• Nagorno Karabakh, è crisi idrica
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Nagorno-Karabakh/Nagorno-Karabakh-e-crisi-idrica-225180

    Il Nagorno Karabakh e un parte di Azerbaijan dipendono dall’approvvigionamento idrico del bacino di Sarsang, il primo per l’energia elettrica, il secondo per l’irrigazione dei campi agricoli. La siccità di questo periodo ma soprattutto il blocco del corridoio di Lachin hanno causato uno sfruttamento intensivo del bacino idrico

  • 🛑 Pesticides : un « Atlas » mondial expose le désastre...

    Un Atlas mondial, publié le 16 mai, livre une série de données sur ces produits toxiques. Les femmes sont des victimes insoupçonnées de l’utilisation des pesticides dans le monde.

    Ils sont partout et invisibles. Dans l’eau, l’air et les sols. Les effets néfastes des pesticides sur le vivant et notre santé sont connus, mais l’Atlas des pesticides sorti mardi 16 mai en France arrive pourtant à nous surprendre. Publié par la Fondation allemande Heinrich Böll et La Fabrique écologique, en collaboration avec le collectif d’ONG écologistes Nourrir et l’association Générations futures, il rassemble en textes et graphiques une série de données sur les pesticides au niveau mondial. Il s’appuie pour cela sur de nombreuses études scientifiques (...)

    🛑 ☠️ ☠️ #écologie #agriculture #agricultureintensive #productivisme #capitalisme #pesticides #Danger #santé #planète #biodiversité #environnement #produitschimiques...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Pesticides-un-Atlas-mondial-expose-le-desastre

  • 🛑 PORTRAIT. Paul François, cet agriculteur dont la vie a été empoisonnée par Monsanto

    Agriculteur céréalier à Bernac (Charente), Paul François a fait condamner le géant de la pharmaceutique et de l’agrochimie Bayer, ex-Monsanto, pour son intoxication à l’herbicide Lasso survenue en 2004. Malade, il subit toujours les séquelles de l’intoxication près de vingt ans après. Le 30 janvier 2023, il a été agressé à son domicile. On souhaite le faire taire. Mais le « David charentais » veut continuer son combat contre les dérives des Goliath de l’agro-industrie (...)

    🛑 ☠️ ☠️ #écologie #agriculture #agricultureintensive #capitalisme #productivisme #pesticides #Danger #santé #planète #biodiversité #environnement #produitschimiques...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/portrait-paul-francois-cet-agriculteur-dont-la-vie-a-ete-empoisonnee-pa
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1MTk0ZWY1ODVmOWU4M2M4NzNhYzg0ZTE4OTM2MDI4OWY?width=1260&he

  • ZADimanche toujours ! RDV le 14 Mai à #Die
    https://ricochets.cc/ZADimanche-toujours-RDV-le-14-Mai.html

    Dimanche dernier à la zone à défendre de Die, une construction à base de poteaux pour en faire un TIPI-barricade-géant c’est improvisée. Belle sculpture éphémère haute d’au moins 5 mètres se dressant fièrement sur le chemin d’accès, elle brandissait en son centre le permis de construire transformé en « Permis de bien aller se faire foutre ! »

    Un mélange de bonne humeur, bienveillance et de détermination à ne pas laisser ces terres se faire bétonner sans lutter. Cette oeuvre fut démonté dans la nuit même de son (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture

  • #Die : Zadimanche 7 mai / on attaque les travaux !
    https://ricochets.cc/Die-Zadimanche-7-mai-on-attaque-les-travaux.html

    LA LUTTE CONTiNUE SUR LES TERRES MENACÉES DE CHAMARGES ! DIMANCHE 7 MAI à 11h30

    ON ATTAQUE LES TRAVAUX ET ON ARROSE LES PLANTATIONS ! Malgré la mobilisation, le projet d’extension de la Z.A. est toujours d’actualité…

    Les travaux d’aménagements programmés par la CCD restent imminents. Nous devons tenir bon pour empêcher la destruction des terres de Chamarges ! Apportez des bidons d’eau pour arroser les plantations . Venez avec des palettes, brouettes, gants de chantier pour attaquer les travaux. RDV à (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie, #Initiatives_d'habitant.e.s

  • Des bactéries résistantes aux #antibiotiques découvertes jusque dans les nuages
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/des-bacteries-resistantes-aux-antibiotiques-decouvertes-jusque-dans-les

    Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université Laval à Québec et de l’Université Clermont Auvergne ont prélevé à l’aide d’"aspirateurs" à haut débit des échantillons dans les nuages se formant au-dessus du Puy de Dôme, un volcan endormi du centre de la #France, entre septembre 2019 et octobre 2021. Depuis la station de recherche atmosphérique perchée à 1 465 mètres, les scientifiques ont analysé ces échantillons à la recherche de gènes résistants aux antibiotiques.

    […]

    Avec l’utilisation très répandue des antibiotiques dans les soins de santé mais aussi en #agriculture, ce type de souches représente un « enjeu sanitaire majeur à l’échelle mondiale », précise l’étude. […]

    L’étude n’offre toutefois aucune conclusion sur les effets potentiels sur la santé de la propagation dans l’atmosphère de bactéries porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques, estimant que seuls 5 à 50% de ces organismes pourraient être vivants et potentiellement actifs. « L’atmosphère est très éprouvante pour les bactéries, et la plupart de celles que nous avons trouvées étaient des bactéries environnementales », moins susceptibles d’être nocives pour l’homme, soutient Florent Rossi. « Il n’y a donc aucune crainte à avoir lorsque l’on marche sous la pluie », ironise le chercheur en ajoutant qu’on « ne sait pas si ces gènes peuvent être transmis à d’autres bactéries ».

    Source : Quantification of antibiotic resistance genes (ARGs) in clouds at a mountain site (puy de Dôme, central France) - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969722083681

  • L’agence environnementale de l’Union européenne déplore une consommation encore trop importante de #pesticides
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/26/l-agence-environnementale-de-l-union-europeenne-deplore-une-consommation-enc

    Selon l’AEE, 83 % des sols agricoles testés dans le cadre d’une étude réalisée en 2019 contenaient des résidus de pesticides. Selon l’agence européenne, les Vingt-Sept doivent diminuer leur dépendance aux pesticides en adoptant d’autres modèles d’#agriculture, tels que l’agroécologie.

    #agro_industrie

  • « Nous aurons des années de rendement si faible que l’on ne pourra pas nourrir l’ensemble de la population »
    https://lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/vin-de-normandie-pates-de-sorgho-que-mangerons-nous-quand-leau-sera-rare-19

    « Tout ce qui est rare est cher », l’adage est bien connu. Or, avec les vagues de sécheresse inédites qui se succèdent en Europe, notamment en ce moment en Espagne , l’eau devient de plus en plus rare. Le #prix de l’or bleu pourrait donc s’envoler. Le ministère des Affaires étrangères néerlandais a voulu alerter sur cet avenir qui se dessine avec le site de vente en ligne The Drop Store (« le magasin de la goutte »). Sur ce site futuriste, la ressource est devenue si rare que chaque produit détaille la quantité d’eau nécessaire à sa production pour justifier son prix devenu exorbitant.

    Les denrées courantes deviennent en effet des mets précieux et leurs prix flambent. Par exemple, une fiole d’eau « très pure » de seulement 15 ml est vendue 182 euros ; un épi de maïs de 35 grammes, 129 dollars (118 euros) ; deux cubes de fromage, 109 dollars (100 euros) ; ou encore 4 carrés de chocolat, 3.600 dollars (3.200 euros) ! Pour chaque produit, une étiquette précise la cause de sa raréfaction : inondation, sécheresse, pollution…

    L’initiative choc reste une fiction, mais certaines des conséquences esquissées pourraient bien devenir réelles. Première activité consommatrice d’#eau en France, l’agriculture est en effet lourdement affectée par la baisse significative de la recharge des nappes phréatiques, de l’ordre de 10 % à 25 % en moyenne en France métropolitaine.

    D’ici à 2050, la #tendance des températures « sera à la hausse et nous allons connaître d’importantes et nombreuses variations interannuelles. Et ce sera encore plus vrai avec la pluviométrie », confirme Christian Huyghe, directeur scientifique de l’Inrae.

    A cet horizon, le #climat de la #France se rapprochera de celui de la Tunisie. Or, le pays du Maghreb doit se mobiliser pour conserver une forme de souveraineté alimentaire et éviter de nouvelles émeutes de la faim. Cette indépendance a un prix puisque pour maintenir son #agriculture, le pays investit dans le retraitement des eaux usées et construit des stations de dessalement d’eau de mer. Ces installations et leur utilisation ont un coût qui pourrait bien se répercuter sur le prix des denrées.

    […]

    La clé d’une adaptation réussie repose aussi sur un changement des régimes alimentaires pour les orienter vers des produits moins consommateurs d’eau. Sans surprise, les chercheurs plaident unanimement pour une assiette plus végétale. « Vraisemblablement, notre #consommation de produits animaux diminuera avec un #régime_alimentaire qui passera de 60 % de protéines d’origine animale à 40 ou 50 % », avance Christian Huyghe de l’Inrae. « Il faudrait également multiplier notre consommation de légumineuses par cinq », avance Sylvain Doublet.

    Les #fruits et #légumes vont aussi évoluer. Les consommateurs devront s’habituer à des fruits et légumes aux calibres et aux goûts différents. Par exemple, avec moins d’eau, la taille des pommes de terre se réduira ainsi que celle des fruits qui seront aussi plus sucrés. Par ailleurs, avec des rendements agricoles en baisse, la lutte contre le #gaspillage va s’intensifier.

    Un monde où l’eau est rare

    10 % à 25 % : baisse moyenne de la recharge des #nappes_phréatiques en France.

    9 ans : c’est la durée moyenne actuelle pour créer une nouvelle variété agricole en France.

    2050 : le climat de la France sera comparable à celui de la Tunisie.

    40 % à 50 % : proportion de protéines animales dans le régime alimentaire en France en 2050, contre 60 % aujourd’hui.

    182 euros : le prix de 15 ml « d’eau pure », si l’on ne change pas de système alimentaire, selon la politique-fiction des #Pays-Bas.

    • Cinq grains de riz pour 80 euros : un magasin en ligne (fictif) alerte sur les conséquences d’un monde sans eau

      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/cinq-grains-de-riz-pour-80-euros-un-magasin-en-ligne-fictif-alerte-sur-

      Le site internet The Drop Store créé à l’initiative du gouvernement néerlandais est un site très particulier où l’on trouve une dizaine de produits alimentaires seulement. Et pour se les offrir, il faut avoir les moyens.
      Un petit bout d’épis de maïs, 35 grammes : 118 euros. Un petit sachet de cinq grains de riz : 80 euros.
      Un flacon d’eau pure, plus chère que du parfum : 180 euros les 15 ml (l’équivalent d’une cuillère à soupe). On trouve aussi de l’eau normale bien plus abordable, mais elle est marron et, prévient l’étiquette, « susceptible d’être polluée par divers produits chimiques ou pharmarceutiques ». Pour vos petits creux, un snack protéiné, très « crunchy » comme dit l’emballage : on dirait une barre de céréales, c’est un agglomérat d’insectes, mouches, cafards et vers : 138 euros. Un produit de substitution à la viande rouge.

      Mais vous pourriez préférer les pilules en forme de mini-pizza, goût margherita – on dirait une boîte de médicaments – 148 euros. Un avis client (factice, comme le reste) dit : « Je n’ai jamais mangé de vraie pizza, mais d’après mes amis qui en ont déjà goûté, ces pilules ont un goût très ressemblant ».

      Une personne sur trois n’a déjà pas un accès libre à l’eau potable

      Ce site est une fiction pure, ces aliments, évidemment, ne sont pas à vendre. Ils ont été imaginés par l’agence Publicis à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau qui s’est tenue en mars 2023. Car c’est peut-être ce qui nous attend dans un monde sans eau. Un monde où, à cause du changement climatique, des sécheresses et de la hausse des températures, l’eau potable deviendrait une ressource rare, voire inexistante.

      Cela peut vous paraître de la fiction, mais c’est déjà une réalité pour plus d’une personne sur trois dans le monde, selon l’Unicef et l’Organisation mondiale de la Santé. En 2030 (autant dire demain) près de la moitié de la planète aura des difficultés d’accès à l’eau potable.

      Et ce que veulent montrer les Pays-Bas avec ce site The Drop Store, c’est que cette crise de l’eau aura un impact direct, un impact majeur sur nos modes de consommation dans les pays développés. Et donc que le riz, le maïs ou la margherita deviendront des produits de luxe. Parce que pour produire un kilo de maïs, par exemple, il faut au total 1 222 litres d’eau. Chaque aliment a sa fiche de consommation en eau, basée sur une étude scientifique, et le site nous explique pourquoi on risque d’en arriver à cette raréfaction.

      La riziculture utilise par exemple 40% de toute l’eau d’irrigation dans le monde. Le riz contribue au bouleversement climatique, mais il en est aussi victime. Pour la margherita, c’est parce que la sécheresse aura eu raison des récoltes de tomates, d’olives et de blé. Et parce qu’il faut beaucoup trop d’eau aussi pour nourrir les bufflonnes qui produiront le lait pour la mozzarella. Le manque d’eau entraînant de mauvaises récoltes, une réduction de la production et une augmentation des prix pour tout le monde. « De nombreuses choses que nous mangeons et apprécions aujourd’hui disparaîtront complètement, dit The Drop Store, ce qui réduira la diversité et la nutrition de notre alimentation ».

      Des actions concrètes au quotidien

      L’initiative, pourtant, ne se veut pas culpabilisante. Les Pays-Bas ont surtout voulu créer un choc de conscience, avec l’idée c’est que l’on peut encore agir pour protéger la ressource eau. « Les Nations unies voulaient que nous diffusions ce message à l’échelle mondiale pour que les gens comprennent la valeur de l’eau », dit Eduardo Marques, directeur d’exploitation de Publicis.

      Le site renvoie vers des organisations partenaires comme le WWF ou le mouvement « Fill up the glass » qui propose aux jeunes des actions très concrètes dans la vie de tous les jours, comme limiter sa consommation de viande ou utiliser des protections hygiéniques réutilisables

    • #sorgho

      Le sorgho, une plante millénaire d’avenir

      Le sorgho est l’objet de toutes les attentions. La plante originaire de la région sahélienne constitue déjà l’aliment de base dans plusieurs régions arides et semi-arides. Cette céréale dotée d’un système racinaire profond peut en effet pousser malgré des températures élevées et un déficit hydrique important. La plante riche en protéines « possède des qualités nutritionnelles et énergétiques comparables à celles d’autres céréales », indique David Pot, du Cirad. Elle peut être consommée par les humains, mais aussi les animaux.

      Toutefois, si le sorgho est plus résistant que le maïs à la sécheresse, son rendement reste inférieur lorsque l’eau est abondante. « Cela résulte aussi d’investissements très importants de la recherche et des entreprises de sélection dans le maïs », précise David Pot. La céréale peu gourmande en engrais et en pesticides pourrait faire l’objet de recherche agrologique et d’investissements « laissant aussi présager des gains génétiques importants », indique le chercheur.

  • #Die : venez continuer la lutte sur les terres menacées de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-venez-continuer-la-lutte-sur-les-terres-menacees-de-Chamarges-dimanche

    VENEZ CONTINUER LA LUTTE !

    Sur les terres menacées de Chamarges Malgré la mobilisation, le projet d’extension de la Z.A. est toujours d’actualité...

    Les travaux d’aménagements programmés par la CCD restent imminents ! Venez vous tenir informé-es des dernières nouvelles de la lutte et vous impliquer dans la suite de la mobilisation. Nous devons tenir bon pour empêcher la destruction des terres de Chamarges ! RDV à Chamarges, au niveau du rond-point de la Route de Ponet (D543) / Die 26150

    Parkings à (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie

  • The reconquest of economic sovereignty in Africa - ROAPE
    https://roape.net/2023/04/25/the-re-conquest-of-economic-sovereignty-in-africa

    Caroline Cornier reflects on a conference held in Dakar that focused on the challenges facing the continent in the context of ecological, economic, and political crisis.

    #Afrique #Souveraineté_économique #Déconnexion #Industrialisation #Agriculture #Souveraineté_monétaire #Franc_CFA #Dette #Industrie_extractive

  • L’irrigation du maïs représente-t-elle un quart de l’eau douce consommée en France ?
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/04/24/l-irrigation-du-mais-represente-t-elle-un-quart-de-l-eau-douce-consommee-en-

    La députée Aurélie Trouvé (LFI) a provoqué de vives réactions en affirmant que le maïs irrigué consommait 25 % de l’eau douce. Si le chiffre exact est difficile à estimer, l’ordre de grandeur est correct.

  • Première victoire à #Die : Léa Nature rejoint la Tulipe Sauvage pour la préservation des terres de Chamarges
    https://ricochets.cc/Premiere-victoire-a-Die-Lea-Nature-rejoint-la-Tulipe-Sauvage-pour-la-prese

    Grâce à notre mobilisation Léa Nature rejoint la Tulipe Sauvage pour préserver les terres de Chamarges. Cet actionnaire principal de Nateva nous a informé.es de sa volonté de revoir son projet industriel pour éviter la destruction de terres agricoles. Un premier pas du groupe Léa nature (dont fait parti Nateva) pour mettre en accord leurs actions et prises de positions avec leurs « valeurs » ouvertement communiquées. De dimanche en dimanche, ces terres sont remises en culture par des centaintes de (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie

  • La mafia dei Nebrodi pascola libera tra i fondi Ue
    https://irpimedia.irpi.eu/farmsubsidy-nebrodi-mafia-politica-agricola-ue

    Un processo in Sicilia svela una delle più grandi frodi europee con i fondi Ue per l’agricoltura. Ma le cifre potrebbero essere ancora più grandi. E mostrano la necessità di cambiare i meccanismi di prevenzione Clicca per leggere l’articolo La mafia dei Nebrodi pascola libera tra i fondi Ue pubblicato su IrpiMedia.

  • The Culprit Behind Dead Zones and the Threat to Our Water Supply — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/phosphorus-the-culprit-behind-dead-zones-threat-to-water-supply

    Voilà comment l’industrie resout le problèm du manque de phosphore qu’elle adressait au dix neuvième siècle en dépouillant les fosses communes des grands champs de bataille - elle pollue les lacs et rivières au point de menacer l’approvisionnement en eau potable.
    https://seenthis.net/messages/999516

    17.4.2023 by Anna Clark - As bright green plumes of toxic algae spread over Lake Erie in the summer of 2014, suffocating one of the largest lakes on earth, reporter Dan Egan was there. He had arrived in Toledo, Ohio, to investigate what had sickened the water — and how treatment plants might not be able to purify it.

    Indeed, that’s exactly what happened. The day after he returned home to Wisconsin, Toledo warned people to stop drinking, boiling or bathing in tap water. Ohio’s governor declared a state of emergency. And Egan soon published an expansive report in the Milwaukee Journal Sentinel about how we got to a place where people living by such an abundant source of life-giving freshwater could not drink it or even touch it.

    As the Journal Sentinel’s Great Lakes reporter for nearly 20 years, where he was twice a finalist for the Pulitzer Prize, and now writing magazine stories, Egan has long explored the tension between people and place. From invasive species to the multibillion-dollar recreational fishing industry to Chicago’s fraught relationship with Lake Michigan, he serves as a watchdog for the massive inland seas. The narrative power of his first book, “The Death and Life of the Great Lakes,” helped it reach a wide audience. A New York Times bestseller, it won both the Los Angeles Times Book Prize and the J. Anthony Lukas Award.

    Egan’s new book, “The Devil’s Element: Phosphorus and a World Out of Balance,” tells the urgent story of the 13th element to be discovered. (It’s the 15th element on the periodic table.) The unchecked flow of phosphorus into our waterways — often from farm runoff — contributes to “dead zones” and toxic algae blooms. At the same time, as an essential ingredient in fertilizer, phosphorus turns vast swaths of land green, nourishing crops and animals. It makes life possible for billions of people.

    Phosphorus, he writes, isn’t only essential to us; it is us. It’s found in our bones, teeth, even our DNA. In the naturally replenishing cycle, animals eat phosphorus-rich plants and then return the element to the soil when they defecate or die and decay. The soil then grows the next generation of plant life. Thanks to the remnants of long-dead organisms, phosphorus is also found in rare caches of sedimentary rocks on ancient seabeds. But in the 19th century, humans figured out how to break the cycle — systematically taking rocks, guano and even bones from one place to fertilize the soil of another place. Today, the world’s food supply depends on diminishing phosphorus reserves in places like Bone Valley, Florida, and the Western Sahara. At the same time, excess phosphorus from both plant and animal farms spills into our water and spoils it.
    Dan Egan Credit: Mike De Sisti/Milwaukee Journal Sentinel

    Egan’s reporting takes him not only to the Great Lakes, which hold about a fifth of all the freshwater on the face of the planet, but also to Germany, where an alchemist first isolated the combustible element and where traces of phosphorus cast down by World War II firebombers still wash ashore — with alarming results. We follow him to the saltwater beaches of the Mississippi Gulf Coast, once thought safe from the telltale shock of green, and to Ontario’s Experimental Lakes Area, where scientists discovered the connection between phosphorus and algae, much to the chagrin of detergent makers of the era. Along the way, Egan explores the Clean Water Act’s “yawning exemption” for agriculture and how some scientists fear we’ll hit “peak phosphorus” in a few decades.

    Egan, now the Brico journalist in residence at the Center for Water Policy in the University of Wisconsin-Milwaukee’s School of Freshwater Sciences, spoke with ProPublica about phosphorus, algae and the perils and possibilities of book-length journalism. This interview was edited for length and clarity.
    You’ve spent nearly 30 years covering environmental stories, first in Idaho and Utah and then at the Milwaukee Journal Sentinel. What are the earliest stories you remember writing about toxic algae blooms?

    I come at this without a background in science or environmental studies. But being out in Idaho, I was thrown to the wolves, literally, because wolf reintroduction was a huge issue. I also covered salmon recovery and grizzly bear recovery. That was a crash course in environmental journalism.

    But I don’t remember writing about algae until 2014. I was in Toledo the week before they lost their water, doing a story on what would happen if Toledo lost their water.
    What did you come across in your reporting that surprised you?

    When I was writing about the algae blooms in Lake Erie, I was mostly reading about the algae blooms. I was just introduced to phosphorus along the way. I didn’t put much of it in my first book. But the idea that we need rocks to sustain modern agriculture — somebody was saying, “Yeah, it comes out of Florida, it comes up on trains to the various fertilizer factories.” “Rocks? Any rocks?” “No, special rocks.”

    And then, the whole stuff about grinding bones and spreading them on crops. I wasn’t bored writing this book, I will tell you that.

    What really caught my eye was how phosphorus doesn’t exist on its own in the environment. It’s always bound with oxygen atoms to make phosphates, which are stable, or noncombustible. But when they first isolated pure phosphorus in the late 1600s, it was magical stuff. It got above 80 Fahrenheit, and it just burst into flames and will not stop. Nothing will stop it. I guess you saw this in the book — a guy that’s burned goes into the water, and then he comes out of the water, and it flares up again.

    And then you see that it was used as a weapon. But it’s also this essential fertilizer. Of the three big [elements in] fertilizers — nitrogen, potassium and phosphorus — phosphorus is the limiting [or least available] element.

    There’s this paradox of how we’re just squandering these relatively scarce deposits and at the same time we’re overdosing our waters to the point where sometimes you can’t drink them, you can’t swim in them, it kills dogs, it threatens people.
    How does the nuance here compare to our relationship with other materials that have proved vexing, such as lead, or PFAS, or even the vinyl chloride recently unleashed on East Palestine, Ohio?

    With any toxin or element that we exploit and pollute the environment, there was a reason we did it. But phosphorus is so essential and also just so potentially harmful. Managing this stuff was hard enough when we had a billion people, but now we’re zooming toward 9 billion.

    We need to change the way we’re using this, or there’s two consequences, and they’re not exclusive. We’re going to poison the crap out of our waters, or we’re going to run out of easily accessible deposits and have food shortages.

    That’s the story. There’s a lot unfolding fast here. And I think it’s only going to accelerate.
    What is slowing people down in restoring what you call “the virtuous cycle” of phosphorus?

    It’s probably the agriculture lobby. They know there’s a problem, but it’s not being adequately addressed or we wouldn’t have these chronic blooms in every state in the union.

    As far as slowing down people, I don’t know. It’s just not something people talk about. People would ask, “Are you writing another book?” I’d say, “Yep.” “What’s it about?” “Phosphorus.” And they’d look at me like I just told them I was diagnosed with something really bad.
    And these are your book fans, asking what you’re writing next!

    That alone is daunting. On the other hand, when you start telling people about how we mined the battlefield of Waterloo for all the [human] bones to grind them up to throw them on crops to grow turnips in England? That gets people’s attention.

    There’s so much that goes into modern food production that we’re just divorced from. There’s been books written about this, and very good books, but I don’t think anybody has written a book for popular consumption that connects the dots between the food on a table and the poisoned waters. And also the lengths we’ve gone to find this precious substance that nobody thinks about.
    Your book discusses a number of 20th century wins, such as the revival of Lake Erie after it was virtually declared dead and the pushback against the detergent industry’s overuse of phosphorus. Do you see a blueprint here for how to tackle problems with phosphorus today?

    It’s useful to look at when we first tangled with phosphorus as a pollutant in the 1960s and ’70s and solved the problem, largely by banning phosphates in detergents. But it’s not entirely applicable. Today it’s a much bigger problem. It’s more diffuse. When we could plug a pipe or cap a smokestack to stop the pollutants, that’s easy. But now that it’s spread on the landscape, we’ve got these legacy phosphorus deposits. They’re going to be leaching into the water for decades. Even if we clamp down on CAFOs [concentrated animal feeding operations] tomorrow, there’s so much inertia in the system. It’s like climate: Things are going to get worse before they get better.

    But it’s also important that we do look back and see that we have been successful. And we also have an obligation to just try. We have a chance to make things better for future generations. We should take advantage of it.
    Before we leave off, is there any part of the book that you’d like to underline? Water or fertilizer, mining or politics, what would you like to make sure gets through to the public?

    It’s a deep question and requires something of a deeper answer. But I think it’s the circle of life. It’s not just “The Lion King.” It’s real. And the thing that stitches it together in this case is phosphorus. We’ve got to learn that you don’t use it and chuck it. You use it again and use it again and use it again and use it again, if we’re going to stay fed and have waters that are safe enough to fish in and swim in and drink from and have your pets play in. This book is about the circle of life, manifested in phosphorus.

    #capitalisme #agriculture #engrais #chimie #phosphates

  • Les morts de Waterloo ont-ils été transformés en fertilisant agricole au 19e siècle ?
    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/les-morts-de-waterloo-ont-ils-ete-transformes-en-fertilisant-agrico


    Au dix neuvième siècle les capitalistes britanniques exploitaient sans scrupules les soldats encore àprès leur mort. Depuis la première guerre mondiale les hécatombes atteignent des dimensions qui poussent les états à tenter l’apaisement des survivants en fournissant des sépultures individuelles à un maximum de tombés. Les progrès dans la fabrication d’engrais chimiques leur facilitent la tâche.

    21.6.2022 par Bernadette Arnaud - Des fouilles archéologiques menées depuis 2015 sur le site de la bataille de Waterloo (1815) n’ont livré que de très rares restes humains... Or ces modestes découvertes soulèvent une question majeure : où sont passés les corps des dizaines de milliers d’hommes et de chevaux de cette bataille napoléonienne ? Une explication, -peu relayée tant elle est macabre-, voudrait qu’ils aient pu être transformés en engrais à usage agricole… Un mystère qui devrait être prochainement réexaminé par de nouvelles fouilles archéologiques menées sur le célèbre site.

    Comme chaque année depuis 2015, -hors la période de pandémie de Covid-19-, l’organisation britannique « Waterloo Uncovered », un organisme qui travaille en coopération avec des militaires blessés ou atteint du syndrome de stress post-traumatique (SSPT), participe à des recherches archéologiques dans la plaine de Waterloo (Belgique), lieu de la grande bataille napoléonienne de 1815. Sous la houlette de l’archéologue Tony Pollard, directeur du Centre d’Archéologie des Champs de batailles de l’Université de Glasgow (Ecosse), une soixantaine de participants ont déjà exploré de nombreux secteurs du champ de bataille. En 2019, passant particulièrement au crible les alentours de la ferme de Mont-Saint-Jean, l’un des épicentres des combats, ils avaient ainsi été mis au jour des munitions et surtout trois os provenant de membres inférieurs - probablement issus d’amputation - dégagés à proximité du bâtiment ayant servi d’hôpital de campagne. L’un des os dégagés portait encore des marques de scie... « Cette découverte poignante a immédiatement transformé l’atmosphère de la fouille, tissant un lien direct entre les personnes qui avaient souffert ici en 1815 et les soldats vétérans présents », avait alors déclaré Tony Pollard dans une interview au Guardian.


    Un des rares ossements humains mis au jour dans la plaine de Waterloo, lors de fouilles archéologiques. Crédits : Waterloo Uncovered

    Une pénurie de restes humains qui interroge

    L’exhumation de ces restes humains constituait surtout une première pour l’archéologue écossais qui étudie la plaine de la bataille de Waterloo, « le plus affreux carnage que j’ai jamais vu », selon le maréchal Ney (1769-1815). La pénurie d’ossements exhumés intrigue en effet depuis longtemps le spécialiste : à ce jour, sur ce site où se sont affrontés près de 269.000 hommes et où 47.000 d’entre eux environ ont perdu la vie ou ont été blessés, un seul squelette complet a été récupéré ! En 2012, lors du creusement d’un parking, la dépouille d’un soldat a en effet été recueillie. Il appartenait à la King’s German Legion (KGL) du roi Georges III, des unités militaires hanovriennes formées en Grande-Bretagne et Irlande entre 1803 et 1816. La balle de mousquet ayant entrainé sa mort a même été retrouvée au milieu de ses côtes, l’ensemble étant désormais exposé dans le musée du site.


    "La Bataille de Waterloo, le 18 juin 1815", par Clément Auguste Andrieux (1829-1880). Crédits : AFP

    A la recherche des fosses communes

    Que sont donc devenues les dépouilles des soldats de Waterloo ? Interrogation à laquelle Tony Pollard vient de consacrer un article dans le Journal of Conflict Archaeology paru ce 18 juin 2022. L’archéologue écossais y développe en effet une hypothèse : « S’il est extrêmement rare de trouver des restes humains sur ce champ de bataille, c’est que de nombreuses fosses communes ont été pillées et les os broyés pour être utilisés comme engrais dans les années qui ont suivi la bataille de 1815 ». Des propos qu’il avait déjà tenu dans un article du Telegraph le 17 juillet 2019 relayé par le très sérieux Smithsonian Institute du 18 juillet 2019 qui évoquait de son côté « les fabricants d’engrais anglais qui récupéraient ces os »… ! Diantre ! Dans la presse anglo-saxonne, les choses semblaient établies ! Mais de ce côté-ci de la Manche ? Sommes-nous face à une rumeur, un élément de folklore à classer dans la longue liste des légendes urbaines ? Ou bien s’agit-il de faits historiques avérés ? A bien lire ce qui a été écrit autour des affrontements homériques que furent les batailles napoléoniennes, il demeure difficile aujourd’hui encore de se faire une idée de la réalité de ces comportements profanatoires, alors que les cimetières de la Première (1914-1918) et Seconde guerres mondiales (1939-1945) sont l’objet de tous les soins et commémorations. Rappelons que la considération attribuée à l’individualisation des corps des soldats morts au combat n’est seulement advenue qu’avec la Première guerre mondiale.


    Emplacements indicatifs de possibles lieux de sépultures, de concentrations de fosses, ou de bûchers, après de récentes analyses de sources. Crédits : Waterloo Uncovered

    Toujours est-il que pour tenter de cartographier l’emplacement des fosses et lieux de sépultures non repérés à ce jour, l’archéologue écossais raconte avoir réuni tous les témoignages d’archives et informations existants émanant de témoins oculaires présents au lendemain de la bataille de 1815. Des croquis, des peintures, des récits, signalant des lieux où avaient été creusées des fosses, grandes ou petites (cf. carte). En particulier des dessins récemment découverts, et des lettres et documents personnels inédits d’un certain James Ker, un marchand écossais vivant à Bruxelles au moment de l’affrontement, dont les informations recueillies à Waterloo dès le 19 juin 1815 n’avaient jamais été publiées. « Il serait vraiment intéressant de retrouver l’emplacement des fosses desquelles des os ont été extraits, car toute perturbation produit des anomalies géophysiques dans les sols », explique ainsi Tony Pollard. Pour tenter de les localiser, des relevés du champ de bataille utilisant des méthodes électromagnétiques devraient démarrer au cours des prochaines fouilles archéologiques. Interrogé, le Dr. Kevin Linch, expert en guerres napoléoniennes à l’Université de Leeds (qui ne participe pas à ces recherches), a déclaré de son côté, « qu’il y avait de bonnes raisons de penser que les os des morts avaient été prélevés pour être utilisés comme engrais ». Des travaux prochains qu’approuvent la Napoleonic & Revolutionnary War Graves Charity, pour lequel il serait important de retrouver et connaitre ce qui est véritablement advenu des dépouilles.


    "Enterrer les morts au Château d’Hougoumont après la bataille de Waterloo (1815)". Aquarelle de James Rouse, de 1817. Crédits : Journal of Conflict Archaeology

    Ce que l’histoire nous dit, c’est qu’à Waterloo, les morts auraient été inhumés ou incinérés. Les descriptions des carnets du Capitaine Coignet (1799-1815), l’un des célèbres soldats de la Garde Impériale, n’en font pas mystère puisqu’elles indiquent que « pendant huit jours des buchers brulèrent nuit et jour » ; ou que « les dépouilles des soldats morts étaient entassés dans des fosses ». Ce qu’ont confirmé quelques autres découvertes de fosses napoléoniennes effectuées au 21e siècle, à l’instar des 3.000 squelettes exhumés à Vilnius (Lituanie) en 2001 (lire Sciences et Avenir n° 663). D’autre part, des documents rapportent que dès la fin des combats, nombreux étaient ceux qui se rendaient sur les champs de bataille pour « dépouiller » les morts, prélever les vêtements des soldats, leurs chaussures, leurs armes, -parfois jusqu’à leurs dents pour en faire des prothèses ! Une collecte d’artefacts revendus en « souvenirs » connue des historiens.


    Dépouillés de leurs vêtements, de leurs biens, de leurs armes et tout ce qui pouvait avoir la moindre valeur, les morts de Waterloo ont été placés dans plusieurs fosses communes... Crédits : Journal of Conflict Archaeology

    Contactés, des spécialistes de l’étude des traitements funéraires des champs de batailles ont rappelé que pour ces périodes napoléoniennes « les sites étaient complètement nettoyés après les batailles, et qu’une quinzaine de charniers sont documentés à travers l’Europe, ce qui ne correspond donc pas une absence totale de corps ». Néanmoins, la question que pose l’archéologue Tony Pollard n’est pas anodine : des milliers d’hommes -et des dizaines de milliers de chevaux- tués sur les champs de bataille des guerres napoléoniennes ont-ils connu, -ou non-, ce destin, que d’avoir au 19e siècle, été transformés en fertilisant agricole ?

    Ce thème peu évoqué semble en fait lié au développement agricole de l’époque. Un sujet sur lequel travaille l’archéologue Ecossais qui a confié à Sciences et Avenir être actuellement en train d’écrire un livre sur le sujet.

    Des sociétés d’engrais ont-elles fait irruption dans les sépultures des guerres napoléoniennes ?

    Pour comprendre, revenons au contexte de l’époque. Au 19e siècle, l’agrochimiste allemand Justus von Liebig (1803-1873) met en lumière le principe de fertilisation. Pour croître dans de bonnes conditions, les plantes doivent pousser dans un sol riche en azote, en potassium et phosphore. L’idée majeure étant qu’une fois les récoltes effectuées, il fallait rendre à la terre les nutriments prélevés sous peine de voir les sols s’appauvrir. Mais où trouver les précieux minéraux en quantité ? Le fumier procuré par les animaux des fermes jusque-là ne suffisait plus en ces aubes de révolution industrielle et de croissance des populations à nourrir. Pour produire plus, les cultures nécessitaient l’apport de quantités massives de fertilisants.

    Dans les années 1830-1840, les os, très riches en phosphate de calcium, auraient alors été considérés comme d’excellents engrais… Brûlés ou broyés ils étaient répandus dans les champs pour augmenter les rendements. Ainsi bien des fossiles paléontologiques ont-ils fini pulvérisés. Mais ils ne sont pas les seuls, semble-t-il ! Des entreprises anglaises auraient alors pensé au trésor qui se trouvait enfouis sous les champs de bataille... Elles se seraient rendues sur les sites des guerres napoléoniennes pour récupérer les ossements des soldats et chevaux tombés, ensuite broyés et vendus aux agriculteurs britanniques.

    « Des fosses communes ont été vidées par des entrepreneurs à la recherche d’os utilisés comme engrais pour faire de la farine d’os dans la première moitié du 19e siècle. Il existe de nombreux journaux faisant références à cette pratique à l’époque - avec les principaux champs de bataille européens dans lesquels étaient recherchés des tombes contenant de grandes quantités d’os. Leipzig est un autre champ de bataille mentionnés dans ce contexte. Les os ont été expédiés vers des ports tels que celui de Hull en Angleterre, mais également vers l’Écosse, où ils étaient broyés pour être utilisés comme engrais afin de favoriser la croissance des cultures. Seuls les charniers valaient la peine [des fosses contenant des corps en quantité, ndlr] et des contacts locaux ont probablement dû être payés pour identifier l’emplacement de ces sépultures. Ce qui ne veut pas dire que chaque charnier a été traité de cette manière, mais beaucoup semblent l’avoir été », a expliqué à Sciences et Avenir, l’archéologue Tony Pollard, lors d’un précédent échange.

    Auraient ainsi été visités les champs de bataille d’Austerlitz, Waterloo et quelques autres. En 1822, un journal britannique rapportait d’ailleurs : « On estime que plus d’un million de boisseaux d’os humains et inhumains [chevaux, ndlr] ont été importés du continent européen l’année dernière dans le port de Hull. Les quartiers de Leipzig, Austerlitz, Waterloo et de tous les lieux où se sont déroulés les principaux combats de la dernière guerre sanglante ont été balayés de la même façon par les os du héros et du cheval qu’il a montés. Ainsi rassemblés chaque trimestre, ils ont été expédiés au port de Hull, puis acheminés aux broyeurs d’os du Yorkshire, qui ont installé des moteurs à vapeur et des machines puissantes dans le but de les réduire à l’état de granulaire. [..Ils ont été envoyés principalement à Doncaster, l’un des plus grands marchés agricoles de cette partie du pays, et son vendus aux agriculteurs pour qu’ils fassent purifier leurs terres…] »

    Une campagne géophysique « ambitieuse »

    Dans le Journal de la société statistique de Paris, et sa séance du 4 mars 1863, on pouvait lire : « La culture anglaise est tellement pénétrée de l’importance du rôle du phosphate de chaux comme engrais, que des spéculateurs ont fouillé pour elle, tous les champs de bataille de l’Europe, et que récemment encore, des navires apportaient, dans les ports anglais, où elle se vendaient à gros bénéfice, des cargaisons d’ossements humains recueillis en Crimée ».

    Toutes ces matières finirent toutefois par s’épuiser. Ces pratiques auraient cessé dans les années 1860, après une campagne de rumeurs contre les agriculteurs, soulignant qu’ils jetaient les corps de leurs propres enfants dans les champs. Il est à noter que ces mêmes usages, la transformation en engrais, concernèrent les momies égyptiennes rapportées par cargaisons entières -un fait largement confirmé par des documents historiques. A partir de 1841, remplaçant les ossements, ces engrais aurait été recherché dans les îles à guano -des montagnes de déjections d’oiseaux marins- acheminées en Grande-Bretagne et dans l’ensemble de l’Europe depuis les îles Chincha, au large des côtes du Pérou.

    Pour déterminer une fois pour toute si les restes des morts de Waterloo ont fini broyés en « farine d’os », Tony Pollard et ses équipes du « Waterloo Uncovered » souhaitent pouvoir mener dans les années qui viennent, une campagne géophysique « ambitieuse » pour tenter d’identifier les zones où le sol a été perturbé et où aurait pu se trouver l’emplacement d’anciennes fosses… vidangées.

    Le 18 juin 1815, se sont opposés dans la plaine de Waterloo, à 18km au sud de Bruxelles, les forces françaises constituées de 74.000 hommes et 266 canons, aux Forces alliées (195 000 hommes), composées des armées anglo-hollando-Belges : 68.000 hommes, et prussiennes : 127.000 hommes. Débutée à 11h35, la bataille s’est achevée autour de 21h par la défaite des troupes napoléoniennes. Les pertes françaises (tués et blessés) se sont élevées aux alentours de 20.000 hommes, de même que les pertes alliées, 20.000 hommes tués et blessés dont 7.000 prussiens).
    Dictionnaire des batailles de Napoléon, d’Alain Pigeard, editions Taillandier.


    Forces en présence dans la plaine de Waterloo, le 18 juin 1815 (en bleu, les armées napoléoniennes). Crédits : Journal of Conflict Archaeology

    Histoire de plantes : l’engrais des champs de bataille
    Par Marc Mennessier Publié le 30/03/2018
    https://www.lefigaro.fr/jardin/2018/03/30/30008-20180330ARTFIG00257-histoire-de-plantes-l-engrais-des-champs-de-batai

    Le mystère de la disparition des corps des soldats à la bataille de Waterloo enfin résolu ?
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-06-22/le-mystere-de-la-disparition-des-corps-des-soldats-a-la-bataille-de-wat

    #capitalisme #agriculture #engrais #chimie #phosphates #guerre #histoire #Belgique #Waterloo #bataille

  • Silence dans les champs

    Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des #baronnies_rurales. Il crée des #usines et des #emplois. Il entraîne la disparition progressive des #paysans, l’#asservissement de nombreux salariés de l’#agroalimentaire, l’altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s’impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « #progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l’impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s’estimer heureux parce qu’ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d’intimidations, de calomnies ou de sabotages. La #violence est son corollaire. Le #silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « #Féodalité », répondent les uns. « #Esclavage_moderne », disent les autres. « #Oligarchie » ou « #mafia », jurent certains...
    Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la #Bretagne.

    https://www.arthaud.fr/silence-dans-les-champs/9782080280886
    #livre #agriculture #industrie_agro-alimentaire

  • 🛑 Le nouveau représentant du capitalisme agricole... 😡🤬🤢

    🛑 Arnaud Rousseau, un « productiviste » à la tête de la FNSEA...

    C’est un homme qui multiplie les postes à responsabilités. Arnaud Rousseau, 49 ans, a été élu le 13 avril à la tête de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) — premier syndicat agricole français (212 000 adhérents), particulièrement écouté des dirigeants politiques (...)

    #écologie #planète #terre #environnement
    #agriculture #capitalisme #catastrophe
    #FNSEA #productivisme #consumérisme #croissancisme 🤮
    #anticapitalisme #décroissance

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Arnaud-Rousseau-un-productiviste-a-la-tete-de-la-FNSEA

  • #Die : jardins potagers vivriers sur les terres menacées de Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-jardins-potagers-vivriers-sur-les-terres-menacees-de-Chamarges.html

    La terre a été préparée... DIMANCHE 16 AVRIL à 11h30 ON DÉMARRE LES JARDINS POTAGERS VIVRIERS Sur les terres menacées de Chamarges Venez jardiner et cultiver un autre futur pour ces terres ! Venez avec vos serfouettes, houes, fourches-bêches, grelinettes, graines à semer, plants Apportez des bidons d’eau pour arroser les plantations RDV à Chamarges, au niveau du rond-point de la Route de Ponet (D543) / Die 26150Parkings à proximité Repas partagé Vous pouvez aussi participer à cette mobilisation en (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    https://latulipesauvage.org/2023/04/10/zadimanche-9-avril-on-retourne-la-terre/#more-435

  • Ces #terres qui se défendent

    Pour son hors-série hivernal, le magazine indépendant Socialter s’associe au collectif Reprise de terres pour s’attaquer à l’accaparement des terres en France et au système productiviste qui le soutient.

    Nous sommes au seuil d’une catastrophe foncière. Dans les dix prochaines années, la moitié des agriculteurs français va partir à la retraite, et c’est près d’un quart du territoire français qui va changer de mains. Un chambardement démographique qui aiguise déjà toutes les convoitises : celles de l’agro-industrie et ses pesticides, des bétonneurs et leurs entrepôts, des aménageurs de territoire et leurs autoroutes. Leur monde se fera sans les vivants et contre eux.

    Alors comment inventer des tactiques foncières, politiques et juridiques pour contrer cet accaparement ? Quelles alliances politiques nouer pour lui opposer un front solide ? Comment résorber les divisions historiques entre #paysannerie et protection du vivant ? Comment dépasser l’opposition entre mise en culture des terres et libre évolution – entre nature et culture ?

    https://fr.ulule.com/hors-serie-socialter-ces-terres-qui-se-defendent

    #résistance #reprise_de_terres #accaparement_des_terres #France #foncier #agriculture #retraite #démographie

    déjà signalé par @halbnar :
    https://seenthis.net/messages/978693

  • Projet Alimentaire Territorial et grandes exploitations : une opportunité nourricière dans les confins métropolitains ?
    https://metropolitiques.eu/Projet-Alimentaire-Territorial-et-grandes-exploitations-une-opportun

    Comment les politiques publiques locales de l’alimentation peuvent-elles intégrer les espaces agricoles de la grande culture ? Dans le Sud-Artois, un Projet alimentaire territorial (PAT) renouvelle les liens entre villes, campagnes et systèmes agricoles. La Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) est située aux confins des aires d’attraction d’Arras et d’Amiens, en périphérie sud de l’Aire métropolitaine de Lille (AML). Depuis 2020, cette intercommunalité, centrée autour de la petite ville de #Terrains

    / #agriculture, #exploitation, #système_alimentaire, #transition_agricole

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_bregarnier-rouget-poulot-2.pdf

  • #Die : Le fil ténu du dialogue... - #CCD / Tulipe Sauvage et Conf
    https://ricochets.cc/Die-Le-fil-tenu-du-dialogue-CCD-Tulipe-Sauvage-et-Conf.html

    Quand la Mairie de Die invite la Confédération paysanne à échanger autour du projet d’extension de la ZA de Cocause, le collectif de la Tulipe Sauvage saisit l’occasion pour interroger la pertinence et l’étude d’alternatives à ce projet sur la plaine de Chamarges. La Communauté de Communes de Die (CCD), maître d’ouvrage du projet d’aménagement, sera aussi représentée par son président et ses quatre vice-présidents. S’ensuit une (non) réunion invraisemblable dont nous vous épargnons les détails (développés (...) #Les_Articles

    / Die, CCD, #Agriculture, #Démocratie_locale, #Ecologie

    https://latulipesauvage.org/wp-content/uploads/2023/04/Article-des-bonnes-conditions-dune-reunion.pdf
    https://latulipesauvage.org/wp-content/uploads/2023/04/Argumentaire-ZA-Chamarges-Tulipe-Sauvage-avril-2023.pdf

  • Une agricultrice contrainte d’arrêter sa production bio à cause de pesticides épandus il y a 30 ans
    https://basta.media/une-agricultrice-contrainte-d-arreter-sa-production-bio-a-cause-de-pesticid

    En fouillant un peu sur le Net, elle découvre que le même problème de #pollution à l’#aldrine est apparu dans le Bordelais, en 2016, avec des courgettes. À l’époque, plusieurs exploitations sont concernées, sur une superficie de plus de 150 hectares. Rebelote en 2018 dans le Finistère, avec des concombres. «  Cela signifie que les services de l’État savent ça et que nous, les producteurs, on n’est pas informés ? On nous laisse acheter des terres sans analyses préalables ? Faire des emprunts ? Prendre d’importants risques financiers ? Ce n’est quand même pas normal !  » s’indigne Delphine.

    [...]

    En même temps, une fois tracée la cartographie des pollutions, que pourrait faire l’État ? « Pour ces produits, comme pour le chlordécone [utilisé sur les plantations de bananes aux Antilles et responsable de multiples pollutions, ndlr] qui appartient à la même famille, il n’y a pas de technique de dépollution connue et efficace, explique Felix Lepers, chargé de la réglementation à la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab). La seule piste, c’est d’augmenter la quantité de matière organique pour diluer les polluants. »

    Autre technique à l’étude : le contournement de la pollution en travaillant sur des variétés qui ne fixent pas les organochlorés – des #légumes ou fruits qui ne les garderont pas. C’est d’ailleurs le conseil qu’a donné le préfet de Gironde aux producteurs et productrices touché.es par la pollution à l’aldrine, en 2016. Faudra-t-il donc bientôt choisir ce que l’on mange en fonction de ce que l’#agro-industrie aura épargné ?

    « La rémanence des ces produits est vraiment un problème pour nos producteurs, qui cultivent sans #pesticides, mais qui en retrouvent quand même dans leurs produits », insiste Felix Lepers, de la Fnab, précisant qu’il y a un effet « loupe » sur les fermes bios qui sont davantage surveillées que les autres.

    « Quand on est victime de pollution aux pesticides, on n’est jamais indemnisé en tant qu’agriculteur ou agricultrice, précise Dominique Dubrueil, président du Groupement d’agriculteurs biologiques du Morbihan (Gab 56). Ces dernières années, des collègues ont dû détruire toute leur production de pommes à cause d’une pollution au prosulfocarbe épandu par leurs voisins ». Le prosulfocarbe est un herbicide utilisé comme désherbant en #agriculture conventionnelle, notamment sur les cultures de céréales. Il s’agit du quatrième produit phytosanitaire le plus utilisé en France. Ces producteurs «  n’ont jamais été indemnisés  ».

  • Braccianti bambini trattati come schiavi nelle campagne di Latina

    Giovanissimi migranti sfruttati da clan mafiosi e padroncini fascisti. La denuncia di un lavoratore italiano: «Agenti e politici locali in una delle aziende già conosciute alle forze dell’ordine»

    «Nella mia esperienza l’unica legge vigente in alcune aziende dell’#Agro_Pontino è quella del padrone, che decide tutto a partire da chi deve lavorare, quante ore di lavoro deve fare e quanto dobbiamo essere pagati. Se qualcuno si lamenta non ti richiama più, oppure ti insulta o minaccia in modo brutale. L’ho visto personalmente minacciare braccianti del Bangladesh e indiani con fucili e pistole per farli tacere dopo tre mesi di lavoro svolto senza stipendio». A parlare è un bracciante italiano di origine calabrese che da poche settimane ha lasciato la provincia di Latina perché stanco di umiliazioni e violenze. Ha lavorato infatti sotto padrone nelle campagne dell’Agro Pontino da quando aveva 16 anni. Le sue mani sembrano quelle di un anziano bracciante di ottant’anni. Ne ha invece solo quarantadue.

    Mostra delle foto fatte di nascosto col suo cellulare mentre lavora sotto le serre con la schiena piegata accanto a quella di altri suoi compagni immigrati. E con le foto anche alcuni eloquenti vocali. Dichiara e dimostra, ora che è al sicuro in un paese vicino Milano, qualcosa di inaspettato anche per chi si occupa di studiare e denunciare lo sfruttamento dei braccianti italiani e immigrati della provincia di Latina da vent’anni. «Ancora in queste settimane, soprattutto il venerdì, il sabato e la domenica, arrivano anche minori a lavorare come schiavi. Sono ragazzi provenienti dal Bangladesh e dall’India. Hanno 14 anni, altre volte 15. Qualcuno arriva al massimo a 17. Non parlano italiano se non pochissime parole che il caporale indiano, su mandato di sedicenti capi della comunità indiana o bangladese, fa imparare loro per eseguire correttamente gli ordini del padrone italiano. Devono soprattutto capire quando arriva l’ordine di scappare perché si teme l’arrivo dei Carabinieri o di qualche controllo specifico».

    Sono giovanissimi immigrati che anziché frequentare corsi di formazione e di lingua, le scuole italiane come i loro coetanei o pensare a vivere in modo sereno la loro adolescenza, sono impiegati senza contratto anche per dieci o dodici ore al giorno nella raccolta delle carote, delle cipolle o dei ravanelli che garantiscono profitti illeciti a padroni e criminali italiani e immigrati e a un sistema agromafioso che, ricorda l’Eurispes, fattura ogni anno circa 24,5 miliardi di euro.

    «Il padrone li recluta parlando coi caporali o con il capo indiano della comunità per pagarli appena 4 euro l’ora. Parliamo di 40 euro al giorno per svolgere un lavoro faticoso e pericoloso. Devono infatti camminare in ginocchio per raccogliere gli ortaggi, usare coltelli affilati per tagliare cespi di insalata o i famosi cavolirapa per il mercato tedesco, e sollevare cassette molto pesanti dopo averle riempite completamente. Le loro pause, come anche le mie, sono al massimo di quaranta minuti per tutta la giornata. I dolori alla schiena, anche a quell’età, o alle ginocchia, sono molto forti e qualcuno di loro per evitare di sentire la fatica prende, come anche molti altri immigrati sfruttati, pasticche o oppio che alcuni hanno dentro i loro zaini». Si tratta di un fenomeno già denunciato nel 2014 da “In Migrazione”, riscontrato peraltro anche in molti processi in corso presso il Tribunale di Latina.

    «Sono minori che vivono in famiglie i cui genitori fanno anche loro i braccianti. Se sommi lo stipendio di padre, madre e figlio minore, tutti sfruttati nelle campagne pontine in aziende molto note, si raggiunge a malapena il salario previsto per il lavoro di un singolo bracciante con regolare contratto. Insomma, ne fai lavorare tre al prezzo di uno, minore compreso. Quando ho provato a dire al padrone che doveva trattarci bene e darci quello che ci doveva, mi ha insultato. Mi ha chiamato calabrese di merda. Una volta mi ha anche preso a calci e a schiaffi, dicendomi che potevo rivolgermi tranquillamente ai sindacati o ai giornalisti, tanto non ha paura di nessuno». Il padrone in questione, peraltro, «è noto alle forze dell’ordine, ma sembra fregarsene. Forse è protetto o si sente protetto, anche perché in azienda, soprattutto nel fine settimana, arrivavano alcuni agenti e politici locali. Si ritrovava anche con alcuni imprenditori agricoli di successo che dicevano fossero molto vicini alla camorra. Si prendevano tutti sotto braccio e pranzavano insieme, mentre io, insieme a quei ragazzi che potevano avere l’età di mio figlio, lavoravamo per loro quasi gratuitamente. E quando qualcuno di noi ha cercato di ribellarsi è finito in ospedale con la testa rotta. Il caporale infatti lo ha preso a bastonate fino a lasciarlo in terra sporco di sangue mentre il padrone faceva sparire il bastone per evitare guai».

    Non solo pratiche però, anche il linguaggio del padrone è importante. E infatti «amava farsi chiamare Mussolini, tanto che aveva fatto montare in azienda busti e adesivi inneggianti al fascismo. Quando pagava i salari, spesso in contanti, ricordava ai braccianti immigrati, minori compresi, che in Italia ci vorrebbe Mussolini o Hitler per sistemare le cose. E poi li insultava definendoli degli indiani idioti, che in Italia devono obbedire agli ordini degli italiani e ringraziare per il lavoro che lui gli garantiva. Era un fascista amico».

    Questo è probabilmente uno di quegli imprenditori che secondo il presidente del Consiglio Giorgia Meloni non deve essere disturbato, come lei stessa ha dichiarato agli industriali durante un’iniziativa pubblica. Peraltro anticipando quanto affermato di fatto anche dal neo direttore generale dell’Ispettorato Nazionale del Lavoro il giorno del suo insediamento. Non disturbare il manovratore, dunque, anche quando sfrutta lavoratori, ambiente e minori. È la solita dottrina di una destra che è forte con gli sfruttati, italiani e immigrati, donne e uomini, e invece attenta a non disturbare i forti, soprattutto quando sono padroni e fascisti che portano voti e consenso.

    https://ilmanifesto.it/braccianti-bambini-trattati-come-schiavi-nelle-campagne-di-latina
    #exploitation #enfants #enfance #mineurs #braccianti #Italie #Latina #agriculture #néo-esclavage #Bangladesh #Inde #migrations #caporalato

  • #Die le dimanche 9 avril : plantation massive de patates pour défendre les terres à Chamarges
    https://ricochets.cc/Die-le-dimanche-9-avril-plantation-massive-de-patates-pour-defendre-les-te

    Communiqué de La Tulipe Sauvage et de la Conf À Die, les travaux d’extension de la Zone d’Activité de Chamarges

    sont sur le point de commencer.

    LES ENGINS DE CHANTIER VONT BIENTÔT ARRIVER ! À l’appel de la Confédération paysanne et de La Tulipe Sauvage !

    DIMANCHE 9 AVRIL à 11h !

    ON RETOURNE LA TERRE !

    ET ON PLANTE ENCORE PLUS DE PATATES Démontrons par notre détermination

    qu’UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE POUR CES TERRES !

    Venez avec vos serfouettes, houes, fourches-bêches, motoculteurs, chevaux, TRACTEURS ! (...) #Les_Articles

    / Die, #Agriculture, #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle