person:klaus polkehn

  • Le sionisme et l’impérialisme allemand, un texte majeur de Klaus Polkehn inédit en français | Mounadil al Djazaïri
    http://mounadil.wordpress.com/2012/12/02/le-sionisme-et-limperialisme-allemand-un-texte-majeur-de-klaus-p

    en 1896, Herzl écrivait avec franchise dans l’Etat Juif :

    « Si Sa majesté le Sultan nous donnait la Palestine, nous pourrions en retour prendre en charge l’ensemble des finances de la Turquie. Nous formerions là-bas un mur de défense pour l’Europe en Asie, un poste avancé de la civilisation contre la barbarie. »

  • Le sionisme et le régime nazi : un texte important de Klaus Polkehn enfin disponible en français | Mounadil al Djazaïri
    http://mounadil.wordpress.com/2013/01/27/le-sionisme-et-le-regime-nazi-un-texte-important-de-klaus-polkeh

    Alfred Rosenberg, le principal idéologue du parti nazi écrivait :

    « le sionisme doit être soutenu vigoureusement de sorte à ce qu’un certain nombre de juifs allemands partent chaque année en Palestine ou que, du moins, on leur fasse quitter le pays. » Considérant une déclaration de ce genre, Hans Lamm écrira plus tard : « …il est incontestable que dans les premières étapes de leur politique juive, les nationaux socialistes pensaient qu’il convenait d’adopter une attitude pro sioniste. »

  • Les contacts secrets : le sionisme et l’Allemagne nazie, 1933 – 1941

    Par Klaus Polkehn, Journal of Palestine Studies – 1976 traduit de l’anglais par Djazaïri

    http://mounadil.wordpress.com/2013/01/27/le-sionisme-et-le-regime-nazi-un-texte-important-de-klaus-polkeh

    S’interroger sur la réaction du mouvement sioniste face au fascisme allemand qui, pendant ses douze années au pouvoir, a assassiné des millions de juifs relève du tabou aux yeux des leaders sionistes. Ce n’est que rarement qu’on peut tomber sur des preuves authentiques ou des documents au sujet de ces questions. Cette enquête rassemble des informations recueillies jusqu’à tout récemment sur certains aspects importants de la coopération entre les fascistes et les sionistes. La nature des choses veut que cette enquête ne présente pas une image complète. Cela ne sera possible que quand les archives (surtout celles qui sont en Israël) dans lesquelles les documents concernant ces évènements sont enfermés à double tour seront accessibles aux chercheurs universitaires.

  • Le sionisme et l’Empereur Guillaume

    Par Klaus Polkehn, Journal of Palestine Studies, Vol.4 N°2 (1975) traduit de l’anglais par Djazaïri
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    Les échecs des troupes allemandes sur le front de l’est, n’avaient cependant pas permis aux assistants sionistes de Ludendorff d’obtenir des succès dignes de ce nom. Entre temps, le gouvernement allemand avait refusé de s’engager avec les sionistes sur la Palestine.

    Par contraste, les sionistes qui activaient en Angleterre avaient eu plus de réussite. Le 1er novembre 1917, la déclaration Balfour était publiée et l’orientation du mouvement sioniste était dorénavant décidée. L’homme derrière la déclaration était Chaim Weizmann qui avait fondé ses choix pro-britanniques avec des arguments semblables aux propositions que Herzl avait faites à Guillaume II et aux sionistes Allemands.


    Nous pouvons raisonnablement dire que si la Palestine passait dans la sphère d’influence britannique, et si la Grande Bretagne encourageait la colonisation juive là-bas, nous pourrions avoir d’ici vingt à trente ans un million de Juifs sur place ; ils développeraient le pays, le ramèneraient à la civilisation et seraient un poste de garde très efficace pour le canal de Suez.

    La déclaration Balfour embarrassait les sionistes Allemands aussi bien que le gouvernement allemand. Weizmann déclarera plus tard :

    D’un autre côté, le gouvernement allemand était profondément affecté par le parti que pouvait en retirer le gouvernement britannique. Il interpella tous nos représentants en Allemagne pour essayer de leur explique que le gouvernement allemand aurait fini par faire la même chose, mais qu’il n’avait pu [encore] le faire à cause de son alliance avec la Turquie qui l’obligeait à avancer lentement sur ce dossier.

    Le 5 janvier 1918, le ministère allemand des affaires étrangères transmettait au professeur Otto Warburg et au Dr Arthur Hantke, des membres de la direction sioniste qui siégeaient à Berlin, une note explicative où on lisait :

    « En ce qui concerne l’entreprise de la communauté juive et des sionistes en particulier, nous saluons… particulièrement l’intention du gouvernement impérial ottoman de promouvoir le développement d’une colonie juive en Palestine par la garantie de la liberté d’émigration et de colonisation dans la limite des capacités d’absorption du pays. Le gouvernement impérial ottoman, qui a toujours fait preuve d’une attitude amicale à l’égard des Juifs, leur accorde une autonomie régionale et le libre développement de leur culture en accord avec les lois du pays. »

    Cette déclaration n’était qu’une manière d’essayer de se tirer d’embarras et restait bien en deçà de la Déclaration Balfour. Sur le front de Gaza, les troupes turques et les contingents allemands battaient en retraite et le rêve allemand d’exercer une emprise impériale en Orient disparaissait. Il n’y eut pas de réaction visible de la part des sionistes allemands à la déclaration du ministère allemand des affaires étrangères. Il était loin le temps où les sionistes faisaient des déclarations de ce genre : « Je comprends le sionisme comme étant avant tout in des grands mouvements européens d’expansion… Nous voyons l’avenir de l’empire turc comme allant avec le destin futur de l’Allemagne. »