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  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  •  Intense lobyying pro-israélien pour censurer un film palestinien au festival de Cannes
    13 mai 2016 - Ali Abunimah - The Electronic Intifada -
    Traduction : Info-Palestine.eu
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article16038

    Le maire de Cannes a été jusqu’à déclarer que le déroulement de la séance prévue pourrait menacer « l’ordre public. »

    Un court extrait d’une œuvre de Nasri Hajjaj en cours de réalisation, « Munich : Une histoire palestinienne », devrait être projeté lundi dans le cadre du Marché du Film, une collaboration entre le Festival de Cannes et le Festival International du Film de Dubaï.

    L’initiative permet à un certain nombre de travaux en cours réalisés par des cinéastes arabes d’accéder à des publics et distributeurs internationaux potentiels.

    Le 3 mai, Roger Cukierman, président du principal groupe de pression pro-israélien en France, le CRIF, a écrit au responsable du festival de Cannes pour exprimer « l’inquiétude et le malaise profond » de son organisation au sujet de la projection prévue de l’œuvre de Hajjaj.

    Cukierman a affirmé que le film se livre à « un révisionnisme historique » à propos du raid de 1972 sur les Jeux Olympiques de Munich par le groupe palestinien Septembre noir, au cours duquel 11 athlètes israéliens, un officier de police allemand et cinq preneurs d’otages sont morts.

    Mais comment Cukierman peut-il avoir une idée du film puisque que celui-ci, encore inachevé, n’a jamais été projeté devant aucun public ?...

    #Cannes_Palestine

    • Munich : pourquoi Israéliens et Palestiniens ont-ils masqué le rôle allemand ?
      Par Georges Malbrunot le 5 septembre 2012
      http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/09/munich-comment-israeliens-et-p.html

      Officiellement, un commando palestinien issu du groupe « Septembre noir », placé sous la double casquette d’Abou Daoud, dépêché sur place en RFA, et d’Abou Iyad, le chef des services de renseignements de l’OLP, resté lui à Tunis, le siège alors de la Centrale palestinienne. Comme bien souvent, la réalité est quelque peu différente. Et comme bien souvent en Israël, où la presse est extrêmement coriace dans sa recherche d’informations, c’est de l’Etat hébreu que la vérité a fini par percer.

      Le 16 juillet 1992, soit près de vingt ans après le drame, la journaliste israélienne Netty C. Gross, dans le quotidien Jerusalem Post, émettait une autre hypothèse : les otages israéliens n’auraient pas été victimes des seuls Palestiniens, qui attendaient de quitter la RFA pour Le Caire à bord de deux hélicoptères. La journaliste s’étonnait en effet que les Allemands n’aient jamais rendu publics les résultats de l’autopsie des Israéliens, ni les examens balistiques, qui auraient révélé l’origine des projectiles les ayant tués. Seul un rapport « provisoire » d’autopsie fut publié une semaine après le drame, et d’après ses conclusions, l’un des neuf Israéliens, tous ligotés à leurs sièges à l’intérieur des deux hélicoptères qui les avaient transportés depuis le stade olympique, serait mort intoxiqué par la fumée dans celui qui prit feu sur le tarmac de l’aéroport. On peut admettre, ajoutait le rapport, que les huit autres ont tous été tués par de « nombreuses balles ».

      Une semaine plus tard, le 23 juillet 1992, un autre journal israélien, Yédiot Aharonot, affirmait, pour la première fois, que huit des neuf athlètes israéliens tués à l’aéroport l’avaient été par la police ouest-allemande. Le journal s’appuyait sur le rapport des médecins légistes allemands en date du 6 septembre 1972, auquel l’avocat des familles des victimes avait eu accès.

      Pourquoi les Palestiniens n’ont-ils jamais reconnu ces faits ? « Munich avait été pour nous une extraordinaire caisse de résonance » , nous déclara il y a quelques années Abou Daoud, depuis sa résidence damascène, où il mourut en 2010. L’un des cerveaux de Munich le raconte d’ailleurs fort bien dans ses Mémoires, écrites en collaboration avec le journaliste français Gilles du Jonchay, aujourd’hui disparu (Palestine de Jérusalem à Munich, Editions Anne Carrière, 1999).

      « Il faut avouer que tout au long des années qui ont suivi Munich, nous n’avons jamais cherché à faire toute la lumière – et encore moins à informer le monde – sur ce qui s’était réellement passé. On en rajouta même dans la désinformation » , confiait-il au journaliste français. Quelques heures après le drame, alors qu’Abou Daoud avait pu regagner Tunis, sans être inquiété le moins du monde par la police allemande à l’aéroport de Munich, Abou Iyad lui confiait ceci :
      « Bravo, nous n’avons pas obtenu la libération de certains de nos camarades emprisonnés en Israël, (c’était le but de la prise en otages des athlètes israéliens, ndlr), mais nous avons atteint tous nos objectifs, et même au-delà. L’opinion mondiale a entendu parler du drame palestinien (cinq ans seulement après la défaite sévère de Juin 1967, ndlr). Quant à l’épilogue tragique, les autorités ouest-allemandes (…) en portent la lourde responsabilité. Enfin, dans le camp arabe et palestinien, notre coup a porté atteinte à l’image d’invulnérabilité des Israéliens »

  • Carla Bruni-Sarkozy : « mon premier fils a été circoncis… Et je suis folle d’Israël ! »
    http://www.brujitafr.fr/2015/05/carla-bruni-sarkozy-mon-premier-fils-a-ete-circoncis-et-je-suis-folle-d-is

    Carla Bruni-Sarkozy, 46 ans, a indiqué à Yediot Aharonot qu’elle était déjà venue deux fois en Israël : une fois en tant que top model, et une autre lors d’un voyage officiel de son mari, l’ex-président Nicolas Sarkozy. « Je suis folle d’Israël », a-t-elle...

  • Révélations en Israël sur l’implication du Mossad dans l’affaire Ben Barka
    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/03/23/revelations-en-israel-sur-l-implication-du-mossad-dans-l-affaire-ben-barka_4

    Le 20 mars, deux journalistes du quotidien Yediot Aharonot, Ronen Bergman et Shlomo Nakdimon, ont publié une enquête fleuve dévoilant les coulisses de l’implication logistique du Mossad, en soutien des assassins marocains de l’opposant. Une enquête qui a été soumise, comme l’exige la loi en Israël, à la relecture de la censure militaire. Les journalistes ont mis au jour les détails de l’incroyable conflit politique survenu en Israël, entre le chef du Mossad, le premier ministre et celui qui fut chargé d’enquêter sur cette affaire d’État, Isser Harel. Mort en 2003, Harel fut une figure mythique des services israéliens, d’abord fondateur du Shin Bet (renseignement intérieur) après l’établissement de l’Etat en 1948, puis directeur...

    • L’article original est très long mais vaut vraiment la peine, ainsi il revient sur la longue coopération entre les services israéliens et le Mossad en dehors des détails de l’affaire Ben Barka. Par exemple on apprend qu’à la suite d’une deal entre les Israéliens et Oufkir pour faciliter le départ des juifs marocains vers l’entité sioniste, Israël payait 250$ à la monarchie chérifienne pour chaque juif marocain reçu. L’ensemble de l’argent versé par l’Etat hébreu à cette occasion s’élèverait à un quart de million de dollars versé sur un compte secret en Europe.

      The intelligence relationship with Morocco began in 1960, when Hassan was still crown prince. A year later, after he was crowned, Israel asked Hassan to allow Morocco’s Jews to emigrate. Muhammad Oufkir, who was in charge of the secret service in Morocco, finalized the deal with Mossad agents: $250 for every Jew who would emigrate. Funds for 80,000 Jews were transferred in bags of a quarter of a million dollars to a secret account in Europe.

    • Autre révélation, dans le cadre de la coopération Mossad-services marocains, le Mossad a reçu l’autorisation d’espionner le sommet de la Ligue Arabe à Casablanca en 1965 - puis finalement ses agents se sont vus remettre « toutes les informations nécessaires ». Celles-ci révélèrent l’impréparation des forces militaires arabes à Tel Aviv qui a poussé les chefs de l’armée israélienne à recommander à Lévy Eshkol d’entrer en guerre deux ans plus tard (1967) :

      The height of the cooperation came in September 1965. At that time, an Arab summit was convened in Casablanca, which discussed the establishment of joint common Arab command in future wars with Israel. King Hassan, who had very limited trust in his guests, the leaders of the Arab world, allowed the Mossad to closely monitor the conference.
      Members of the “Tziporim” (BIRDS) unit - led by Zvi Malkin and Rafi Eitan – went to Casablanca, and Moroccans sealed off for them, under heavy guard, the mezzanine level of the hotel. On the day before the conference, King Hassan ordered the Mossad to abandon the site, for fear of encountering Arab guests. “But immediately after the conference they gave us all the necessary information and did not keep anything from us,” Rafi Eitan said.
      This information was of great importance: It offered a glimpse into the mindset of Israel’s biggest enemies. At the same meeting, it later emerged, commanders of the Arab armies reported that their forces were not prepared for a new war against Israel.
      The intimate, detailed and accurate information transferred to Israel from the summit in Casablanca about the shaky state of the Arab armies was one of the foundations for the confidence felt by IDF chiefs when they recommended that Eshkol government wage war two years later - in the 1967 Six-Day War.

    • Renseignement . Comment le Mossad a aidé le Maroc à tuer Ben Barka | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/renseignement-comment-le-mossad-aide-le-maroc-tuer-ben-barka

      En septembre 1965, expliquent Ronen Bergman et Shlomo Nakdimon, le renseignement marocain permet en effet à des agents du Mossad d’obtenir des informations cruciales. Du 13 au 18 septembre 1965, la Ligue arabe tint un sommet de la plus haute importance à Casablanca. Le roi Hassan II délivra à Meit Amir, le directeur du Mossad, tous les documents relatifs à cette rencontre ainsi que les enregistrements de la réunion, qui avait été mise sur écoute. “Ces informations très importantes donnèrent un aperçu des ambitions des plus grands ennemis d’Israël. [...] Lors de la réunion, les commandants des armées arabes avouèrent qu’elles n’étaient pas préparées pour une nouvelle guerre contre Israël”, rapporte Yediot Aharonot. C’est en partie sur ces informations que Tsahal recommanda au gouvernement de Levi Eshkol de lancer ce qui deviendra la guerre des Six-Jours en 1967. Conflit qui vit l’armée israélienne triompher des armées syrienne, égyptienne et jordanienne.

      Après cette coopération sans précédent, le Maroc voulut être dédommagé du service rendu le plus vite possible. Le nom de cette dette : Ben Barka, l’un des opposants les plus farouches du roi Hassan II. C’est ainsi que fut lancée l’opération Baba Batra – qui, en plus d’avoir les mêmes initiales que Ben Barka, désigne dans le Talmud un traité s’intéressant aux questions liées à la responsabilité individuelle.

  • « Soudain Kennedy a demandé : avez-vous des armes nucléaires ? » | i24news -
    http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/55243-141222-soudain-kennedy-a-demande-avez-vous-des-armes-nucleaires

    Et puis les Américains l’ont appris ?

    "Lorsque Yediot Aharonot a rapporté l’existence de soupçons américains à propos du réacteur de Dimona, j’étais justement aux États-Unis pour procéder à l’acquisition d’armes. Un assistant de Kennedy, un Juif appelé Feldman, est venu vers moi et m’a dit, "le président veut vous voir." Il n’était pas habituel pour un président de rencontrer le ministre d’un autre pays, et Feldman a souligné que Kennedy voulait que l’on arrive à la réunion par la porte de derrière, sans publicité ».

    Peres se souvient de ce jour fatidique à la Maison Blanche. "J’ai pris l’ambassadeur Abe Herman avec moi et nous avons monté les escaliers vers la porte arrière. Nous sommes arrivés dans la salle. Kennedy était assis sur sa chaise à bascule et a commencé à poser des questions. Soudain, il a demandé : "avez-vous des armes nucléaires ?" Je lui ai dit, "Monsieur le Président, Israël ne sera pas le premier à avoir des armes nucléaires au Moyen-Orient. "Quand nous sommes partis, l’ambassadeur Herman m’a crié : "Qui vous a permis de dire une telle chose ?" J’ai dit : "Que vouliez-vous que je fasse ? Dire à Kennedy que j’allais appeler (le Premier ministre) Eshkol et lui demander ?" Plusieurs semaines plus tard, c’est devenu la politique officielle israélienne. Dans ma conversation avec Kennedy, j’avais établi la politique "d’ambiguïté nucléaire".

    Peut-être est-il temps de se libérer de cette politique « d’ambiguïté nucléaire » ?

    "Pour quoi faire ? C’était ce qu’il fallait faire à l’époque et c’est ce qu’il faut faire aujourd’hui. Une fois, Amr Moussa, un ministre égyptien des Affaires étrangères dont j’étais proche, est venu me voir et m’a dit : « Shimon, sommes-nous des amis ? Je lui ai répondu que oui. Puis il a dit : "Amenez-moi à Dimona, laissez-moi voir ce qui se passe là-bas. » J’ai dit : "Etes-vous devenu fou ? Si je vous amène à Dimona et vous découvrez qu’il n’y a rien, vous n’aurez plus peur de nous. Quoi, je suis fou ? Je veux que vous continuiez d’avoir peur. C’est la meilleure dissuasion ».

    Comment avez-vous réussi à recruter les Français ?

    "Ben Gourion n’était pas très emballé par les Français. A chaque Français que je lui présentais, il demandait :"Pourquoi avez-vous perdu la guerre ?" Puis, il m’a dit : "Va en France." Nous avions un agent polonais à Paris appelé Stephen qui nous a pris 10% pour la médiation. Un jour, nous sommes allés diner chez lui, il vivait dans un palais que Napoléon avait fait construire pour sa femme Joséphine. Il vivait avec une belle star de cinéma polonaise, et nous a servi le repas dans des assiettes en or. Je lui ai dit : "10% c’est beaucoup, nous sommes un pays pauvre". Et il a répondu : "Je ne prends pas cela pour moi, je paie un fonctionnaire du gouvernement" et m’a donné le nom de l’homme. J’ai appelé cet homme, me suis présenté et ai demandé à le voir. Nous nous sommes rencontrés et avons commencé à travailler ensemble".

  • Vers l’apocalypse ? | Le blog de Charles Enderlin

    http://geopolis.francetvinfo.fr/charles-enderlin/2014/11/13/vers-lapocalypse.html

    Régulièrement, fondamentalistes messianiques, mais aussi des politiciens et des éditorialistes, évoquent l’argument de la « liberté de culte » pour réclamer le droit pour les Juifs de prier sur l’esplanade des mosquées à l’endroit où se dressait le Temple d’Hérode il y a deux mille ans. Même Nahoum Barnéa, le principal commentateur de Yediot Aharonot formule l’hypothèse qu’en juin 1967, immédiatement après la conquête de Jérusalem Est, « Israël aurait pu imposer aux musulmans l’installation d’une synagogue sur une partie de l’esplanade. »

    #israël #palestine

  • ISRAËL • Benyamin Nétanyahou, l’homme qui a perdu Jérusalem | Courrier international
    Yediot Aharonot | Shimon Shiffer / 7 novembre 2014
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/07/benyamin-netanyahou-l-homme-qui-a-perdu-jerusalem

    (...) Le principal reproche adressé au gouvernement israélien est d’avoir mis un terme à ses négociations avec l’Autorité palestinienne. Aux yeux de la communauté internationale, la politique de statu quo de Benyamin Nétanyahou est inacceptable. La seule façon d’apaiser les esprits à Jérusalem, estiment la plupart des chancelleries européennes ainsi que l’administration américaine, est de proposer une nouvelle initiative globale pour la création d’un Etat palestinien à côté d’Israël.

    L’heure de changer ?

    Après près de cinquante ans de contrôle israélien sur Jérusalem, l’heure est sans doute venue d’imaginer de nouvelles règles et une autre répartition des responsabilités.

    Seul un dialogue sous égide internationale et des négociations concernant les lieux saints peuvent empêcher une guerre religieuse dont le prix sera toujours plus lourd que n’importe quel autre conflit entre nations.

  • Des soldats israéliens refusent de participer à de nouveaux abus contre les Palestiniens
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/12/des-soldats-israeliens-refusent-de-participer-a-de-nouveaux-abus-contre-les-

    C’est une lettre envoyée par 43 officiers et soldats israéliens de réserve à leur premier ministre et à leur chef d’état-major. Ayant servi dans l’unité 8200, la plus prestigieuse unité de renseignement militaire israélien, ils ont décidé de ne plus servir, refusant de participer aux « abus » commis selon eux contre les Palestiniens.

    Cette lettre, dont des extraits sont parus dans le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, est l’une des plus importantes expressions d’#objection de conscience depuis longtemps en Israël. Les 43 signataires, hommes et femmes, ont servi dans cette unité, qui est souvent comparée à l’Agence nationale de sécurité américaine (National Security Agency, NSA). Réservistes, ils peuvent y être rappelés à tout moment.

    Dans leur lettre, ils évoquent leur rôle capital dans les opérations d’éliminations ciblées pratiquées par l’armée. Une femme parle de l’erreur d’identification qu’elle a commise et qui a conduit selon elle à la mort d’un enfant. D’autres s’émeuvent d’avoir à écouter les conversations les plus intimes de Palestiniens. « Nous appelons tous les soldats qui servent actuellement dans cette unité ou qui vont y servir, tous les citoyens d’Israël à faire entendre leurs voix contre ces abus et agir pour y mettre un terme », dit leur lettre. Les 43 objecteurs de conscience encourent des peines de prison.

    #armée #crimes

    • 43 soldats israéliens contre les injustices faites aux Palestiniens
      http://www.romandie.com/news/43-soldats-israeliens-contre-les-injustices-faites-aux-Palestiniens/516987.rom

      Il y est question de mise sous surveillance de millions de Palestiniens sans distinction, jusque dans leur vie privée.

      Ces refuzniks (Israéliens refusant de servir) dénoncent la « persécution politique » à laquelle contribue leur activité d’espionnage.

      Des tribunaux militaires rendent leurs jugements sans que les Palestiniens aient accès aux preuves rassemblées contre eux et certains agissements montent les Palestiniens les uns contre les autres.

      L’armée ignore
      Les signataires s’en prennent plus largement à la règle militaire sous laquelle des millions de Palestiniens vivent depuis plus de 47 ans, ainsi qu’à la colonisation et à l’hypocrisie d’une politique invoquant les nécessités de sécurité pour se justifier.

      L’armée a nié la réalité de ces accusations et a affirmé dans un communiqué ne « pas avoir d’informations selon lesquelles des violations spécifiques mentionnées dans cette lettre ont eu lieu ».

      (ats / 12.09.2014 16h45)

    • Israeli intelligence veterans refuse to serve in Palestinian territories
      http://www.theguardian.com/world/2014/sep/12/israeli-intelligence-reservists-refuse-serve-palestinian-territories

      The signatories include officers, former instructors and senior NCOs from the country’s equivalent of America’s NSA or Britain’s GCHQ, known as Unit 8200 – or in Hebrew as Yehida Shmoneh-Matayim.

      They allege that the “all-encompassing” intelligence the unit gathers on Palestinians – much of it concerning innocent people – is used for “political persecution” and to create divisions in Palestinian society.

      The largest intelligence unit in the Israeli military, Unit 8200 intercepts electronic communications including email, phone calls and social media in addition to targeting military and diplomatic traffic.

      The signatories say, however, that a large part of their work was unrelated to Israel’s security or defence, but appeared designed to perpetuate the occupation by “infiltrating” and “controlling” all aspects of Palestinian life.

      Written in uncompromising language the letter states: “We, veterans of Unit 8200, reserve soldiers both past and present, declare that we refuse to take part in actions against Palestinians and refuse to continue serving as tools in deepening the military control over the Occupied Territories.”

      They add: “The Palestinian population under military rule is completely exposed to espionage and surveillance by Israeli intelligence. It is used for political persecution and to create divisions within Palestinian society by recruiting collaborators and driving parts of Palestinian society against itself. In many cases, intelligence prevents defendants from receiving a fair trial in military courts, as the evidence against them is not revealed.”

      “It’s important to say, the reason I decided to refuse – and I decided to refuse long before the recent [Gaza] operation. It was when I realised that what I was doing was the same job that the intelligence services of every undemocratic regime are doing.

    • Reservists from elite IDF intel unit refuse to serve over Palestinian ’persecution’
      Forty-three signatories, including a major and two captains, in a letter to the prime minister: ’Intelligence is an integral part of Israel’s military occupation over the territories.’
      By Gili Cohen | Sep. 12, 2014 | 2:50 PM
      http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.615498

      Forty-three former members of Israel Defense Forces intelligence Unit 8200, including some officers, wrote an open letter to Prime Minister Benjamin Netanyahu and top military officials, saying they would refuse to do reserve service because of Israel’s `political persecution’ of the Palestinians.

      “We, veterans of Unit 8200, reserve soldiers both past and present, declare that we refuse to take part in actions against Palestinians and refuse to continue serving as tools in deepening the military control over the Occupied Territories.” the soldiers said in the letter, which was also addressed to IDF Chief of Staff Benny Gantz and Maj. Gen. Aviv Kochavi, the head of the Military Intelligence Directorate.

      Among the signatories are a major and two captains in the reserves. Also signing were other intelligence personnel, who include officers and non-commissioned officers who served in the unit in professional capacities.

      “It is commonly thought that the service in military intelligence is free of moral dilemmas and solely contributes to the reduction of violence and harm to innocent people" they said in the letter. “However, our military service has taught us that intelligence is an integral part of Israel’s military occupation over the territories.”

      The signatories claimed, among other things, that while surveillance of Israeli citizens is strictly limited, “the Palestinians are not afforded this protection.”

      The 43 unit members who signed the letter, some of whom serve in the reserves, say that the information that is gathered and stored in the army’s systems “harms innocent people. It is used for political persecution and to create divisions within Palestinian society by recruiting collaborators and driving parts of Palestinian society against itself.”

      For this reason, the signatories say, their consciences do not allow them to continue serving that system and depriving millions of human beings of their rights.

      Daniel, a captain in the reserves who lives in Jerusalem and signed the letter, said that the process of getting signatures for the letter, which took about a year, started with a small group of people who knew each other from the unit.

      “There were fears of how people, and friends from the unit, might respond — if they knew that it was I and if they didn’t know,” Daniel says. But he adds that they felt a sense of responsibility and urgency, so they wrote the letter, Daniel told Haaretz on Thursday. According to the letter’s organizers, most of the people who signed it are reservists, but some of them have adopted a kind of “gray-market dodge” and were not summoned to perform reserve duty.

      “I don’t feel comfortable in my conscience continuing to serve, and instead of dealing with the dilemmas and the ramifications, I chose to take a more evasive route,” Daniel said, describing the “gray-market dodge” he has used for the past three years.

      “Now, later on, we feel that evasion is wrong, and that we have to take responsibility. In the end, I served there for seven years. I believed in what we did there — and for all those reasons, I must take responsibility for what I see as the perpetuation of the cycle of violence. We hope that people will think critically about these things.”

      An official of the IDF Spokesman’s Office said that “Unit 8200 has worked since the day it was established to gather intelligence that allows the army and security agencies to perform their tasks, and each day it helps protect the citizens of the State of Israel.

      "The unit uses varied methods and many fields while using methods and rules directed toward those who consume the information and for its own uses only. Those who serve in the unit are trained after a meticulous search process using training methods that have no parallel in the intelligence community in Israel or in the world. The content of their training places special emphasis upon the fields of ethics, morals and work procedures. These are put into practice during their service as soldiers and officers of the unit, and they are under the constant supervision of commanding officers of various ranks.

      “The concrete claims made in the report are unknown in the Intelligence Directorate. The fact that the alleged signatories of this letter contacted the media before bringing their complaints to their commanding officers or relevant agencies in the army is surprising and raises doubts regarding the sincerity of their claims.

      "Over the years, and particularly in recent years, the unit daily has received appreciation that often takes the form of citations, medals and national-security awards. As for the claims about harm done to innocent people, the process of gaining approval for targets in the army, which is long and meticulous, also takes the topic of uninvolved parties into account.”

      The spokesperson for the Palestinian Authority’s security services, Adnan Damiri, said the reservists made a moral move, and that the Palestinians salute humanitarian ideas of this sort, which come to the aid of an oppressed people, Israel Radio reported.

    • ‘Any Palestinian is exposed to monitoring by the Israeli Big Brother’
      http://www.theguardian.com/world/2014/sep/12/israeli-intelligence-unit-testimonies

      Y compris du chantage contre les #homosexuels palestiniens et les personnes #malades qui ne peuvent obtenir le droit de se faire soigner en Israël qu’en acceptant de se transformer en #indics.

      Autant pour la #hasbara israélienne sur « nos #valeurs »...

      The period during which I collected information on people who were accused of attacking Israelis, trying to attack Israelis, the desire to harm Israelis, thinking of attacking Israelis, in addition to collecting information on completely innocent people, whose only crime was that they interested the Israeli defence establishment for various reasons. Reasons they have no way of knowing. If you’re homosexual and know someone who knows a wanted person – and we need to know about it – Israel will make your life miserable. If you need emergency medical treatment in Israel, the West Bank or abroad – we searched for you. The state of Israel will allow you to die before we let you leave for treatment without giving information on your wanted cousin.

      #pink_washing

  • Avant un concert à Tel-Aviv, Carla Bruni se dit « folle d’Israël » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/culture/1349973-avant-un-concert-a-tel-aviv-carla-bruni-se-dit-folle-d-israel

    Carla Bruni, 46 ans, a indiqué à Yediot Aharonot qu’elle était déjà venue deux fois en Israël : une fois en tant que top model, et une autre lors d’un voyage officiel de son mari, l’ex-président Nicolas Sarkozy.
    « Son père est juif »

    « Je suis folle d’Israël », a-t-elle confié. « C’est plein de vie ». Carla Bruni a précisé que son père était juif ainsi que l’un des grands-pères de son mari.

    Son fils Aurélien, né en 2001 d’une relation avec le philosophe Raphaël Enthoven, a été à la fois circoncis et baptisé, a-t-elle ajouté.

    • Syrie : Israël incite Obama à la guerre sans mandat du congrès

      http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/273684-syrie-isra%C3%ABl-incite-obama-%C3%A0-la-guerre-sans-mandat-du-co

      RIB-les médias israéliens demandent à ce que l’administration Obama attaque militairement la Syrie en se passant du mandat du congrès !
      la chaine 10 de la TV israélienne demande désormais à Obama de « passer immédiatement à l’action après le vote du sénat et sans attendre que les congessistes se prononcent sur l’offensive anti syrienne » Yediot Aharonot fait appel à l’AIPAC, puissant lobby pro israélien aux Etats Unis. la presse orale et écrite aux etats Unis a violemment critiqué Obama ces derniers jours pour avoir reporté l’action militaire contre la Syrie , quitte à soumettre toute démarche en ce sens à l’approbation du congrès !

  • Feu vert d’Israël à l’exploitation du pétrole sur le Golan - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130221.OBS9672/feu-vert-d-israel-a-l-exploitation-du-petrole-sur-le-golan.html

    Israël a autorisé des forages de pétrole sur le plateau du Golan syrien occupé au risque de s’attirer des condamnations internationales, rapporte jeudi 21 février le quotidien « Yediot Aharonot ».

    Une licence d’exploitation a été attribuée à l’entreprise israélo-américaine Genie, présidée par Effi Eitam, un ancien ministre d’extrême droite installé sur le Golan, selon le quotidien populaire.

    Le journal économique « Globes » rapporte pour sa part que le magnat ultra-conservateur des médias Rupert Murdoch fait partie des actionnaires et que l’ancien vice-président américain républicain Dick Cheney est un conseiller du projet.

    « Attribuer une licence d’exploitation pour le forage (de pétrole) sur le Golan pourrait provoquer un tollé international en raison du fait que la communauté internationale considère le Golan comme un territoire syrien occupé », estime le quotidien « Globes ».

    Un territoire occupé depuis 1967

    Selon le « Yediot », Israël avait interrompu il y a 20 ans les recherches exploratoires de pétrole sur le plateau du Golan, pris en 1967 à la Syrie, à la suite des accords israélo-palestiniens d’Oslo entre Israël et les Palestiniens. Le porte-parole du ministre de l’Energie n’a pu être joint pour commenter ces informations.

    Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale, et construit une nouvelle barrière le long de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie.

  • Le Figaro - Flash Actu : Israël : l’UE prépare un plan de paix
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/13/97001-20130113FILWWW00041-israel-l-ue-prepare-un-plan-de-paix.php

    L’Union européenne travaille sur un nouveau plan détaillé pour relancer le processus de paix israélo-palestinien, qu’elle envisage de présenter après les élections prévues en Israël le 22 janvier, rapporte le quotidien Yediot Aharonot. Citant des sources diplomatiques à Jérusalem, le journal israélien explique que ce plan prévoit « l’établissement d’un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem-Est ». « Il comprendra vraisemblablement une demande de gel de toutes les constructions dans les colonies » juives.

    Ce plan contiendra « un calendrier clair pour achever les négociations concernant toutes les questions fondamentales en 2013 », et devrait être présenté autour du mois de mars, ce qui donnera le temps à Israël de former un gouvernement après les élections. Selon le journal, cette initiative est parrainée par la France et la Grande-Bretagne, soutenue par l’Allemagne et pourrait être adoptée par toute l’Union européenne.

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    « Feuille de route » pour la paix au Proche-Orient (30/04/2003)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/a10095

    • J’adore le commentaire israélien :

      « Les Européens n’ont pas la capacité de nous imposer un accord, mais ils peuvent certainement nous embarrasser », ajoutent-ils.

      Ou : « Ils nous font chier ces gens avec leurs histoires de faire la paix. »

  • Thousands Settle in the Golan — FMEP

    http://fmep.org/reports/archive/vol.-22/no.-6/thousands-settle-in-the-golan

    “Free Land” screams the large headline in the Israeli daily Yediot Aharonot. “Thousands flock to the Golan.”

    The newspaper report crowed, “Where else in the country can you receive land for free?” Diplomatic efforts to reach a peace agreement between Israel and Syria are moribund. Efforts by the Barack Obama administration had been limited to preliminary consultations, and then the civil war in Syria took the issue off the agenda entirely.

  • Israël reconnaît l’assassinat du numéro 2 de l’OLP en 1988 à Tunis
    http://www.romandie.com/news/n/_Israel_reconnait_l_assassinat_du_numero_2_de_l_OLP_en_1988_a_Tunis1101112

    JERUSALEM - Israël reconnaît pour la première fois officiellement l’assassinat du numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad, en 1988 à Tunis, selon des extraits d’un article publiés jeudi par le quotidien Yediot Aharonot, à paraître vendredi.

    Le journal israélien indique avoir été autorisé à publier les détails de cette opération à la suite de six mois de négociations avec la censure militaire.

    L’opération contre Abou Jihad, de son vrai nom Khalil al-Wazir, dans la nuit du 15 au 16 avril 1988, à Tunis, où s’était installée l’OLP, visait à décapiter la première Intifada palestinienne, qui avait éclaté en décembre 1987, dont il était un des dirigeants.

    Elle a été conduite par 26 membres des commandos de l’état-major, l’unité la plus prestigieuse de l’armée, alors dirigés par Moshé Yaalon, actuel ministre des Affaires stratégiques, sous le commandement de son adjoint, Nahoum Lev, précise le journal.

    • En effet :

      Masqués, ces commandos tuent un second garde qui venait de se réveiller et n’a pas eu le temps de dégainer son arme. Un jardinier, qui dormait dans la cave de la villa, est aussi tué. Dommage pour lui, mais quand on mène ce genre d’opérations, il faut s’assurer que toute résistance potentielle est éliminée, a commenté Nahoum Lev.

      J’imagine que c’est pourquoi François Hollande n’a pu potentiellement offrir aucune résistance à son nouvel ami Benyamin Netanyahou

  • Israël reporte sa menace de frappes sur l’Iran
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/10/04/israel-reporte-sa-menace-de-frappes-sur-l-iran_1770180_3218.html

    En même temps, il a calmé l’inquiétude croissante qui s’est répandue au sein de la communauté internationale, qui craint les conséquences pétrolières, et donc économiques, d’un tel scénario.

    M. Nétanyahou n’avait pas caché ces dernières semaines qu’il souhaitait que Washington brandisse rapidement la menace d’une attaque contre les sites iraniens. Nahum Barnéa, commentateur réputé de la presse israélienne, souligne, dans le quotidien Yediot Aharonot, que « ce report contredit ses déclarations précédentes, dans lesquelles il demandait une opération militaire immédiate ».

    Il ajoute qu’un « problème de crédibilité a ainsi été créé ». « De plus, [M. Nétanyahou] a ostensiblement accordé aux Iraniens un utile délai pour accélérer et perfectionner leur programme nucléaire », poursuit l’éditorialiste.

    Et ce sera beaucoup plus difficile pour colorier la ligne rouge. Ils le font exprès ces Iraniens !

  • Les élections américaines vues... d’Israël | Géopolis
    http://www.francetv.fr/geopolis/les-elections-americaines-vues-disrael-8603

    Selon Nahum Barnea, l’éditorialiste vedette du quotidien Yediot Aharonot, Netanyahu voudrait voir le candidat républicain installé à la Maison Blanche non pas en raison du dossier iranien, mais bien pour ne pas avoir à affronter un Obama désireux de relancer les négociations avec les Palestiniens, exigeant l’arrêt de la colonisation, libéré des pressions d’AIPAC, le lobby pro-israélien.

  • Israël Iran Etats-Unis Guerre

    Iran : Israël pose ses conditions à Obama | Charles Enderlin

    cc @alaingresh

    http://blog.france2.fr/charles-enderlin/2012/08/14/iran-israel-pose-ses-conditions-a-obama

    Effrayant à tout point de vue
    14 août 2012

    Selon Ynet, le site web de Yediot Aharonot, Israël renoncerait à lancer une offensive contre le nucléaire iranien si l’administration Obama accepte un certain nombre de conditions, les voici selon une source israélienne de haut niveau :

    1 : Barak Obama doit déclarer publiquement que les États Unis ne permettront pas à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Le Président US pourrait faire cette déclaration devant l’assemblée générale de l’ONU

    2 : Les Américains et les autres membres permanents du conseil de sécurité (plus l’Allemagne) doivent lancer un ultimatum à l’Iran, fixant une date limite aux négociations avec l’Iran sur le nucléaire. Pas plus d’une ou deux semaines.. [c.à.d . fin aout]. Les Iraniens doivent cesser l’enrichissement de l’uranium à 20% pendant les pourparlers.

    3 : Étrangler l’économie iranienne (sic). Les États Unis doivent décréter un embargo sur toute personne qui fait des affaires avec la banque centrale iranienne. Annuler l’autorisation accordée au Japon et la Corée du Sud d’importer du pétrole iranien.

    4 : Les États Unis doivent renforcer leur dispositif militaire dans le Golfe Persique

    5 : Israël exige des Américains qu’ils acceptent le principe de la ligne rouge israélienne : l’Iran ne doit pas se donner la capacité d’avoir l’arme nucléaire..

    Si Obama remplit ses conditions, Israël renoncera à se frappe en Iran.

    http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4268228,00.html

  • http://www.larevuedesressources.org/seymour-hersh-reactivation-contre-le-programme-nucleaire-de-l-

    Seymour Hersh : Réactivation contre le programme nucléaire de l’Iran de la propagande qui précéda la guerre contre l’Irak

    samedi 11 août 2012, par Amy Goodman, Régis Poulet (traduction), Seymour Hersh (Date de rédaction antérieure : 26 novembre 2011).

    – Mise à jour du 11/08/2012 : après les déclarations des autorités de l’état d’Israël parues dans le quotidien israélien Yediot Aharonot qui titre : « Netanyahu et Barak déterminés à attaquer l’Iran à l’automne », Washington a tenu à préciser que pour les États-Unis l’Iran n’était pas sur le point de construire une bombe atomique ("Iran was not yet on the verge of building a nuclear bomb") et, par la voix de son porte parole Jay Carney, a affirmé : « Je voudrais aussi dire que nous avons des yeux — nous surveillons de près le programme, et nous saurons si et quand l’Iran franchira ce qu’il est convenu d’appeler une étape décisive dans l’acquisition d’une arme » ("I would also say that we have eyes – we have visibility into the program, and we would know if and when Iran made what’s called a breakout move towards acquiring a weapon").

    Nous republions cet entretien entre Seymour Hersh et Amy Goodman paru en novembre 2011 où étaient mises en évidence les diverses manoeuvres menées pour attaquer l’Iran.

  • Hé hé : l’Orient-Le Jour, toujours aussi fact free, confond astronome et astrologue. (Y’a personne qui relit ?)
    http://www.lorientlejour.com/category/À+La+Une/article/762874/Objets_non_identifies_dans_le_ciel_du_Liban_:_meteorites_ou_missile_r

    Le quotidien israélien Yediot Aharonot, rapporte ainsi que pour le directeur de l’Association astrologique israélienne, Yigal Pat-El, le phénomène observé n’est pas une pluie de météorites.

  • http://www.lorientlejour.com/numero/4769/article/739124/En_bref.html

    Le quotidien israélien Yediot Aharonot a indiqué dans son édition hier que l’État hébreu a accordé pour la première fois depuis 12 ans, à 25 Libanais, qui s’étaient réfugiés en Israël en 2000, le statut de résidents temporaires. Selon un ministre israélien, ces Libanais n’appartenaient pas à l’Armée du Liban-Sud. Il a rappelé que son pays avait accordé la nationalité israélienne aux soldats de l’ALS.

  • Israël menace de stopper la fourniture d’eau et d’électricité à Gaza | Dernières Infos | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/733482/Israel_menace_de_stopper_la_fourniture_deau_et_delectricite_a_Gaza.ht

    Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, a menacé samedi d’un arrêt des fournitures d’eau et d’électricité à la bande de Gaza, en cas d’accord entre l’Autorité palestinienne et le Hamas sur la constitution d’un gouvernement.
    « Nous examinons aux Affaires étrangères la possibilité de dégager Israël de la bande de Gaza en ce qui concerne les infrastructures », a-t-il déclaré lors d’une réunion publique, rapporte le site internet Ynet du quotidien Yediot Aharonot.

    De l’usage des réseaux comme instruments de pression dans les rapports de force politiques.
    #électricité