• Surf Nazis Must Die (1987)
    https://www.youtube.com/watch?v=d32G8o6qnJ8


    Film entier en HD et VO. Avec le beau temps de retour il était temps de nous rappeller que les #nazi_surfer guettent leur proie sur les plages.

    Les nuls de chez les nuls.


    Elle veut more franklins mails elle est trop nulle pour se maquiller d’une croix gammée sérieuse ... #LOL

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Surf_Nazis_Must_Die

    Surf Nazis Must Die is a 1987 American post-apocalyptic exploitation action film directed by Peter George, and starring Gail Neely, Barry Brenner and Robert Harden. It was produced by The Institute, a production company formed by George, Craig A. Colton and Robert Tinnell, and distributed by Troma Entertainment, a company known for low-budget exploitation films.

    L’histoire promet ...

    An earthquake leaves the California coastline in ruins and reduces the beaches to a state of chaos. A group of neo-Nazis led by Adolf (Brenner), the self-proclaimed “Führer of the new beach”, takes advantage of the resulting chaos by fighting off several rival surfer gangs to seize control of the beaches.

    Meanwhile, an African American oil well worker named Leroy (Harden) is killed by the surf Nazis while jogging on the beach. Leroy’s mother, “Mama” Washington (Neely), devastated by the loss of her son, vows revenge. After arming herself with a handgun and grenades, she breaks out of her retirement home and exacts vengeance on the Surf Nazis.

    La bande d’annonce
    https://seenthis.net/messages/81000#message81005 (2012) @arno
    https://seenthis.net/messages/314382 (2014) @klaus
    https://seenthis.net/messages/416220 (2015) @supergeante

    #merci @baroug pour les #nazisharks

    #nanar #nazis #Californie

  • Technoféodalisme : pour Yanis Varoufakis, Apple, Facebook et Amazon ont tellement modifié l’économie qu’elle ressemble désormais au système féodal médiéval de l’Europe
    https://www.developpez.com/actu/356335/Technofeodalisme-pour-Yanis-Varoufakis-Apple-Facebook-et-Amazon-ont-tell

    Dans une interview exclusive dans laquelle il a discuté de son livre Technofeudalism : What Killed Capitalism, l’économiste et ancien ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, nous plonge dans une réflexion profonde sur la nouvelle phase économique à laquelle nous sommes confrontés. Il décrit cette ère comme celle du « technoféodalisme », un concept qui remet en question les fondements mêmes du capitalisme. Mais qu’est-ce que le technoféodalisme et comment impacte-t-il notre société moderne ? Analysons les points clés de cette vision audacieuse.

    On en parle depuis longtemps, ici, par exemple :
    https://seenthis.net/messages/99512

    • Shades of Anger
      (c’était en 2011...)
      https://www.youtube.com/watch?v=m2vFJE93LTI&t=72s

      Allow me to speak my Arab tongue
      before they occupy my language as well.
      Allow me to speak my mother tongue
      before they colonise her memory as well.
      I am an Arab woman of color.
      and we come in all shades of anger.
      All my grandfather ever wanted to do
      was wake up at dawn and watch my grandmother kneel and pray
      in a village hidden between Jaffa and Haifa
      my mother was born under an olive tree
      on a soil they say is no longer mine
      but I will cross their barriers, their check points
      their damn apartheid walls and return to my homeland

      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      And did you hear my sister screaming yesterday
      as she gave birth at a check point
      with Israeli soldiers looking between her legs
      for their next demographic threat
      called her baby girl “Janeen”.

      And did you hear Amni Mona screaming
      behind their prison bars as they teargassed her cell
      “We’re returning to Palestine!”
      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      But you tell me, this womb inside me
      will only bring you your next terrorist
      beard wearing, gun waving, towelhead, sand nigger
      You tell me, I send my children out to die
      but those are your copters, your F16′s in our sky
      And let’s talk about this terrorism business for a second
      Wasn’t it the CIA that killed Allende and Lumumba
      and who trained Osama in the first place
      My grandparents didn’t run around like clowns
      with the white capes and the white hoods on their heads lynching black people

      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      “So who is that brown woman screaming in the demonstration?”
      Sorry, should I not scream?
      I forgot to be your every orientalist dream
      Jinnee in a bottle, belly dancer, harem girl, soft spoken Arab woman
      Yes master, no master.
      Thank you for the peanut butter sandwiches
      raining down on us from your F16′s master
      Yes my liberators are here to kill my children
      and call them “collateral damage”
      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      So let me just tell you this womb inside me
      will only bring you your next rebel
      She will have a rock in one hand and a Palestinian flag in the other

      I am an Arab woman of color
      Beware! Beware my anger…

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67746&lang=it

      #Rafeef_Ziadah #poésie #Palestine #arabe #langue #langue_arabe #poème #dommages_collatéraux #conflit #Israël #terrorisme #colère

  • #Liban : Déferlement de responsables français, message israélien et force al-Radwan. – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2805013

    Quelques jours après la visite de l’envoyé spécial du président français Jean-Yves Le Drian, le directeur général de la sécurité extérieure français (DGSE) Bernard Émié est arrivé dans la capitale libanaise à la tête d’une délégation de 5 responsables français pour une visite clandestine.

    Alors que personne ne sait les causes réelles de leur visite, des sources haut-placées ont assuré qu’ils devraient compléter la mission de leur prédécesseur, rapporte al-Akhbar, selon lequel Paris est à l’avant-garde pour véhiculer les messages israéliens menaçants , destinés à faire pression afin d’imposer une nouvelle réalité de terrain à la résistance libanaise. Depuis le déclenchement de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, cette dernière mène des opérations contre les positions israéliennes frontalières, à un rythme sans précédent depuis la guerre 2006.

    Officieusement le Drian affichait sa volonté « d’assurer un consensus libanais concernant les échéances actuelles », mais il s’est avéré qu’en tant que représentant du Groupe des cinq (dont la France fait partie avec les USA, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie saoudite), il portait un message primordial : mettre en exécution la résolution 1701 et créer une zone tampon au sud du Liban entre la ligne du Litani et la ligne bleue. Le but en est de rassurer les habitants israéliens des colonies limitrophes du Liban et qui craignent revenir en raison de la présence du Hezbollah.

    Le Drian aurait même menacé de faire appliquer cette résolution par la force en la modifiant au sein du Conseil de sécurité ou en recourant au chapitre VII pour imposer une zone tampon de 30 km de profondeur.

    Les sources d’al-Akhbar estiment que le responsable français de la DGSE porte le même message, d’autant que les médias israéliens avaient assuré que « Tel Aviv a chargé Paris d’agir contre le Hezbollah ».

    Selon ces sources, les Français parlent en détail, mais « ne présentent de plan clair quant au type ou à l’ampleur du déploiement du Hezbollah au sud du Litani. Ils ont plutôt présenté quelques idées ».

    « La France entreprend un effort diplomatique pour mettre en œuvre la résolution, étant donné qu’elle fait partie de ceux qui l’ont rédigé en 2006 » rapporte al-Akhbar selon lequel parmi les idées qui circulent dans les milieux diplomatiques et que certains envoyés européens véhiculent au Liban, il était question de « séparer les forces al-Radwan », la force d’élite du Hezbollah, de toutes les autres forces affiliées à la résistance, avec la proposition de retirer ces forces de la frontière sud, sans objection à la présence d’autres forces à caractère défensif dans le sud.

    Selon des sources informées de ces délibérations, les envoyés occidentaux ont entendu à Beyrouth des réponses claires selon lesquelles « l’ensemble du Hezbollah est la force al-Radwan ».

    Les sources ont placé la visite d’Émié dans le contexte de « la pression croissante sur le Liban et la résistance pour réaménager le statut de la région frontalière, alors qu’il est difficile de revenir à ce qu’elle était avant le 7 octobre dernier ».

    Elles jugent que « L’ennemi sioniste jette des ballons de test à travers les Français, pour surveiller la réaction de la résistance et l’ampleur de la réponse des autorités libanaises à cette demande, et pour savoir s’il existe une base politique permettant de faire pression sur le Hezbollah en utilisant ses opposants internes ».

    Toujours selon ces sources, cette campagne est d’ores et déjà menée par le chef du Parti des Forces Libanaises, Samir Geagea, qui réclame de rendre la zone au sud du fleuve Litani démunie d’armes et de militants. Sans compter les activités menées par les Forces intérimaires des Nations Unies pour le Liban (FINUL) qui poursuivent le même objectif.

  • Israel-Palestine war : They were told to leave their homes. They did. They were still bombed | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestine-war-gaza-area-bombed-after-warning-to-move

    Many in Beit Hanoun, a densely packed area in northeast Gaza, heeded the call.

    They went westwards, some two kilometres away, to the Jabalia refugee camp, in the hope of finding relative safety.

    But instead, they were greeted with death.

    Les soit-disant avertissements avant les bombardements nous avons connu ça au Liban ; pour l’état sioniste, quel que soit l’étiquette politique des criminels au pouvoir, les civils doivent être punis, exécutés.

    #doctrine_dahiya

    • A History of ‘Price-Tag’ Violence Nicola Perugini and Neve Gordon 15 May 2014
      https://seenthis.net/messages/258074

      Incroyablement, dans une réponse faite en 1978 face à des critiques israéliennes contre de récentes attaques au Liban, le général Mordechai Gur, alors chef d’état-major d’Israël et plus tard politicien de premier plan du Parti travailliste, a ouvertement reconnu ce qui ne peut être décrit que comme le #terrorisme_d’état israélien :

      « je suis dans l’armée depuis trente ans. Pensez-vous que je ne suis pas au courant de ce que nous avons fait toutes ces années ? Qu’avons-nous fait le long de tout le Canal de Suez ? Un million et demi de réfugiés.... Depuis quand la population du Sud Liban est-t-elle sacrée ? Ils savaient très bien ce que les terroristes faisaient .... j’ai eu quatre villages dans le Sud Liban bombardé [sous mon commandement] ... [comme, a-t-il dit, cela a été fait en Jordanie]. »

      Le journaliste israélien fait alors remarquer, « Vous maintenez que la population civile doit être punie ? » Gur répond, « Et comment ... je n’en ai jamais douté.... Depuis trente ans ... Nous agissons contre une population qui vit dans des villages et des villes. » Entretien avec Gur dans « Al Hamishar » [journal israélien], le 10 mai 1978.

      Plusieurs jours après les déclarations de Gur, Zeev Schiff, principal correspondant militaire du Haaretz pendant de nombreuses années, a commenté, « Au Sud Liban nous avons frappé la population civile consciencieusement, parce qu’ils l’ont mérité.... »

      L’importance des remarques de Gur réside dans l’admission du fait que l’Armée israélienne frappait toujours les populations civiles, sciemment et consciencieusement…. Même quand les colonies israéliennes n’étaient pas ciblées". Schiff, Haaretz, 15 Mai 1978.

      #sionisme #vitrine_de_la_jungle

  • Faut-il jeter le Diplo avec l’eau du complot ? - Le blog de luftmench
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-faut-il-jeter-le-diplo-avec-l-eau-du-complot-1097666

    A Frederic Lordon
    Intellectuel de gauche
    Journaliste de gauche
    Chercheur de gauche
     
    Copie à : ensemble des « intellectuels » auto-proclamés du Monde Diplo et d’Attac et autres.
     
     
     
    Cher Monsieur Lordon,
     
    C’est avec un étonnement certain, que nous avons lu votre récente tribune intitulée « #Conspirationnisme, la paille et la poutre ». Si nous avions été du genre Indignés, nous vous le disons sans ambages, nous aurions été indignés.
     
    Le titre nous avait alléché : eu égard aux errements récents du Monde Diplomatique et de l’#extrême-gauche souverainiste, nous pensions qu’il s’agissait d’une auto-critique. Il y avait en effet matière à un article aussi long que celui que vous avez rédigé. Vous auriez commencé par dire qu’il ne suffisait pas de blâmer les gens qui succombent aux sirènes du conspirationnisme d’extrême-droite, dans la mesure où la plus grande faute venait bien évidemment des intellectuels , des experts et des journalistes étiquetés « gauche alternative » qui avaient diffusé et repris des thématiques conspirationnistes et néo-fascistes dans leur propre presse.
     
    Rien qu’avec Le Monde Diplo, vous aviez du lourd : par exemple Alain Gresh prenant la plume pour faire de la publicité à Paul Eric Blanrue, présenté par Faurisson comme son successeur, les conférences des Amis du Monde Diplo avec comme invité d’honneur Etienne Chouard, passé depuis longtemps à la mouvance souverainiste d’extrême-droite et qui accueille des néo-nazis sur son mur Facebook.
     
    Au vu de vos nombreuses activités dans la sphère souverainiste « de gauche », vous auriez pu élargir : par exemple, vous appartenez au collectif des Economistes aterrés, auquel collabore également Thomas Coutrot. Ce dernier participera en septembre à un colloque organisé par René Balme , le maire de Grigny, et sera également présent le président d’ATTAC #Pierre_Khalfa. Cet élu anciennement du Parti de Gauche, soutient officiellement l’association d’extrême-droite Reopen 911, à qui peut être légitimement attribuée une bonne part de la diffusion des thèses antisémites et complotistes à grande échelle depuis dix ans. Monsieur Balme publiait également de la propagande négationniste sur son site Oulala.net.
     
    Votre camarade Coutrot se vautre donc dans la collaboration la plus ouverte qui soit avec un rouge-brun, comme d’autres avant lui.
     
    Nous comprenons que tous ces épisodes, témoignant au mieux d’un niveau hallucinant d’aveuglement et de crétinerie de la part des « experts » du Diplo et autres figures de la #gauche_souverainiste, au pire d’un accord quasi-total des mêmes avec les thèses les plus absurdes et les plus dangereuses qui soient, vous gêne quelque peu aux entournures. Surtout depuis que ces épisodes ont été médiatisés à une échelle assez large, alors que leur dénonciation par des militants de base était jusque là restée assez confidentielle.
     
    Mais ce n’est pas une raison pour mettre les turpitudes de vos amis et collègues sur le dos des autres.
    C’est pourtant bien ce que vous faites dans votre texte, où sans honte aucune, vous attribuez au « peuple » et à la « plèbe » la responsabilité de l’essor du conspirationnisme. Autant vous dire , qu’en tant que membres lambda de la plèbe, nous ne comptons pas payer pour vos conneries, quand bien même le cadeau empoisonné que vous cherchez à nous offrir est enrobé de flatteries paternalistes et étayé par des citations de Spinoza.
     
    Ainsi donc, comme Spinoza vous pensez qu’ « Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler.
     
    Vous ajoutez à propos du conspirationnisme « au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens .
     
    Et vous en appelez donc à la « charité intellectuelle », envers les masses plébéiennes incultes mais pleines de bonne volonté .
     
    Il y a juste une petite chose qui manque dans votre raisonnement plein de bonté à l’égard de ce prolétariat si bête, mais qui ne le fait pas exprès. A aucun moment de votre texte, vous n’apportez un quelconque élément qui tendrait à prouver que le conspirationnisme imbécile ( car il y en aurait un intelligent, le vôtre, mais nous y reviendrons ensuite ) émanerait de la plèbe.
     
    Et pour cause, ce n’est pas le cas.
     
    Le mythe du complot juif, sioniste, franc-maçon, eurabien, peu importe trouve ses racines depuis toujours dans certains cercles de la bourgeoisie : le Protocole des Sages de Sion émanait de la police des tzars, et un siècle plus tard, ce sont conjointement des républicains d’ultra-droite, des dictateurs d’Amérique du Sud , du Moyen-Orient, de Russie ou des intellectuels bourgeois d’extrême-droite traditionnelle qui les réactualisent et les diffusent à très grande échelle.
     
    Et à gauche, cher Monsieur, ce n’est certes pas dans une section syndicale ou dans un collectif de chômeurs et de sans-papiers que des individus et des groupes ont embrayé depuis plus de dix ans sur la propagande fasciste : Bricmont, Gresh , Collon ne sont pas des ouvriers ou des employés.
     
    Reopen 911, à la base a été crée par des jeunes surdiplomés membres notamment des Verts, pas par des syndicalistes en lutte de chez Mc Donalds.
     
    Le conspirationnisme soit-disant #antisystème n’est pas l’idéologie souterraine et marginalisée que vous décrivez, et ses relais médiatiques et politiques sont immenses et ne concernent pas uniquement sa version libérale que vous dénoncez à juste titre : Marion Cotillard, Bigard, Christine Boutin qui ont défendu les thèses les plus délirantes sur le 11 septembre ne sont pas des « exclus ».
     
    Meyssan, lui-même, à l’origine a profité d’une surexposition médiatique énorme à l’époque de la publication de L’effroyable Imposture. Même Soral ou Dieudonné , pour ne citer qu’eux sont invités chez Taddei ou Bourdin.
     
    Bien des syndicalistes, des militants de base aimeraient subir un tel ostracisme !

    #antisémitisme

    • ah oui, j’avais bizarrement pas vu. avais retrouvé cet article après avoir vu cité sur seenthis hier Pierre Khalafa (...). l’ai relayé écho à la popularité ascendante d’un Médine, remis en selle par des réflexes conditionnés successifs, d’abord le bad buzz Bataclan, dont les fafs et la droite ont été les idiots utiles, puis, celui où se sont empêtrées diverses directions politiques d’extrême-gauche, de gauche, d’EELV (le poisson pourrit par la tête, disait l’autre), et accessoirement, en écho à la publication du Manifeste conspi.

      on a des calculs aussi abjects que foireux fondé sur des mensonge plus ou moins explicites (des juifs génocidaires au Rwanda de Médine, une pandémie dont il a fallut convaincre qu’elle était mortelle, selon le Manifeste conspi.), que d’autres auront à éluder en même temps qu’ils les véhiculent, en espérant « tirer les marrons du feu ».

      et, oui, cela regarde une gauche qu’il n’est pas question de silencer, tout au contraire. il y a des détours nécessaires, en rester à des logiques électorales, voire des calculs de boutiques, académiques crée du bruit dépolitisant (en cette rentrée, on ne parle que de l’unité ou de la désunion de de ces partis avez-vous vu comme le « pacte enseignant » par exemple ne fait l’objet d’aucun discours de gauche ?) que les bouches s’ouvrent ! il en va de questions fondamentales qui ne peuvent être remises à plus tard.

      revenons-en à ces ruineuses logiques complotistes

      Encore plus étonnant : quand des salariés de ces mêmes boîtes décident de préparer une bonne petite grève des familles, ils ne font pas de compte-rendu de chaque réunion préparatoire au patron.

      Donc tout le monde complote ? Oui, évidemment.

      Mais ce constat n’a absolument rien à voir avec les présupposés du #conspirationnisme : celui-ci ne consiste pas à dénoncer la stratégie complotiste en général, mais à prôner l’existence d’une conspiration ultime qui expliquerait l’ensemble des phénomènes sociaux et de la domination .

      Dis moi qui tu dénonces, je te dirai qui tu veux épargner, pourrait être la base de l’analyse critique du conspirationnisme.

      [...]

      Aujourd’hui le boulot est fait, et vous ne servez plus à rien : par exemple, en dénonçant la loi de 73 comme un point fondamental de la situation économique actuelle, vous avez fait les trois quarts du boulot pour les fascistes, il leur suffisait de souligner que la banque Rotschild avait soutenu cette loi, et hop, les Rotschild étaient donc spécifiquement et fondamentalement coupables plus que les patrons bien de chez nous.

      Vous avez écrit des tartines et des tartines pour démontrer que tout se passait en secret à Bilderberg, aux Diners du Siècle où à Bruxelles, et à cause de vous, une partie des prolétaires s’échine à chercher de prétendus secrets et se perd à désigner des boucs émissaires, quand le plus grave est là sous son nez, dans son usine, dans son quartier dans sa boite, là ou l’on peut changer les choses, tout de suite, maintenant.

      Votre « bon » conspirationnisme n’est que le chemin qui mène au mauvais, et réduit au pessimisme paranoïaque et impuissant ceux qui pourraient au contraire réaliser la force collective qu’ils ont potentiellement.

      Alors, monsieur devant ce gâchis, ayez au moins la décence de ne pas nous en faire porter le poids.

      alors d’accord, l’antisémitisme s’en prend aux juifs. c’est mal. mais avec lui, un historien de cette crotte de Licra l’a redit récemment et c’était à raison, vient une théorie du complot qui ruine la pensée et la politiques de ses adeptes. ce qui n’est pas anodin.

      edit voilà pour un pan de _"l’aspect doctrinal" @biggrizzly, où le (non national) cosmopolitisme (diaspora juive) voisine nécessairement avec le capitalisme.

      #complotisme

    • Je réponds ici une dernière fois, plutôt que sur le fil où il est question de supprimer à vue les comptes des fascistes hébergés sur SeenThis.

      Mon avis, je te l’ai donné ici :
      https://seenthis.net/messages/1016791#message1017001

      La discussion sur Chouard, on l’a déjà eu, et à l’époque, les avis étaient déjà scindés comme pour le débat présent. D’un côté, des gens qui veulent du concret, de l’autre des « purs », qui refusent la moindre erreur de jugement. Depuis, Chouard a confirmé ses idées, et ses accointances (réactionnaires et confuses, on n’est plus dans l’erreur de jugement temporaire), et en conséquence, on n’en parle plus dans les milieux dits de gauche. Peut-être en sera-t-il de même pour Médine, et là, je dis comme Arno, moi non plus, il y a 10 jours, je ne le connaissais pas, ni n’avais écouté ses chansons. Je n’ai tjs pas écouté ses chansons, et tes efforts pour me le rendre odieux ne m’ont pas convaincu ; d’ailleurs, je n’en ai rien dit, de cet individu, ni en bien, ni en mal. A la limite, il n’existe pas. Là, pour ma part, pour aller dans ton sens, il manque, de sa part à mon sens la répétition, à la façon d’un Chouard ou d’un Soral.

      Enfin, faire de mon avis (ou celui d’Arno), l’avis de « la gauche » ou l’avis de « SeenThis », c’est à mon sens me/nous prêter bien trop d’importance, ou même une intentionnalité qui n’existe pas. Je ne suis ici que pour échanger des infos que je trouve significatives, drôles ou importantes, dans un endroit que je trouve agréable, où j’ai l’impression de côtoyer des gens favorisant la réflexion. Tu le sais bien, d’ailleurs, tu te poses la question de pourquoi tu restes ici, mais, c’est bien parce que tu le sais qu’ici, on a globalement des avis convergents, on n’est pas dans le jugement définitif, ni dans l’indifférence totale. Et c’est bien parce que je suis dans cet état d’esprit que je ne m’offusque pas de tes piques ; je les lis, j’essaie de les comprendre, et d’en tenir compte (parfois je ne suis pas au top intellectuellement ; je n’ai pas le temps d’approfondir tout ce qu’il faudrait approfondir pour participer ; parfois, oui, je me comporte comme un troll, mais je me soigne, et je tâche de ne pas blesser, évidemment).

      Je termine sur un point ; ce n’est pas pour remettre une pièce dans le jukebox, je ne répondrais de toute façon plus sur ce sujet : dans « notre » société, « on » lutte beaucoup contre l’antisémitisme, beaucoup moins contre le colonialisme et le sionisme, et sur SeenThis, il y a une forte tendance à être révoltés par ce déséquilibre, d’où à mon sens une certaine résistance passive face aux injonctions à la condamnation.

  • Abirsabir. La sfida al regime delle frontiere

    Nagi Cheikh Ahmed, giornalista mauritano emigrato in Italia dal 2016, e Gustavo Alfredo García Figueroa, sociologo venezuelano emigrato in Italia dal 2018, in quanto soggetti migranti e razzializzati, hanno viaggiato lungo la frontiera alpina tra l’Italia e la Francia per condurre una ricerca collaborativa tra l’Università degli Studi di Padova e Radio Melting Pot chiamata “nuovi immaginari politici e solidarietà antirazzista” (1).

    La ricerca evidenzia sia i processi di razzializzazione delle persone in transito su questo confine, e sia le esperienze di solidarietà che nascono tra i soggetti razzializzati e con le altre persone con background migratorio che operano sulla frontiera. Lo scopo è quello di rendere visibile il loro protagonismo che contrasta la violenza strutturale delle frontiere e delle politiche migratorie dell’UE con pratiche di solidarietà, resistenza e sfida in questo spazio complesso, poroso, senz’altro ostile con le persone del sud globale.

    Un podcast in cui gli autori parlano della politica migratoria dell’Unione europea basata sul razzismo strutturale, l’esternalizzazione dei confini e il loro controllo, ma allo stesso tempo andando oltre a tutto ciò; in cui si raccontano le esperienze di solidarietà e resistenza di giovani nordafricani che provano, anche al prezzo di mettere a rischio la vita, a sfidare l’esistenza dei confini.

    (1) La collaborazione di ricerca nasce all’interno del progetto di interesse nazionale PRIN-MOBS che indaga la produzione di nuovi immaginari politici attraverso le pratiche della solidarietà antirazzista con i migranti. La Responsabile Scientifica dell’unità locale è la prof.ssa Annalisa Frisina, Associata di Sociologia presso il Dip. FISPPA dell’Università di Padova

    https://www.meltingpot.org/2023/06/abirsabir-la-sfida-al-regime-delle-frontiere/#

    #Abirsabir (à partir de la min 2’38) :

    «Parola in arabo che esprime l’idea di una persona che viaggia con l’intenzione di non residere in un luogo fisso ma di attraversare un altro paese transitando in un paese o diversi paesi in cui non ha nessun legame concreto. E per fare questo viaggio praticamente non ha nulla addosso, niente da portare, niente da usare per il suo percorso. Abisabir, il #passante, si caratterizza per essere una persona leggera, con poco carico, veloce, silenzioso, che cammina molto e dorme poco.»

    –-> ajouté à la métaliste sur les #mots de la migration :
    https://seenthis.net/messages/414225
    #vocabulaire #terminologie #passant

    #podcast #audio #frontières #migrations #réfugiés #asile #frontière_sud-alpine #France #Italie #racialisation #solidarité #violence_structurelle #résistance #Hautes-Alpes #Val_de_Suse #obstacles #rêve #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire #danger #route_des_Balkans #Balkans #espoir #maraudeurs #maraudes

    • L’informazione di Blackout. La voce di chi passa il confine alpino tra Italia e Francia

      Una ricerca collaborativa tra l’Università degli Studi di Padova e Radio Melting Pot ha portato #Nagi_Cheikh_Ahmed, giornalista mauritano in Italia dal 2016, e Gustavo Alfredo Garcìa Figueroa, sociologo venezuelano emigrato in Italia nel 2018, ad attraversare la frontiera posta sullo spartiaque alpino tra Italia e Francia per raccogliere le testimonianze di chi è costretto a passare illegamente questo confine.

      “La ricerca evidenzia sia i processi di razzializzazione delle persone in transito su questo confine, e sia le esperienze di solidarietà che nascono tra i soggetti razzializzati e con le altre persone con background migratorio che operano sulla frontiera. Lo scopo è quello di rendere visibile il loro protagonismo che contrasta la violenza strutturale delle frontiere e delle politiche migratorie dell’UE con pratiche di solidarietà, resistenza e sfida in questo spazio complesso, poroso, senz’altro ostile con le persone del sud globale.”

      Questa è la descrizione che si può trovare sul sito di Melting Pot Europa, dove è stato pubblicato il primo frutto della ricerca: il podcast Abir Sabir. La sfida al regime delle frontiere.

      Ne abbiamo parlato con uno degli autori, Nagi Cheikh Ahmed.

      https://radioblackout.org/2023/07/la-voce-di-chi-passa-il-confine-alpino-tra-italia-e-francia

  • Bilan provisoire d’une répression sanguinaire
    https://contre-attaque.net/2023/08/01/bilan-provisoire-dune-repression-sanguinaire

    Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir. En voici un aperçu provisoire :

     ???? Aimène, a reçu un tir en pleine tête du RAID à Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin. Il sortait du travail, et était avec des amis en voiture. Aimène est plongé dans le coma suite à ce tir.

     ???? Hedi, est laissé pour mort 1er juillet à Marseille après avoir reçu un tir puis passé à tabac par une équipe de la BAC. Il sombre dans le coma et frôle la mort.

     ???? Jalil est âgé de15 ans. À Chilly-Mazarin dans l’Essone, dans la nuit du 1er au 2 juillet, il est éborgné par le tir d’un CRS. L’adolescent a eu l’impression de mourir.

     ???? Nathaniel est éborgné dans la nuit du 28 au 29 juin à Montreuil, alors qu’il sortait de soirée. Il subit une rupture du globe oculaire et de multiples fractures.

     ???? Abdelkarim a perdu son œil la nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille, suite à un tir policier.

     ???? Virgil, ancien militaire, est éborgné dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, à Nanterre, après la marche blanche pour Nahel.

     ???? Dès le 27 juin, un autre jeune homme est éborgné à Nanterre. Une vidéo montre un très jeune garçon évacué sur un fauteuil avec une blessure saignante à l’œil. Son nom n’est pas connu.

     ???? Mehdi a été éborgné par LBD à Saint-Denis. C’était le mercredi 28 juin au soir. L’impact du tir l’a gravement blessé à l’œil et à la tempe droite. Il est laissé au sol, se réfugie dans une école et appelle les secours seul.

     ???? À Angers le 3 juillet, un homme de 32 ans est éborgné par un tir de LBD dans le centre-ville, alors que la police protégeait un local d’extrême droite. Au même moment, un autre homme est gravement blessé par un autre tir de LBD qui lui fracture le visage.

     ???? Aux Ulis, en région parisienne, une femme qui rentrait du travail, dans sa voiture, a reçu un tir du RAID en pleine tête.

     ???? Le 30 juin à Villejuif, des morceaux de main sont retrouvés dans la rue. Un journaliste de Cnews, informé par la police, parle d’un « morceau de phalange et les restes de grenade » qui « ont été prélevés » par la police pour retrouver la victime, qui ne s’est pas manifestée.

     ???? Dans la nuit du 1er au 2 juillet : Mohamed, livreur de 27 ans, père d’un fils de deux ans et qui attendait un autre enfant, est tué par un tir de LBD. Alors qu’il circulait à scooter ce soir là, il est retrouvé mort, avec le choc d’une balle en caoutchouc dans le thorax. Les dernières images retrouvées dans son téléphone sont une vidéo de policiers arrêtant un homme, filmées quelques minutes avant qu’il ne soit retrouvé.

    Et ce ne sont que les cas CONNUS. Ceux qui ont osé parler, dont les proches ont déposé une plainte ou qui se sont montré dans les médias. Certains blessés viennent seulement de se faire connaître, quatre semaines après les faits. Ce ne sont probablement qu’une infime partie des vies brisées par la police lors de ces nuits de révolte, l’immense majorité des victimes préférant rester discrètes par peur de représailles ou de poursuites.

    En quatre nuits seulement, la police française a fait couler le sang de dizaines de personnes dans les banlieues françaises. Contre les corps non-blancs, les habitant-es des périphéries ou les révolté-es face à l’exécution d’un adolescent, c’est une sauvagerie totale qui a été déployée par le pouvoir.

    • Appel à une marche unitaire le 23 septembre de nombreux mouvements de quartiers populaires, associatifs, syndicaux, politiques.
      Pour mettre à bas le racisme systémique et les violences policières. Pour les libertés.
      Pas de justice, pas de paix.
      Avec la France Insoumise nous en sommes !

      https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1686376682582876163

      « La lutte continue : ce nouvel élan, à l’échelle nationale, à l’appel d’un front uni, populaire, syndical et politique est signe d’espoir et soutien pour celles et ceux qui croit qu’un autre monde est possible !

      Rendez-vous dans la rue les camarades. »

      « La gauche est là, mais le PS n’a pas signé. Parce que la marche demande l’abrogation du permis de tuer aux policiers voulu par Cazeneuve ? Si le changement de ligne d’ Olivier Faure est sincère, il faut de la clarté sur ce point décisif.

      [Le PCF n’est pas là non plus, mais bon 🙄] »

    • Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s) milite pour l’égal accès aux droits et à la citoyenneté sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation.

      L’association se veut un trait d’union entre les spécialistes du droit et les militant⋅e⋅s : la présence en son sein de nombreux juristes, praticien⋅ne⋅s ou universitaires, place le Gisti dans la position revendiquée de l’« expert militant », alliant de façon étroite l’analyse juridique et le travail de terrain, l’usage du droit comme arme ou levier et la participation au débat public.

      L’activité du Gisti se décline autour de plusieurs pôles : conseil juridique, formation, publications, actions en justice, à quoi s’ajoute le travail au sein de collectifs ou réseaux interassociatifs.

    • a priori beaucoup de gens ici connaissent le Gisti depuis belle pâquerette, mais toi, @marielle, personne ne connait ton avis sur le chauvinisme, les variantes françaises du nationalisme, ni à quel point tu tolères le confusionnisme (grosso merdo : « dynamique de recoupements de récits issus de traditions politiques différentes, souvent antagoniques ») puisqu’à toute question à ce sujet tu sembles te garder de répondre autrement qu’en parlant d’autre chose. c’est dommage. mais réparable.

    • Ah ben me voilà soumise à la Question maintenant ! ( La tolérance du confusionnisme à gauche : un fait nouveau selon Philippe Marlière Prendre au sérieux le « confusionnisme politique » )

      https://seenthis.net/messages/1011569 (Du fascisme en France par Alexis Poulin)

      Et bien l’essentiel est de ne pas perdre ses repères politiques !

      Remettre en cause le capitalisme c’est bien sûr s’attaquer aux structures sociales de domination et d’exploitation (critique sociale Marxiste, propriété collective des moyens de production...)
      Et ne jamais se désintéresser des discriminations raciales du racisme et de l’islamophobie, des migrants qui meurent par centaines...

      Faire le pari du Nous, comme le résume Houria Bouteldja dans Beauf et barbares

      « Je l’avoue, c’est un bien curieux mot que ce “nous”. À la fois diabolique et improbable. Au moment où d’un côté, les “je” et les “moi” plastronnent, et où de l’autre, le “nous” de la suprématie blanche s’épanouit, il est même presque incongru. Surtout quand on sait que les différentes composantes et sous-composantes de ce grand “nous” – fanonien – sont aussi incertaines les unes que les autres. Le “nous” des classes populaires blanches ? Improbable. Celui des indigènes ? Encore plus. La rencontre de ces deux “nous” : une douce naïveté. Leur union au sein d’un bloc historique ? Une utopie. Mais si j’ai grand-peine à me convaincre qu’une telle unité soit possible, je ne me résous pas à l’idée que tout n’aura pas été tenté. Aussi, faut-il commencer par ce qui l’empêche. » C’est peu dire que le terrain est miné : un État-nation bâti sur l’esclavage et la colonisation, des organisations politiques fidèles au pacte national-racial, un chauvinisme de gauche qui a progressivement éteint l’internationalisme ouvrier, une société civile indifférente aux ravages de l’impérialisme, et la profonde « asymétrie des affects » entre petits Blancs et sujets postcoloniaux. Telles sont quelques- unes des manifestations de « l’État racial intégral » disséqué dans la première partie de ce livre. La seconde partie propose une réflexion stratégique sur son dépassement car, on l’a vu encore récemment, l’État racial intégral comporte des brèches, colmatées faute d’avoir été consciemment élargies. C’est là qu’il faut « enfoncer le clou et aller à la recherche de l’intérêt commun », construire une politique décoloniale, inventer une dignité blanche concurrente de celle de l’extrême droite, défendre l’autonomie indigène et accepter de se salir les mains en ferraillant contre le consensus raciste. Alors, face au bloc bourgeois occidental ébranlé par les crises qu’il a lui-même provoquées, pourra se nouer l’alliance inédite des beaufs et des barbares.

      Mais il faut savoir raison garder, par exemple se revendiquer d’un souverainisme de Gauche, critiquer l’Union européenne et la mondialisation néolibérale comme Lordon, Ruffin, Poulin... n’implique pas de glissements progressifs à l’extrême-droite, tout au moins pour ces personnes en particulier...

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      https://seenthis.net/messages/1011830#message1012002

      Ce qui est irréparable c’est de porter des jugements malveillants sur des personnes dont on ne connaît rien d’elles qui in fine contribuent à jeter le discrédit sur sa propre personne !

    • Non rien est clair !

      Définition du souverainisme de gauche par Lordon.

      La souveraineté vue de gauche, elle, n’a pas d’autre sens que la souveraineté du peuple, c’est-à-dire l’association aussi large que possible de tous les intéressés à la prise des décisions qui les intéressent. Le souverainisme de droite n’est donc rien d’autre que le désir d’une restauration (légitime) des moyens de gouverner mais exclusivement rendus à des gouvernants qualifiés en lesquels « la nation » est invitée à se reconnaître – et à s’abandonner. Le souverainisme de gauche est l’autre nom de la démocratie – mais enfin comprise en un sens tant soit peu exigeant.

      Faute de ces élémentaires distinctions, une partie de la gauche en est venue à ostraciser l’idée de souveraineté quand elle prétend par ailleurs lutter pour une extension de la démocratie… qui n’en est que le synonyme ! Démocratie, souveraineté populaire : une seule et même idée, qui est celle de la maîtrise par une communauté de son propre destin. On mesure donc les effets de captation et de terrorisme intellectuels de l’extrême droite, et les effets de tétanie de la gauche critique, à cette aberration d’auto-censure et d’intoxication qui a conduit cette dernière à abandonner l’idée de souveraineté, faute d’être simplement capable de se souvenir que, sous l’espèce de la souveraineté populaire, elle est l’une de ses propres boussoles idéologiques depuis la Révolution française !

      https://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas

      Passage pointé aussi par BigGrizzli ! déjà en juillet 2013 !

      https://seenthis.net/messages/156903

    • Et pour un peu plus de Clarté !
      https://blog.mondediplo.net/2015-08-26-Clarte

      Des signifiants disputés

      Le drame politique se noue véritablement quand la confusion n’est plus seulement alimentée par ce qu’on appellera la droite générale – où le PS se trouve évidemment inclus – mais depuis la gauche également, et sous deux formes diamétralement opposées : l’entêtement de la gauche alter-européiste à « changer l’euro », la perdition d’une autre gauche dans la tentation, pour le coup, oui, monstrueuse, de l’alliance avec le Front national.

      À sa manière à elle, la gauche alter-européiste aura ajouté foi au discours eurolibéral de la droite générale en rabattant, exactement comme cette dernière, tout projet de sortie de l’euro sur le fléau du « nationalisme ». C’est qu’en des temps de vacillation intellectuelle, la catastrophe idéologique était vouée à se nouer autour de deux signifiants disputés : « nation » et « souveraineté ». Disputés en effet puisque, pour chacun de ces termes, l’unicité nominale masque une dualité de lectures possibles qui soutiennent des mondes politiques radicalement antinomiques. Entre la nation substantielle, confite en ses mythes identitaires et éternitaires, et la nation politique, rassemblant les individus dans l’adhésion à des principes, sans égard pour leurs origines, bref entre la nation de Maurras et celle de Robespierre, il n’y a pas qu’un gouffre : il y a une lutte inexpiable. Et de même entre la souveraineté comprise comme apanage exclusif des élites gouvernementales et la souveraineté conçue comme idéal de l’auto-gouvernement du peuple. « Nation » et « souveraineté » ne disent rien par eux-mêmes, ils ne sont que des points de bifurcation. Ils ne parlent que d’avoir été dûment qualifiés, et alors seulement on sait vers quoi ils emmènent.

      Dans ces conditions, la faute intellectuelle de l’alter-européisme est triple : il a manqué à voir la dualité du signifiant « nation souveraine », abandonné à la droite d’en imposer sa lecture, et par cet abandon même trahi son propre legs historique : car en France la nation souveraine naît en 1789, elle se constitue comme universalité citoyenne, elle exprime le désir de l’autonomie politique, désir d’un peuple en corps de se rendre maître de son destin, bref elle est de gauche.

      Et par l’effet d’une incompréhensible démission intellectuelle, elle n’est désormais plus que de droite... Il est vrai qu’un internationalisme mal réfléchi n’a pas peu contribué à faire méconnaître (1), en réalité à faire oublier, que la souveraineté comme auto-gouvernement suppose nécessairement la clôture relative – relative, car toujours ouverte à quelque degré sur son dehors – d’une communauté sur un ressort fini. Le genre humain unifié n’existe pas, il ne soutient aucune politique possible, ou bien à un terme (hypothétique) bien fait pour éternellement différer tout retour de la politique – essence du jacquattalisme et de ses rassurants messages : la mondialisation est notre horizon indépassable, certes elle nous a un peu débordés, mais le gouvernement mondial nous permettra d’en reprendre le contrôle… dès qu’il sera advenu ; en attendant : patience… et courage.

      On dira que l’Europe se présente précisément comme une solution accessible de régulation de la mondialisation néolibérale. Sans même discuter qu’en cette matière l’Union européenne n’est pas faite pour réguler, mais pour relayer et amplifier, il faut avoir l’étroitesse de vue de l’européisme le plus béat, mais aussi bien de l’alter-européisme le plus angoissé, pour ne pas voir ce paradoxe élémentaire que le projet européen est national-souverainiste dans son essence ! Ne se propose-t-il pas de fonder sur un périmètre fini – car « l’Europe » s’arrêtera bien quelque part – une communauté politique souveraine, et par là une citoyenneté d’appartenance – européenne ? Soit, non pas du tout le « dépassement de l’Etat-nation », comme le bredouillent Habermas et ses épigones français, mais le simple redéploiement, éventuellement sous une autre forme, de son principe à une échelle étendue… Et les Etats-Unis d’Europe ne seront que le reflet transatlantique des Etats-Unis d’Amérique, dont on aura du mal à dire qu’ils dépassent quoi que ce soit en cette matière : ne sont-ils pas connus comme l’une des réalisations les plus agressives du souverainisme statonational ? – on mesurera par là le degré de confusion conceptuelle qui, de tous bords, afflige la question européenne.

    • Et pour mieux connaître la pensée politique d’Houria Bouteldja

      « Classe, race et genre sont des modalités du même système d’exploitation au service de la bourgeoisie »

      https://www.jeuneafrique.com/1444955/culture/houria-bouteldja-classe-race-et-genre-sont-des-modalites-du-meme-syste

      La militante vient de publier un nouvel essai, véritable succès de librairie : « Beaufs et Barbares, le pari du nous ». La cofondatrice du parti des Indigènes de la République, qu’elle a quitté en 2020, détaille ici quelques éléments de sa pensée politique.

      Depuis l’appel des indigènes de la République en 2005, Houria Bouteldja ne laisse personne indifférent. « Indigéniste » et provocatrice pour ses détracteurs, militante décoloniale pour des intellectuels et militants marxistes anti-impérialistes, sa pensée se décline à travers des tribunes, des débats, des interventions publiques en France et à l’étranger. Et dans des livres : en 2016, elle avait publié Les Blancs, les Juifs et nous : vers une politique de l’amour révolutionnaire, traduit en plusieurs langues et qui avait suscité de vives polémiques. Début 2023, elle a sorti Beaufs et Barbares, le pari du nous.

      L’essai à la fois analytique et programmatique est un succès en librairie. Dans sa première partie, Bouteldja définit les conditions historiques ayant permis de mettre en place ce qu’elle appelle « L’État racial intégral ». Puis, reprenant à son compte la formule d’Antonio Gramsci sur le pessimisme de la raison, elle forme le pari d’unir dans une convergence des luttes les « beaufs » et les « barbares », c’est-à-dire les prolétariats blancs et non-blancs.

      Houria Bouteldja, franco-algérienne, se situe elle-même comme objet de la construction socio-historique de la race. « Je suis une blanchie, dit-elle. En tant qu’ancienne colonisée, une part de moi appartient à l’histoire coloniale. Mais une autre partie appartient à l’histoire impériale, c’est-à-dire qu’en tant que Française, je suis de ceux qui profitent des rapports Nord-Sud. Par conséquent, je ne peux pas me permettre de dire ‘ mes frères et mes sœurs africains’. » Tout en admettant ce déterminisme, elle se veut aussi sujet, en tant que militante : « Mon combat consiste, en ciblant l’impérialisme, de pouvoir redire un jour que je suis leur sœur, mais je dois payer le prix de cette fraternité. » C’est à la fois sa vision et son projet qu’elle nous détaille en interview.

      Jeune Afrique : Vous avez été invitée par Le Média, vous êtes en pleine tournée des libraires, vous revenez de l’université américaine de Yale… Bénéficiez-vous de relais que vous n’aviez pas jadis ?

      Houria Bouteldja : Je suis depuis longtemps invitée dans des universités en Europe, en Amérique, en Australie… Le problème, c’est la France. Cela dit, j’ai le sentiment que l’accueil a en partie changé. Mon précédent livre, Les Blancs, les Juifs et nous : vers une politique de l’amour révolutionnaire, a été boycotté par les libraires. Ce n’est plus le cas avec le dernier, qui ne souffre pas des mêmes attaques outrancières. Je rencontre un public très nombreux, divers, intéressé par la problématique du livre. Pour autant, aucun média de presse écrite de gauche n’a fait de recension. S’y sont seulement intéressés des journaux de droite et d’extrême-droite, avec la mauvaise foi qui les caractérise, et des médias dits communautaires. Seul Le Média m’a invitée. J’interprète cette ostracisation comme une lâcheté.

      Pourquoi avez-vous choisi le titre Beaufs et Barbares ?

      Ce sont avant tout des catégories qui ont été construites par le mépris de classe et par le mépris de race. « Beaufs », regroupe les petits blancs. « Barbares », les non-blancs. Les deux catégories constituent le prolétariat français. Ce ne sont pas des caractérisations officielles, mais tout le monde sait instinctivement ce que ces termes signifient. Ils recouvrent une réalité sociale dans notre territoire mental.

      Quand vous est venue cette idée du « pari du nous » entre beaufs et barbares ?

      Ce n’est pas nouveau. L’appel des indigènes de la République faisait déjà ce pari. Nous écrivions dès 2005 qu’il fallait aller vers la convergence des luttes. Le constat de départ était que l’« indigénat » n’était pas organisé politiquement et qu’il était nécessaire de créer un rapport de force. Comme l’affirmait le sociologue algérien Abdelmalek Sayad, « exister, c’est exister politiquement ». Tant que l’on n’existe pas politiquement, on ne peut pas prétendre à la convergence vers le prolétariat français. C’est un préalable à l’alliance pour constituer ce que nous appelons une « majorité décoloniale ».

      Vous écrivez que c’est Alain Soral qui a vu la possibilité de l’alliance des beaufs et des barbares…

      Soral a su capter les affects négatifs des petits blancs et des indigènes, des hommes en particulier. Il est le premier à avoir fait converger deux catégories antagonistes, au sens où elles ne sont pas politiquement unies. Beaufs et barbares sont socialement en bas de l’échelle sociale mais ne sont pas alliés dans la lutte. Si l’on n’est pas capable de capter les affects, on ne peut pas faire de politique et, en cela, l’extrême-droite a hélas une avance sur l’extrême-gauche.

      Vous commencez votre livre en citant un hadith rapporté par Mouslim et l’Apocalypse selon Saint-Jean. Votre analyse est marxiste. N’est-ce pas contradictoire, puisque Karl Marx qualifiait la religion d’« opium du peuple » ?

      Des synthèses ont été faites en Amérique latine entre marxisme et théologie de la libération. Je ne vois aucun problème à la fusion des deux. La séparation entre le matériel et le spirituel est une idée très moderne, très occidentale et particulièrement française. Il est possible de construire un projet politique avec des références religieuses et spirituelles. La modernité occidentale nous assèche moralement et spirituellement, elle a combattu toutes les formes de transcendance concurrentielle. On a une seule divinité légitime, le capitalisme.

      Vous évoquez la trahison de la Troisième Internationale par le PCF et la CGT à part deux épisodes, la guerre du Rif et l’Étoile nord-africaine. Pourquoi alors faire confiance à la gauche ?

      Contrairement à ce que préconise l’idée communiste, le communisme réel s’est laissé nationaliser. Il a perdu son horizon internationaliste. Cette nationalisation s’est faite sur le dos des peuples sous domination impérialiste. Ce qui est négocié entre la bourgeoisie et la société politique, c’est le partage de la rente impérialiste, ce qui signifie que le monde ouvrier blanc n’est pas innocent. Mais nous avons en commun avec l’idée communiste d’être anticapitaliste. Si on veut combattre la modernité occidentale, qui est à l’origine de la disparition de peuples entiers, de massacres génocidaires, de la dévastation de la Terre, des guerres, de la colonisation, de l’esclavage, on doit s’opposer radicalement à la base de son système économique qui est le capitalisme. Maintenant, il ne s’agit pas de faire confiance à la gauche, il s’agit de la transformer.

      Je vous cite : « Avec les blancs, petits et grands, au travers de leurs organisations ou de leurs représentations diverses, il faut toujours rester aux aguets. Ni complaisance, ni paranoïa. » Le pari du nous est-il un acte de foi ?

      C’est absolument un acte de foi. À partir du moment où on se dit militant, on cherche l’espoir. Une idée est au fondement de ma pensée : les choses ne sont pas figées. Même s’il y a un État racial intégral qui fait peser d’énormes déterminismes sur nous, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’espace de liberté et de choix. À partir du moment où les catégories raciales sont construites, cela veut dire aussi qu’on peut les déconstruire. Qu’est-ce qui peut le permettre ? La lutte.

      Vous parlez de l’asymétrie des affects entre « Beaufs et Barbares », les blancs étant chargés de négativité. Cela est-il de nature à vous inquiéter ?

      Les signaux indiquant que nous avons raison de croire existent, comme le mouvement des « gilets jaunes ». L’opinion française subit une offensive islamophobe incroyable depuis 25 ans. On aurait pu croire que la priorité des petits blancs serait de militer contre les Musulmans. Mais pas du tout, les manifestants avaient des griefs contre l’État et la vie chère. Ils visaient le gouvernement. Cela ne signifie pas qu’ils n’étaient pas du tout islamophobes mais que leur priorité n’était pas là. C’est ce qui me rend optimiste. Je pense qu’une part du peuple peut être transformée positivement si tant est que l’on soit capable de lui proposer un projet.

      Vous écrivez : « Voter dans une démocratie occidentale, c’est voter blanc ». Est-ce toujours le cas ?

      Oui. Telles que les élections sont organisées et tel que le champ politique est constitué, lorsqu’on vote, on vote blanc. Dans mon livre, j’ai aussi précisé que « voter extrême-gauche, c’est rare ». Quand on vote pour l’extrême-gauche, on vote moins blanc que le reste car elle est censée être internationaliste, même si elle a ses angles morts eurocentrés. C’est néanmoins le camp politique qui permet le plus de s’arracher à la blanchité.

      Pouvez-vous nous expliquer ce que vous appelez « blanchité » ?

      Noir ou blanc, tout est construction. Ce sont des catégories produites par l’Histoire, en l’occurrence l’histoire de l’esclavage et de la colonisation. Elles ne sont pas figées. Les Irlandais n’ont pas toujours été blancs, ils le sont devenus quand ils sont allés en Amérique. Pour acquérir un statut social aux États-Unis, il fallait avoir des esclaves noirs et c’est pour cela que les Irlandais sont devenus blancs. Ils auraient pu rester des esclaves blancs, le processus de racialisation a transformé le critère de peau en critère social.

      Vous vous inscrivez d’ailleurs en faux contre l’idée que l’on vous prête parfois de hiérarchiser entre classe, race et genre…

      En effet, il n’y a pas de hiérarchie : classe, race et genre sont des modalités du même système d’exploitation au service de la bourgeoisie. Parfois, cela prend le visage de la classe, parfois de la race, parfois du genre, mais tout est imbriqué. Le but est que la classe dirigeante tire profit des différentes formes d’exploitation, qu’elle met en opposition par ailleurs.

      Comment pourrait-on ne plus voter blanc ?

      Il faudrait qu’émerge une proposition décoloniale anti-impérialiste, qui remette en cause les structures de l’État-nation, le racisme structurel de l’État français et son hétérosexisme.

      Vous avez appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Est-ce aussi voter blanc ?

      Voter Mélenchon, c’est toujours voter blanc, cela ne fait aucun doute. Il reste dans le champ politique blanc, au sens où il ne fait pas pour l’instant de proposition anti-impérialiste, ne remet pas en cause la domination française, la Françafrique. Toutefois, Mélenchon, représentant la gauche radicale la plus puissante, est celui qui va le plus loin dans une proposition antiraciste, lorsqu’il dénonce les violences policières et l’islamophobie. C’est lui qui fait la proposition politique la plus intéressante aux non-blancs aujourd’hui. Dont acte.

      Selon vous, le défaut dans la cuirasse de l’État racial intégral est l’Union européenne. Pourquoi souhaitez-vous un Frexit ?

      Ce que le Frexit apporte dans un premier temps, c’est la fragilisation du bloc au pouvoir. Au sortir de la guerre en 1945, parce que les nations coloniales perdaient leurs colonies et donc leur avantage économique, elles ont décidé de rassembler leurs forces autour de l’Union européenne pour maintenir leur domination sur le Sud. Le projet européen est d’abord un projet impérialiste et capitaliste. Je suis une anti-impérialiste, donc je suis contre l’Europe par principe, qui continue d’imposer des traités parfaitement inégaux aux pays du Sud. On les exploite et on les vole, quand on n’envoie pas directement nos armées et nos bombes.

      La deuxième chose est qu’à partir du moment où j’identifie l’Europe comme le lieu de la solidarité des nations capitalistes, je sais que le refus de cette Europe et le retour à l’échelle nationale est une manière de fragiliser les élites au pouvoir, qui ont un désir d’Europe. En revanche, les classes populaires, qu’elles soient de sensibilité d’extrême-droite ou de gauche, ont voté ensemble contre le traité constitutionnel de 2005. Une conscience de classe pousse les classes populaires à être contre l’Europe. Il y a un désir de retourner à la nation. L’Europe, anti-démocratique, est une entrave à la puissance populaire. Dans les banlieues périphériques ou dans les campagnes, les directives européennes libérales nous obligent à fermer nos services publics, comme nos hôpitaux, nos crèches… Revenir à l’échelle nationale, c’est une manière de rapatrier le pouvoir et de le garder à vue. Mais revenir à l’échelle de la nation, c’est aussi pour mieux la combattre.


      Quelle est la différence avec d’autres partis qui proposent un Frexit ?

      L’extrême-droite propose un Frexit d’extrême-droite, on doit lui proposer un Frexit décolonial. À l’origine du désespoir, notamment chez les petits blancs, il y a la perte de puissance, la prise de conscience que plus personne n’a de pouvoir sur la transformation sociale. Il faut reconnaître le désir de nation et ne pas le laisser dans les mains de l’extrême-droite qui sait le mieux en tirer parti en flattant les tendances nationalistes du petit peuple. [ Tiens, une référence à Lordon : Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas ] Ce qui compte dans le Frexit, ce n’est pas tant le nom mais le contenu politique. Pour le moment, nous n’avons que des exemples de droite, comme le Brexit qui est une catastrophe, mais cela ne veut pas dire que nous pouvons pas penser d’autres projets.

      Vous êtes pour le panafricanisme. Comment doit-il se constituer ?

      Le panafricanisme est l’affaire des Africains, je n’ai pas à le définir. Nous avons rompu avec cette espèce de paternalisme qui consiste à donner des leçons au Sud. Le Sud mène ses révolutions avec son propre agenda. Je vis en Europe, ma priorité est l’impérialisme de mon État. Quand je dis que je lutte contre l’Europe impérialiste, ça veut dire que je veux desserrer l’étau européen sur l’Afrique. Mais je le ferai à partir d’ici, c’est ma meilleure manière d’être anti-impérialiste.

      Beaufs et barbares. Le pari du nous , d’Houria Bouteldja, La fabrique éditions, essai, 262 pages, 13 euros

    • @marielle : merci pour ton partage de l’article de Contre-Attaque. C’est très utile d’avoir sous les yeux tous les (mé)faits commis par cette police, ne serait-ce que pour remettre les pendules à l’heure auprès de certaines petites crapules qui se cachent derrière le masque « syndicaliste » (policier) pour instiller le chaos social dans ce pays.

    • Impossible à défendre ! Même sans avoir vu l’entretien. Il est vrai que cette annonce d’ interview a provoqué chez moi un certain malaise car je n’apprécie point le personnage Raoult. D’autant plus qu’elle était annoncée sans concessions ! Mais visiblement ce n’était pas le cas selon Gaston Lefranc :

      https://twitter.com/GastonLefranc/status/1688790359827185664
      On a connu mieux comme interview « sans concession »...

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1688551474421198849/pu/vid/320x320/2HYU7O3o7Ga1RsMW.mp4?tag=12

  • Bienvenue en fRance | Mediapart | 23.05.23

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/230523/l-immigration-met-les-droites-en-fusion

    Les Républicains ont annoncé dimanche deux propositions de loi pour durcir les conditions d’immigration. Le gouvernement, qui travaille à son propre texte, poursuit sa droitisation express. À l’extrême droite, on crie au copié-collé.
    [...]
    Cette radicalisation à grande vitesse des droites ne serait pas si grave, enfin, si la gauche n’était pas aussi inaudible sur ces questions. Selon un décompte – forcément succinct – de Libération, un seul élu de gauche, l’écologiste Damien Carême, s’est rendu à Mayotte ces dernières semaines pour y dénoncer la politique du gouvernement. À Saint-Brevin, la gauche a organisé une manifestation de soutien au maire… quinze jours après sa démission (elle aura lieu mercredi 24 mai). Quinze jours pendant lesquels l’extrême droite, elle, a continué de prospérer à grande vitesse.

    • c’est surtout le paragraphe de conclusion, que j’ai mis en tête de gondole ; mais ça représente seulement un paragraphe sur la 20-aine qu’en compte l’article ; article qui explique surtout que la droite et la macronie sont assez grandes pour être l’extrême droite toutes seules ; déjà.

    • Pourquoi @biggrizzly s’obstiner à nommer "gauchistes" la gauche patronale (LFI, PS, PCF) ?

      Et pourquoi ne pas reconnaitre sa responsabilité dans la montée et l’infusion des idées nauséabondes de l’extrême droite est écrasante ?

      Car, au fond, pourquoi l’extrême-droite ose-t-elle relever la tête, occuper le devant de la scène, exprimer le fatras rétrograde qui lui tient lieu d’idées ?

      N’est-ce pas parce que les partis de gauche, qui prétendaient parler au nom de la classe ouvrière, se sont déconsidérés au gouvernement de la bourgeoisie que la société dérive vers la droite, vers le conformisme réactionnaire – et pas seulement en politique, mais même dans la vie quotidienne, dans la vie sociale ?

      De plus, tous ceux, dirigeants syndicaux, responsables du PCF ou de LFI, altermondialistes et souverainistes de diverses obédiences, qui présentent le protectionnisme comme un rempart contre le chômage, qui opposent la « démondialisation » ou le souverainisme à la mondialisation capitaliste, qui s’arc-boutent derrière des frontières et des États au nom de la « souveraineté nationale », ne contribuent-ils pas à entrainer encore plus les travailleurs dans un abyme réactionnaire ?

      Cette gauche gestionnaire ne porte-t-elle pas une responsabilité directe dans la perte de repères politiques des classes populaires, dans le grave recul de la conscience de classe ?

      N’est-ce pas elle, dans le fond, qui nourrit directement le RN ?

      Avec leurs idées nationalistes reprises à l’extrême droite, n’empêche-t-ele pas ceux qu’elle influence - militants ouvriers ou jeunes révoltés qui s’éveillent à la politique - de comprendre les mécanismes réels de la société ? Ses militants ne distillent-ils pas dans leurs têtes le poison du nationalisme, le poison de la division entre les travailleurs en leur désignant des boucs émissaires ?

    • Mélenchon n’est-il pas mittérandolâtre ? Le nationalisme d’n Ruffin est-il moins con et toxique que celui de l’extrême-droite ? Mélenchon et ses lieutenants ne sont-ils pas candidats aux gouvernements de la bourgeoisie pour en défendre les intérêts ? Ne frémissent-ils pas de contentement à l’idée de servir leur impérialisme ("les intérêts fondamentaux de la France", sic Mélenchon) ? Et, dans cette optique, ne se promènent-ils pas, à l’instar de tous les autres domestiques de la classe capitaliste, au salon du Bourget pour vanter les mérites des armes de destruction massive de la France ?

      Les mettre dans le même bain, ça n’arrange certes pas ceux qui continuent à répandre les vieilles sornettes mortifères du réformisme et du nationalisme, mais ce serait bien pourtant l’occasion de comprendre un truc important.

    • Réduire toute opposition, critique, mise en cause ou débat à une odieuse trahison est un très mauvais procédé.
      La #gauche de droite comme la gauche de gauche portent non seulement une lourde responsabilité dans la droitisation, mais elles y contribuent activement toutes deux. Le chauvinisme de RuffinAdamaTraoréconnaitpas, comme la défense des soignants antivax (il eut été plus efficace de leur garantir un revenu hors emploi pour limiter leur capacité de nuisance matière de santé) sont exemplaires de ce point de vue.
      Quant aux gauchistes (socedem Npa ou léninistes fossilisés façon LO), ils restent tributaires de l’idéologie du travail. Ils participent ou impulsent des luttes tout en contribuant, contradictoirement, quelques soient les déclarations d’intention, à fermer l’horizon. Ce qui laisse le champ libre au développement de la concurrence de chacun contre tous. Dans ces eaux glacées, ça attrape de drôle de bouées (solidarité nationale). Évoquer les responsabilités de ces trois gauches, c’est la moindre des choses.

    • « Le Pen c’est la faute à Mélenchon, tout comme Pinochet a été la faute d’Allende. Et entre JLM et Le Pen il ne saurait pas choisir - on imagine qu’entre Allende et Pinochet, aujourd’hui, il hésiterait bcp.

      Le bloc bourgeois n’a rien de surprenant »

      https://video.twimg.com/amplify_video/1661127676109651968/vid/1280x720/wxtbx-suB1rSnIKy.mp4?tag=16


      Pour #Jean-François-Kahn, « la gauche, et en particulier les Insoumis, font le jeu de l’extrême droite »

      https://twitter.com/StefPalomba/status/1661133576115478536?cxt=HHwWkICzjfeLxI0uAAAA

    • Seuls les idéalistes, @colporteur, s’imaginent « l’idéologie du travail » comme historiquement déterminante au point de configurer les rapports sociaux eux-mêmes et, avec eux, la place que le « travail » y prend. Ceci dit, si vouloir la liquidation du travail exploité et des divisions de classes, c’est être tributaire de « l’idéologie du travail », je veux bien l’être.

      En outre, je ne crois pas que ce soit fermer l’horizon que de militer au quotidien, contre vents et marées, pour armer politiquement et moralement les travailleurs. De leurs luttes, de leur conscience, de leur détermination, tout ne dépend-il pas ?

    • Si ces question sont absentes dans ton orga, aucun explicateur extérieur n’y pourra rien.
      La question ne se résume pas à « la place » du travail mais à sa « nature », qui est de part en part historique (et ici, l’accélération qui caractérise la révolution capitaliste est patente). Le « chômage »’ d’aujourd’hui n’est pas celui du XIXeme, par exemple. Or être marxiste, c’est malheureusement le plus souvent un bon moyen de ne pas s’attaquer à l’analyse concrète des situations concrètes (cf. le vieux barbu) depuis laquelle il est possible de produire une théorie peu près adéquate, ce qui oblitère pas mal la portée de la pratique.
      Le NPA est un peu moins marxiste en ce sens, par exemple de ne pas refuser absolument et toujours, par exemple, de prendre en compte ce qu’est le travail des femmes, y compris et en particulier par delà l’emploi.

      (Le primat de « la conscience », ce ne serait pas un reste de la part idéaliste du socialisme et du léninisme ? https://seenthis.net/messages/276216)

    • Si ces question sont absentes dans ton orga, aucun explicateur extérieur n’y pourra rien.

      Si personne ne t’a expliqué, personne ne pourra t’expliquer.
      Bon, ok.

      –--------

      La question ne se résume pas à « la place » du travail mais à sa « nature », qui est de part en part historique (et ici, l’accélération qui caractérise la révolution capitaliste est patente).

      Je suis marxiste, on est donc d’accord.

      –--------

      Le « chômage » d’aujourd’hui n’est pas celui du XIXeme, par exemple.

      Le XIXe siècle n’est pas le XXIe siècle, c’est certain, mais les fondements du capitalisme ont-ils changé au point de modifier la nature du chômage dans la société capitaliste ?
      Nous ne le pensons pas, en effet : le chômage, armée de réserve permanente du capital (septembre-octobre 2020)
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2020/09/13/le-chomage-armee-de-reserve-permanente-du-capital_151446.htm

      –--------

      Être marxiste, c’est malheureusement le plus souvent un bon moyen de ne pas s’attaquer à l’analyse concrète des situations concrètes

      Je pense, au contraire, que le marxisme est l’unique moyen (scientifique) de mener à bien « l’analyse concrète d’une situation concrète ». Mais, quant à toi, quelle est ta méthode ?

      –--------

      Le NPA est un peu moins marxiste en ce sens, par exemple de ne pas refuser absolument et toujours, par exemple, de prendre en compte ce qu’est le travail des femmes, y compris et en particulier par delà l’emploi.

      La production théorique du NPA est, en effet, « un peu moins marxiste ». Cette régression permanente n’est pas pour me plaire.

      Une base à maintenir (à mes yeux) :

      L’oppression des femmes, hier et aujourd’hui : pour en finir demain ! Une perspective marxiste.
      http://gesd.free.fr/darmanfem.pdf

      Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier
      https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

      –--------

      Le primat de « la conscience », ce ne serait pas un reste de la part idéaliste du socialisme et du léninisme ?

      Voir dans mon évocation de la « conscience de classe » – cette conscience de ses intérêts de classe et la capacité de les défendre collectivement, cette conscience collective fruit de la démarche politique volontariste du mouvement ouvrier – une façon d’établir un « primat de ‘la conscience’ », c’est juste un contresens (que même Thompson ne fait pas).

      En outre, voir de l’idéalisme dans le socialisme matérialiste (marxiste), c’est n’avoir jamais lu Marx (ou seulement des interprétations fantaisistes) ni Lénine.

      Matérialisme et empiriocriticisme. Notes critiques sur une philosophie réactionnaire
      https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1908/09/index.htm

  • Une loi pour s’opposer à la réécriture des oeuvres littéraires
    https://actualitte.com/article/111655/droit-justice/une-loi-pour-s-opposer-a-la-reecriture-des-oeuvres-litteraires

    Député français de la 3e circonscription de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thiériot souhaite « protéger l’intégrité des œuvres [littéraires] des réécritures idéologiques », en rendant le droit de repentir et le droit de retrait intransmissibles aux ayants droit de son auteur ou de son autrice.

    Sa proposition de loi, enregistrée ce 10 mai à l’Assemblée nationale, amenderait ainsi le Code de la propriété intellectuelle et modifierait les prérogatives liées au droit moral.
    Modifier et corriger

    La proposition de loi du député s’inscrit dans une actualité brûlante, celle de la réécriture des œuvres, observée à plusieurs reprises outre-Manche ces derniers mois.

    Le premier corpus corrigé fut celui de Roald Dahl, à l’occasion de rééditions de plusieurs ouvrages parues en 2022 chez l’éditeur historique britannique, Puffin. Des termes « liés au poids, à la santé mentale, à la violence, au genre et à l’ethnie ont été supprimés et reformulés » dans les textes des nouvelles éditions.

    En quelques semaines, les cas se sont multipliés : les livres de Ian Fleming mettant en scène James Bond, puis des enquêtes rédigées par Agatha Christie ont été débarrassées de références à l’ethnie ou d’insultes, ou encore de commentaires racistes et sexistes. Dans le cas des livres de Christie, la réécriture remonte à 2020, tout de même.

    Citant ces cas, le député Les Républicains en attribue la cause à « la pression du mouvement “wokiste” et de la “cancel culture” », une interprétation assez hâtive et conforme à la dernière panique morale en vogue. En effet, pour Dahl, mais aussi Fleming ou Christie, les modifications ont été décidées par les ayants droit de ces auteurs, à des fins commerciales. L’objectif étant de garantir un succès durable pour ces publications jusqu’à leur entrée dans le domaine public.

    Plutôt que la manifestation d’un mouvement « wokiste », il s’agit bien d’une manœuvre financière, peut-être même quasi publicitaire, au vu des multiples retombées médiatiques qui accompagnent ces réécritures.

    #Droit_auteur #Wokisme #Edition

  • Un avion de chasse russe abat un drone américain au-dessus de la mer Noire - Numerama
    https://www.numerama.com/cyberguerre/1303888-un-avion-de-chasse-russe-abat-un-drone-americain-au-dessus-de-la-m

    Un avion de chasse russe a déversé du carburant sur un drone de combat américain, endommageant l’appareil au-dessus de la mer Noire. L’engin a fini dans les eaux internationales.
    […]
    L’armée de l’air américaine a publié une déclaration accusant l’avion russe d’avoir agi « de manière imprudente, non respectueuse de l’environnement et non professionnelle », selon le général James B. Hecker, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique.

  • The Internet’s Own Boy HD VOSTFR - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7ZBe1VFy0gc&t=6201s


    Sous-titrage français

    Ce film raconte l’histoire de Aaron Swartz, programmeur de génie et activiste de l’information. Depuis l’aide qu’il a apportée au développement de RSS, l’un des protocoles à la base d’Internet, à la co-fondation de Reddit, son empreinte est partout sur Internet.
    Mais c’est le travail révolutionnaire de Swartz autour des questions de justice sociale et d’organisation politique, combiné à son approche sans concession de l’accès à l’information pour tous, qui l’a pris au piège dans un cauchemar juridique de deux années. Cette bataille s’est terminée par son suicide à 26 ans.

  • Hyperloop : les rêves de vitesse à l’épreuve
    https://theconversation.com/hyperloop-les-reves-de-vitesse-a-lepreuve-189336

    Prenons un exemple. Pour un voyage en Concorde il y a 20 ans (le dernier vol a eu lieu en 2003), le coût était proche d’un euro le kilomètre. Le smic net était à l’époque de 6 euros de l’heure, ce qui donne donc une vitesse économique de 6 km par heure de travail et près de 2 000 heures de travail pour l’aller-retour Paris-New-York. Bref, rien de « supersonique ».

    Le constat valait aussi pour un salaire élevé, par exemple 10 fois le smic. La vitesse économique du Concorde n’était alors que de 60 kilomètres par heure alors qu’un vol subsonique coûtant 10 fois moins cher (10 centimes au kilomètre) correspondait à une vitesse économique de 600 km/h (et 60 km/h pour le smicard).

    L’échec commercial des vols supersoniques trouve là son origine : le Concorde n’a pas passé le mur de la vitesse économique. Symétriquement, les succès du transport aérien classique et plus encore des compagnies low cost, dont les billets coûtent en moyenne 5 centimes par kilomètre, sont fondés sur la progression tendancielle de leur vitesse économique.

    Article non-daté, présence d’une vidéo de juillet 2022, pouvant laisser penser que ce n’est pas trop vieux. Réflexion intéressante sur la « vitesse économique » d’un moyen de transport.

  • We Were Once Kids - Trailer
    https://www.dailymotion.com/video/x8b9ke5

    The cult film ‘Kids’ was a scandalous succes in 1995. But the semi-documentary about young, sex-crazed skaters in New York had big consequences for the cast, who finally speak out 25 years later.

    In 1995, everyone was talking about ‘Kids’. Larry Clarke’s semi-documentary about a group of young skaters in New York was an international scandal and a massive success, nominated for the Palme d’Or at Cannes and causing a furore for its transgressive portrayal of teenage sex, violence and drugs. 25 years later, the cast tell their own version of the story, and it’s not pretty. ‘We Were Once Kids’ is a tale of solidarity, delusion and exploitation. The young people were cast on the street for a film where few in the audience could tell reality from fiction. And once the film hit, it was too late to draw the lines.
    https://cphdox.dk/film/we-were-once-kids

    #larry_clark #heroin_chic #addiction #jeunes #cinema

    • W e Were Once Kids addresses the still tender and painful heart of the 1995 film’s aftermath, the deaths of Pierce and Hunter, who could be understood as best embodying the ethos portrayed in Kids. It conveys the difficulties that both of them, like other cast members, faced after the movie had been released: struggling with addiction and alcoholism while facing the challenge of maintaining authenticity after being made into an image, and navigating what must have felt like a make-believe world.

      https://www.artforum.com/print/202209/lila-lee-morrison-on-kids-and-the-surplus-of-the-image-89462

    • tiens c’est Disney qui a distribué Kids :
      https://www.nytimes.com/1995/05/24/style/IHT-kids-grabs-spotlight-at-cannes.html

      Ce qui a permis à Clark d’assurer que personne ne s’est vraiment drogué sur le tournage, et que tout les kids du film sont plus vieux que ce qu’ils ont l’air à l’écran.

      The director claimed that the kids on screen were older than they looked, and that none were doing drugs.He even got in a pitch for Disney, the distributor.

      J’ai tout de même littéralement adoré Whassup rockers à l’époque. Faudrait que je le revois.

      Ce qui est dingue c’est d’avoir aimé à ce point la vision de Clark sur les gamins. ça me fait beaucoup (re)penser à cette citation de Dworkin :

      « Parce que la plupart des adultes mentent aux enfants la plupart du temps, l’adulte pédophilique semble honnête, quelqu’un qui dit la vérité, le seul adulte justement, prêt à découvrir le monde et à ne pas mentir. »

      Un exemple :

      “Larry doesn’t do kids the way other people do,” said Fitzpatrick. “Larry knew early on that to make a film like this he needed to be on the inside of this sort of counterculture.” So at 50 years old Clark taught himself how to skateboard and hung around Washington Square Park everyday getting to know the kids. In Fitzpatrick’s opinion, that time commitment was absolutely necessary, because “teenagers don’t trust adults”, and it was the only way Clark could convince the skaters to take part in his film. “He knew that to get respect from these kids he would have to give them respect,” said Fitzpatrick. “Larry gave them respect and they trusted him to tell their story.”

      https://www.theguardian.com/film/2015/jun/22/harmony-korine-kids-20th-anniversary

    • Peu ont montré avec autant de réalisme le quotidien d’une certaine jeunesse
      Dans une interview pour le Guardian, Larry Clark a dit que le plus beau compliment qu’il n’ait jamais reçu venait d’un garçon qui a défini Kids en ces termes : ’’Ce n’était pas comme un film. C’était comme dans la vraie vie.’’

    • Tiens ils ont parlé du doc dans el pais :

      https://english.elpais.com/culture/2022-07-14/kids-the-indie-movie-sensation-with-a-darker-side.html

      In 2021, #Hamilton_harris – one of the boys featured in the film – participated in a documentary titled We were once kids, directed by Eddie Martin. Harris pursued this project after becoming alarmed when he discovered that a large part of the movie’s viewership mistakenly believed that they were watching a documentary.

      “My feelings towards the movie started to change after seeing the global reaction it got,” he told Variety. At the same time, he felt that the creators outside the group – Korine and director Larry Clark – failed to capture the strong sense of community that the teenagers had created. While the film reduced the existence of its protagonists to a devastating nihilism, the truth is that those kids – who used skateboarding as an outlet – had formed a family. They were protecting each other, escaping from homes where drug usage and violence were common. Carefree sex was not at the center of their lives: in fact, many of the protagonists were virgins.

      (...)

      The problematic part came with the female roles. When the women in the gang read the script, they refused to participate. It did not reflect the relationship of camaraderie that united them: it was simply a festival of sex and drugs, a film “about rape and misogyny” says Priscilla Forsyth, who ended up participating in a minor role with only one sentence for posterity (“I’ve fucked and I love to fuck”). On the other hand, the boys could be of non-normative beauty, but the girls chosen to star in the film included 15-year-old Rosario Dawson – whom Korine discovered in a social housing project where she lived with her grandmother – and Chlöe Sevigny, a New York club regular who, after being featured in two fashion editorials and a Sonic Youth video, had become the city’s great underground sensation.

      (...)

      The director of We were once kids does not point to a culprit, but hints that many powerful people made a fortune while the protagonists were exposed to the world with their allegedly amoral lifestyle.

    • On parlait de cette divergence, en 2015, dans le guardian :

      https://www.theguardian.com/film/2015/aug/19/kids-film-larry-clark-skateboarding-culture-new-york-east-coast-supreme

      High says the added storyline was a distortion: “The true story [of Kids] is about a bunch of kids who grew up with literally nothing,” she says. “We might have been from different areas and different races but we came from the same income bracket of broke. We learned how to take care of each other at a time that was one of the rougher periods in New York City’s history.

      “The film portrays segregation between girls and guys, which wasn’t reality. The main point [of the film] – the whole virgin-fucking, misogynistic thing – was not necessarily how we lived our lives.”

      (...)

      To Harris, the group was ahead of its time in a country mired in racism and recession. Intuitively post-racial in a colour-conscious society, the crew formed its own world around skateboarding despite being tethered to a socioeconomic bracket that deemed it invisible

      .

      Le sujet du film aurait pu être ça :

      “In the early 90s we were dealing with crack, the Aids epidemic, racism and all kinds of social injustices. We were totally aware of the social dynamic in the world around us. We were constantly trying to change that, and foster that change as an example,” he said

      En terme de révolution, une toute autre paire de manche...

    • (déso je spam un peu)

      Cette #ruse, de faire passer sa vision des choses pour des #preuves.

      https://www.theguardian.com/fashion/fashion-blog/2014/jun/25/larry-clark-t-shirts-dressing-young-teenagers

      Still, he rejects claims that his previous work is either exploitative or luridly voyeuristic: "I would go to these parties and see fucking, gangbanging and drugs. To me it’s historical evidence. I can only shoot what I see.

      “Back then it was a secret world but you know what? Kids was based on reality. That’s what these kids on the street tell me, they say: ’Larry that’s how it is.’ Personally, I feel there’s the argument that if it’s not documented, how would we know it’s going on at all?”

  • Mort d’Alain Tanner, réalisateur de “La Salamandre” et déserteur éclairé
    https://www.telerama.fr/cinema/mort-d-alain-tanner-realisateur-de-la-salamandre-et-deserteur-eclaire-70120

    Fer de lance d’une Nouvelle Vague Suisse, Alain Tanner est l’auteur de “La Salamandre”, film mythique avec Bulle Ogier, qui recueillit un énorme succès à sa sortie en 1971. Le cinéaste, contestataire et voyageur, est mort dimanche 11 septembre. Il avait 92 ans.

    argh !