• « Le pavillon fait partie du rêve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rêve français ! » Gabriel Attal a été ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en décalage avec la politique du gouvernement, apprécieront. « J’assume de vouloir continuer à permettre à tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rêve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent à se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a déclaré le chef du gouvernement, en déplacement à Villejuif (94) pour présenter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu émettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajouté Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bétonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable écologiquement. La maison individuelle #prête_a_crever française date du libéral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel… cf en quoi l’individualisme a été une stratégie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part… A une époque, j’étais locataire d’un logement où on recevait des publications au nom de mes propriétaires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir après avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise à ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner à chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrême droite. Comme c’est étonnant.

    • En marche arrière
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crédits de MaPrimeRénov’, annoncée dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incompréhension du secteur.
      Par Claire Ané

      MaPrimeRénov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles réductions de dépenses annoncées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 février : cette aide à la rénovation énergétique va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024. Elle s’élèvera toutefois à 4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accélération initialement prévue.

      Deux trains de mesures venaient déjà d’être présentés, afin que la rénovation énergétique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La première salve a été lancée par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 février. Elle prévoit de modifier le diagnostic de performance énergétique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de #passoire_thermique – étiquetés F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils échapperont ainsi à l’interdiction de mise en #location, à laquelle sont déjà soumis les logements classés G+, qui doit être étendue à l’ensemble de logements G début 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rénovation des G ne s’imposeront pas dès le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriétaire en sera désormais exonéré si le locataire en place refuse de déménager le temps des travaux. Autre nouveauté : l’interdiction de louer un logement classé G sera suspendue pendant deux ans si la copropriété, dont il fait partie, vote en assemblée générale une rénovation des parties communes

      Deuxième étape, jeudi 15 février : M. Béchu et le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontré le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, et celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’, début mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir à Mon accompagnateur Rénov’aux propriétaires bénéficiant des subventions les plus élevées, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRénov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rénovation simples et efficaces ».
      Si les premières annonces ont été saluées par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRénov’est largement critiqué. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimé que les allégements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant à « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prévoyait déjà 2 milliards d’euros d’économies grâce à la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prêt à taux zéro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ est « incompréhensible, alors que les obligations de travaux énergétiques imposées par la loi doivent s’accélérer ».

      « Incohérence totale »
      La Fédération française du bâtiment, après avoir apprécié les « intentions » du gouvernement visant à relancer MaPrimeRénov’, dénonce l’« incohérence totale » consistant à amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (…) Organiser la mutation d’une filière dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiqué.

      Le président de la Capeb, qui représente des entreprises du bâtiment de moins de dix salariés (97 % du secteur), estime pour sa part que « la priorité, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rénovation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRénov’ont été moins consommés l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuées ont diminué en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros à 2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient été alloués, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros désormais prévue pour 2024 est dépensée, nous aurons réussi un sacré coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRénov’, alors que la nouvelle formule vient à peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arrière. Pourtant, on a obtenu de généraliser Mon accompagnateur Rénov’, ce qui évite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la priorité aux rénovations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coûteuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les ménages les plus modestes. Réduire leur #consommation est d’autant plus nécessaire que les prix de l’#énergie ont flambé », alerte Léana Miska, responsable des affaires publiques de Dorémi, entreprise solidaire spécialisée dans la rénovation performante.
      « Réduire l’ambition sur MaPrimerénov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilité, considère le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rénovation va aussi créer de l’attentisme de la part des propriétaires bailleurs. Tout cela à cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marché locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rénovation n’est pas respecté, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilité de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      Inquiétude sur l’assouplissement annoncé du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NégaWatt, association d’experts qui développe des solutions pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ne comprend pas le recul prévu sur MaPrimeRénov’. Même s’il lui rappelle la mise en pause de la réduction des pesticides dans l’agriculture, annoncée par Gabriel Attal au début du mois. « Au sein même du gouvernement, le secrétariat général à la planification écologique prévoit 200 000 rénovations d’ampleur dès 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montée en puissance pour arriver à 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crédits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait déraper le coût de la rénovation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiète aussi de l’assouplissement annoncé du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classés, ce n’est pas à cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprête donc à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas céder à l’Union nationale des propriétaires immobiliers, à la Fnaim et à Bruno Le Maire, désormais chargé de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomètre : « Ils considèrent que le calcul du DPE désavantage le chauffage à l’électricité, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, énormément de logements gagneraient des classes énergétiques et échapperaient aux rénovations nécessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une résidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut présenter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis débriefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dépouiller les propositions… quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les règles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancé un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les règles ont encore changé depuis le début de l’année, la boite choisie ne répond plus, vu qu’on a voté pour un devis qui concrètement n’a plus d’objet car ne correspond plus à la législation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloqués sur les réparations d’urgence qui ne résolvent rien et consomment les budgets.

  • Les entrepôts logistiques, le Far West du marché de l’immobilier
    https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite

    Investi par des sociétés financières et internationales, le marché de l’entrepôt logistique français prospère. Il reçoit des milliards d’euros d’investissement chaque année, dans une certaine opacité.

    J’ai fait cette carte pour l’article de Reporterre mais ce dernier préfère des photos moyennement intéressantes

  • Pénurie de #foncier à urbaniser : de Toulouse à Bourg-en-Bresse, les 20 villes les plus touchées, selon une étude
    https://www.banquedesterritoires.fr/penurie-de-foncier-urbaniser-de-toulouse-bourg-en-bresse-les-20
    https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2024-02/Chantiers_%C3%A0_la_Cartoucherie+%281%29.jpg

    Quelles vont être les conséquences de la sobriété foncière imposée par l’objectif de zéro #artificialisation nette (#ZAN) sur les métropoles et les agglomérations ? Pour le cabinet de conseil en immobilier professionnel Arthur Loyd, 113.000 hectares vont manquer en France d’ici 2030 pour répondre aux besoins de logement et de développement des territoires. Et selon des chiffres extraits de la septième édition de son baromètre sur l’attractivité des métropoles et des agglomérations, ce sont justement les territoires les plus dynamiques en termes de #croissance_démographique et/ou de progression de l’emploi qui vont pâtir le plus de la rareté du foncier.

    […] Alors que selon l’Insee, le nombre de ménages devrait continuer de croître, passant de près de 30 millions en 2018 à 34 millions en 2050, de nouveaux besoins en logements, services et équipements vont apparaître, dans un contexte de rareté foncière. « L’augmentation des coûts de l’immobilier va représenter une problématique durable pour les Français, alors que le #logement est d’ores et déjà le premier poste de dépenses des ménages », souligne Cevan Torossian.

    Autre sujet de premier ordre, pour Arthur Loyd : le besoin de foncier lié à la #réindustrialisation, alors que 12,8 milliards d’euros ont été investis au premier semestre 2023 dans les filières vertes. Selon l’étude, les territoires localisés hors des métropoles, qui seront demain les premiers touchés par les contraintes de sobriété foncière, concentrent aujourd’hui les trois quarts du volume total investi. Tous secteurs confondus, 22.000 hectares devraient être nécessaires pour permettre la réindustrialisation du pays, selon le rapport remis par le préfet Rollon Mouchel-Blaisot en juillet dernier.

    #urbanisation

  • (3) Publier | Fil d’actualité | LinkedIn
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7139870640949338113

    [hashtag#Lecture] 🎁 Plus qu’une idée de lecture, c’est une idée de cadeau. "Ada & Zangemann", paru chez C & F EDITIONS sous l’impulsion d’Alexis Kauffmann va éveiller vos enfants au hashtag#LogicielLibre. ⬇

    « Lorsqu’il eut terminé, il envoya tous les nouveaux programmes depuis son ordinateur en or vers les appareils des gens. Zangemann ordonna à ses enceintes de ne jouer que sa musique préférée lorsqu’il passait à proximité, et aux machines à glace de ne plus vendre de glaces dans l’après-midi… »

    Mais que faire quand l’irascible hashtag#Zangemann, l’inventeur de tous les appareils connectés du pays, décide que les skateboards ne doivent plus rouler sur les trottoirs, que les enceintes connectées ne doivent plus jouer qu’une seule musique, et les glaces n’avoir qu’un seul parfum ?

    C’est la petite hashtag#Ada qui a la solution : recycler, fabriquer, programmer... développer ses propres ordinateurs et logiciels en toute liberté, loin de la domination des grands empires commerciaux.

    "Ada & Zangemann", c’est un très beau conte signé Matthias Kirschner et illustré par Sandra Brandstätter, et adapté en français par Alexis Kauffmann et plusieurs classes de collège et de lycée. Il explique aux plus jeunes, mais aux adultes aussi, toute la problématique du logiciel libre et de notre indépendance matérielle et logicielle face aux GAFAM. 

    Et puis, la bonne nouvelle, c’est qu’en plus d’être un beau livre, ce conte est également disponible gratuitement (ou après un don d’un montant libre) sur le site de C & F EDITIONS, en format hashtag#PDF ou hashtag#ePub, sous licence hashtag#CreativeCommons : Attribution, Partage dans les mêmes conditions.

    Un grand bravo à Nicolas Taffin et Hervé Le Crosnier pour cette initiative.

    Le livre, à commander, lire ou télécharger est là ➡ https://lnkd.in/edQr6evi

    hashtag#LogicielLibre hashtag#Lecture hashtag#CadeaudeNoël hashtag#GAFAM hashtag#CFEditions hashtag#Inspiration hashtag#BonDébutdeSemaine

    #Ada_Zangemann

  • À propos des communautés mapuches en guerre et de la solidarité anarchiste
    https://infokiosques.net/spip.php?article2057

    Ce texte, publié initialement en #Espagnol en avril 2018 dans la revue anarchiste internationale Kalinov Most n°2, propose une analyse et des réflexions concernant les liens de lutte entre Mapuches et anarchistes au Chili. Sommaire : Brève mise en contexte et caractérisation des Mapuches- Communautés autonomes- L’importance de l’aspect local et sa continuité- La négation de l’Occident- Caractéristiques et particularités de l’affrontement actuel : organisations, tactiques et prison- À propos de la solidarité anarchiste- Contre les idéalisations, contre les sacralisations- Bonus / Santiago (Chili) : « contre ceux qui nous forcent à obéir au quotidien »- Sitographie #A

    / Zanzara athée (Paris-banlieue), Espagnol, Anticolonialisme(s), Insurrections, révoltes, (...)

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_ #Anticolonialisme_s_ #Insurrections,_révoltes,_émeutes
    https://sansnom.noblogs.org/archives/5030
    https://sansnom.noblogs.org/archives/4812
    https://sansnom.noblogs.org/?s=mapuche
    https://sansnom.noblogs.org/archives/11231
    https://kalinovmost.wordpress.com
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/communautes-mapuche-et-solidarite-anarchiste-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/communautes-mapuche-et-solidarite-anarchiste-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/acerca-de-las-comunidades-mapuche-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/acerca-de-las-comunidades-mapuche-cuaderno.pdf

  • #Zéro_artificialisation_nette : « Une application réfléchie du dispositif peut avoir comme effet induit une baisse des inégalités territoriales »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/zero-artificialisation-nette-une-application-reflechie-du-dispositif-peut-av

    Philippe Delacote
    Directeur de recherche à l’Inrae

    Léa Tardieu
    Chercheuse à l’Inrae

    Le 30 septembre, le président Les Républicains (#LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé sa décision de sortir sa région du dispositif « zéro artificialisation nette » (ZAN), au motif que celui-ci serait « ruralicide ». Issu de la loi Climat et résilience votée en 2021, ce principe peine à être mis en œuvre, notamment du fait de fortes réticences des élus locaux. Cette attitude laisse à penser que M. #Wauquiez et ses collègues comprennent mal les tenants et les aboutissants du ZAN, ainsi que les opportunités qu’il peut apporter aux espaces ruraux.

    Le #ZAN, c’est quoi ? L’idée est simple : à l’horizon 2050, chaque projet d’artificialisation d’un espace devra être compensé par la renaturation d’un espace équivalent, le ministère de l’écologie définissant l’artificialisation comme « l’altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d’un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage ».

    Ainsi, il ne s’agit pas d’interdire toute artificialisation. Cependant l’idée est bien de la limiter, et d’imposer, pour les projets jugés indispensables sur la base d’une évaluation coûts-bénéfices rigoureuse incluant les dommages environnementaux, une compensation considérée comme au moins équivalente. Il est essentiel de comprendre que la compensation est un objectif minimal à considérer, et que la priorité première est de conserver l’existant.

    Un impératif de soutenabilité
    Le mot est prononcé : résilience. Le principe de réduire l’artificialisation n’est pas une lubie de bobo métropolitain, mais bien un impératif de soutenabilité. Risques d’inondations accrus, pertes de productivité agricole, érosion de la biodiversité, moindre absorption du carbone, îlots de chaleur… Les effets néfastes d’une artificialisation excessive sont nombreux et bien documentés. Si le dispositif « zéro artificialisation nette » impose une contrainte sur les décisions d’artificialisation, c’est d’abord et avant tout pour réduire ces impacts et permettre une nécessaire meilleure soutenabilité de nos modes de vie.

    Au-delà de ces effets directs, nous estimons qu’une application réfléchie et intégrée du ZAN peut avoir comme effet induit une baisse des inégalités territoriales. Cette idée repose sur deux constats complémentaires : les espaces ruraux connaissent un manque d’accès aux services publics et privés, suggérant un besoin de redynamiser leur attractivité économique et sociale ; les espaces urbains les plus défavorisés et densément peuplés souffrent d’un manque d’accès aux espaces verts et à la nature.

    Par conséquent, à l’échelle d’un territoire régional, on pourrait imaginer que le principe du ZAN soit couplé à celui du rééquilibrage entre espaces ruraux et urbains défavorisés : réduction de la densité et renaturation dans les zones urbaines et périphériques, favorisation des échanges scolaires, de formation et d’activités économiques entre quartiers populaires urbains et espaces ruraux délaissés, efforts de construction de #logements_sociaux dans les zones rurales, densification des transports décarbonés entre métropoles et espaces ruraux…

    Une gestion régionale nécessaire
    A l’heure où l’on tend à opposer les classes populaires entre urbains et ruraux, une telle vision intégrée des territoires pourrait permettre un projet combiné de baisse des inégalités territoriales et de meilleur équilibre des activités.

    Bien sûr, l’application pratique du ZAN ne sera pas simple et pose de nombreuses questions juridiques et pratiques de mise en œuvre. La récente censure par le Conseil d’Etat du dispositif réglementaire de l’application de la loi en est un bon exemple.

    Dans le cadre de notre argument, il serait ainsi nécessaire que la compensation des projets d’artificialisation soit autorisée, voire incitée, entre territoires ruraux et urbains défavorisés. Pour cela, une gestion régionale semble nécessaire, à moins que des dispositifs de coopération soient mis en œuvre dans le cadre d’une gestion par les #municipalités.

    Cependant, nous pensons que le ZAN, appliqué avec discernement et dans une optique de réduction des inégalités, peut conduire à des effets induits positifs pour les espaces ruraux comme urbains. Encore faudrait-il que M. Wauquiez se penche sérieusement sur la question.

    PS : c’est nouveau ça (à chaque copié collé ?) :
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  • Ce que les #sols nous disent de l’urbanisme
    https://metropolitiques.eu/Ce-que-les-sols-nous-disent-de-l-urbanisme.html

    Dans son dernier ouvrage, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol, attentif à la diversité des connaissances disponibles. Le paysagiste Maxime Bardou évalue les apports de cet « #urbanisme des sols » pour la conception spatiale. Avec Des tracés aux traces, pour un urbanisme des sols, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol dans la manière de faire la ville. Il puise dans une histoire #Commentaires

    / urbanisme, #projet_urbain, #division_parcellaire, sols, #ZAN

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-bardou2.pdf

  • Krethi und Plethi
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Krethi_und_Plethi

    Krethi und Plethi

    Vater Liebert hat eine Rede vom Stapel gelassen,
    in der er sagte, der Reichstag täte ihm nicht mehr passen.

    Denn in diesen durchaus traurigen Verein
    kämen ja sogar Krethi und Plethi hinein.

    Ich weiß nun nicht genau, wer Krethi und Plethi sind;
    vielleicht meint er damit meinen Vater oder dein Enkelkind.

    Aber das weiß ich: die Schlacht bei Warschau und in den Argonnen,
    die haben Deutschlands Krethi und Plethi gewonnen.

    Vielleicht hat Vater Liebert in Hannover großen Applaus.
    Ihm hängt aber nicht nur der Reichstag zum Halse heraus.

    Da hängt auch ein hoher, preußischer, bunter Orden.
    Der ist ihm für viel Blut deutscher Krethis und Plethis verliehen worden.

    Und der eine Krethi ist Krüppel, und der andere Plethi ist krank.
    Tausend blasse Lippen flüstern: „Dank, Herr General! Dank!“

    Autor: Kurt Tucholsky
    Titel: Krethi und Plethi
    aus: Fromme Gesänge, S. 37
    Erscheinungsdatum: 1919
    Verlag: Felix Lehmann
    Erscheinungsort: Charlottenburg
    Quelle: ULB Düsseldorf und Scans auf commons
    Erstdruck in: Berliner Tageblatt, 23. September 1918

    Eduard von Liebert
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Eduard_von_Liebert

    Eduard Wilhelm Hans Liebert, seit 1900 von Liebert (* 16. April 1850 in Rendsburg; † 14. November 1934 in Tscheidt) war ein preußischer Offizier, zuletzt General der Infanterie sowie Gouverneur von Deutsch-Ostafrika. Er war außerdem von 1907 bis 1914 Mitglied des Reichstages und betätigte sich zudem als Militärschriftsteller.
    ...
    Gemeinsam mit dem Kartografen Julius Iwan Kettler sowie dem Tropen-erfahrenen „Konsul G. A. Wilhelmy“, dem hannoverschen Oberlehrer Mejer und dem Physik-Professor Gustav von Quintus-Icilius gehörte der Kriegschullehrer Eduard Liebert zu den insgesamt zwölf Bürgern, die am 27. September 1878 zunächst ein „Provisorisches Komitee für die Stiftung einer Geographischen Gesellschaft zu Hannover“ bildeten.
    ...
    Mit der Führung der Gesandtschaft des Sultans von Zanzibar wurde er in der Zeit vom 25. September bis zum 9. Oktober 1889 betraut. Vom 1. April 1889 bis zum 1. Juli 1890 wurde er mit der Stellvertretung des Reichskommissars für Ostafrika beauftragt.
    ...
    Zu dem Zweck einer Verwendung als Gouverneur in Deutsch-Ostafrika schied Liebert am 3. Dezember 1896 aus der Preußischen Armee und trat unter Stellung à la suite der Schutztruppe für Deutsch-Ostafrika in den Kolonialdienst über. Für die Dauer der Beurlaubung des Oberstleutnants Lothar von Trotha wurde er am 16. Februar 1897 zugleich mit den Geschäften des Kommandeurs der Schutztruppe beauftragt. Am 20. Juli zum Generalmajor befördert, wurden ihm die Geschäfte des Kommandeurs der Schutztruppe am 22. September 1897 bis auf Weiteres übertragen. Zum 1. Januar 1900 wurde Liebert durch Wilhelm II. in den erblichen Adelsstand erhoben. Als Gouverneur der Kolonie zog er sich vor allem durch massive Steuererhöhungen den dortigen Unmut zu.
    Unter der Enthebung von seinen Stellungen als Folge der von ihm herbeigeführten Unruhen in Deutsch-Ostafrika wurde Liebert am 13. März 1901 wieder in der Preußischen Armee angestellt. Zunächst befand er sich bei den Offizieren von der Armee, wurde am 9. April mit der Führung der 6. Division in Brandenburg beauftragt und mit seiner Beförderung zum Generalleutnant am 18. Mai 1901 zum Kommandeur ernannt.
    ...
    enthob man ihn am 17. Juni 1917 aufgrund des Überschreitens der Altersgrenze von seinem Posten und versetzte Liebert unter Verleihung des Kronenordens I. Klasse mit Schwertern in den endgültigen Ruhestand.
    ...
    Im Alldeutschen Verband verfocht Liebert mehrfach die Rassentheorien. So hielt er auf dem Verbandstag am 27. und 28. Mai 1904 in Lübeck einen Vortrag über „Die Zukunftsentwicklung unserer Kolonien“, in dem er sich gegen einen angeblichen „Rassenverderb“ in den Deutschen Kolonien aussprach. Auf dem Erfurter Verbandstag vom 6. September 1912 griff er die vom Reichstag beschlossene Rechtsgültigkeit der „Mischehen“ in den Kolonien an, bzw. bezeichnete den diesbezüglichen Antrag als „jedem Rassengefühl und Rassenstolz ins Gesicht“ schlagend.
    ...
    1929 trat er in die Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei ein.

    Sprachgeschichte(n)
    Krethi und Plethi
    https://www.juedische-allgemeine.de/kultur/krethi-und-plethi

    »Eine Ansammlung von Pöbel und Gesindel«?
    Wie ein sprachhistorischer Irrtum zur abschätzigen Bedeutung dieses Ausdrucks führte

    von Christoph Gutknecht 26.10.2019

    Neulich fragte mich ein Bekannter: »Sie sind diesmal auf der Insel Rügen? Ach du meine Güte, da fährt doch Krethi und Plethi hin!« Die Wendung wird als artikelloses Pluraletantum, aber auch als Singularetantum gebraucht.

    Und die Bedeutung? Der Publizist Karl Hugo Pruys präzisierte 2012 in seiner Floskel-Analyse Perlen vor die Säue: »Damit bezeichnet man, zumeist mit verächtlichem Unterton, eine bunt zusammengewürfelte Volksmenge, eine Ansammlung von Pöbel und Gesindel, zumindest von Leuten, mit denen man eigentlich nichts zu tun haben möchte.«

    Hebräisch Pruys ergänzte, was der Volkskundler Lutz Röhrich im Lexikon der sprichwörtlichen Redensarten (1994) erwähnte: dass die Namensgeber der Formel Opfer eines sprachhistorischen Irrtums geworden sind, da die Krether und Plether in biblischer Zeit durchaus respektierte Soldaten der Leibwache König Davids (2. Sam. 8,18) waren. Erst die nachfolgende Deutung der hebräischen Namen in der Wendung »kol-ha-krêtî ve-kol-ha-plêtî« als Bezeichnung verschiedener Stämme habe zu der Ansicht geführt, »Krethi und Plethi« stünde für ein Völkergemisch.

    Pruys weist auf die Erkenntnis hin, dass die Namen nicht die Herkunft, sondern die Funktion der Soldaten beleuchten. Die Krethi waren die Scharfrichter des Königs (1. Kön. 2,34: krêthi – ausrotten), die Plethi seine Eilboten (2. Chron. 30,6: plêthi – forteilen): »In dieser Funktion wurden sie natürlich im Volke gefürchtet und gemieden, und daraus entwickelte sich vermutlich die abschätzige Bedeutung, aus der die Redewendung von Plethi und Krethi entstand.«

    Die Krethi waren die Scharfrichter des Königs, die Plethi seine Eilboten.

    Während man im Französischen von »Pierre et Paul« und im Englischen von »Tom, Dick and Harry« redet, finden wir die auch im Norwegischen als »kreti og pleti« und im Schwedischen als »kreti och pleti« geläufige Zwillingsformel mehrfach in der Literatur. In Günther Grass’ Blechtrommel (1962) heißt es: »Da schimpfte der Fanfarenzugführer auf Krethi und Plethi.«

    Ein Erzähler in Martin Walsers Roman Halbzeit (1960) berichtet, wie er »und auch andere oft ein halbes oder ganzes Jahr mit einem Artikel nicht bloß von Pontius zu Pilatus, sondern auch noch zu Hinz und Kunz, Krethi und Plethi, den oberen und den unteren und den mittleren Zehntausend rennen«.

    Der Publizist und Mitbegründer der Wochenschrift »Kladderadatsch«, David Kalisch (1820–1872), Sohn eines liberalen jüdischen Pelzhändlers, schrieb mit Krethi und Plethi 1865 eine witzig-satirische Lokalposse aus dem Berliner Schustermilieu, in der sich die reaktionären gesellschaftspolitischen Verhältnisse des 19. Jahrhunderts widerspiegeln.

    Enkelkind Kurt Tucholsky (1890–1935) machte als Gesellschaftskritiker der Weimarer Republik die flexionslose Reimformel zum Titel eines satirischen Gedichts, das er als Theobald Tiger am 23. September 1918 im Berliner Tageblatt und später im Band Fromme Gesänge publizierte: »Vater Liebert hat eine Rede vom Stapel gelassen,/in der er sagte, der Reichstag täte ihm nicht mehr passen./Denn in diesen durchaus traurigen Verein/kämen ja sogar Krethi und Plethi hinein./Ich weiß nun nicht genau, wer Krethi und Plethi sind;/ vielleicht meint er damit meinen Vater oder dein Enkelkind./Aber das weiß ich: die Schlacht bei Warschau und in den Argonnen,/die haben Deutschlands Krethi und Plethi gewonnen./Vielleicht hat Vater Liebert in Hannover großen Applaus./Ihm hängt aber nicht nur der Reichstag zum Halse heraus./Da hängt auch ein hoher, preußischer, bunter Orden./Der ist ihm für viel Blut deutscher Krethis und Plethis verliehen worden./Und der eine Krethi ist Krüppel, und der andere Plethi ist krank./ Tausend blasse Lippen flüstern: Dank, Herr General! Dank!«

    2015 veröffentlichte Andre Sokolowski, Herausgeber und verantwortlicher Redakteur des Online-Magazins »Kultura-Extra«, das Taschenbuch Krethi und Plethi – sein Untertitel: »Bruchstücke aus 49 Jahren DDR«.

    Hans und Franz, Krethi und Plethi, Hinz und Kunz
    https://lyricstranslate.com/en/idiom/hans-und-franz-krethi-und-plethi-hinz-und-kunz

    #langue #Allemand #bible #proverbe #histoire #guerre #poésie #cartographie #colonialisme #Zanzibar #nazis

  • #ZAN, contre-enquête De l’impasse légaliste de l’arithmétique foncière à l’ambition régulatrice de la gouvernance des sols - Urbanisme
    https://www.urbanisme.fr/debat/zan-contre-enquete-de-limpasse-legaliste-de-larithmetique-fonciere-a-lambi
    (article d’août 2022, pour archive)

    Lewis Mum­ford ima­gi­nait il y a un siècle la pla­ni­fi­ca­tion régio­nale. Les tran­si­tions éner­gé­tiques et éco­lo­giques auront besoin d’une pla­ni­fi­ca­tion ter­ri­to­riale mul­ti-échelles, débar­ras­sée du sys­tème en pou­pées russes emboî­tant les docu­ments de pla­ni­fi­ca­tion sans consi­dé­ra­tion des inter­ac­tions entre le local et le glo­bal. Une pla­ni­fi­ca­tion ter­ri­to­riale moins obsé­dée par la par­celle et le cadastre, moins inté­res­sée par les droits de pro­prié­té et de construc­tion que par l’optimisation de l’usage des sols et de leur mul­ti­fonc­tion­na­li­té. Une pla­ni­fi­ca­tion ter­ri­to­riale qui ose se sous­traire au dik­tat du juri­dique pour explo­rer d’autres ins­tru­ments de régu­la­tion, éco­no­miques (mar­ché des droits à arti­fi­cia­li­ser) ou poli­tiques (confé­rence des par­ties pre­nantes pour des sols consi­dé­rés comme biens communs).

    Il n’existe pas de bon mode d’emploi pour le ZAN. Il n’y a que le risque d’un aveu­gle­ment arith­mé­tique fos­soyeur des approches contex­tua­li­sées seules à même de concré­ti­ser les ambi­tions de la tran­si­tion éco­lo­gique. Mais si nos gou­ver­nants acceptent de ne pas s’évertuer à sau­ver une démarche intrin­sè­que­ment viciée, le ZAN pour­ra deve­nir le cata­ly­seur d’une réor­ga­ni­sa­tion pro­fonde de la pla­ni­fi­ca­tion ter­ri­to­riale, au pro­fit d’une gou­ver­nance des sols aus­si indis­pen­sable qu’inédite.

    Si j’entends les questions sur les zones agricoles et le périurbain, résidant en zone littorale, je suis prêt à prendre tout mécanisme qui limite la prolifération pavillonnaire. Proposer de se soustraire au diktat du juridique pour faire confiance à des instruments économiques – comment prendre au sérieux quelqu’un qui considère qu’un marché des droits à artificialiser est une solution crédible – ici, concrètement, ça veut dire laisser le fric faire ce qu’il veut avec le résultat que l’on peut déjà constater.

  • Le vote n’est pas une réduction des risques — Une perspective autochtone
    https://infokiosques.net/spip.php?article1964

    Réflexions du collectif amérindien Indigenous Action à propos de l’injonction au vote. Sommaire :- Le vote des natif⋅ves : une stratégie de domination coloniale- Assimilation : la stratégie du droit de vote- Vous ne pouvez pas décoloniser le scrutin- Rejeter l’autorité coloniale, c’est-à-dire ne pas voter #V

    / Zanzara athée (Paris-banlieue), #Anglais, Anticolonialisme(s), #Démocratisme,_citoyennisme

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_ #Anticolonialisme_s_
    https://www.indigenousaction.org/voting-is-not-harm-reduction-an-indigenous-perspective
    https://www.indigenousaction.org
    https://www.taalahooghan.org
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/le-vote-n-est-pas-une-reduction-de-risques-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/le-vote-n-est-pas-une-reduction-de-risques-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/voting-is-not-harm-reduction-cahiera4.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/voting-is-not-harm-reduction-pageparpage.pdf

  • COLONIALISMO. In Libia la strategia italiana della “terra bruciata”

    Non appena l’impiego operativo dell’aereo come fattore preponderante di superiorità nei conflitti venne teorizzato da #Giulio_Douhet nel 1909, gli italiani divennero i primi a livello mondiale ad utilizzare questa arma bellica durante la Guerra italo-turca della #Campagna_di_Libia.

    ll 1º novembre 1911 il sottotenente #Giulio_Gavotti eseguì da un velivolo in volo il primo bombardamento aereo della storia, volando a bassa quota su un accampamento turco ad #Ain_Zara e lanciando tre bombe a mano.

    Pochi anni dopo entrarono in servizio nuovi aerei, tecnicamente più capaci di svolgere il ruolo offensivo al quale erano stati predisposti e le azioni assunsero l’aspetto di un’inarrestabile escalation militare.

    Tra il mese di aprile e l’agosto del 1917 furono eseguite contro le oasi di Zanzour e Zavia, un centinaio di azioni con il lancio di 1.270 chilogrammi di liquido incendiario e 3.600 chili di bombe.

    Dal 1924 al 1926 gli aerei ebbero l’ordine di alzarsi in volo per bombardare tutto ciò che si muoveva nelle oasi non controllate dalle truppe italiane.

    Dal novembre 1929 alle ultime azioni del maggio 1930, l’aviazione in Cirenaica eseguì, secondo fonti ufficiali, ben 1.605 ore di volo bellico lanciando 43.500 tonnellate di bombe e sparando diecimila colpi di mitragliatrice.

    La strategia aerea e la politica della terra bruciata, spinse migliaia di uomini, donne e bambini terrorizzati a lasciare la Libia, chi verso la Tunisia e l’Algeria, chi in direzione del Ciad o dell’Egitto e i bombardamenti diventarono sempre più violenti, scientifici e sperimentali.

    Cirenaica pacificata, uno dei libri con i quali il generale Graziani volle giustificare la sua azione repressiva e rispondere alle accuse di genocidio, c’è un breve capitolo sul bombardamento di Taizerbo, una delle roccaforti della resistenza anti italiana capeggiata dall’imam Omar el Mukhtar, avvenuto il 31 luglio 1930, sei mesi dopo l’esortazione di Pietro Badoglio all’uso dell’iprite: “Per rappresaglia, ed in considerazione che Taizerbo era diventata la vera base di partenza dei nuclei razziatori il comando di aviazione fu incaricato di riconoscere l’oasi e – se del caso – bombardarla. Dopo un tentativo effettuato il giorno 30 -non riuscito, per quanto gli aeroplani fossero già in vista di Taizerbo, a causa di irregolare funzionamento del motore di un apparecchio, la ricognizione venne eseguita il giorno successivo e brillantemente portata a termine. Quattro apparecchi Ro, al comando del ten.col. Lordi, partirono da Giacolo alle ore 4.30 rientrando alla base alle ore 10.00 dopo aver raggiunto l’obiettivo e constatato la presenza di molte persone nonché un agglomerato di tende. Fu effettuato il bombardamento con circa una tonnellata di esplosivo e vennero eseguite fotografie della zona. Un indigeno, facente parte di un nucleo di razziatori, catturato pochi giorni dopo il bombardamento, asserì che le perdite subite dalla popolazione erano state sensibili, e più grande ancora il panico”.

    Vincenzo Lioy, nel suo libro sul ruolo dell’aviazione in Libia (Gloria senza allori, Associazione Culturale Aeronautica), ha aggiunto un’agghiacciante rapporto firmato dal tenente colonnello dell’Aeronautica Roberto Lordi, comandante dell’aviazione della Cirenaica (rapporto che Graziani inviò al Ministero delle colonie il 17 agosto) nel quale si apprende che i quattro apparecchi Ro erano armati con 24 bombe da 21 chili ad iprite, 12 bombe da 12 chili e da 320 bombe da 2 chili, e che “(…) in una specie di vasta conca s’incontra il gruppo delle oasi di Taizerbo. Le palme, che non sono molto numerose, sono sparpagliate su una vasta zona cespugliosa. Dove le palme sono più fitte si trovano poche casette. In prossimità di queste, piccoli giardini verdi, che in tutta la zona sono abbastanza numerosi; il che fa supporre che le oasi siano abitate da numerosa gente. Fra i vari piccoli agglomerati di case vengono avvistate una decina di tende molto più grandi delle normali e in prossimità di queste numerose persone. Poco bestiame in tutta la conca. II bombardamento venne eseguito in fila indiana passando sull’oasi di Giululat e di el Uadi e poscia sulle tende, con risultato visibilmente efficace”.

    II primo dicembre dello stesso anno il tenente colonnello Lordi inviò a Roma copia delle notizie sugli effetti del bombardamento a gas effettuato quel 31 luglio sulle oasi di Taizerbo “ottenute da interrogatorio di un indigeno ribelle proveniente da Cufra e catturato giorni or sono”.

    È una testimonianza raccapricciante raccolta materialmente dal comandante della Tenenza dei carabinieri reali di el Agheila: “Come da incarico avuto dal signor comandante l’aviazione della Cirenaica, ieri ho interrogato il ribelle Mohammed abu Alì Zueia, di Cufra, circa gli effetti prodotti dal bombardamento a gas effettuato a Taizerbo. II predetto, proveniente da Cufra, arrivò a Taizerbo parecchi giorni dopo il bombardamento, seppe che quali conseguenze immediate vi sono quattro morti. Moltissimi infermi invece vide colpiti dai gas. Egli ne vide diversi che presentavano il loro corpo ricoperto di piaghe come provocate da forti bruciature. Riesce a specificare che in un primo tempo il corpo dei colpiti veniva ricoperto da vasti gonfiori, che dopo qualche giorno si rompevano con fuoruscita di liquido incolore. Rimaneva così la carne viva priva di pelle, piagata. Riferisce ancora che un indigeno subì la stessa sorte per aver toccato, parecchi giorni dopo il bombardamento, una bomba inesplosa, e rimasero così piagate non solo le sue mani, ma tutte le altre parti del corpo ove le mani infette si posavano”.

    L’uso dell’iprite, che doveva diventare un preciso sistema di massacro della popolazione civile in Etiopia qualche anno più tardi, fu certamente una scelta sia militare che politica così come i bombardamenti dovevano corrispondere a scelte di colonizzazione ben precise e sistematiche di quella che Gaetano Salvemini, quando ebbe inizio l’avventura coloniale italiana in Libia definì “Un’immensa voragine di sabbia”:

    Benito Mussolini volle che fosse il gerarca Italo Balbo ad occuparsene dopo averlo sollevato dall’incarico di Ministro dell’Aeronautica del Regno d’Italia e inviato in qualità di Governatore nel 1934.

    Balbo dichiarò che avrebbe seguito le gloriose orme dei suoi predecessori e avviò una campagna nazionale che voleva portare due milioni di emigranti sulla Quarta Sponda Italiana del Mediterraneo.

    Ne arrivarono soltanto 31mila, ma furono un numero sufficiente da trincerare dietro un muro militare, costruito nel 1931 in Cirenaica, per contrastare la resistenza delle tribù beduine degli indipendentisti libici.

    Quel muro, il muro italiano di Giarabub, è tuttora presente e in funzione come barriera anti-immigrazione: una doppia linea di recinzione metallica lunga 270 chilometri, larga quattro metri, alta tre, visibilmente malandata ma resa insuperabile da chilometri di matasse di filo spinato che si srotolano dalle regioni a ridosso del porto di Bardia, lungo le sterpaglie desolate della Marmarica, fino a perdersi nel Grande Mare di Sabbia del Deserto Libico.

    Questa grande opera venne commissionata alla Società Italiana Costruzioni e Lavori Pubblici di Roma, che la realizzò in sei mesi, dal 15 aprile al 5 settembre 1931, ad un costo complessivo di circa venti milioni di lire, impegnando nella costruzione 2.500 indigeni sorvegliati da 1.200 soldati e carabinieri, lungo un percorso totalmente privo di strade e di risorse idriche.

    Il reticolato di filo spinato è sostenuto da paletti di ferro con base in calcestruzzo, vigilato dai ruderi fatiscenti di tre ridotte e sei ridottini; lungo il suo percorso vennero costruiti tre campi d’aviazione, una linea telefonica, 270 milioni di paletti di ferro e ventimila quintali di cemento.

    Il compito di sorveglianza e controllo è sempre stato garantito dall’innesco di migliaia di mine antiuomo, ma per un certo periodo fu oggetto di ricognizioni aeree audacemente condotte, oltre che dai piloti dell’Aeronautica Militare, anche e direttamente dal loro capo supremo e Maresciallo dell’Aria Italo Balbo a bordo di veivoli derivati dai trimotori Savoia Marchetti da lui impiegati nelle transvolate atlantiche e che divennero caccia bombardieri siluranti chiamati Sparvieri.

    Nei sei anni che Balbo visse e volò in Libia, lo Sparviero abbatté tutti i record e tutti i primati di volo civile, velocità, trasporto, durata, distanza, poi il salto di qualità e da civile divenne aereo militare: nella versione S.79K, l’impiego operativo di questo modello avvenne con l’intervento italiano nella guerra civile spagnola e il 26 aprile 1937, tre S.M.79 dell’Aviazione Legionaria presero parte al bombardamento della cittadina basca di Guernica, un’incursione aerea compiuta in cooperazione con la Legione Condor nazista, che colpì nottetempo la popolazione civile inerme e ispirò il celeberrimo dipinto di denuncia di Pablo Picasso.

    Sette anni prima era alla guida di grandi imprese di voli transatlantici: il primo nel 1930 da Orbetello a Rio de Janeiro; il secondo tre anni dopo, da Orbetello a Chicago. Questa seconda crociera, organizzata per celebrare il decennale della Regia Aeronautica Militare Italiana nell’ambito dell’Esposizione Universale Century of Progress che si tenne a Chicago tra il 1933 e il 1934, lo aveva coperto di gloria.

    Il governatore dell’Illinois e il sindaco della città di Chicago riservarono ai trasvolatori un’accoglienza trionfale: a Balbo venne intitolata una strada, tutt’oggi esistente, e i Sioux presenti all’Esposizione lo nominarono capo indiano, con il nome di Capo Aquila Volante. Il volo di ritorno proseguì per New York, dove il presidente Roosevelt organizzò, in onore agli equipaggi della flotta di 25 idrotransvolanti italiani, una grande street parade.

    Gli esaltatori delle trasvolate atlantiche non mancano di citare ogni tipo di manifestazione organizzata a Chicago in onore del grande pilota, ma omettono sempre di citare lo striscione che pare recitasse “Balbo, don Minzoni ti saluta” e che commemorava l’onore da lui acquisito come pioniere dello squadrismo fascista.

    Là, in Italia, partendo dalle valli del delta padano, aveva visto portare a compimento grandi opere di bonifiche che strapparono alle acque nuove terre da coltivare e nuove forme di diritti sindacali da reprimere grazie all’”esaltazione della violenza come il metodo più rapido e definitivo per raggiungere il fine rivoluzionario” (Italo Balbo, Diario 1922, Mondadori).

    Sempre là, nella bassa provincia Ferrarese, aveva inaugurato la strategia criminale delle esecuzioni mirate come responsabile diretto, morale e politico dei due omicidi premeditati, da lui considerati ’bastonate di stile’, che significavano frattura del cranio, somministrate al sindacalista Natale Gaiba e al sacerdote don Giovanni Minzoni.

    Natale Gaiba venne assassinato per vendicare l’offesa, compiuta quando il sindacalista argentano era assessore del Comune di Argenta, di aver fatto sequestrare l’ammasso di grano del Molino Moretti, imboscato illegalmente per farne salire il prezzo, venisse strappato ai latifondisti agrari e restituito al popolo che lo aveva prodotto coltivando la terra, ridotto alla fame.

    Don Minzoni, parroco di Argenta, venne assassinato dai fascisti locali: Balbo non volle ammettere che fossero stati individuati e arrestati i colpevoli e intervenne in molti modi, anche con la costante presenza in aula, per condizionare lo svolgimento e il risultato sia delle indagini che del processo penale, garantendo l’impunità del crimine.

    Qui, in Libia, Italo Balbo non riuscì a trovare, nemmeno con la forza, l’acqua sufficiente da donare alla terra di quei pochi coloni veneti e della bassa ferrarese che, sotto l’enfasi propagandistica del regime, lo avevano raggiunto, si erano rimboccati le maniche e si erano illusi di rendere verde il deserto “liberato”.

    Fu sempre qui, in Libia, che italo Balbo, per tragica ironia della sorte o per fatale coincidenza, precipitò realmente in una voragine di sabbia e trovò la morte, colpito dal fuoco amico della artiglieria contraerea italiana nei cieli di Tobruk il 28 giugno 1940. Evidentemente mentre lui seguiva le orme dei grandi colonizzatori italiani, qualcos’altro stava seguendo le sue tracce, poiché la responsabilità storica di quanto avvenuto per sbaglio, come tragico errore e incidente di guerra, venne assunta in prima persona da un capo pezzo del 202 Reggimento di Artiglieria, che ammise di aver sparato raffiche di artiglieria contraerea all’indirizzo del trimotore Savoia Marchetti 79 pilotato dal suo comandante supremo nonché concittadino Italo Balbo, essendo significativamente pure lui, Claudio Marzola, 20enne, un ferrarese purosangue.

    I colpi letali partirono da una delle tre mitragliatrici da 20 mm in dotazione a un Incrociatore Corazzato della Marina Regia che permaneva in rada semiaffondato e a scopo difensivo antiaereo, varato con lo stesso nome del santo patrono della città di Ferrara: San Giorgio.

    https://pagineesteri.it/2021/05/27/africa/colonialismo-in-libia-la-strategia-italiana-della-terra-bruciata
    #colonialisme #Italie #terre_brûlée #colonisation #histoire_coloniale #Italie_coloniale #colonialisme_italien #aviation #Zanzour #Zavia #oasis #bombardement #Cirenaica #Graziani #Rodolfo_Graziani #Taizerbo #iprite #Pietro_Badoglio #Badoglio #Roberto_Lordi #Italo_Balbo #fascisme #Giarabub #Balbo #Legione_Condor #violence #Natale_Gaiba #Giovanni_Minzone #don_Minzoni #Claudio_Marzola

    Un mur construit à l’époque coloniale et encore debout aujourd’hui et utilisé comme barrière anti-migrants :

    Quel muro, il muro italiano di Giarabub, è tuttora presente e in funzione come barriera anti-immigrazione: una doppia linea di recinzione metallica lunga 270 chilometri, larga quattro metri, alta tre, visibilmente malandata ma resa insuperabile da chilometri di matasse di filo spinato che si srotolano dalle regioni a ridosso del porto di Bardia, lungo le sterpaglie desolate della Marmarica, fino a perdersi nel Grande Mare di Sabbia del Deserto Libico.
    Questa grande opera venne commissionata alla Società Italiana Costruzioni e Lavori Pubblici di Roma, che la realizzò in sei mesi, dal 15 aprile al 5 settembre 1931, ad un costo complessivo di circa venti milioni di lire, impegnando nella costruzione 2.500 indigeni sorvegliati da 1.200 soldati e carabinieri, lungo un percorso totalmente privo di strade e di risorse idriche.
    Il reticolato di filo spinato è sostenuto da paletti di ferro con base in calcestruzzo, vigilato dai ruderi fatiscenti di tre ridotte e sei ridottini; lungo il suo percorso vennero costruiti tre campi d’aviazione, una linea telefonica, 270 milioni di paletti di ferro e ventimila quintali di cemento.

    #murs #barrières_frontalières

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

    • #Balbo street à #Chicago —> une rue est encore dédiée à #Italo_Balbo :

      Nei sei anni che Balbo visse e volò in Libia, lo Sparviero abbatté tutti i record e tutti i primati di volo civile, velocità, trasporto, durata, distanza, poi il salto di qualità e da civile divenne aereo militare: nella versione S.79K, l’impiego operativo di questo modello avvenne con l’intervento italiano nella guerra civile spagnola e il 26 aprile 1937, tre S.M.79 dell’Aviazione Legionaria presero parte al bombardamento della cittadina basca di Guernica, un’incursione aerea compiuta in cooperazione con la Legione Condor nazista, che colpì nottetempo la popolazione civile inerme e ispirò il celeberrimo dipinto di denuncia di Pablo Picasso.

      Sette anni prima era alla guida di grandi imprese di voli transatlantici: il primo nel 1930 da Orbetello a Rio de Janeiro; il secondo tre anni dopo, da Orbetello a Chicago. Questa seconda crociera, organizzata per celebrare il decennale della Regia Aeronautica Militare Italiana nell’ambito dell’Esposizione Universale Century of Progress che si tenne a Chicago tra il 1933 e il 1934, lo aveva coperto di gloria.

      Il governatore dell’Illinois e il sindaco della città di Chicago riservarono ai trasvolatori un’accoglienza trionfale: a Balbo venne intitolata una strada, tutt’oggi esistente, e i Sioux presenti all’Esposizione lo nominarono capo indiano, con il nome di Capo Aquila Volante. Il volo di ritorno proseguì per New York, dove il presidente Roosevelt organizzò, in onore agli equipaggi della flotta di 25 idrotransvolanti italiani, una grande street parade.


      https://www.openstreetmap.org/search?query=balbo%20street%20chicago#map=17/41.87445/-87.62088

      #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale

      Et un #monument :
      Balbo Monument

      The Balbo Monument consists of a column that is approximately 2,000 years old dating from between 117 and 38 BC and a contemporary stone base. It was taken from an ancient port town outside of Rome by Benito Mussolini and given to the city of Chicago in 1933 to honor the trans-Atlantic flight led by Italo Balbo to the #Century_of_Progress_Worlds_Fair.


      https://en.wikipedia.org/wiki/Balbo_Monument

      #statue

      ping @cede

  • #GRIPPE : Sérieuse mise en doute des antiviraux [#oseltamivir (Tamiflu®) et (#zanamivir) Relenza®] | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/grippe-serieuse-mise-en-doute-des-antiviraux-tamiflu-et-relenza

    En bref, les deux médicaments réduisent les symptômes d’environ une demi-journée, mais pas le risque d’hospitalisation et peu et inégalement le risque de complications graves. En prévention, ils réduisent modestement le risque de développer les symptômes de la grippe. Enfin l’analyse n’identifie aucune preuve que ces médicaments puissent empêcher ou réduire la transmission du virus. Les effets indésirables en revanche sont là, permettant aux chercheurs de conclure qu’ils ne sont pas certains d’une efficacité supérieure de ces #antiviraux aux médicaments antipyrétiques, comme le paracétamol, couramment utilisé.

    #inhibiteurs_de_la_neuraminidase

  • La rage contre la vidéosurveillance (2020-2021)
    https://infokiosques.net/spip.php?article1833

    D’avril 2020 à mai 2021, une année comme une autre composée d’actions directes menées contre des dispositifs de vidéosurveillance, surtout en France mais pas seulement, parce que « tant qu’il y aura des moyens de contrôle policier sur nos vies, que ceux-ci soient massifs ou non, il y aura des gens pour tenter de les empêcher de nuire. Les raisons de se débarrasser du contrôle de l’État et de la domination capitaliste sont nombreuses, ici le propos n’est pas de les développer et d’argumenter, mais de montrer qu’il continue d’y avoir des actes de sabotage et d’auto-défense qui méritent d’être connus, et de recevoir de la solidarité et de la complicité de toutes parts. Parce qu’il y a encore des gens qui préfèrent cent fois un monde de liberté plutôt qu’un monde de sécurité. »

    #vidéosurveillance #Zanzara_athée #actions_directes #technologies

  • Himalaya, Land of Women

    At an altitude of nearly 4,000 meters, #Sking is one of the most isolated villages in the Himalayan region of #Zanskar. In just three months, from August to October, the Zanskaris have to harvest and store all their food for the coming year. All the women-young and old alike-work nonstop, from dawn to dusk, and worry about the arrival of winter.

    Filmed from the point of view of a subjective camera by a young female ethnologist, Land of Women offers a sensitive and poetic immersion in the life of four generations of women during harvesting season. We share their rare intimacy and gradually grow attached to them.

    https://www.youtube.com/watch?v=NPic_MsN-y8

    #film #film_documentaire #film_ethnographique
    #Marianne_Chaud #montagne #Himalaya #femmes #récolte #été #moisson #Inde

  • Siti Muharam - Siti of Unguja (Romance Revolution On Zanzibar)

    Tout a commencé par une triade de détails qui n’en sont pas : un disque qui vient de #Zanzibar (le pays au nom le plus poétique et mystérieux au monde), une pochette aux allures d’affiche de film d’aventure(s) made in Bollywood et un morceau d’ouverture terrassant (“Machozi ya Huba”) comme une tempête tropicale. Autant dire que ce Siti of Unguja sentait la perle rare à plein nez. Bingo, c’est l’un des disques de musique traditionnelle les plus fascinants de ces derniers mois, voire plus.

    Son but ? Tenter de moderniser par petites touches cuivrées et synthétiques le #Taarab, l’un des folklores les plus métissés de la planète : un étonnant patchwork d’éléments indiens (principalement mélodiques), arabes (des versets du Coran pour parole) et africains (la polyrythmie). Un peu comme si, pour le dire vite, Nusrat Fateh Ali Khan jammait avec Oum Kalthoum à la tombée de la nuit sur une plage de Tanzanie.

    Il faut dire que #Siti_Muharam, l’autrice de cet exploit, a de qui tenir : sa grand-mère avait révolutionné le Taarab en son temps, il y a près d’un siècle. A une époque où les femmes n’avaient pas le droit de chanter en public, #Siti_Binti_Saad avait fait bouger les lignes. Stylistiquement, elle a introduit une plus grande part d’improvisation, et philosophiquement, elle a ouvert la voie à d’autres femmes comme Bi Kidude ou Zuhura Swaleh.

    https://www.le-grigri.com/disques/2020/8/24/siti-muharam-siti-of-unguja-romance-revolution-on-zanzibar-on-the-corner-

    https://sitimuharam.bandcamp.com/album/siti-of-unguja-romance-revolution-on-zanzibar

    #musique #radioOupah

  • La Volte & Zanzibar : « Désirer autre chose que le gris des murs » - CQFD,
    https://cqfd-journal.org/La-Volte-Zanzibar-Desirer-autre

    Éditer demain
    La Volte & Zanzibar : « Désirer autre chose que le gris des murs »
    paru dans #CQFD n°193 (décembre 2020), par Emilien Bernard, illustré par Julien Loïs.
    Résignée, la #science-fiction ? Pessimiste et catastrophiste ? Pas forcément. La preuve avec cet entretien croisé autour de la maison d’édition #La_Volte et du vrombissant collectif d’écrivain.es Zanzibar.

    Zone de rêve collectif
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/02/ZANZIBAR/61351

    Nos avenirs nous appartiennent. Encore faut-il les imaginer et les rendre contagieux. Un collectif d’auteurs de science-fiction, ou plutôt de « science-friction », choisit de créer des outils de libération des imaginaires, et de les propager.

    https://generationsf.ucoz.com
    https://www.noosfere.org


    #noosfere #philippe_curval #zanzibar

  • Objectif #ZAN ? Apprendre du périurbain et des #campagnes_urbaines, #Sylvain_Allemand

    Ils ont longtemps été décriés (pour leur dépendance à la voiture, leur propension à surconsommer du foncier,…). Paradoxalement, ils n’ont encore été l’objet d’aucune politique publique nationale spécifique. Du côté des professionnels, peu d’architectes, urbanistes ou de paysagistes s’y sont intéressés et investis. Y habitent pourtant une fraction non négligeable de la population française (plus de 40%). « Ils », ce sont les espaces périurbains et ce qu’il est convenu d’appeler les « campagnes urbaines ». Les reproches qui leur sont adressés ne sont pas infondés, mais ne sauraient faire oublier cette autre réalité : ces mêmes espaces recèlent un #potentiel insoupçonné (du moins pour ceux qui ne les fréquentent guère), en termes de #développement_économique, mais aussi de #cadre_de_vie. Outre l’actualité relative à la « France des ronds-points » et à la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, l’objectif ZAN (#Zéro_Artificialisation_Nette) fixé par les pouvoirs publics, amène à les considérer avec plus d’attention. Et s’ils étaient non pas le problème, mais un début de réponse à bien des problèmes ?

    http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/vient-de-paraitre-objectif-zan-apprendre-du-a2112.html
    #périurbain #livre #aménagement_du_territoire

  • Armer la sobriété : l’anarchie sauvage contre la culture de l’intoxication
    https://infokiosques.net/spip.php?article1771

    Texte en provenance des USA, à propos de l’importance de refuser les drogues (y compris l’alcool) pour mieux lutter contre l’État et le capitalisme. « Le capitalisme #A besoin de l’assujettissement absolu de la société de masse, et cela commence avec l’individu. Sur le plan individuel, cela implique – mais pas seulement – un sentiment d’infériorité, des comportements autodestructeurs et une privation de pouvoir. (...) Dans une révolte individualiste et une praxis straight edge anarchiste, straight edge signifie attaque. » A

    / #Anarchismes,_anarchie, Zanzara athée (Paris-banlieue), Corps, santé, #Anglais

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_ #Corps,_santé
    https://warzonedistro.noblogs.org/post/2017/09/09/weaponizing-sobriety-feral-anarchy-against-intoxication-cultu
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/armer-la-sobriete-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/armer-la-sobriete-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Weaponizing-Sobriety-cahierUSletter.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Weaponizing-Sobriety-pageparpageA4.pdf

  • Andrea Pazienza
    Wikiradio del 23/05/2016 - Rai Radio 3
    https://www.raiplayradio.it/audio/2016/05/Andrea-Pazienza---Wikiradio-del-23052016-49334890-d817-482c-92fa-24d0fe

    l 23 maggio 1956 nasce a San Benedetto del Tronto Andrea Pazienza
    con Luca Raffaelli.

    Repertorio:

    – Intervista a Pazienza tratto dal programma Gran Paese Varietà - Archivio RAi;
    – Testimonianza della mamma di Andrea Pazienza - Tg ragionale - Archivio RAI;
    – Frammento da La parola e l’immagine - Servizio di Petro Montagni e Luca Raffaelli sulle prima agitazioni studentesche e l’ inaugurazione di una rivista fumettistica autogestita chiamata «Cannibali»; intervista a Filippo Scozzoli e Andrea Pazienzai e sul nuovo rapporto tra giovani e fumetto, sul desiderio di interpretare nel fumetto la realta’ nella sua ferocia e crudezza - 1980 Archivio RAI;
    – Frammenti da Fumettology - Andrea Pazienza Documentario Archivio RAI 2014;
    – Brano musicale PAZ di Gang;
    – Vincenzo Mollica intervista Andrea Pazienza al Caffè Greco di Roma -1983 Archivio RAi;
    – Paz ’77 documentario di Stefano Mordini, testimonianza di Marina Comandini, la moglie di Andrea Pazienza - 2001

    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #bd #dessindepresse #AndreaPazienza #bologna #Paz #fumetto #penthotal #zanardi #cannibali

  • En Grèce, dans une usine autogérée, le travail devient un « lieu de solidarité et de liberté »
    PAR ANDREA FUORI, RAPHAËL GOUMENT // 8 JUILLET 2019 // Bastamag

    Au mur du petit bureau, Dimitris pointe une photo jaunie d’Alexis Tsipras, premier ministre depuis 2015, et qui vient d’être battu aux élections législatives du 7 juillet. Le patron de Syriza avait visité l’usine lors de sa campagne électorale en 2014. « Il nous a promis de légaliser notre statut. Il nous a assuré qu’on était des travailleurs modèles, sur qui ils s’appuieraient pour leur projet économique. Cinq ans plus tard, rien n’a changé. »

    Après huit ans de lutte, les ouvriers de Vio Me sont toujours dans l’illégalité. En 2014, ils ont créé une société coopérative qui s’est dotée d’un compte en banque. Mais elle n’est ni propriétaire ni locataire des actifs. « Sur le papier, on est toujours considérés comme les employés d’une entreprise en faillite. Depuis six ans, notre travail n’est pas reconnu », peste Makis.

    « On voudrait exporter vers l’Amérique Latine, mais c’est impossible sans cadre légal. L’absence de statut freine notre développement. »

    #Zanon #savons #lessives #écologie#BTP #crise #huile_d_olive #organisation_collective #espace_social #distribution_militante #réseau #solidarité #assemblées #centres_sociaux #coopératives #faillite #illégalité #société_coopérative #statut #projet_économique #Syriza #Tsipras #production #autogestion #coopératives_ouvrières #structures_autogérées #Grèce #mouvement_des_places #réappropriation_industrielle #Vio Me #usine #lutte

    https://www.bastamag.net/Grece-Vio-Me-cooperative-usine-autogeree-savons-ecologiques-legislatives-T

  • Le squat de A à Z : mise à jour 2019
    https://infokiosques.net/spip.php?article1675

    Le squat de A à Z est un guide pratique et juridique (lois françaises) qui donne quelques conseils pour ouvrir un squat et faire en sorte de ne pas se faire expulser trop vite… Une nouvelle version vient d’être publiée, vingt ans après sa première parution (en 1999 !). La précédente mise à jour datait de 2014. La version 2019 fait 44 pages. Elle a été rédigée principalement courant 2018, lors de plusieurs sessions d’écriture par des squatteur.euse.s de la banlieue parisienne, prenant en compte les (...)

    #zanzara

    / Zanzara athée (Paris-banlieue)

    #Zanzara_athée_Paris-banlieue_