• En 2050, la Bretagne compterait près de 260 000 habitants supplémentaires - Insee Analyses Bretagne - 121
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7737359

    En prolongeant les tendances démographiques récentes, la Bretagne compterait 257 000 habitants de plus en 2050 par rapport à 2021. Cette croissance démographique s’accompagnerait d’un net vieillissement de la population, sur l’ensemble des territoires bretons. Le nombre de personnes âgées de 85 ans ou plus doublerait entre 2021 et 2050.

    Ces évolutions démographiques seraient contrastées entre les territoires. L’Ille-et-Vilaine, la métropole brestoise et le littoral morbihannais resteraient dynamiques démographiquement. Le territoire s’étendant d’Auray à Redon et le sud-ouest finistérien seraient fortement confrontés à la problématique du vieillissement. En s’éloignant des deux métropoles régionales et autour des villes moyennes, la population continuerait d’augmenter mais plus faiblement. Les zones plus rurales perdraient en revanche des habitants d’ici 2050.

  • ZarahnSouthon sur X :
    https://twitter.com/ZarahnSouthon/status/1790698834487890064

    🧵Chajka Klinger was a member of Ha-Shomer ha-Za’ir & resistance leader against th Nazis. Her book A Diary frm th Ghetto was published posthumously (1959), heavily edited & censored due to Klingers criticism of th Zionist Zaglembian Judenrat & the Jewish leadership in Palestine

    After being captured and tortured she fled to Palestine 1943.She gave talks throughout Palestine heavily criticising Zionist leadership as collaborators. On April 18, 1958, just before the fifteenth anniversary of the Warsaw Ghetto uprising, Klinger committed suicide.

    Excerpt from her speech to members of th Yishuv in th book by Dan Porat Bitter Reckoning: Israel Tries Holocaust Survivors as Nazi Collaborators

    "One thing must be determined: The Various jewish communities (in Europe) were headed by members of the Zionist Movement, & most of them understood that if (the Nazis) said A, they would carry on and do B, And after they began assisting the Germans in collecting gold and furniture from Jewish homes they had no choice but to go on to help prepare lists of Jews for labor camps….

    And precisely because those who stood at the head of most of the communities were Zionists, the psychological effect on the Jewish Masses vis a vis the Zionist idea was devastating, and the hatred toward Zionism grew day by day…One bright day we will need to try these people

    We should not keep silent. it must be said clearly and publicly that many Zionists betrayed (their people)…Yes, one must judge Haim Molchadsky, the head of the Jewish National Fund in Bedzin and later the head of the community, and the same is true to many more”

    #sionisme

  • US State Dept moves $1 bln weapons aid for Israel to congressional review, officials say
    https://www.reuters.com/world/us/us-state-dept-moves-1-bln-weapons-aid-israel-congressional-review-official-

    White House national security adviser Jake Sullivan told reporters on Monday that the U.S. would continue to provide the military assistance provided in a $26 billion supplemental funding bill passed last month, but the White House paused the bombs because “we do not believe they should be dropped in densely populated cities.”

  • La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57074/la-justice-dirlande-du-nord-retoque-la-loi-britannique-sur-lexpulsion-

    La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    La Haute Cour de Belfast a jugé lundi que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord. Selon un juge, plusieurs dispositions du texte affaiblissent les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix du Vendredi Saint de 1998 et des textes légaux signés récemment pour le protéger.
    Nouvelle embûche pour l’application de la loi britannique prévoyant d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. La Haute Cour de Belfast a jugé lundi 13 mai que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord.Le juge Michael Humphreys a estimé que des pans entiers de la loi devraient être « abrogés » avant son application en Irlande du Nord, au nom de la protection des droits humains.
    La justice nord-irlandaise fonctionne indépendamment du système judiciaire anglais. Le magistrat a évoqué dans sa décision l’accord de paix du Vendredi Saint, qui a mis fin en 1998 à trois décennies d’un conflit sanglant autour de la souveraineté britannique dans cette nation, membre du Royaume-Uni et frontalière de la république d’Irlande.Le juge a en effet estimé que plusieurs dispositions du texte affaiblissaient les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix et des textes légaux signés récemment pour le protéger. Elles violent également des droits protégés par la Convention européenne des droits de l’Homme, dont le Royaume-Uni est signataire, a-t-il estimé.
    Sinead Marmion, avocate d’un demandeur d’asile iranien de 16 ans en partie à l’origine de ce recours, s’est réjouie de cette décision : « Ce jugement envoie un message clair au gouvernement britannique (...) Non seulement les demandeurs d’asile seront les bienvenus en Irlande du Nord, mais ils seront protégés par la loi », a-t- elle déclaré. Cette décision constitue selon elle un « énorme obstacle » à la mise en oeuvre des lois britanniques anti-immigration en Irlande du Nord.De son côté, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a toutefois affirmé que ce jugement ne « changeait rien » à la légalité du texte ou au calendrier de sa mise en oeuvre au Royaume-Uni, de premiers demandeurs d’asile devant être expulsés en juillet.
    Le gouvernement britannique affirme que les dispositions de l’accord du Vendredi Saint « ne doivent pas être étendues à des questions telles que la migration illégale », a-t-il souligné. « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre cette position, y compris en faisant appel » de la décision judiciaire, a-t-il également assuré.Gavin Robinson, chef par intérim du parti unioniste DUP, attaché au maintien de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni, s’est lui inquiété que le territoire devienne un « aimant » pour les demandeurs d’asile, si la loi anti-immigration ne s’y appliquait pas.
    Cette loi du gouvernement conservateur britannique, critiquée par l’ONU, l’opposition travailliste et les organisations de défense des droits humains, suscite aussi des tensions entre Londres et Dublin.
    Depuis son entrée en vigueur, de nombreux demandeurs d’asile sont entrés en Irlande en passant par l’Irlande du Nord, espérant échapper à une expulsion au Rwanda. Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a averti que Dublin prendrait des mesures pour endiguer l’afflux, notamment en renvoyant ces demandeurs d’asile vers le Royaume-Uni.Depuis le début du mois de mai, les interpellations de demandeurs d’asile se multiplient au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique arrête et place en rétention les personnes susceptibles d’être envoyés au Rwanda dans le cadre du plan d’expulsion adopté le 22 avril par le Parlement.
    Le gouvernement est également confronté à une fronde croissante. D’une part venant des ONG, qui multiplient les actions et les prises de position contre ce plan jugé « inhumain ». Mais la mobilisation vient aussi des exilés eux-mêmes, terrifiés à l’idée d’être envoyés dans un pays qu’ils ne connaissent pas. (...)
    De son côté, le gouvernement britannique maintient son cap. Il a informé la Haute-Cour de Londres qu’il prévoyait de commencer les premières expulsions vers le Rwanda entre le 1er et le 15 juillet. Le gouvernement espère ainsi avoir expulsé au moins 5 700 personnes d’ici la fin de l’année. Mais les opposants au projet n’ont pas non plus dit leur dernier mot. Plusieurs actions en justice lancées par des associations ou des syndicats peuvent ralentir, voire mettre un terme au processus. Le juge Martin Chamberlain, de la Haute-Cour de Londres, a organisé la semaine dernière une audience sur un recours contre le Plan Rwanda déposé par le syndicat FDA, qui représente les fonctionnaires.Le prochain rendez-vous des opposants à la loi est d’ores et déjà fixé. Une grande manifestation nationale, à l’appel d’associations, ONG et syndicats, doit avoir lieu le 29 juin prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#irlandenord#rwanda#expulsion#droit#asile#sante

  • Forensic Architecture sur Twitter :
    https://twitter.com/ForensicArchi/status/1790439607667986532

    As Israeli forces advance into Rafah’s densely populated centre, bombing indiscriminately and targeting what little aid/medical infrastructure remains in Gaza, they are forcing the ~1.5m civilians in Rafah into a ‘humanitarian zone’ with no functioning medical infrastructure.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1790439340121710594/pu/vid/avc1/824x720/P1rem0RNCnqF3XFl.mp4?tag=12

  • A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

  • Nouvelle-Calédonie : le projet de révision constitutionnelle adopté à l’Assemblée, Macron pose un ultimatum
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/nouvelle-caledonie-le-projet-de-revision-constitutionnelle-adopte-a-l

    Emmanuel Macron, qui avait promis de ne pas convoqué le Congrès dans la foulée du vote, a posé un ultimatum après l’adoption par l’Assemblée. « Il s’agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel (du corps électoral, ndlr) et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun », écrit-il dans un courrier aux représentants calédoniens. « En l’absence » d’un tel accord, « le Congrès se réunirait avant la fin juin », a-t-il ajouté.

    Et ça pousse, et ça pousse...

  • Satellites à gogo : un sacré Graal
    https://theconversation.com/satellites-a-gogo-un-sacre-graal-229194

    En mi-mai 2024, 17 000 satellites avaient été lancés et 9 000 d’entre eux étaient encore actifs. Ce n’est pas fini : l’augmentation de la population orbitale suit une courbe exponentielle depuis quelques années… On prévoit ainsi un chiffre de 100 000 satellites en orbite pour la fin de cette décennie ! Clairement, on assiste à un changement de paradigme au niveau spatial et cela implique de se poser quelques questions, notamment quant aux raisons et aux impacts de cette croissance inédite.

  • ICJP sur X :
    https://twitter.com/ICJPalestine/status/1790430854566567961

    After weeks of difficulties, Professor @GhassanAbuSitt1 has won a huge victory as lawyer Alexander Gorski, ICJP lawyers and @ELSClegal succeeded in challenging Germany’s Schengen-wide travel ban on the war surgeon.

    After returning from working in Gaza hospitals, and as a witness to war crimes, Professor Ghassan faced hostile press and eventually a travel ban by German authorities.

    He was deprived of his freedom of expression and freedom to travel when he was refused entry to France, Netherlands and Germany as he tried to spread the word about the war crimes he witnessed.

    Now, with the ban overturned, Ghassan should be able to travel freely around the Schengen area once again.

  • Choose France : sous le tapis rouge, la poussière - l’Express, L’EDITO
    par Arnaud Bouillin
    Rédacteur en chef
    https://infos.lexpress.fr/optiext/optiextension.dll?ID=6BJaeaumM4U6%2BCcLlrVo_YRBRq44Qkop227_MCCsukHGhK

    A la tête du « pays le plus attractif d’Europe », Emmanuel Macron s’est félicité, lors du dernier sommet Choose France, d’avoir battu de nouveaux records. Sous les ors de Versailles, les médailles du même métal ont tintinnabulé : 56 projets d’investissement industriel ou technologique annoncés, 15 milliards d’euros attendus, 10 000 emplois associés. Le fruit d’une politique fiscale et énergétique, notamment, qui séduirait les grandes entreprises internationales, au moment d’arrêter leur choix pour implanter une usine d’engrais bas carbone (FertigHy), d’avions électriques (Lilium) ou un data center (Microsoft et Amazon).

    Le 7 mars, l’économiste Jean-Marc Daniel signait dans nos colonnes un texte à rebours du satisfecit ambiant, qui rencontra un fort écho. Interrogé par L’Express à l’occasion de Choose France, il n’en démord pas. « Faute de vendre assez, la France se vend aux autres », s’inquiétait-il après l’annonce d’investissements colossaux du Qatar dans l’économie tricolore – 10 milliards d’euros d’ici à 2030, un Versailles avant l’heure, la galerie des Glaces en moins.

    « Ce dont souffre la France, ce n’est pas d’une attractivité trop faible, pointait le président de la Société d’économie politique. Elle souffre d’une demande excessive qui, ne trouvant pas en regard une offre nationale suffisante, se porte sur les importations. Résultat, la France accumule les déficits extérieurs, dont la conséquence est un transfert de moyens financiers à ses fournisseurs, et plus généralement au reste du monde. Comme elle ne parvient pas à vendre assez pour couvrir le coût de ses importations, elle se vend, ses partenaires commerciaux utilisant le produit de leurs ventes réalisées sur son territoire pour acheter son patrimoine. »

    Une analyse corroborée par le creusement spectaculaire d’un indicateur, l’avoir extérieur net, autrement dit la différence entre la valeur de ce que les Français détiennent à l’étranger et celle de ce que les étrangers détiennent en France. De -40 milliards d’euros en 2001, ce chiffre a dégringolé à -630 milliards en 2022.

    Conclusion de Jean-Marc Daniel : nos dirigeants « doivent concentrer leur politique non sur l’appel aux capitaux étrangers mais sur plus de rigueur dans la gestion des finances publiques dont le déficit entretient artificiellement la demande et absorbe une épargne qui manque à l’investissement productif ». La supplique n’a pas franchi les hautes grilles de la place d’Armes, pas plus que celles de l’Elysée.

  • Ça faisait un moment, alors voici un beau #shameless_autopromo : on a livré pour la réouverture du musée Dobrée à Nantes une belle série d’écrans interactifs.

    Profites-en, pour sa réouverture ce week-end, le musée est gratuit jusqu’au 2 juin.

    – Une table sur la tapisserie de Cérès, avec des grandes photographies zoomables, et des points d’intérêt explicatifs.

    – Une table sur l’architecture religieuse au Moyen Âge, permettant notamment de situer où les œuvres présentées dans le musée ont été retrouvées dans Nantes. Panoramiques 360 et cartels enrichis.

    – Des momies au rayons X, pour présenter la collection d’animaux momifiés. Un système de slider de type « avant-après » superposant une photographie et une vue aux rayons X, avec des points d’intérêt dans chaque vue.

    – Galerie des céramiques. Des cartels pour chaque céramique de la galerie, accessible via une grande photographie zoomable. Pour certaines œuvres, on intègre un objet 3D temps réel manipulable et doté de points d’intérêt.

    – Mémoires des guerres de Vendée et de la Révolution. Une collection de documents présentés sous l’angle de la « mémoire bleue » et de la « mémoire blanche ».

    – Carnets de voyage d’un explorateur. Présentation de cartons des récits de voyage de Frédéric Caillaud.

    – Panomara sur les collections d’arts graphiques. Des présentations de documents graphiques (gravures, dessins…). Pour les manuscrits et les imprimés, c’est présenté sous forme d’animations tourne-page. On y trouvera notamment un très beau manuscrit commandé par Anne de Bretagne, Les Vies des femmes célèbres (1504-1506) richement illustré.

    – Ainsi que 5 « players » de vidéos.

    Comme toujours, l’intégralité est réalisé sous forme de site Web (mais évidemment ça ne ressemble pas à un site Web), c’est du #SPIP forcément, et c’est installé en local sous forme de fichiers statiques aspirés et lancés en mode kiosque.

  • Pourquoi “j’assume mes responsabilités” est le slogan des irresponsables
    https://www.frustrationmagazine.fr/assumer-responsabilites

    C’est l’hymne de notre époque. Tout homme politique un jour au pouvoir l’a utilisé. Face à une loi controversée, « j’assume des responsabilités ». Face à un mouvement social « j’assume mes responsabilités ». Face à un bilan contestable, il devient de plus courant d’entendre tout simplement « j’assume ». Emmanuel Macron est un amateur […]

  • UK insurers refuse to pay Nord Stream because blasts were ‘government’ backed - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2024/04/17/uk-insurers-refuse-pay-nord-stream

    Les assurances britanniques refusent d’indemniser Nord Stream, un attentat « plus probablement que non » perpétré par un Etat !

    The legal team representing high-powered insurers Lloyd’s and Arch says that since the Nord Stream explosions were “more likely than not to have been inflicted by… a government,” they have no responsibility to pay for damages to the pipelines. To succeed with that defense, the companies will presumably be compelled to prove, in court, who carried out those attacks.

    British insurers are arguing that they have no obligation to honor their coverage of the Nord Stream pipelines, which were blown up in September 2022, because the unprecedented act of industrial sabotage was likely carried out by a national government.

    • merci @gonzo
      Nord Stream, après la saison 1 D’où viennent ces bulles ?, la saison 2, Pour qui sont ces lawyers qui s’agitent dans les cours ? s’annonce prometteuse.

      J’en avais raté le début, riche en informations, il y a deux mois ;

      Nord Stream sues insurers in London over 2022 pipeline blasts | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-sues-insurers-london-over-2022-pipeline-blasts-2024-03-12

      LONDON, March 12 (Reuters) - Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($436 million) from its insurers over explosions in 2022 which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany, court filings show.

      Nord Stream AG names Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in its lawsuit, which was filed at London’s High Court last month.
      Switzerland-based Nord Stream confirmed in an email there is a contractual dispute in London commercial courts between itself and insurers of the pipeline system.

      “However, we ask for understanding that we are not in a position to provide any detailed comments to the legal proceedings,” Nord Stream’s communications team said.
      Court filings state that Nord Stream’s current preliminary estimate of “the costs to dewater and stabilise the pipeline, to undertake a full repair and to replace the lost gas inventory” is between 1.2 billion and 1.35 billion euros.
      Nord Stream’s lawsuit also says one of the pipelines looked “mangled and deformed” in one area where it had been damaged, but “appeared smooth and to have been cut” in another.

      Lloyd’s declined to comment. Arch did not immediately respond to a request for comment.
      The lawsuit focuses on the explosions in September 2022 that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines. Sweden – which last month dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident, suggesting it was a deliberate act.

      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s invasion of Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.
      But but there’s nothing like getting it all out there and and then monitoring that the performance.

      Nord Stream in its lawsuit is suing all insurers subscribing to its offshore operating all-risks policy as well as its excess all-risks policy.
      According to court documents, Nord Stream is suing Lloyd’s on its own behalf and as the representative of others subscribing to policies issued by insurers including Munich Re, which declined to comment.

    • et donc, l’épisode suivant

      Nord Stream insurers deny policies covered war risks in UK lawsuit | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-insurers-say-policies-did-not-cover-war-risks-kommersant-report

      MOSCOW/LONDON, April 18 (Reuters) - Nord Stream’s insurers have denied that their policies provide cover for gas pipelines damaged by blasts in 2022 because the damage was caused by war, in their written defence to a lawsuit filed at London’s High Court.

      Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($427 million) from its insurers over the explosions which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany.
      It named Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in the suit.

      Sweden – which in February dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines, suggesting it was a deliberate act.

      In their written defence, dated April 8 and first reported by Kommersant daily on Thursday, the insurers said Nord Stream’s policy did not cover damage “directly or indirectly” resulting from war, military actions or the detonation of explosives.

      The insurers also stated that the policy does not cover any damage which happened “under the order of any government”.
      “The defendants will rely on ... the fact that the explosion damage could only have – or, at least, was more likely than not to have – been inflicted by or under the order of a government,” the insurers’ lawyer said.

      Gazprom, which built the pipelines, and Nord Stream AG did not reply to requests for comment.

      In an email, Lloyd’s said it is not at liberty to discuss individual policies or policyholders, nor can it comment on matters in litigation.
      A spokesperson for Arch said the company does not comment on legal matters.
      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s conflict with Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.

  • Un Châteauneuf – des Châteauneuf
    https://www.imagomundi.fr/article82.html

    Un Châteauneuf – des Châteauneuf est une opération de cartographie sélective, qui constitue également une table d’orientation, elle valorise les villes et villages qui portent ce nom. Cette installation temporaire en espace public a été réalisée pour le Musée d’art contemporain - Arteum de Châteauneuf-le-Rouge en septembre-novembre 2019. Le monde compte trente-deux villes ou villages désignés Châteauneuf, ils sont tous situés en France et, pour leur plus grande part, concentrés dans son quart Sud-Est. (...) #Articles

  • La colonie perdue de Roanoke retrouvée ? Un village de 400 ans éclaire un des grands mystères colonial américain - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/la-colonie-perdue-de-roanoke-retrouvee-un-village-de-400-ans-eclaire

    La colonie de Roanoke, établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, reste une énigme historique suite à la disparition inexpliquée de ses habitants. Située dans l’actuel comté de Dare, en Caroline du Nord, cette colonie anglaise fut la première tentative de peuplement permanent en Amérique du Nord.

    Les récentes fouilles archéologiques à Manteo, menées par la First Colony Foundation, ont mis en évidence des preuves matérielles d’échanges entre les colons de Roanoke et les tribus algonquines locales qui ont accueilli les explorateurs en 1584, lors de la première expédition de reconnaissance.

    Ces découvertes incluent des poteries et des objets en cuivre qui suggèrent une possible intégration des colons avec les autochtones, offrant une nouvelle perspective sur le devenir des premiers colons anglais en Amérique du Nord et sur leurs relations avec les populations indigènes.
    Les colons de Roanoke, des Européens perdus en Amérique du Nord ?

    La colonie de Roanoke, souvent appelée la « colonie perdue », a été établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, dans le cadre des efforts de l’Angleterre pour étendre son empire et rivaliser avec les puissances européennes en Amérique du Nord.

    Située sur l’île de Roanoke dans l’actuelle Caroline du Nord, elle était la deuxième tentative de colonisation anglaise dans cette région. La première avait eu lieu en 1585. Cette deuxième tentative était dirigée par John White. Il s’agit du grand-père de Virginia Dare, la première enfant anglaise née en Amérique.

    Après avoir établi la colonie, White retourna en Angleterre pour des ravitaillements supplémentaires. Mais à cause des tensions avec l’Espagne et la guerre avec l’Armada espagnole, son retour fut retardé. Lorsqu’il put enfin revenir en 1590, il trouva la colonie déserte. Il ne trouva ni signe de lutte, ni de maladie, juste le mot « CROATOAN » gravé sur un poteau de la palissade.

    Cela faisait référence à une île voisine et une tribu amie. S’il explore les environs pour retrouver sa fille et sa petite-fille, John White ne peut atteindre Croatoan en raison d’une tempête. Les bateaux sont contraints de repartir. Les circonstances précises et le sort des colons restent inconnus, marquant officiellement la disparition de la colonie en 1590. Quelques artefacts seront retrouvés sur cette île et sans certitude qu’ils appartiennent bien à ces colons disparus.
    La découverte d’un ancien village interroge sur le destin de Roanoke

    Les Jardins élisabéthains à Manteo ont été ciblés pour les fouilles archéologiques principalement en raison de leur emplacement historique. De plus, des preuves antérieures suggéraient leur proximité avec le site original de la colonie de Roanoke et le village indigène algonquin. Ces jardins se trouvent sur Roanoke Island, où les colons anglais étaient censés s’établir. Et où les interactions avec les tribus locales auraient eu lieu au XVIe siècle.

    Ces jardins ont livré des artefacts significatifs qui remontent à l’époque de l’établissement des colons au XVIe siècle. On trouve des tessons de poterie utilisée par les Algonquins pour la cuisine et un anneau de fil de cuivre. Ce dernier aurait appartenu à un guerrier indigène. Il témoigne de la présence et de la vie quotidienne de ces communautés bien avant l’arrivée des Européens. Ces objets ne sont pas de simples reliques. Ils servent de preuves tangibles d’échanges culturels et commerciaux entre les deux groupes. Ils suggèrent une intégration possible des colons au sein de la société indigène.

    Cette intégration, si elle est confirmée par des fouilles supplémentaires et des analyses plus approfondies, pourrait résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire coloniale américaine.
    Les significations des objets trouvés

    L’anneau de cuivre découvert dans les fouilles revêt une importance capitale pour comprendre les relations entre les colons anglais de Roanoke et les peuples algonquins. Cet anneau est façonné dans un style différent des techniques de métallurgie indigènes de l’époque. Cela indique probablement une origine européenne, très probablement anglaise. D’autant plus qu’il existe des relations commerciales connues entre les colons et les tribus locales.

    Les experts en métallurgie et en archéologie s’accordent à dire que les Européens apportaient souvent des objets en cuivre dans leurs échanges avec les peuples indigènes. En effet, ces derniers attribuaient au cuivre des valeurs à la fois utilitaires et symboliques. Le cuivre était notamment apprécié par les tribus algonquines pour sa durabilité et son éclat. Ils le transformaient alors souvent en parures ou en symboles de prestige. Ils créaient des pendentifs ou des bracelets, portés par les guerriers ou offerts lors de cérémonies importantes.

    La présence de cet anneau en cuivre dans un contexte clairement associé à une occupation indigène illustre ainsi les nuances des interactions culturelles entre les colons et les Algonquins. Il est plausible que cet objet ait été un cadeau ou un élément de troc. Il devait cimenter des alliances ou faciliter la cohabitation et la compréhension mutuelle entre les deux groupes. Cet échange de cuivre indiquerait une reconnaissance et un respect des coutumes et des Algonquins par les colons. Ce dernier fait pointe ainsi vers une intégration plus profonde et réciproque qu’on ne l’avait précédemment envisagé. Cet anneau pourrait véritablement constituer un symbole puissant des liens sociaux et spirituels unissant ces communautés disparates dans les réalités difficiles du Nouveau Monde.
    Une nouvelle théorie sur le destin des colons de Roanoke

    On a longtemps considéré avec doute la théorie selon laquelle les colons s’intégrèrent aux tribus locales pour survivre. Or elle gagne aujourd’hui en crédibilité grâce aux récentes découvertes archéologiques. Les fouilles ont mis à jour des vestiges de structures habitées et de fortifications. Elles témoignent clairement d’une cohabitation entre les colons et les tribus algonquines.

    Dr Eric Klingelhofer, vice-président de la recherche pour la First Colony Foundation, souligne l’importance de ces découvertes : « Nous avons trouvé des preuves d’habitations et de fortifications qui correspondent aux descriptions des villages indigènes de cette époque. Cela indique non seulement une présence prolongée, mais aussi une intégration des colons au sein de ces structures communautaires ». Ces indices architecturaux suggèrent que les colons n’ont pas disparus ou succomber à des calamités. Ils ont plutôt adopté une stratégie de survie basée sur l’assimilation et l’échange culturel.

    De plus, les fouilles ont révélé l’absence notable de sépultures européennes typiques. Il n’y avait aucune autre forme de marqueurs funéraires indiquant une présence isolée des colons. Cela renforce l’idée que les colons de Roanoke, confrontés à des défis environnementaux et à l’isolement de leur patrie, ont choisi de s’intégrer aux tribus algonquines. Ils auraient adopté leurs coutumes et leur mode de vie pour mieux survivre. Les poteries et outils de style européen et algonquin mélangés indiquent une fusion des technologies et des styles de vie. Selon les mots de Dr Klingelhofer : « Ce qui est un indicateur fort de l’intégration plutôt que de la confrontation ». Ces découvertes fournissent une perspective nuancée sur la dynamique des premières colonies européennes en Amérique du Nord. Elles mettent en lumière des stratégies de survie adaptatives qui dépassent les narratifs traditionnels de conflit.

  • « Elles ne mangeaient plus » : en Bretagne, les éoliennes responsables des maladies de ses vaches ?
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-pour-cette-eleveuse-les-eoliennes-seraient-dangereuses-pour-so

    Pascale Durand, éleveuse dans le sud de Rennes, soupçonne cinq éoliennes déployées à moins de 2 km de sa ferme d’avoir des effets néfastes sur ses vaches laitières. Un témoignage loin d’être isolé si l’on en croit un rapport rendu public fin avril 2024.

    xxffffgggg En 1996, Pascale Durand devient agricultrice. Elle rejoint son mari dans la ferme de famille qu’il a repris trois ans plus tôt : 72 hectares de terre situés à Crevin, au sud de Rennes, pour 60 vaches laitières. Dix années s’écoulent « paisiblement » jusqu’en 2017 année où, explique-t-elle, le vent tourne. « C’est venu petit à petit : j’ai constaté des mammites (Infection de la mamelle, NDLR) que je n’avais jamais vues encore. Les bêtes ne mangeaient plus. Certaines génisses ont commencé à boiter. Certaines avaient la panse qui enflait. »

    L’éleveuse s’empare d’une chemise plastifiée posée devant elle. Elle en sort une photo prise en 2023. Une vache, amaigrie, genoux à terre dans un sale état. « Celle-là est morte peu après. »

    Un vétérinaire de la chambre d’agriculture vient contrôler l’hygiène de traite, l’alimentation. Il ne trouve rien. L’installation électrique est également vérifiée pour voir si un appareil comme un robot de traite, pourrait libérer du courant. « Un expert qui a passé quatre jours sur l’exploitation nous a dit : “Il y a du courant partout !” »

    Un effet des « courants vagabonds » ?
    Rapidement, les soupçons de l’agricultrice se [...]

  • L’épidémie de choléra à Mayotte « est sous contrôle » , affirme le ministre de la santé
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2024/05/10/a-mayotte-65-cas-de-cholera-ont-ete-recenses-et-3-700-personnes-vaccinees-af

    10/05/2024
    Venus de l’Hexagone, 86 réservistes, infirmiers et médecins, sont arrivés sur l’île, a-t-il ajouté. M. Valletoux a reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés le système de santé local et les soignants. L’archipel ne compte qu’un hôpital et cinq urgentistes, pour quelque 310 000 habitants, selon des chiffres officiels de la population, probablement largement sous-estimés.

    Ce que l’on sait sur l’opération Wuambushu 2 qui doit débuter prochainement - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ce-que-l-on-sait-sur-l-operation-wuambushu-2-qui-doit-debuter-ce

    14/04/2024
    Actuellement 1.150 policiers et gendarmes sont présents sur le territoire, deux fois plus qu’en 2017. « Aucun effectif de police ou de gendarmerie ne manquera pour mener ces opérations », a assuré la ministre Marie Guévenoux qui a annoncé également "des moyens supplémentaires aériens, maritimes et terrestres.

    Il y a quelques jours déjà :
    https://seenthis.net/messages/1051749

  • Emmanuel Macron recevra des élus de Mayotte à l’Élysée vendredi
    https://www.ouest-france.fr/mayotte/emmanuel-macron-recevra-des-elus-de-mayotte-a-lelysee-vendredi-1f026cec

    Le président de la République va recevoir des élus mahorais vendredi 17 mai 2024. À l’ordre du jour : la suppression du droit du sol. « Un impératif », selon les parlementaires Sylvain Maillard et Bruno Retailleau, présents sur l’île début mai.

    La date est, désormais, connue. Plusieurs élus mahorais ont rendez-vous ce vendredi 17 mai 2024 à l’Élysée. Emmanuel Macron leur remettra deux projets de loi – l’un constitutionnel, l’autre « ordinaire » (sur la sécurité, le développement économique…) – relatifs à l’avenir de Mayotte. Charge à eux de rendre un avis sur ces textes d’ici à la fin juin. Avant leur adoption en conseil des ministres en juillet, puis un débat au Parlement à la rentrée.

    La mesure la plus attendue – parce que la plus polémique – est la suppression du droit du sol dans ce 101e département français. Cette volonté est affichée par le gouvernement depuis la mi-février et un séjour de Gérald Darmanin sur l’île. Mais elle est loin de faire consensus, à gauche comme au sein de la majorité.

    La pression russe
    « C’est pourtant un préalable avant tout autre investissement à l’école, à l’hôpital… Il faut stopper cette pompe inspirante, ce flux migratoire des Comores vers Mayotte, » insiste Sylvain Maillard. Le président des députés Renaissance s’est rendu sur l’île début mai, au côté de Marie Guévenoux, la ministre des Outre-mer. « Des élus mahorais nous ont lancé un appel au secours. »

    Hasard du calendrier, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, était également sur place au même moment, à l’invitation « d’amis élus. » Il décrit une situation « vraiment apocalyptique. Deux chiffres : les homicides y sont quatre fois plus nombreux que dans l’Hexagone. C’est le plus fort taux d’Europe. 77 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. C’est cinq fois plus qu’en métropole. »

    Lui aussi milite pour la fin du droit du sol. « Il y a un consensus total à Mayotte, même si cette disposition ne réglera pas tout et engendrera de vives discussions, surtout à l’Assemblée. » Le Vendéen plaide, par ailleurs, pour l’adoption « de lois exceptionnelles en faveur de l’île. On ne peut plus y mettre de rustines. Elle est en train de sombrer. Il y a un risque de guerre civile. »

    Parmi les autres priorités que Bruno Retailleau préconise : le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine – la consolidation « du rideau de fer », comme l’appelle Sylvain Maillard – et une diplomatie ferme à l’égard des Comores. Un pays, d’ailleurs, de plus en plus noyauté par les Russes, insistent les parlementaires. Le régime encourage la « conquête » de Mayotte par les Comoriens pour déstabiliser la France.

    • On perd une fonction bien pratique parce que tous ces médias veulent filer leurs contenus complets à Google pour être bien référencés, tout en restant derrière un paywall pour le commun des mortels.

      Filer votre contenu gratuitement à Google, mais pas à vos lecteurs, vous êtes trop mignons. (Quand Google vous aura à nouveau entubés, vous viendrez pleurnicher pour qu’on paie une taxe pour vous sauver.)

  • « Le nouveau #plan_Ecophyto constitue une authentique #fraude_démocratique »

    Après des semaines d’attente, le gouvernement a enfin clarifié sa position sur l’avenir du plan Ecophyto, mis en « pause », début février, en réponse à la colère du monde agricole. Lundi 6 mai, la publication du nouveau plan (Ecophyto 2030) a confirmé l’abandon de toute #ambition de réduction des usages de #pesticides, à la fois problème de #santé_publique et principale cause d’effondrement de la #biodiversité sous nos latitudes. Et ce, indépendamment des efforts des agriculteurs. Ces derniers jours, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, #Marc_Fesneau, et sa déléguée, #Agnès_Pannier-Runacher, ont fermement défendu l’idée que le cap d’une « réduction de 50 % des pesticides », à l’horizon 2030, était maintenu, au point d’accuser ceux qui en doutent de propager des « fausses informations ».

    Des propos d’une singulière légèreté qui reviennent à accuser d’affabulation le conseil scientifique et technique du plan Ecophyto – des chercheurs et des ingénieurs des organismes publics de recherche et des instituts techniques, nommés pour leur connaissance du sujet. Une prépublication rendue publique début mai, signée par la grande majorité des membres du conseil, montre en effet que le nouvel #indice européen chargé de suivre les usages et les risques des pesticides, dit « #HRI », pour #Harmonised_Risk_Indicator, ne rend compte en réalité ni de l’usage ni des risques de ces produits. Il est d’ailleurs très difficile de savoir de quoi il rend compte exactement. Une chose est sûre : c’est un thermomètre lourdement truqué.

    Mon collègue Romain Imbach a détaillé, dans un long et minutieux décryptage des travaux du conseil scientifique et technique, les moyens de ce trompe-l’œil. Quiconque en aura pris connaissance ne peut qu’être convaincu du caractère frauduleux du nouvel indicateur. Une expérience de pensée très simple permet à un enfant de cours élémentaire de le comprendre. Il faut malgré tout se concentrer un peu et rassembler toute son attention.

    Classement en quatre #catégories

    Avant tout, il faut savoir que le HRI classe les pesticides en quatre catégories. D’abord, il y a les produits à « faible risque », si rares qu’ils pèsent pour presque rien dans l’indice (groupe 1). Ensuite, viennent les produits autorisés qui ne sont pas classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (#CMR) ou #perturbateurs_endocriniens (groupe 2). Viennent après ceux autorisés, mais classés CMR et qui sortiront du marché à brève ou moyenne échéance (groupe 3). Enfin, il y a les produits interdits et utilisés à titre dérogatoire (groupe 4).

    Calculer le HRI est un jeu d’enfant. A chaque groupe son coefficient de risque : 1 pour le premier, 8 pour le deuxième, 16 pour le troisième et, enfin, 64 pour les produits interdits. Si vous avez suivi, vous savez désormais que 16 kilos d’un produit du groupe 1 comptent, dans le HRI, autant que 2 kilos de ceux du groupe 2, et 1 kilo de ceux du groupe 3, et 250 grammes des produits interdits.

    Nous pouvons maintenant procéder à notre expérience de pensée. En 2020, un agriculteur traite un champ de 1 hectare avec la dose réglementaire de 1 kilo d’un produit « A », appartenant au groupe 3. Le HRI correspondant à ce traitement est donc de 16. L’année suivante, en 2021, le produit « A » sort du marché et passe dans le groupe 4. L’exploitant utilise donc en remplacement le produit « B », appartenant également au groupe 3 et dont la dose réglementaire est identique, à savoir 1 kilo par hectare. Un esprit raisonnable ne peut que reconnaître que rien n’a changé entre 2020 et 2021. Et pourtant, entre 2020 et 2021, le HRI du traitement de ce même hectare a baissé de… 75 % !

    Comment une telle magie est-elle possible ? C’est simple : la décision réglementaire d’interdire le produit « A » en 2021 a un effet rétroactif sur l’année 2020, dont il faut recalculer le HRI. Celui-ci n’est plus de 16, mais de 64. Le HRI peut donc être réduit des trois quarts sans que rien n’ait en réalité changé. Imaginons maintenant que le produit « B » ait été plus efficace que le précédent, avec une dose réglementaire de 500 grammes à l’hectare pour un même résultat, la chute du HRI pour ce traitement entre 2020 et 2021 serait alors, sans aucun changement réel, de 87,5 %. Dans ces deux cas, l’indice historique de suivi du recours aux pesticides en place depuis quinze ans, le nombre de doses unités (NODU) serait resté identique d’une année sur l’autre.

    On comprend mieux que les calculs du conseil scientifique et technique montrent une baisse du HRI de quelque 33 % entre 2011-2013 et 2021, sans aucune politique volontariste du gouvernement. Ces calculs permettent d’ores et déjà d’anticiper une baisse supplémentaire de 10 points en 2022, grâce à l’#interdiction, cette année-là, d’un unique produit, le #mancozèbe. Qui sera remplacé à l’identique par des substances non encore interdites. Ce qu’il faut comprendre est que le classement CMR des pesticides est un processus dynamique : le point commun à tous les produits interdits est d’avoir été un jour autorisés. Le #chlorothalonil, le #chlorpyrifos, la #chloridazone, l’#imidaclopride ou le #S-métolachlore, par exemple : tous ces produits, récemment interdits ou en passe de l’être, ont passé des décennies, parfois plus d’un demi-siècle, sur le marché.

    L’inertie réglementaire est telle que bon nombre de produits aujourd’hui catégorisés 2 finiront par être interdits et remplacés, alimentant ainsi une baisse trompeuse et éternellement reconduite du HRI. On le voit, le plan Ecophyto 2030 ne repose pas seulement sur un choix technique controversé : il constitue une authentique #fraude démocratique. Il offrira aux prochains gouvernements, en France et en Europe, la possibilité de communiquer des chiffres spectaculaires de « réduction des pesticides », en l’absence de toute baisse réelle du recours à ces produits. Cela s’appelle tromper l’opinion.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/12/le-nouveau-plan-ecophyto-constitue-une-authentique-fraude-democratique_62326
    #Ecophyto #tromperie

  • Le Wapo en est encore à te parler de « perceived excesses » de la part d’Israël, et de « apparent move on Rafah ». Heureusement que la presse libre du monde libre est là pour que tu sois correctement informé·e.

    Why Spain will recognize a Palestinian state
    https://www.washingtonpost.com/world/2024/05/13/palestine-statehood-recognize-spain-united-nations

    The Spanish government has been outspoken about the perceived excesses of Israel’s offensive in Gaza. Prime Minister Pedro Sánchez called for a cease-fire in November and has warned that Netanyahu’s current approach risks Israel’s isolation on the world stage.

    Albares condemned the apparent move on Rafah, the southern Gaza city that’s home to more than a million Palestinians, many displaced by the war.

    L’euphémisation, ce sacerdoce.

  • Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de dénigrement
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/13/le-palais-de-tokyo-soutenu-par-une-tribune-apres-une-virulente-campagne-de-d

    C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

    Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.

    Contexte de tension actuel
    La collectionneuse n’avait alors pas accepté de répondre aux questions du Monde, mais précisé par message qu’elle condamnait « une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]on peuple ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject antisioniste », avait-elle encore écrit, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat salutaire ».

    Au magazine culturel mensuel Transfuge, qui a diffusé sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures aux propos ouvertement propagandistes » insérées dans l’une des expositions au Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui fait le récit de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien d’artistes à des luttes d’émancipation de peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud.

    Dans le contexte de tension actuel, d’aucuns peuvent juger maladroit le calendrier de cette exposition, qui a débuté en février et restera visible jusqu’au 30 juin, d’autant que deux autres expositions du centre d’art évoquent la Palestine. Conçue par deux chercheuses et curatrices indépendantes, elle était en réalité programmée depuis deux ans, et un texte, à l’entrée, prend soin de préciser qu’« une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans (…), résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient ». Les curatrices et le Palais de Tokyo y soulignent au passage « leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie ».

    Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.

    Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain (DCA). Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».

    #génocide #antisémitisme #art_contemporain #censure

  •  » Les pourparlers qui auraient pu mettre fin à la guerre en Ukraine
    https://www.les-crises.fr/les-pourparlers-qui-auraient-pu-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine

    On sait relativement bien ce qui s’est passé sur le champ de bataille. Ce qu’on sait moins, c’est l’intense diplomatie simultanée impliquant Moscou, Kiev et une foule d’autres acteurs, qui aurait pu aboutir à un règlement quelques semaines seulement après le début de la guerre.

    A la fin du mois de mars 2022, une série de réunions physiques au Belarus et en Turquie, ainsi que des engagements virtuels par visioconférence, avaient débouché sur le communiqué d’Istanbul, qui décrivait le cadre pour un règlement. Les négociateurs ukrainiens et russes ont alors commencé à travailler sur le texte d’un traité, réalisant des progrès substantiels vers un accord. Mais en mai, les pourparlers ont été interrompus. La guerre a continué à faire rage et a depuis fait des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.

    Que s’est-il passé ? Les belligérants étaient-ils sur le point de mettre fin à la guerre ? Et pourquoi n’ont-ils jamais conclu d’accord ?

  • Macédoine du Nord : pourquoi la présidente, Gordana Siljanovska-Davkova, refuse de dire le nouveau nom du pays
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/macedoine-du-nord-pourquoi-la-presidente-gordana-siljanovska-davkova-


    ROBERT ATANASOVSKI / AFP
    Gordana Siljanovska-Davkova, candidate à la présidence de la Macédoine du Nord pour le parti VMRO-DPMNE, célèbre sa victoire au second tour des élections présidentielles à Skopje, le 8 mai 2024.

    Une omission volontaire. Lors de sa prestation de serment ce dimanche 12 mai, Gordana Siljanovska-Davkova, première femme présidente de la Macédoine du Nord, a refusé de prononcer le nouveau nom du pays utilisé depuis un accord conclu en 2018 avec la Grèce. Et cela n’a rien d’anodin.

    « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités à la cérémonie.

    Pourtant, dans le texte officiel qu’elle a répété, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui était inscrit.

    Un accord avec la Grèce vu comme une « humiliation »
    Appeler son pays la « Macédoine » et non la « Macédoine du Nord » est tout à fait voulu par la candidate du parti VMRO-DPMNE, la droite nationaliste, élue le 8 mai pour un mandat de cinq ans au deuxième tour de l’élection présidentielle. La juriste de 71 ans a battu avec 65 % des voix le chef de l’État sortant social-démocrate, Stevo Pendarovski.

    De fait, Skopje a conclu en 2018 un accord « historique » avec la Grèce, en acceptant d’ajouter la mention géographique « du Nord » au nom du pays, pour mettre fin à une querelle de longue date avec son voisin, qui bloquait pour cette raison son adhésion à l’Otan et ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE). En effet, depuis plus de 25 ans, la Grèce et l’ancienne république yougoslave se crêpaient le chignon sur le nom de « Macédoine », la première pour sa région, la deuxième pour son pays.

    La Macédoine du Nord est ainsi devenu membre de l’Otan en 2020, mais pour le VMRO-DPMNE de Gordana Siljanovska-Davkova cet accord avec la Grèce est une « humiliation ».

    Le geste de la nouvelle présidente a été rapidement désapprouvé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, peu après un premier message de félicitations envoyé sur le réseau social X. « Afin que la Macédoine du Nord poursuive avec succès son chemin vers l’adhésion à l’UE, il est primordial que le pays continue sur la voie des réformes et du respect entier de ses accords obligatoires, y compris de l’accord de Prespa », a-t-elle écrit sur son compte.

    Le retour au pouvoir de l’opposition de droite dans ce pays pauvre des Balkans de 1,8 million d’habitants risque de raviver les tensions avec la Grèce, mais aussi avec la Bulgarie, qui pose ses propres conditions pour faire avancer les négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE.