesn’t address. That’s a shame. It’s also quite predictable.

      I refer to the Jewish politics Hannah Arendt argued for. The Jewish politics we turned our backs on. The Jewish politics we desperately need.

      Arendt is defamed or lauded but Jewish politics, an abiding concern throughout her life, is rarely discussed, let alone understood.

      And, yes, she referred to it as “Jewish” politics. Distinctively Jewish. Capital “J.”

      Instead, once again the focus is on her depiction of Adolph Eichmann and the banality of evil. Arendt’s real issue was how the destruction of Europe’s Jews “functions” in Jewish politics and the Jewish establishment’s ideological misreading of Jewish history in relation to Zionism and the state of Israel.(...)

  • Quand le déni israélien de l’existence palestinienne devient génocidaire
    http://www.etatdexception.net/?p=4588

    "L’entretien de Peres (Maariv, le 14 avril 2013) à la veille de la commémoration du 65e anniversaire de la #Nakba est effrayant, non pas parce qu’il ferme les yeux sur tout acte de violence contre les Palestiniens, mais parce que les Palestiniens ont entièrement disparu de son admiration auto-satisfaisante pour les réalisations sionistes en #Palestine. Il est déconcertant d’apprendre que les premiers sionistes ont nié l’existence des Palestiniens en 1882 quand ils sont arrivés ; il est encore plus (...)

    #International_/_Post_Colonialisme #Ilan_Pappe #Nettoyage_Ethnique #Shimon_Peres #Sionisme

  • Report : Mob attacks Palestinian woman in Jerusalem | Maan News Agency
    http://maannews.net/ENG/ViewDetails.aspx?ID=569412
    Published Tuesday 26/02/2013 (updated) 27/02/2013 17:13

    BETHLEHEM (Ma’an) – A group of Jewish women attacked a Palestinian woman Monday while she was waiting at a light rail station in Jerusalem and beat her severely, Israeli media reported.

    Hebrew-language Israeli daily Maariv reported that an ultra-Orthodox Jewish woman passed by the Palestinian woman and punched her all of a sudden. Other women, friends of the assailant, then joined her and together they started to beat the woman forcefully.

    The victim tried to defend herself, but the number of attackers was big enough to subdue he and continue to beat her.

    Maariv said an eyewitness managed to document the assault in photos.

    “There were more than 100 Orthodox Jews including Yeshiva students who watched an Arab woman being beaten. She was escorted by an elderly man before a heated argument erupted and people shouted. I couldn’t understand the motive behind that, and all of a sudden they all attacked the Arab woman beating her severely,” said the witness.

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    Un policier israélien renvoyé pour propos racistes
    AFPQC | Par AFP Publication : 27/02/2013 12:19 EST
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/02/27/un-policier-isralien-ren_n_2774423.html#AFP

    Un officier de police israélien a été renvoyé mercredi après avoir tenu des propos racistes sur sa page Facebook à la suite d’une bagarre entre un groupe de juives religieuse et une jeune femme arabe à un arrêt du tramway à Jérusalem, a indiqué une porte-parole de la police.

    "Un officier de police a été renvoyé après avoir écrit sur sa page Facebook : « Très bien. Dommage que cette p... arabe ne soit pas morte », a affirmé cette porte-parole, Louba Samri.

    Le policier renvoyé commentait apparemment une photo diffusée sur internet montrant la jeune femme arabe agressée près de la station de tram de Kiryat Moshé à Jérusalem.

    La police israélienne a ouvert une enquête sur l’incident du tram, qualifié de « sérieux », qui pourrait être à connotation raciste, selon Mme Samri.

    Une photographe israélienne témoin de l’agression a publié des photos sur son compte Facebook affirmant « qu’une jeune femme juive avait frappé la femme arabe à la tête ».

    « La victime a tenté de se défendre mais plusieurs filles juives religieuses l’ont bousculée et ont fait tomber son voile », selon la photographe, Dorit Jordan Dotan.

    Selon elle, un vigile de la compagnie du tramway et un groupe de jeunes juifs ultra-orthodoxes ont été témoins de l’incident mais n’ont pas réagi à l’agression.

    Pour le député arabe israélien Ahmed Tibi, interrogé par l’AFP, cet incident démontre « l’augmentation du phénomène raciste, avec un nombre croissant d’agressions contre des Arabes ».

  • Israel airline to stop flights to Cairo
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-airline-stop-flights-cairo

    Israel’s national airline says it will stop flying to Cairo, even though the Israel-Egypt peace treaty mandates flights to the country.

    In a letter to Israel’s foreign minister published Sunday in the Maariv daily, El Al Airlines CEO Eliezer Shkedi said that flights are nearly empty, and the airline cannot afford the high security and operating costs.

    Comment ça, « presque vides » ? Je peine à croire une telle chose. Tu veux dire que, depuis que le dictateur est parti et que les Égyptiens sont libres, ils ne s’empressent pas tous de prendre l’avion pour aller visiter Israël ? Mais comment une telle chose est-elle possible ?

  • Nouvelle tendance israélienne pour les vacances : aller regarder les combats en Syrie depuis le Golan.
    http://www.timesofisrael.com/war-watching-catches-on-in-israel

    Dozens of Israelis are gathering daily at vantage points on the Golan from where they can hear, and occasionally see, the raging battles between the Syrian army and rebel forces, Maariv reported on Tuesday.

    Tour group operators have even reported that they now add the Syrian unrest to the agenda of tours that visit the area.

  • Le ministre de l’Intérieur israélien s’indigne : qu’est-ce que c’est que ces noirs (musulmans) qui refusent de reconnaître qu’Israël appartient à l’Homme blanc ? (J’attends avec une certaine jubilation la prochaine déclaration dans laquelle Obama nous expliquera quelles valeurs exactement il partage avec the country of the white man.)

    http://www.haaretz.com/news/national/israel-enacts-law-allowing-authorities-to-detain-illegal-migrants-for-up-to

    Meanwhile on Sunday, Israeli daily Maariv published an interview with Interior Minister Eli Yishai, in which he stated that most of the “Muslims that arrive here do not even believe that this country belongs to us, to the white man.”

    (Il semble avoir échappé à nos médias – qui n’ont évidemment pas repris cette déclaration – que le précédent pays officiel de l’Homme blanc, jusqu’à récemment, c’était l’Afrique du Sud.)

  • On peine à trouver, dans les dépêches annonçant la mort de Bentzion Nétanyahu (le père de son fils) à 102 ans, le rappel de cette évidence : c’était un vieux salopard raciste. La dépêche Reuters utilise une énigmatique tournure :

    Tenu à l’écart par les milieux académiques israéliens du fait de son engagement droitier… […] un sionisme sans compromis…

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120430.REU5267/deces-a-102-ans-du-pere-de-benjamin-netanyahu.html
    Pour qu’un historien sioniste qui fut proche de Jabotinsky soit « tenu à l’écart » en Israël, il faut tout de même donner dans le lourd… Par exemple : Netanyahu’s father discusses the peace process : excerpts from the exclusive Maariv interview
    http://www.promisedlandblog.com/?p=803

    Q: So what’s the solution?

    A: “No solution but force… strong military rule. Any outbreak will bring upon the Arabs enormous suffering. We shouldn’t wait for a big mutiny to start, but rather act immediately with great force to prevent them from going on…

    If it’s possible, we should conquer any disputed territory in the land of Israel. Conquer and hold it, even if it brings us years of war. We should conquer Gaza, and parts of the Galil, and the Golan. This will bring upon us a bloody war, since war is difficult for us – we don’t have a lot of territory, while the Arabs have lots of space to retreat to. But that’s the only way to survive here.”

    There is valuable experience [on this matter] we don’t pay notice to. I mean the Ottoman rule over the Arabs. The Turks ruled over the Arabs for 400 years, and there was peace and quiet everywhere. The Arabs hated the Ottomans, but every little thing they did brought mass killings and hanging in towns squares. They were hanging people in Damascus, and Izmir… every town had hanging posts in its center…the Arabs were so badly beaten, they didn’t dare revolt. Naturally, I don’t recommend the use of hangings as a show of force like the Turks did, I just want to show that the only thing that might move the Arabs from the rejectionist position is force.

  • Le processus de paix.

    Les israéliens affirment être ouvert à la négociation dans le processus de paix. En réalité, il n’en est rien. Les palestiniens arrivent à ces négociations avec des documents, ils veulent les donner aux israéliens qui ne veulent pas en prendre connaissance. De leur côté, les israéliens se contentent de déclarations verbales, mais ne les couchent jamais sur papier.

    L’idée étant que pendant que l’on discute « pour rien », on peut établir et imposer des colonies de peuplement aux palestiniens sans que ceux-ci puissent s’y opposer. Si les israéliens voulaient la paix, depuis 60 ans, ils l’auraient.

    Israël agit de manière unilatérale, et n’entend pas agir autrement.

    Rejectionist front: Maariv details Netanyahu’s refusal to directly negotiate with PA

    As Israel’s diplomatic position erodes and the Palestinian Authority’s campaign for the unilateral recognition of a state in the 1967 borders gains ground, the demand for “direct negotiations” has become a central talking point of Israeli government spokespeople. Here’s the latest example, from a January 2 Associated

    http://www.normanfinkelstein.com/peace-process-2

    #Israël, #Palestine, #Norma_G._Finkelstein, #Processus-de_paix