• « Le viol, passage presque inévitable de la migration » : à Marseille, huit femmes témoignent

    Lundi 18 septembre, la revue scientifique internationale « The Lancet » publie une enquête de santé publique inédite menée sur 273 demandeuses d’asile à Marseille, corrélant la migration et la violence sexuelle dont elles sont victimes. « Le Monde » a recueilli les histoires de huit femmes qui ont participé à l’étude.

    [...]

    Bouleversé par des consultations qui l’amènent à mesurer la taille de lèvres vaginales post-excision pour l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (#Ofpra), à diagnostiquer une arthrose massive à une jeune femme de 30 ans ou à prescrire des antidépresseurs à une autre qui vient de tenter de s’immoler, [Jérémy Khouani] a décidé de lutter avec ce qu’il savait faire : « De la science ». « Je n’ai pas envie de hiérarchiser, mais les violences que subissent les femmes demandeuses d’asile, c’est trois fois plus horrible que les hommes. Ils subissent aussi des violences, mais ce n’est pas systémique, ils n’ont pas le vagin mutilé à 6 ans, ou le viol comme passage presque inévitable de la migration. » En Europe, en 2021, les femmes représentent 31 % des demandeurs d’asile.

    Il y a trois ans, avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille et la faculté de médecine d’Aix-Marseille, Jérémy Khouani a lancé une grande #enquête de #santé_publique pour mesurer l’incidence des violences sexuelles chez les femmes demandeuses d’asile en France. Une étude inédite, publiée ce lundi 18 septembre dans la revue scientifique The Lancet (Regional Health Europe) et menée sur 273 femmes arrivées sur le territoire français, volontaires pour participer et en attente de la réponse des autorités quant à leur statut. La moitié d’entre elles viennent d’Afrique de l’Ouest, le reste du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe.

    « Un impondérable du parcours migratoire »

    Ainsi, 26 % d’entre elles se déclarent victimes de violences sexuelles au cours de leurs douze derniers mois sur le territoire français, et 75 % avant leur entrée en France. Les demandeuses d’asile encourent dix-huit fois plus le risque d’être victimes de viol en France que les Françaises de la population générale ; 40 % d’entre elles ont subi des mutilations génitales. « L’étude fait ressortir que la violence sexuelle est un motif de départ, un impondérable du parcours migratoire, et un crime dont on ne les protège pas en France », analyse Anne Desrues, sociologue et enquêtrice sur le projet.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/18/le-viol-passage-presque-inevitable-de-la-migration-a-marseille-huit-femmes-r

    trouvé, ainsi que « Les femmes_migrantes doivent intégrer le viol comme un élément du voyage » . Plus de 80 % des femmes originaires d’Amérique latine qui prennent la route de l’exil sont violées durant leur trajet (Smaïn Laacher, 2019), ici https://justpaste.it/c1du2

    #femmes #migration #femmes_migrantes #violences_sexuelles #viol #demandeuses_d’asile #mutilations_génitales #exil

    • Oui, effectivement c’est la logique infernale du cumul des calamités et malheureusement ce n’est pas prêt de s’arranger.

      La surcharge des étoiles sur seenthis, je l’avais déjà eu avec mon smartphone et c’est la première fois que ça me le fait sur mon ordi. Je vais désormais tâcher d’être plus patient avant de renouveler un clic ;-)

  • There Are Now Tests That Can Detect If Someone Took Abortion Pills
    https://jezebel.com/there-are-now-tests-that-can-detect-if-someone-took-abo-1850839647

    The chilling development comes out of Poland, where prosecutors have already used the tests to investigate pregnancy outcomes, reports the New York Times.

    Advocates in the U.S. have told people for years that, if they had to go to the hospital after taking the pills by mouth, medical workers wouldn’t be able to tell because medication abortion essentially causes a miscarriage and there’s no drug test that can detect the meds. Avoiding suspicion is not an idle concern: An If/When/How report from August 2022 found that, in 61 cases where adults were investigated for pregnancy outcomes, 45 percent were reported to law enforcement by care professionals, including doctors, nurses, and social workers.

    News of these drug tests could mean even more people criminalized by the healthcare system, especially without the protections of Roe v. Wade. Hospitals in the U.S. routinely test pregnant women for drugs without their consent, sometimes taking away their newborns and other children as a result. With tests for mifepristone and misoprostol, cops wouldn’t even need to, say, subpoena Meta for someone’s Facebook messages before arresting them for an alleged abortion.

    #femmes #pilule_abortive #avortement #avortement_illégal #interdiction_de_l'avortement #théocratie

  • Petit manuel de torture à l’usage des femmes-soldats, Coco Fusco
    http://www.lesprairiesordinaires.com/petit-manuel-de-torture-agrave-lusage-des-femmes-soldats.html

    Un musulman détenu à Abou Ghraïb ou à Guantanamo. Une femme-soldat mettant son zèle militaire et sa féminité au service de la Guerre contre le Terrorisme. Des manuels de l’armée sur la coercition du prisonnier, et des consignes implicites sur les « tactiques sexuelles » qu’on peut employer. Tels sont les éléments de l’interrogatoire en tant que dispositif politique. Après ceux qui firent scandale en 2004, où des violences sexuelles furent exercées par des femmes, l’artiste Coco Fusco a suivi une formation militaire à l’interrogatoire, dépouillé les archives de l’armée et du FBI, et navigué dans le vertige de forums et d’images consacrés à des actes de #torture sexuelle. Ce qu’elle en ressort nous confronte non seulement à « l’état d’exception » américain et au rapport des femmes au pouvoir, mais aussi à l’énigme de la domination. Cheminant de Susan Sontag à Virginia Woolf, Coco Fusco réenvisage la question de la guerre en deça et au-delà de la différence sexuelle.

    Un extrait de la préface :
    Les guerres que nous n’avons pas vues, Claire Fontaine

    Ce que cette étrangeté libératrice a en commun avec celle de la Société des Marginales de Virginia Woolf est d’être à la fois le moyen et la fin de la lutte, d’être à partir du moment même où elle est déclarée un espace de liberté et d’amélioration des relations et du réel. Ce refus du joug de l’exploitation libère à la fois le patron et l’ouvrier, l’homme et la femme : « Plus jamais vous ne seriez – promet Woolf à l’homme qui vivrait dans la société où les femmes sont libres et respectées – le visiteur du samedi, l’albatros rejeté par la société, l’homme implorant la sympathie telle une drogue, l’esclave du travail aplati, suppliant d’être regonflé1-. » Mais c’est uniquement en prenant pour leviers l’absence de droits et de reconnaissance qu’une telle révolution copernicienne pourrait s’accomplir, et jamais par le passage de l’exploité du côté de l’exploiteur. Dans la situation de domination que nous vivons à présent, les #femmes, en tant que sujets potentiellement porteurs de pratiques de liberté, sont absentes ou presque de la scène politique. Le gouvernement Sarkozy a été exemplaire dans son usage médiatique de femmes issues de minorités ethniques pour mettre en œuvre des politiques plus dures que celles de ses prédécesseurs. Cela n’enlève rien à l’actualité et à l’intelligence de la proposition de Virginia Woolf, qui est – au contraire – celle de s’abstenir de rallier le pire, d’y rester si résolument étrangères que notre « étrangeté » finira par contaminer les autres, et de déplacer ainsi l’idéal discutable de la chasteté corporelle sur le plan de la chasteté professionnelle ; gagner sa vie pour être indépendantes, mais faire chaque travail comme l’étrangère qui se doit de rendre la cité du monde habitable : aller au travail comme on fait la grève, faire du travail une forme active de grève.

    Dans sa conférence « Notre avenir féministe », Coco Fusco tombe dans un sarcasme dont il est facile de repérer les motifs, mais qui enlève, d’après nous, de la force à son argumentaire. En tant qu’artiste femme et militante qui travaille à partir des contradictions les plus criantes de la société contemporaine, jusqu’à les expérimenter sur sa propre peau en participant à un cours pour devenir chargé d’interrogatoire, Fusco n’a pas besoin, nous semble-t-il, de ressortir les analogies somme toute banales entre guerre et business, guerre et marché de l’art. Les arguments qu’elle pourrait déployer contre l’hostilité manifeste des institutions à l’encontre des valeurs féministes promulguées par certaines œuvres pourraient être à la fois moins résignés et plus mordants.
    Rappeler au public du monde de l’art des évidences telles que « la paix fait sourdement la guerre » et « il n’y a pas de sujet neutre », ou qu’en tant qu’artiste, commissaire d’exposition ou collectionneur, nous ne sommes pas à l’abri du conflit, que nous vivons dans un état d’exception devenu la règle, que nous avons chacun et chacune des ennemis, que nous faisons tous partie d’une race, d’un sexe, d’une classe et que les espaces pour suspendre ces déterminations oppressantes sont à construire tous les jours et à protéger de toutes nos forces – voilà qui serait sans doute plus difficile mais plus approprié. Le vrai problème du #féminisme, c’est à la fois la racine de notre liberté et les circonstances dans lesquelles nous pouvons l’exercer. Si l’appareil juridique qui excluait les femmes jusqu’à hier se met désormais à les protéger tout en gardant son édifice inchangé, le scepticisme est bien l’attitude à afficher vis-à- vis d’un tel « progrès ».

    #livre #violence

  • #Mauvaises_mères

    Le dossier du mois met à l’honneur les #daronnes. Celles auxquelles on reproche d’être trop ceci, pas assez cela, qu’on juge si facilement et qu’on excuse si difficilement, alors qu’elles sont prises en tenaille entre les injonctions du #capitalisme et du #patriarcat. Ici, des voix s’élèvent pour revendiquer d’autres manières d’être femmes et mères, et tracer des lignes émancipatrices pour des #maternités_libérées.


    https://cqfd-journal.org/CQFD-no221-juin-2023

    #maternité #femmes #jugement #émancipation

    ping @_kg_

  • « L’éviction des lycéennes des parcours scientifiques renvoie la situation des femmes à une période antérieure à leur émancipation économique » - Tribune
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/l-eviction-des-lyceennes-des-parcours-scientifiques-renvoie-la-situation-des

    Pire, celui des bachelières scientifiques a diminué de 60 % alors que les professionnels de l’industrie, du conseil, du numérique, de l’ingénierie et de la haute technologie demandent plus de personnes qualifiées en sciences et s’inquiètent de la trop faible présence des femmes.

    69 % des garçons étudient les maths en terminale et seulement 45 % des filles, induisant dans les parcours scientifiques des inégalités de genre inédites depuis les cinquante dernières années. Au lieu d’augmenter les effectifs des jeunes formés aux sciences, la réforme du lycée de 2019 les ramène à ceux des années 1980, mettant à mal la souveraineté scientifique de la France.

    Face à ces constats, l’alerte a été donnée depuis deux ans par les services statistiques publics, relayée par tous, au point de devenir un sujet de campagne présidentielle. Pour autant, la réaction tardive du ministère demeure sans rapport avec l’importance des enjeux pour le pays. Imposé à partir de la rentrée 2023 pour les élèves de première ne choisissant pas la spécialité maths, l’ajout d’une heure trente de mathématiques ne peut avoir d’impact sur le public scientifique auquel il ne s’adresse pas.

    • Je ne vois pas comment l’éviction des maths dès la première allait permettre d’améliorer le niveau scientifique.

      Ma fille, une 2003, a passé un bac Blanquer covid , probablement la meilleure cuvée. À ce moment-là, la plupart des gens en filière générale n’avait plus fait de maths depuis 2 ans. Mais les maths restent une condition pour entrer en supérieur scientifique… mais pas seulement.

      Cette année, elle est dans une fac Suédoise pour un cursus de Japonais.
      Les Suédois ont aussi un Parcoursup like dont il faut valider les nombreux critères avant de commencer l’inscription dans la fac visée.

      Après un bon petit parcours du combattant, à quelques jours de la pause estivale, les Suédois annoncent un changement des règles du jeu de dernière minute : maintenant pour rentrer dans n’importe quelle filière du supérieur, il faut avoir validé des maths niveau première ou terminale. Ce n’est pas formulé exactement comme ça, il nous faut quelqus jours pour décrypter le jargon local, mais l’idée est de présenter une preuve de son éducation en maths de ce niveau… y compris pour des études de japonais. Ça s’applique à tout le pays, y compris les étudiants étrangers.

      Tu la vois mieux, la grosse arnaque ? On est passé du bac premier diplôme du supérieur au bac verrou interdisant l’entrée dans le supérieur. Je n’ai pas d’infos des autres pays, mais je suis prête à parier que ça converge.

      Autrement dit, le fait — même pour des gens qui se destinent à des études non scientifiques — de ne pas avoir pris au lycée des maths optionnelles dont il a été clairement annoncé que leur niveau avait été relevé et n’était que pour les gens se destinant aux sciences, c’est excluant.

      Après quoi, ils peuvent commencer à lâcher des prouts, comme quoi les sciences humaines ou la littérature, ça ne sert à rien dans le supérieur…

      Ce qui a sauvé ma fille, c’est qu’elle était en Arts Appliqués et que les maths y restent obligatoires jusqu’en terminale. Même si elle n’a pas passé les maths au bac, elle a pu fournir un relevé de notes qui rentrait dans les nouveaux critères suédois. Elle aurait été en filière générale, elle était grillée.

    • fabrication de barrages à l’entrée d’un « supérieur » qu’on balkanise toujours davantage et démassification vont de pair.
      l’école ne doit pas donner des moyens de comprendre, critiquer, bâtir, et surtout pas au grand nombre. ainsi dès le secondaire, outre la minoration de maths qui restent le critère de sélection, celles de l’histoire et de la philo cassent des ponts vers l’aptitude au raisonnement abstrait et des boussoles qui permettent de se situer. jungle for all.

    • Sans parler des lycéennes qui seront évincées parce que la République Française les préfère enfermées à la maison que voilées au lycée. Mais c’est pour défendre l’émancipation des femmes, tout comme certains anarchistes sont très inquiets de voir des femmes à l’école avec une barbe ou une jupe pas à la bonne longueur.

    • Tu la vois mieux, la grosse arnaque ? On est passé du bac premier diplôme du supérieur au bac verrou interdisant l’entrée dans le supérieur. Je n’ai pas d’infos des autres pays, mais je suis prête à parier que ça converge.

      C’est exactement ça. Et dans la tête de certains profs du secondaire ça donne même : « mais autant le supprimer ce bac » (sous-texte inconscient : le barrage viendra après).

      Je suis aussi prêt à parier que ça converge, au moins au niveau européen, depuis le processus de Bologne, dont le premier coup de canon en France a été la loi LRU (l’arnaque du siècle pour les université : je t’enlève toute ta thune mais je te donne la li-ber-tay bordel !) : donc en fait je t’enlève toute autonomie de pensée et de penser ton avenir (et de penser l’avenir des étudiants que tu vas accueillir).

  • ★ Un voile sur la cause des femmes - @PartageNoir

    La question du #voile revient de façon récurrente sur le devant de la scène #politique et #médiatique. C’est la première mesure que prennent les #religieux pour asseoir leur #autorité, leur présence, leur influence. Les #femmes en sont toujours les premières #victimes - même si certaines veulent défendre les marques de leur oppression - et les luttes féministes des années 1970 ont du mal à entrer en résonance avec les préoccupations des jeunes filles des années 2000. Il s’agit donc de déconstruire le modèle idéologique religieux sur lequel se fonde l’#oppression des femmes. La question de l’#islamisme et du #féminisme est ici posée...

    ▶️ https://www.partage-noir.fr/+un-voile-sur-la-cause-des-femmes+

    • @rastapopoulos

      Merci pour le lien... perso, nous n’avons aucune envie de nous « écharper » sur ces sempiternels sujets... c’est usant et sans fin.

      A nos yeux, il n’y a pas de "religion des opprimés", seulement des religions qui oppriment.

      Pour résumer, notre point de vue :
      L’anarchisme est anticlérical, rationaliste et athée.
      L’anarchisme est contre toutes les religions, pas contre les croyants dans leur liberté individuelle.

      > C’est aussi "simple" que cela et, pour notre part, nous ne changerons pas d’opinion... même pour une "place au paradis" ! :-))

      ////////////

    • Hello, quelques précisions :

      A nos yeux, il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment.

      Personne n’a parlé de ça (ici). :)

      L’anarchisme est anticlérical, rationaliste et athée.

      Ça tout le monde est plutôt d’accord (même si ya des exceptions discutables, Ellul, etc), mais donc ce n’est pas le sujet pour moi.

      En revanche

      L’anarchisme est contre toutes les religions, pas contre les croyants dans leur liberté individuelle.

      C’est ce point là précis, et uniquement ce point là, qui fait débat dans cette affaire récente.

      C’est à dire la (grosse) différence entre des positions abstraites de principes affirmés (le mantra « contre les religions mais pas contre les croyants »), et la réalité concrète du terrain où dans de très nombreux cas il y a une focalisation fortement exacerbée sur les croyants et leurs pratiques individuelles, bien au-delà de l’aspect clergé/systémique (qui est aussi critiqué bien sûr).

      Ce n’est pas une nouveauté, la manière de faire est débattue depuis le 19ème déjà, d’où mon lien initial sur l’autre discussion, qui comportait justement un rappel explicite du sieur Bakounine (vers la fin).

      nous ne devons pas provoquer nous-mêmes de tels entretiens. Nous ne devons pas mettre la question religieuse au premier plan de notre propagande dans le peuple. Le faire équivaut, nous en avons la conviction, à trahir sa cause.

      Le peuple n’est ni doctrinaire ni philosophe. Il n’a ni le temps ni l’habitude de s’intéresser à plusieurs questions à la fois. En se passionnant pour une, il oublie les autres. D’où l’obligation pour nous de poser devant lui la question essentielle dont, plus que de toute autre, dépend son affranchissement. Or, cette question est indiquée par sa propre situation et par toute son existence, c’est la question économico-politique : économique dans le sens de la révolution sociale ; politique dans le sens de l’abolition de l’État. Amuser le peuple avec la question religieuse, c’est le détourner du problème essentiel, c’est trahir sa cause. Cette cause consiste uniquement à réaliser l’idéal du peuple en le corrigeant éventuellement selon les aspirations de celui-ci et en suivant, parce qu’elle sera la meilleure, la direction plus directe et plus courte que le peuple lui-même dictera.

      C’est un débat qui n’est absolument pas que venant de critiques externes (religieuses ou autre) du mouvement anarchiste (et qui aurait pour conséquence une ouinouinterie « tout est bon pour taper sur nos idées » et basta on n’en parle plus :p), mais bien un débat interne au mouvement, et qui existe depuis le début. Non pas le débat sur Dieu, sur la religion, mais bien le débat sur la hiérarchie des sujets et la manière de dialoguer avec les personnes extérieures au mouvement et les autres composantes du mouvement social.

      (Obligé d’insister mais c’est dit dans l’autre fil : cela vaut tout autant pour d’autres de ces composantes, comme le mouvement queer, chez qui beaucoup n’ont aussi aucune appétence pour le dialogue réel et le débat argumenté avec les gens extérieur.)

    • Hello @rastapopoulos

      En préambule, on dira que ce n’est pas sur un réseau social, dans le virtuel où les quiproquos et humeurs pullulent, que l’on peu approfondir véritablement tel ou tel sujet. ;-)
      Nos réactions sont aussi le fruit de notre (modeste) expérience sur ces réseaux depuis des années, on connaît souvent par avance les réactions sur certains sujets "sensibles".

      Ce que l’on a écrit est, bien évidemment, un tout petit résumé de ce que l’on pense. C’est bien pour cela que l’on a créé notre Blog qui est la "base" de notre travail pédagogique. Et nous invitons nos visiteurs-euses a le parcourir pour approfondir beaucoup de sujets loin des rumeurs, on-dit sur nos idées.

      "A nos yeux, il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment." : c’est nous qui le disons... on dira pourquoi un peu plus loin.

      Nombre de positions et d’invariants anarchistes font polémiques depuis toujours... normal dans un environnement sociétal toujours très conformiste.
      Perso, j’ai moi-même mis des années avant de comprendre et assimiler beaucoup de ces positions.

      Dans nos sociétés formatées (mais c’était également vrai dans les siècles précédent mais autrement), il y a des tabous ancestraux.

      Les religions font partie intégrantes de ces tabous avec lesquels il faut "prendre des pincettes", sinon c’est à coup sûr un déferlement de réactions outrées.
      "Malheureusement", toute notre histoire libertaire est justement un cheminement pour bousculer et dénoncer tous les conformismes et tabous.

      Des gens ou mouvements peuvent se dirent contre les religions, cela n’a souvent peu de rapports avec nos positions. Notre anticléricalisme, notre rationalisme, notre combat contre les religions, etc. sont anarchistes.
      Tout comme notre communisme est anarchiste...
      Et cela change "tout".

      Il y a certainement des priorités de choses à dénoncer mais pas, à nos yeux, de "hiérarchie".
      Nous sommes anticapitalistes, antiétatistes principalement mais aussi antimilitaristes et antireligions, par exemple.
      C’est un tout, sinon pas d’anarchisme.
      Un certain nombre d’anarchistes ont oublié les luttes contre les religions ou l’antimilitarisme, car ce n’est soi-disant "plus important" ou "plus dans l’air du temps" : c’est une grossière erreur.

      Depuis pas mal d’années maintenant, dénoncer les religions chrétiennes ne pose pas de problème (sauf auprès des culs-bénits bien évidemment) c’est même presque "tendance", cela fait sourire... d’où notre phrase il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment... mais le hic arrive avec l’islam !
      Là, pas touche... le tabou est là.
      Les accusations tombent : "islamophobie", "intolérance" et même des détours vers un "racisme" caché, sous-jacent... fantasmagorique... cette dernière accusation ou insinuation, nous ne l’accepterons jamais car c’est insultant et nous répondrons en conséquence (> on vire sans préavis !)

      Ceci dit, on a quand même eu droit sur un autre réseau à l’accusation de "cathophobie" !
      On critique le judaïsme, on est "antisémite", etc.
      Critiquer l’islam, (d’un point de vue anarchiste, on le répète) devient du "racisme" avec un savant confusionnisme entre origine et religion.
      OUI nous critiquons l’islam, comme toutes les religions, et nous sommes antiracistes... nous dénonçons aussi les persécutions contre les croyants.

      Et là il faut sans cesse se justifier comme dans un tribunal de l’Inquisition... MAIS en quel honneur ?

      > Nous exposons nos idées : elles plaisent ou ne plaisent pas. Nous n’allons pas sur les nombreuses pages ou sites de croyants pour leur demander des comptes sur leurs promesses d’enfer à notre encontre et ils ne s’en privent pas !
      Mais toujours ces tabous qu’il ne faut surtout pas toucher au "sacré", cela peut heurter les croyants et tutti quanti.
      Les premiers anarchistes étaient autrement plus critiques envers les religions que l’on ne peut le faire... des critiques acerbes qui feraient bondir plus d’un croyant de nos jours.

      Nous dialoguons avec des croyants, il n’y a aucun souci.
      Nous respectons leur liberté tant qu’elle devient pas une inquisition.
      Perso, dans ma vie j’ai rencontré et échangé avec beaucoup de pasteurs (’ethnologiquement’ je suis protestant... une marque indélébile), de prêtres, des moines/moniales, des rabbins, etc. j’ai lu la Bible et nombre de livres religieux.

      Mais nous ne mettrons jamais en sourdine nos convictions... pour que les choses soient claires.

       ;-) On pourrait noircir des centaines de pages, mais on n’a pas le temps... ni l’envie...

      " [...] La religion est une folie collective, d’autant plus puissante qu’elle est une folie traditionnelle et que son origine se perd dans l’antiquité la plus reculée. "

      Dieu et l’État - Mikhaïl Bakounine - 1882

    • 🔴 Juste pour info et avant que des cris d’effroi jaillissent... ou pas

      > Nous sommes depuis assez peu de temps sur SeenThis et pour la deuxième fois depuis cette arrivée, nous avons supprimé des commentaires insultants et/ou outrageants.

      > Comme sur tous les autres réseaux « sociaux » où nous sommes présent, ce genre de comportements de personnes sont inadmissibles à nos yeux et ils seront systématiquement bloqués, nous n’avons pas de temps à perdre... et il est parfaitement inutile de se ridiculiser, de geindre en criant à la "censure" 😂 et au "fascisme" 🤣... inutile d’invoquer la « liberté d’expression », vous n’êtes pas des « vrais libertaires » et bla-bla-bla et bla-bla-bla, cela ne changera rien... A bon entendeur...

      ▶ Les échanges doivent être corrects, cordiaux, ouverts, respectueux, sans calomnies, sans anathèmes, ni procès d’intention ! Merci ! !

    • Salut @socialisme_libertaire je m’apprêtais à migrer sur ce troisième thread (traitant à peu près du même sujet) pour compléter la remarque de @rastapopoulos et vous répondre ainsi qu’à @colporteur

      Et je découvre que vous avez fait le ménage du seen de @touti sous prétexte qu’elle considère que l’anarchisme est une religion.

      Ce n’est pas mon point de vue mais je trouve que la remarque est très intéressante.

      Il m’arrive souvent de dire que le marxisme-léninisme, tel qu’il s’exprimait chez certains militants des années 60 et 70, s’apparentait, pour moi, à une pratique religieuse. Je ne rentrerai pas ici dans les détails pour lesquels je pense toujours cela, mais je ne vois pas au nom de quoi la même observation ne pourrait pas s’appliquer aussi à l’anarchisme.

      Où est le problème ? Pourquoi ne pas avoir demandé à @touti d’expliciter sa remarque ? Est-ce que cela justifie-t-il la censure ?

      Vous ne vous attendiez pas quand même à ce que votre message sur ce livre Un voile sur la cause des femmes passe sur cet espace de partage et de dialogue comme une lettre à la poste, sans aucun commentaire, sans aucune contradiction.

      D’ailleurs, si tel était le cas, quel en serait l’intérêt ?

      Votre but ne consiste qu’à placarder des annonces ? Vous supportez mal les graffitis ?

      Ce message n’est pas un cri d’effroi mais une protestation fraternelle mais néanmoins ferme pour exprimer la protestation d’un militant s’estimant libertaire et qui vous fait remarquer que, depuis deux semaines, je défends le principe que la FA, puisse afficher sa propagande, quel que soit le contexte, quel que soit le contenu sans avoir à subir la censure :

      https://seenthis.net/messages/1014311

      et, là, l’air de rien...ben vous me faites couillon.

       :-((

    • Salut @cabou

      Tu ne fais que retranscrire ce que cette personne affirme partialement et que "tout le monde suit" aveuglément... et que tu as aussi gentiment partagé... l’équité aurait voulu que les 2 points de vue soient diffusé par ces "bonnes consciences" : sans surprise, ce n’est pas le cas ! Mais bon, on s’en fout des "flics de Seenthis".

      Cette personne nous traite insidieusement de "racistes" (!), nous amalgame à "riposte laïque" (!) etc. avec des commentaires calomnieux que nous virons ici ou ailleurs : la gerbe ! Faudrait surement en plus lui dire "merci" ! ? ! C’est quoi cette mentalité pourrie ?

      Des insultes, des calomnies ? => c’est simple on vire, sans état d’âme... basta. C’est clair pour les mous du bulbe locaux ??

      > JAMAIS on se permettrait d’avoir une attitude aussi minable sur les autres pages.

      Rien à voir avec cette stupidité d’assimilation "religieuse".
      On a fait des réponses, mais la calomnie et le lynchage virtuel a été crescendo.
      On fait des réponses aux personnes qui ne nous invectivent pas et ne salissent pas nos idées, c’est pourtant simple. On se l’applique nous-mêmes, on attend la même chose des autres.
      Quelle ambiance détestable...

      > On constate que cela amuse la galerie, avec le crétin de service :

      " Olaf il y a 40 minutes

      @cabou a frappé - on verra combien de temps sa réponse va tenir :-) "

      >> Super drôle... super pathétique. Ce petit clan se croit tout permis. On a autre chose à foutre que de répondre à toutes ces inepties, aux inquisiteurs. On constate qu’il y a autant de connards (shocking pour les BCBG locaux) ici que sur les autres réseaux tant décriés MDR ! Bref !

      >> Nous sommes passé à autre chose de + intéressant que ces péripéties de caniveaux, genre procès de Moscou...

      Notre "version" est là, même si l’on sait que cela n’intéresse pas grand monde du sérail :

      🔴 Juste pour info et avant que des cris d’effroi jaillissent... ou pas

      > Nous sommes depuis assez peu de temps sur #SeenThis et pour la deuxième fois depuis cette arrivée, nous avons supprimé des commentaires insultants et/ou outrageants.
      Si nos publications ne plaisent pas, c’est très simple : passez votre chemin, les inquisiteurs et autres anti-anarchistes primaires... idem.
      Certain-e-s vont même jusqu’à plaindre et soutenir en s’autocongratulant ceux qui viennent nous insulter... un comble. Cela dénote une mentalité nauséabonde 💩 🤮 pathétique. Qu’ils se délectent de leurs immondices, restent entre eux dans leur petit club nombriliste et nous laissent tranquille.

      > Comme sur tous les autres réseaux « sociaux » où nous sommes présent, ce genre de comportements de personnes sont inadmissibles à nos yeux et ils seront systématiquement bloqués, nous n’avons pas de temps à perdre... et il est parfaitement inutile de se ridiculiser, de geindre en criant à la "censure" 😂 et au "fascisme" 🤣... qui adorent se faire plaindre sur leur page... inutile d’invoquer la « liberté d’expression », vous n’êtes pas des « vrais libertaires » et bla-bla-bla et bla-bla-bla, cela ne changera rien...
      A bon entendeur...

      ▶ Les échanges doivent être corrects, cordiaux, ouverts, respectueux, sans calomnies, sans anathèmes, ni procès d’intention ! Merci ! !

    • @cabou

      > On te cite (citation venue d’ailleurs...) :

      « Concernant l’attitude inacceptable de socialisme_libertaire hier ici-même, (en dépit de leur non-réponse) je n’ai rien de plus à dire que ce que je leur ai laissé et qui a été noyé, depuis ce matin, par un flot discontinu de placards publicitaires. » (sic)

      1) Notre « attitude inacceptable » :

      Donc pour toi, supprimer des commentaires diffamatoires par une personne arrogante et agressive que l’on avait jamais vu auparavant, c’est « inacceptable »... il y a vraiment une ambiance délétère dans ce petit coin du réseau.
      Donc, n’importe qui peut débarquer sur ta page, te traiter de tous les noms et tu vas dire « amen »... c’est du masochisme ? Tu trouves ça normal ? Dans le virtuel c’est autorisé ? Tu as le droit, tu fais ce que tu veux sur ta Page... mais ici c’est Niet !
      Si l’on supprime un commentaire, c’est l’exception et sans gaité de cœur, c’est qu’un cap intolérable a été franchi.

      On le redit, pour la centième fois, on ne refuse pas les débats (il y en a eu pas mal sur notre Page) quand il sont respectueux. On en a quasiment tous les jours sur les nombreux réseaux où nous sommes présent et cela se passe très bien même avec les détracteurs... tant que cela se passe dans le respect.

      > Notre Page n’est pas un défouloir ni un paillasson.

      On le redit aussi, personne ne trouvera ici ou ailleurs une pareille attitude de notre part.
      On a beau le dire et le redire, mais le petit carré « VIP » de SeenThis avec sa mentalité de flic, n’en a rien à foutre visiblement.
      C’est leur problème. On ne discute pas avec des cons même (et surtout) s’ils se prennent pour des « intellectuels » _con_descendants... pas plus qu’on ne va taper la discute avec un négationniste de la Shoah.

      Que qq ne soit pas d’accord avec l’opuscule de notre Camarade ne nous pose strictement aucun problème.

      Sur le fond, pour nous, prendre la défense des nervis écervelés fascistoïdes qui ont sévi à la réunion anarchiste - dans le haut lieu historique de l’anarchisme qu’est Saint-Imier- c’est détestable. On trouvera les mêmes qui vont dénoncer avec virulence la Brav-M ! Mais ils ont la même mentalité... avec un autre drapeau : c’est vraiment à chier !

      C’est facile de verser sa bile en nous traitant de « racistes » plutôt que de dénoncer l’extrême-droite qui monte partout, ils sont où ces crétins qui brûlent des livres, à la Goebbels, quand les néo-fascistes défilent un peu partout ??

      Colporter ces immondices dénotent une mentalité puante et le connard qui se fait appeler « vide » (avec un vrai vide sidéral au niveau du cerveau) n’a visiblement rien d’autre à foutre que de venir cracher sa haine crasse contre les anarchistes sur notre Page.
      C’est qui ce type ? un journaliste de C-News ? un émule de Darmanin ? qui va surement bientôt nous traiter d’ « anarcho-terroristes-racistes »... eh bien vas-y connard, c’est dans l’air du temps ! et en prime tous les mous du bulbe du coin t’applaudiront en te soutenant.

      Mais c’est peine perdu, bien au contraire, cela nous motive encore plus !

      Notre anticléricalisme antireligieux existe depuis la naissance de l’anarchisme moderne... certains, qui ne connaissent pas grand chose à l’anarchisme, font semblant de le découvrir... !

      2) « Non réponse » : Ah bon ?, elle est pas mal celle-là !... c’est notre deuxième réponse ici-même...

      3) « un flot discontinu de placards publicitaires » : on ne sait pas de quoi tu parles.

      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

    • Je me permets de dire que je plussoie. Tout ce qui prétend dévoiler les femmes au nom d’une idée dévoyée de la laïcité et/ou d’une quelconque supériorité de « nos valeurs » se fourvoie et statistiquement est plus souvent du côté de ce que je perçois comme des ennemis politiques que des amis. Et quand ça abuse du mot connard tout en prétendant débattre en produisant autant d’aphorismes supposément démonstratifs d’un éventuel débat, que dire d’autre en effet que le débat est effectivement clôturé, faute d’avoir pu commencer.

      Au point de départ, ceci dit, il y a cette façon pénible de prendre pour soit ou pour son organisation, à laquelle on se sent doctrinalement lié, une critique d’idées, sans doute rude, mais que tout adulte se devrait de savoir entendre autrement que comme une mise en cause personnelle ou institutionnelle.

      A l’arrivée, il est évident que ce n’est pas l’anarchisme qui est écorné, ni le socialisme, mais bien l’auteur de ces élucubrations agressives et épuisantes.

      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

    • @BigGrizzly

      On ne sait en quelle langue il faut parler ici, puisque visiblement tu n’as rien compris à nos réponses.
      Vous allez venir chacun votre tour pour nous faire la leçon ?

      >>> Bis repetita : venir nous insulter en traitant l’anarchisme et les anarchistes de "racistes" (sic) et de "religion" (sic), etc., eh bien oui on le prend pour nous ("désolé" !).
      C’est un comble que l’on vienne nous demander "des comptes" à nous... pourquoi pas des excuses ?? 😅
      Le premier qualificatif est bel et bien une insulte, le deuxième est tellement débile que cela ne vaut pas la peine de s’y attarder.

      On confirme donc le qualificatif de #connard à cette personne arrogante et agressive qui a droit à des éloges... puisque personne ne lui dit, sauf nous... et a contrario, on soutient ce connard.

      > On attend avec curiosité que vous alliez tous lui dire d’être correct et respectueux des autres sur ce RS : n’inversez pas les rôles ! Que ce connard (oui, oui) aille traiter de racistes les fachos et les racistes au lieu de baver sur nous.

      " Tout ce qui prétend dévoiler les femmes au nom d’une idée dévoyée de la laïcité et/ou d’une quelconque supériorité de « nos valeurs » " (sic)

      > Encore et toujours ces fantasmes sur l’anarchisme... des "poseurs de bombes", des "semeurs de chaos", des "terroristes" etc. maintenant on est "raciste", "dogmatique", etc.
      On attend avec impatience celle ou celui qui passera le pas pour dévoiler que nous sommes en fait des "illuminatis" ! Pourquoi pas ?! Patience, patience ça va arriver.

      En attendant, on veut "forcer les musulmanes à se dévoiler"... où s’arrêtera la vendetta ? Allez un scoop : on mange les petits enfants... à diffuser d’urgence. 😅

      La surenchère pour nous discréditer s’emballe partout : le(s) pouvoir(s) en place (dans le peloton de tête), les marxistes orthodoxes, les bourgeois (petits ou gros), les fachos, les culs-bénis, les crétins sur les RS, les complotistes écervelés, etc. allez-y tous en chœur !

      Alors, oui on navigue en plein délire et dans la connerie crasse.
      Il est vrai que pas mal de gens adoooorent ça.

      > RDV au prochain donneur de leçon pour nous livrer, sur le canapé, ses angoisses et fantasmes vis-à-vis des anarchistes et qui s’emmerde dans la vie... au suivant !

      –------------------------------------------------------

      " Quand ils sont tout neufs,
      Qu’ils sortent de l’œuf,
      Du cocon,
      Tous les jeun’s blancs-becs
      Prennent les vieux mecs
      Pour des cons.
      Quand ils sont d’venus
      Des têtes chenu’s,
      Des grisons,
      Tous les vieux fourneaux
      Prennent les jeunots
      Pour des cons.
      Moi, qui balance entre deux âges,
      J’ leur adresse à tous un message :

      Le temps ne fait rien à l’affaire,
      Quand on est con, on est con.
      Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
      Quand on est con, on est con.
      Entre vous, plus de controverses,
      Cons caducs ou cons débutants,
      Petits cons d’ la dernière averse,
      Vieux cons des neiges d’antan.
      Petits cons d’ la dernière averse,
      Vieux cons des neiges d’antan.
      Vous, les cons naissants,
      Les cons innocents,
      Les jeun’s cons
      Qui, n’ le niez pas,
      Prenez les papas
      Pour des cons,
      Vous, les cons âgés,
      Les cons usagés,
      Les vieux cons... "

      ★ Brassens, le célèbre libertaire raciste 😅

      >>>> pour ceux qui s’emmerdent, il y a une vraie cause à dénoncer (introuvable sur SeenThis, comme de bien entendu !) et à porter même si cela concerne des vilains-pas-beaux anarchistes :

    • Bah ya même pas à donner des leçons, les faits parlent pour eux-mêmes sans rien ajouter : dire qu’on accepte le débat tant que c’est pas insultant et qu’on vire les gens insultants tout en traitant les gens de connard, c’est… d’une logique implacable. 😅
      (Rappel : d’un côté l’insulte c’est penser l’idée que le milieu anar peut avoir un comportement religieux/doctrinaire et raciste, de l’autre c’est traiter de connard 15 fois de suite.)

      Par ailleurs il ne vient jamais à l’esprit que la personne qui a affirmé ça, que « ce connard », puisse être une femme ? Bel angle mort.

      (Dénoncer le racisme « partout », c’est le dénoncer à l’extrême-droite et ailleurs. L’un n’empêchant pas l’autre, on peut parfaitement le dénoncer chez les fachos, et dans nos milieux anar, gauche, mouvement social, etc. Ya aucune contradiction. Exactement comme pour le sexisme qui prévaut partout aussi.)

    • @rastapopoulos

      Allez... On en remet une couche ?

      Pinaillons, pinaillons... tergiversons sans fin on a du temps à perdre... on sent que l’on va y passer la semaine.

      Cherchons les erreurs de syntaxes et les virgules inutiles.

      Mettre ce #connard ou cette #connasse (ça va te faire plaisir, ah mais c’est bien sûr... nous sommes sexistes également... suis-je #con) sur le même plan que nous, c’est jouissif ??

      Partager une « ouinouinterie » (comme tu dis si bien) puante du fameux et désormais célèbre connard/connasse sur ta page, ça participe surement au « débat » !

      On va organiser un concours de « ouinouinterie » et du meilleur connard ou connasse sur SeenThis...

      > Bizarre, bizarre : On répond un peu trop pour des affreux anarchistes, qui passons notre temps à censurer, à ne pas répondre aux gentils BCBG de la nomenklatura du microcosme de SeenThis... 😅

    • Je te rappelle que :
      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

      Mais cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’opportunité de lire toutes les manifestations du troll bête qui s’ignore (pléonasme, je sais). De mon côté, il y a longtemps que je ne me fais plus d’illusion sur ce que je produis. Mais si ma participation à ce fil pouvait avoir au moins l’intérêt de t’éclairer, j’aurais l’impression de ne pas m’être réveillé aujourd’hui trop inutilement.

    • C’est vrai, c’est vrai : on a besoin d’être « éclairé » !

      😆😂🤣🙃

      Tu es sérieux/sérieuse (attention à l’angle mort dirait Rastatopoulos) là ?

      > Au fait... as-tu pensé à faire la leçon au fameux #connard / #connasse de SeenThis ? Il y a un éclairage d’enfer à faire d’urgence.

      Bah, on répond sinon toutes les bonnes âmes vont dire encore que l’on ne répond pas ou que l’on censure 😂 on tiens à notre réputation sur SeenThis ! 😂

    • ▶️ @cabou

      ▶️ @BigGrizzly

      ▶️ @rastapopoulos

      >>> « Allez les fous, soyez pas mous ! »
      (réplique culte de « One Flew Over the Cuckoo’s Nest »...)

      >>>>>> A partager : ... Yallah, yallah  !!

      #Anarchisme #persécution #Iran #mollahcratie #anticléricalisme #Liberté #DroitsHumains #solidarité ✊✊ #13livesatrisk

      🛑 ★ EXIGEONS LA LIBÉRATION DE NOTRE COMPAGNON ANARCHISTE AFCHINE BAYMANI EN GRÈVE DE LA FAIM ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES EN IRAN !

    • Je te rappelles, cher camarade, que je n’attends que tu me tapes l’épaule pour relayer un communiqué de la FA, alors que je ne suis même pas membre de cette organisation :

      https://seenthis.net/messages/1014311

      Maintenant, si tu souhaites vraiment que d’autres personnes partagent cette info spécifique sur le sort du compagnon iranien, peut-être serait-il préférable de la mettre sur un message spécifique... mais bon, ce n’est qu’une suggestion.

      Souhaitant sincèrement une désescalade

      Salutations libertaires

    • @Cabou

      Cher Camarade... ;-) on a pas « attendu que tu nous tapes sur l’épaule » pour publier (il y a maintenant + de 6 heures) ce communiqué de la FA sur la répression en Iran. ;-)

      « Désescalade » : on ne demande pas mieux, nous ne sommes pas ici pour être dans une baston permanente, ce que l’on écrivait d’ailleurs il y a 3 jours, au tout début de ce "Règlements de comptes à O.K. Corral".

      Cette dernière publication, sous forme de boutade, pour « secouer le cocotier », pour dire qu’il y a plus grave sur cette satanée planète, pour tourner en dérision cette polémique stérile et parler des vrais problèmes.

      Bonne soirée et salutations libertaires. 🏴

  • Travailleurs étrangers temporaires [au #Canada] | Un danger d’#esclavage moderne, s’alarme un représentant de l’ONU | La Presse
    https://www.lapresse.ca/actualites/national/2023-09-06/travailleurs-etrangers-temporaires/un-danger-d-esclavage-moderne-s-alarme-un-representant-de-l-onu.php

    En plus de se pencher sur la situation des travailleurs étrangers temporaires, le rapporteur spécial s’est intéressé à la réalité des #Autochtones, lesquels sont « hautement susceptibles d’être victimes d’esclavage moderne », en particulier les #femmes et les #filles.

    « Plusieurs interlocuteurs ont souligné le risque d’agression et d’exploitation sexuelles auquel les femmes et les filles autochtones sont confrontées à proximité des camps mobiles d’extraction de ressources, ou “camps d’hommes” [man camps], peuplés d’hommes non autochtones bien nantis », a-t-il relaté.

    « Dans certains cas, on peut parler d’esclavage sexuel », a écrit l’expert dans son rapport.

  • « Au XIXᵉ siècle, la nuit de noces installe un rapport de domination du mari sur sa femme jusque dans leurs gestes les plus intimes », Aïcha Limbada
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/04/au-xix-siecle-la-nuit-de-noces-installe-un-rapport-de-domination-du-mari-sur

    L’ignorance totale concerne plutôt les milieux bourgeois, mais elle peut aussi exister à la campagne, comme le montre ce témoignage d’une jeune femme traumatisée par les avances sexuelles de son mari le premier soir : elle pensait que se marier ne consisterait qu’à faire le ménage chez l’homme à qui on la destinait… Même une femme qui sait à peu près à quoi s’attendre peut mal vivre cette première fois, notamment parce qu’elle n’est pas nécessairement éveillée au désir et que cette relation sexuelle revêt un caractère obligatoire.

    Cette situation est dénoncée par des hommes et des femmes de lettres, des féministes ou des médecins qui, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, alertent sur les effets néfastes de cette ignorance féminine, jugée responsable de traumatismes et de mésentente conjugale. Mais, le plus souvent, ils se contentent de conseiller aux hommes d’initier leur femme avec plus d’adresse et de douceur, sans s’adresser directement aux femmes.

    [...]

    En 1829, dans la Physiologie du mariage, Honoré de Balzac enjoint aux hommes de ne pas commencer « le mariage par un viol ». L’expression « viol légal » est, par la suite, employée. Il faut cependant attendre 2006 pour que le code pénal reconnaisse qu’un viol peut avoir lieu entre deux personnes « unies par les liens du mariage »…

    https://justpaste.it/aenyd

    #mariage #nuit_de_noce #histoire #femmes #sexualité #viol

  • POURQUOI LES HOMMES SONT PLUS RICHES QUE LES FEMMES ?
    https://www.youtube.com/watch?v=MBq4ZRflXig&ab_channel=BLAST%2CLesouffledel%27info

    Les femmes sont plus pauvres que les hommes. De l’argent de poche à la retraite, en passant par les impôts ou l’absence d’éducation financière, un ensemble de mécanismes œuvrent à les appauvrir, à très grande échelle. A chaque étape de leur vie, elles sont structurellement désavantagées, et parfois sans que nous en ayons conscience collectivement. Si les femmes se sont battues pour avoir le droit de gagner leur propre argent, la lutte n’est clairement pas terminée. Alors qu’est ce qui pénalise tant les femmes exactement, comment cela pourrait il en être autrement, comment faire en tant que femme ou en tant qu’homme pour lutter contre cette inégalité ? Salomé Saqué donne la parole à la journaliste Titiou Lecoq, autrice du livre « Le couple et l’argent » aux éditions l’Iconoclaste.

    #sexisme #discrimination #femmes #féminisme #argent

  • Così la fine del #reddito_di_cittadinanza colpisce le donne vittime di violenza

    Secondo l’Istat il 38% delle donne inserite in un percorso di uscita dalla violenza ha subìto anche violenza economica e il 60% non ha autonomia finanziaria. Molte di loro per ricominciare avevano fatto ricorso al Rdc: adesso non ne usufruiranno più. I percorsi protetti sono rischio ed è possibile che tornino dal partner maltrattante

    Quando ha lasciato il marito che la picchiava, Alessia aveva sei figli da mantenere. Lavorava ma ha scelto di licenziarsi per mettersi in sicurezza. Arrivare a fine mese era difficile, soprattutto in una città costosa come Roma. Così è finita in una casa rifugio per donne vittime di violenza. Ha fatto domanda per ricevere il reddito di cittadinanza, che dopo qualche mese le è stato riconosciuto: insieme agli assegni familiari, arrivava a prendere circa 1.600 euro al mese. Con i soldi messi da parte, Alessia (il nome è di fantasia, come gli altri di questo articolo) si è poi trasferita con i figli in un piccolo paese nel Sud Italia: ha trovato un nuovo lavoro, e questo le ha permesso di ricominciare.

    Dal primo gennaio 2024 il reddito di cittadinanza verrà definitivamente sospeso, e questo rischia di compromettere i percorsi di uscita dalla violenza di molte donne. “Grazie al reddito di cittadinanza molte donne hanno lasciato il maltrattante e hanno trovato il coraggio di iniziare una nuova vita”, spiega Federica Scrollini, operatrice del centro antiviolenza BeFree di Roma. “Quel sostegno economico è stato volàno per la ricerca di una nuova autonomia che comprende casa, lavoro, cura di stesse e dei figli. Senza questa base di partenza, molti percorsi di fuoriuscita dalla violenza non vedranno la luce. D’altronde, con un mercato del lavoro in asfissia, i servizi sociali ridotti dall’osso e l’ennesima crisi economica alle porte, dove possiamo andare senza soldi?”.

    Secondo l’Istat il 38% delle donne inserite in un percorso di uscita dalla violenza ha subìto anche violenza economica. Il 60% non ha autonomia finanziaria, quota che sale al 69% se si considera la fascia tra i 18 e i 29 anni. Alcune di loro per ricominciare hanno fatto ricorso al reddito di cittadinanza, che da gennaio 2024 sarà sostituito dall’assegno di inclusione, concesso a tutte le famiglie con un minore, una persona con disabilità o con più di 60 anni, oppure con componenti svantaggiati inseriti in programmi di cura e assistenza certificati dalla pubblica amministrazione. L’importo è fino a 6mila euro l’anno, 500 al mese, più un contributo affitto di 3.360 euro l’anno, 280 al mese: il totale è di un massimo di 780 euro al mese, l’equivalente del reddito di cittadinanza. La misura prevede alcune agevolazioni per le donne vittime di violenza: nel conteggio dell’Isee, le donne potranno costituire nucleo familiare indipendente da quello del marito, e non avranno l’obbligo di partecipare percorsi di inclusione lavorativa, né di accettare le proposte di lavoro eventualmente offerte. “Il problema è che l’assegno esclude di fatto le donne che non hanno figli a carico, anche se si trovano in una situazione di difficoltà economica”, denuncia l’organizzazione ActionAid.

    Per le donne che non hanno figli, dal primo settembre c’è la possibilità di richiedere il supporto per la formazione e lavoro, pensato per le famiglie con una persona in grado di lavorare (i cosiddetti “occupabili”). Questo sussidio però è molto più ridotto -350 euro al mese- ed è vincolato alla partecipazione a progetti di formazione e di accompagnamento al lavoro individuati dal governo. Il limite massimo di Isee per ottenerlo, inoltre, è stato abbassato a 6mila euro, molto meno rispetto ai 9.360 euro del reddito di cittadinanza: gli “occupabili” che si trovano nella fascia intermedia restano senza aiuti. ActionAid ha lanciato quindi una petizione per chiedere al governo di garantire reddito, lavoro e autonomia abitativa affinché le donne non ricadano nella violenza.

    “Nei nostri servizi ci sono diverse donne che ancora ricevono il reddito di cittadinanza”, afferma Simona Lanzoni, vicepresidente della fondazione Pangea e coordinatrice della rete nazionale antiviolenza Reama, che ha aperto lo sportello Mia Economia sulla violenza economica. “Da gennaio rischiano di perdere quella sicurezza economica: ancora non sappiamo che cosa succederà. Comunque il reddito di cittadinanza non era una misura risolutiva: è utile in una fase iniziale, ma poi oltre quello che cosa c’è? In Italia mancano i sostegni al lavoro”.

    Lo sa bene Mara, brasiliana, arrivata in Italia da giovane. Per molti anni è stata vittima di violenza in ambito familiare, e ha anche subìto un abuso sessuale. Poi c’è stata la denuncia alla polizia: quando è arrivata in casa rifugio, aveva quasi cinquant’anni e non aveva niente in mano. Sono state le operatrici ad aiutarla a fare domanda per il reddito di cittadinanza: percepiva circa 700 euro al mese, e così si è sentita pronta a intraprendere un tirocinio, che da solo non le avrebbe garantito un guadagno sufficiente a sopravvivere. Dalla casa rifugio è passata alla casa di semi-autonomia: il tirocinio si è trasformato in un’assunzione, anche se a tempo determinato. Il contratto però le viene rinnovato di mese in mese, e il compenso non è sufficiente a pagare un affitto. Così Mara sta pensando di tornare in Brasile.

    Un altro strumento pensato per aiutare le donne che escono da una situazione di violenza e si trovano in condizione di povertà è il reddito di libertà: istituito nel 2020, consiste in un contributo economico di 400 euro al mese per un massimo di dodici mesi. Per il periodo tra il 2020 e il 2022 la misura è stata finanziata con 12 milioni di euro, a cui si aggiungono 1,8 milioni per il 2023: in tutto ne hanno potuto beneficiare meno di 3mila donne, un numero molto ridotto se si considera che secondo l’Istat ogni anno sarebbero circa 21mila le persone che avrebbero i requisiti per accedervi. In più non sono state adottate linee guida nazionali per valutare lo stato di bisogno delle richiedenti e oggi vige il principio del “chi prima arriva meglio alloggia”: le donne possono fare domanda e risultare idonee, ma una volta finiti i fondi non otterranno comunque il contributo.

    “Abbiamo molte donne che aspettano di ricevere il reddito di libertà”, spiega Mariangela Zanni, presidente del Centro Veneto Progetti Donna e consigliera dell’associazione nazionale Donne in rete contro la violenza(D.i.Re), che in Italia raccoglie più di cento centri antiviolenza e più di 50 case rifugio. “Si tratta di una misura importante, ma i finanziamenti sono pochi e le liste di attesa sono lunghe”.

    La violenza economica continua così ad essere uno dei principali strumenti di controllo sulla donna da parte del maltrattante. “La privazione del salario, l’impedimento di lavorare, l’obbligo a prendersi cura da sole dei figli, impedisce a molte donne che subiscono violenza di avere un’autonomia economica”, conclude Anita Lombardi, operatrice dello sportello di orientamento al lavoro del centro antiviolenza Casa delle donne di Bologna. “Per questo tutti gli strumenti che danno un sostegno economico, a partire dal reddito di cittadinanza fino al reddito di libertà, sono importanti affinché venga assicurato a queste donne il diritto a progettare la propria vita in libertà e autonomia”.

    https://altreconomia.it/cosi-la-fine-del-reddito-di-cittadinanza-colpisce-le-donne-vittime-di-v

    #revenu_de_Base #rdb #revenu_universel #Italie #femmes #violence_domestique #VSS #violences_sexuelles #violence_économique #autonomie_financière #autonomie #reddito_di_libertà

  • Série #Assassinées (par @lesjours)

    Tous les trois jours, en France, une femme meurt. Tous les trois jours, un homme tue son épouse, sa compagne ou son ex. Tout au long de #2023, « Les Jours » recensent ces meurtres et enquêtent sur ce qui porte un nom : les « féminicides ».

    https://lesjours.fr/obsessions/feminicides-2023
    #recensement #femmes

    –---

    Août 2023, neuf féminicides, neuf de trop

    Partout en #France, dans tous les milieux, des femmes sont tuées par leurs compagnons. Chaque mois, « Les Jours » documentent ces #meurtres.

    https://lesjours.fr/obsessions/feminicides-2023/ep16-aout-2023
    #féminicide #féminicides

  • Un nombre inédit d’enfants à la rue à la veille de la rentrée scolaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/30/un-nombre-record-d-enfants-a-la-rue-a-la-veille-de-la-rentree-scolaire_61870

    Ce nombre augmente : 1 990 enfants à la rue, c’est plus que le double du nombre constaté le 31 janvier 2022, c’est aussi 17 % de plus que le 22 août 2022 et, surtout, 56 % de plus que le 30 janvier 2023, à une période où le gouvernement avait porté le dispositif d’#hébergement_d’urgence à un niveau jamais atteint par le passé, avec 205 000 places au total. Le nombre de femmes seules à la rue avec des enfants est aussi en forte hausse, de 46 % en un an. « Et encore, il s’agit d’estimations minim[ales], qui ne prennent en compte ni les #mineurs_isolés ni les familles qui ne parviennent pas à joindre le 115, ou n’essaient même plus, découragées par les refus », souligne le président de la FAS, Pascal Brice.
    Sur le terrain, le constat est encore plus sombre. Dans la métropole lyonnaise, le collectif d’enseignants et de parents d’élèves Jamais sans toit, mobilisé en faveur des #enfants_sans_abri, est confronté à une situation inédite depuis sa création, en 2014. « Les familles mises à l’abri l’hiver ne le restent plus systématiquement aux beaux jours, bien que la loi prévoie la continuité de l’hébergement d’urgence. 80 familles ont, par exemple, été remises à la rue le 7 août, avec des enfants âgés de seulement 3 ans, explique Raphaël Vulliez, membre fondateur de Jamais sans toit. Au total, on a recensé 395 enfants sans toit dans la métropole, soit trois fois plus que l’été précédent. Il y a des nourrissons, des #familles avec des problèmes de santé assez graves, et aussi des #femmes enceintes. »

    Parcours du combattant

    Une vingtaine de ménages ont commencé à la fin de juin l’#occupation du gymnase Bellecombe, à Lyon, pensant être rapidement mises à l’abri. Presque toutes restent sans solution, à moins d’une semaine de la rentrée des classes. Des collectifs similaires à Jamais sans toit se sont constitués ou renforcés dans une quinzaine d’autres villes : Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nantes, Rennes, Grenoble, Saint-Etienne, mais aussi Le Havre, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Fougères (Ille-et-Vilaine), Tours, ou encore Argenteuil (Val-d’Oise), Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Pantin (Seine-Saint-Denis). Certains ont hébergé les familles sans abri au sein d’écoles ou chez des particuliers, ou organisé des collectes pour financer des nuits d’hôtel.

    #enfants_à_la_rue

  • #religion #religieux Cologne : des membres de l’archidiocèse tentent de voir des sites pornos Bernard Hallet - cath.ch

    Le cardinal Rainer Maria Voelki, l’archevêque de Cologne, a confirmé que des membres du clergé et du personnel avaient tenté de consulter des sites à caractère pornographique à partir de leurs ordinateurs professionnels. Un membre du clergé de haut rang figure parmi les personnes identifiées.

    L’archevêché a déclaré que les informations mentionnées dans la presse allemande avaient été recueillies lors d’un contrôle de la capacité de sa sécurité informatique à bloquer l’accès à des sites qui « présentent un risque (violence, pornographie, drogue, etc.) ». Environ 1’000 tentatives de consultation de sites à accès restreint ont été enregistrées. La majorité des activités suspectes concernaient des sites pornographiques, rapporte le Kölner Stadt-Anzeiger, le 18 août.


    Des tests de sécurité
    Le quotidien a également indiqué que la direction du diocèse avait été informée dès juillet 2022 de ces activités et qu’au moins un membre du clergé de haut rang figurait parmi les personnes identifiées. Les tests, menés entre mai et juin 2022, n’avaient pas pour but d’enquêter sur le comportement du personnel ou du clergé. Guido Assmann, vicaire général de Cologne, a déclaré que l’institution était « très consciente » du problème, mais qu’il était « heureux que nos systèmes de sécurité soient efficaces ».

    « J’ai été déçu d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques à l’aide d’ordinateurs que l’archevêché a mis à leur disposition pour leur service », a déclaré le cardinal Rainer Maria Woelki. L’archevêque a déclaré qu’il avait ordonné l’ouverture d’une enquête qui viserait à traiter les cas concernés. « Il est important pour moi que tout le monde ne soit pas placé sous le coup d’un soupçon général. Nous avons un grand nombre de collaborateurs engagés et fiables. »

    Le site Katholisch.de a indiqué que, parmi les 15 personnes identifiées, les procureurs enquêtaient sur un laïc soupçonné de posséder des « contenus criminels ». L’archidiocèse a déclaré qu’il coopérait « pleinement avec les autorités de l’État » et que la personne concernée n’était « plus active » au sein de l’institution.

    Cette affaire fait suite à une série de scandales qui ont éclaboussé le plus grand archidiocèse d’Allemagne, qui compte plus de deux millions de membres. Un rapport publié en 2021 avait révélé qu’il y avait eu plus de 200 abuseurs et plus de 300 victimes – pour la plupart âgées de moins de 14 ans – entre 1975 et 2018 dans la région de l’archevêché de Cologne.

    L’année dernière, le cardinal Woelki a présenté sa démission au pape. Rome n’a pas encore pris la décision de l’accepter ou non. (cath.ch/ksa/kath.de/bh)

    Le cardinal Rainer Woelki s’est dit « déçu » d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques | © www.erzbistum-koeln.de

    #internet #hypocrisie #surveillance #réalité #prêtres s’informer sur la #violence la #pornographie la #drogue

    Source : https://www.cath.ch/newsf/cologne-des-membres-de-larchidiocese-ont-tente-de-voir-des-sites-pornos

    • Le Vatican, nid d’espions ? Raphaël Zbinden - cath.ch

      Le « procès Becciu », dont la dernière phase doit se dérouler fin août 2023 au Vatican, se veut la vitrine du « grand nettoyage » de l’administration du petit Etat. La procédure a toutefois révélé une véritable « culture de l’espionnage », dont le solide ancrage au sein de la Curie apparaît problématique.

      « Je l’ai fait, et je le referais si nécessaire ». La phrase lancée en mars 2023 lors du procès dit « de l’immeuble de Londres » par l’actuel substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, Mgr Edgar Pena Parra, a provoqué des froncements de sourcils chez de nombreux observateurs. Le haut fonctionnaire du Vatican voulait parler de ses activités investigatives douteuses dans le cadre de l’affaire de malversation financière qui agite le micro-Etat depuis quelques années. Des démarches comprenant notamment des surveillances illégales de personnes impliquées.

      L’image du Vatican en jeu
      Mais pourquoi le prélat vénézuélien de 58 ans, nommé par le pape François en 2018, paraît-il si serein et confiant sur ses manquements aux réglements internes ? Il ne l’a certes pas expliqué, le procès ne portant pas sur cet aspect particulier de l’affaire.

      Mais les rapports des nombreuses heures d’auditions ont donné un éclairage inédit sur les modes de fonctionnement au sein de l’administration vaticane. Ils esquissent un univers où bien souvent « la fin justifie les moyens », et où le cadre légal apparaît au mieux comme une ligne de conduite à appliquer seulement « en temps normal ».

      « Le procès a produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de ‘foyer d’espionnage’ »

      Le Vatican est, depuis des décennies, connu pour ses scandales de corruption. Un phénomène à mettre bien sûr en relation avec l’environnement italien dans lequel le micro-Etat est inséré. Le tissu socio-économique dans certaines parties de la Péninsule intègre, encore de nos jours, des fonctionnements « alternatifs » au regard de l’Etat de droit. Le Vatican a naturellement subi cette influence. Mais « la tête de l’Eglise » a le devoir d’être un modèle de moralité, également sur le plan financier. Le rétablissement de cette image est l’une des missions endossées par François en montant sur le Trône de Pierre.

      Procès « vitrine »
      Le « procès Becciu », qui a mis pour la première fois des hauts fonctionnaires du Vatican sur le banc des accusés, est censé ainsi être le fer de lance de cette nouvelle « tolérance zéro » sur les malversations financières.

      Ouvert en juillet 2021, la procédure vise dix personnes, dont le cardinal Angelo Becciu, ancien substitut de la Secrétairerie d’Etat. Les dix personnes ont été inculpées pour avoir utilisé « l’argent du pape » dans des investissements opaques concernant un immeuble de Sloane Avenue, à Londres.
      Le procès en est à sa dernière pause, avant que les avocats de la défense ne fassent leurs plaidoiries après les vacances d’août et que les juges ne se réunissent pour examiner leur verdict.

      Espionnage tous azimuts
      Mais, alors que les juges et les avocats sont préoccupés par les éléments liées à des actes d’accusation tentaculaires, le procès a également produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de « foyer d’espionnage », remarque le vaticaniste américain Ed Condon dans une analyse du média The Pillar.

      L’une des histoires les plus saillantes concerne un « ping-pong » d’accusations d’espionnage entre d’un côté le premier auditeur général du Vatican, Libero Milone, et de l’autre le cardinal Becciu et le chef de la Gendarmerie vaticane, Domenico Gianni. Libero Milone, qui se décrit comme celui qui a « découvert le pot aux roses », a été remercié par son chef de l’époque, Angelo Becciu, en 2017. Le cardinal a expliqué son licenciement par le fait que l’auditeur aurait espionné les affaires financières privées de hauts fonctionnaires du Vatican, dont lui-même.

      Mgr Edgar Pena Parra, substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, a admis avoir espionné d’autres membres de la Curie romaine | capture d’écran/Imparcial | RD

      Une accusation que Libero Milone a démentie, affirmant qu’il ne faisait que « suivre l’argent », selon le mandat que lui avait confié le pape de réorganiser les finances curiales et mettre fin aux décennies de corruption et de scandales qui avaient entaché les pontificats précédents.

      Libero Milone a assuré que son bureau était sur écoute et que les ordinateurs et les téléphones de son équipe étaient sous surveillance. Des observations qu’il a signalées à la police de la Cité du Vatican, sans obtenir de réponse. Une passivité qu’il a expliquée par le fait que le chef de la police, Domenico Gianni, était lui-même visé par son enquête. Ce dernier a ensuite démissionné pour des raisons indépendantes de l’affaire.

      Les méthodes « peu catholiques » du cardinal
      Le cas a mis en lumière, entre autres, que le cardinal Becciu n’était pas complexé de faire appel à des réseaux de renseignements personnels. Cette orientation a même pris un tour rocambolesque avec les informations délivrées sur Cecilia Marogna. Cette analyste géopolitique autoproclamée a travaillé pendant des années comme « agent secret privé » du cardinal. Elle aurait notamment agi comme intermédiaire pour la libération d’une religieuse enlevée au Mali. Une opération prétendument approuvée par le pape. Ce qui a été démenti à la fois par les services de renseignement italiens et par le pape François.
      « La réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé »
      Ed Condon

      Cecilia Marogna a également déclaré avoir constitué pour le prélat sarde des « dossiers » sur les manquements moraux privés de hauts fonctionnaires du Vatican. Travail pour lequel ni elle ni le cardinal n’ont fourni de justification légale, note Ed Condon. L’Italienne a également, au cours du procès, fait des déclarations digne de romans de gare, en affirmant avoir des liens avec des affaires aussi diverses que la « Loge P2 », la disparition d’Emmanuela Orlandi, ou encore les ‘Vatileaks’.

      Au cours du procès, il a en outre été découvert que le cardinal Becciu avait organisé des enregistrements secrets du pape lui-même discutant de secrets d’État – un crime grave en vertu des lois sur la sécurité nationale de la Cité du Vatican.

      Les substituts se suivent et se ressemblent
      Autant de relents « sulfurés » qui ont fini par arriver aux narines du Saint-Père, provoquant la démission d’Angelo Becciu, en 2018. Le pape l’a alors remplacé au poste de substitut de la Secrétairie d’Etat par l’archevêque Edgar Peña Parra. Il était plutôt logique, à ce moment-là d’imaginer le Vénézuélien en grand chevalier blanc redresseur de tort. Or, ce dernier « semble avoir suivi de près les traces de son prédécesseur », relève The Pillar.


      Des méthodes peu orthodoxes de Mgr Parra, qui n’est pas sur le banc des accusés, sont en effet apparues dans le processus d’enquête sur l’immeuble de Londres. Sans entrer dans les détails de cette affaire très complexe, il est apparu que l’actuel substitut aurait engagé des prestataires extérieurs pour le protéger d’une éventuelle enquête interne et pour organiser la surveillance électronique extra-légale d’autres fonctionnaires à des fins de représailles.

      Mais plutôt que de nier ces allégations ou de présenter une excuse pour avoir agi en dehors de la loi, le Vénézuélien a totalement assumé ses agissements, assurant même être prêt à les réitérer.

      Quel Etat de droit ?
      Ed Condon s’étonne ainsi que, pour le moment, aucune mesure n’ait été prise ni aucun chef d’accusation retenus contre le substitut, ni contre les autres « maîtres espions » de la Curie. « Qu’est-ce que cela nous dit sur l’état de l’État de droit au Vatican ? », s’interroge ainsi le journaliste américain. Dans le cas d’Angelo Becciu, il est possible que l’accusation estime avoir déjà suffisamment de charges contre le cardinal et qu’il faille laisser le procès en cours se dérouler avant de décider d’en ajouter de nouvelles.

      « Tant que des fonctionnaires pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, certains concluront que rien n’a réellement changé au Vatican »
      Ed Condon

      « Mais la réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé, d’écoutes illégales et de mépris désinvolte de l’État de droit au plus haut niveau du pouvoir au Vatican », commente Ed Condon. Et tout cela dans une « relative impunité ».

      Test fondamental
      Alors que de nombreux observateurs du Vatican ont qualifié le procès « d’historique » et de test fondamental du système judiciaire de la cité-État, la culture de l’espionnage mise en lumière par le procès « soulève de réelles questions quant à la crédibilité du gouvernement dirigé par le Saint-Siège », relève le vaticaniste.

      Si les procureurs parviennent à obtenir des condamnations, en particulier à l’encontre du cardinal Becciu, certains considéreront cela comme la preuve que la réforme et la responsabilité sont enfin arrivées au Vatican. « Mais tant que des fonctionnaires comme Edgar Peña Parra pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, d’autres en concluront que rien n’a réellement changé au Vatican », conclut Ed Condon. (cath.ch/thepillar/ec/arch/rz)

      #vatican #espionnage #surveillance #immobilier #malversation #finances #culture

      Source : https://www.cath.ch/newsf/le-vatican-nid-despions

    • Texas : un évêque menace d’excommunier des carmélites Raphaël Zbinden - cath.ch

      Mgr Michael Olson, évêque de Fort Worth (Texas), a déclaré le 18 août 2023 qu’une ou plusieurs carmélites du couvent d’Arlington pourraient subir une excommunication après avoir rejeté son autorité. Le dernier développement d’une dispute sur fond d’accusations de rupture de chasteté et d’usage de drogue.

      « C’est avec une profonde tristesse que je dois informer les fidèles du diocèse de Fort Worth que Mère Teresa Agnes pourrait encourir l’excommunication latae sententiae (c’est-à-dire par ses propres actions schismatiques) », a écrit Mgr Olson le 19 août 2023, rapporte le média américain The Pillar. L’évêque a brandi cette menace en référence à une déclaration publiée la veille sur le site du couvent d’Arlington, dans la banlieue de Dallas. Le texte des religieuses affirme que Mère Teresa Agnes Gerlach et le groupe de direction du monastère « ne reconnaissent plus l’autorité de l’actuel évêque de Fort Worth ou de ses représentants et ils ne peuvent plus avoir de relations avec eux ».

      Vœu de chasteté violé ?
      Il s’agit en fait du dernier développement d’un conflit qui dure depuis plusieurs mois entre Mgr Olson et les moniales de la Très Sainte Trinité. L’évêque a ouvert en mai 2023 une enquête canonique sur la supérieure, Mère Teresa Agnes Gerlach, qui aurait admis avoir violé son vœu de chasteté avec un prêtre. Cette dernière a nié les faits, invoquant avoir fait ces aveux sous l’emprise de médicaments pris suite à une intervention chirurgicale.

      La plus grande partie des moniales ont pris fait et cause pour leur supérieure. Elles ont réagi aux allégations en intentant une action civile d’un million de dollars contre l’évêque, alléguant notamment que Mgr Olson avait volé leurs biens en saisissant leurs téléphones et leurs ordinateurs lors d’une perquisition dans le couvent. Les religieuses affirment que les actions de l’évêque étaient motivées par des raisons financières et qu’il cherchait notamment à obtenir la liste de leurs donateurs.

      #Marijuana et #crucifix
      Le 31 mai, sur sa demande, le Vatican a nommé Mgr Olson « commissaire pontifical » pour le monastère et a annulé rétroactivement tous les problèmes de procédure canonique soulevés par les actions antérieures de l’évêque concernant le monastère.

      Le jour suivant, l’évêque a restreint aux soeurs l’accès à la messe et à la confession jusqu’à ce qu’elles retirent leur plainte. Il leur a rendu l’accès aux sacrements le 1er juin, tout en publiant dans le même temps un décret renvoyant Sœur Teresa Agnes.

      Dans le courant du mois de juin, le diocèse a également déclaré être en communication avec la police locale concernant de sérieuses inquiétudes sur « l’utilisation de marijuana et de drogues comestibles au monastère ». Le diocèse a même publié des photos provenant prétendument de l’intérieur du monastère semblant montrer des tables jonchées d’attirail de drogue, de produits de marijuana, de bongs et d’un crucifix.

      Les moniales ont fait plusieurs appels à Rome, arguant notamment que Mgr Olson avait fait usage de prérogatives réservées à une enquête canonique criminelle, alors que les actions présumées de la mère supérieure – bien que considérées comme un péché – ne constituent pas un crime selon le droit canonique.

      Le conflit s’est donc encore aggravé le 18 août lorsque les religieuses ont publié une déclaration inattendue rejetant l’autorité de l’évêque, et alléguant des mois « d’ingérence sans précédent, d’intimidation, d’agression, d’humiliation privée et publique et de manipulation spirituelle comme résultat direct des attitudes et des ambitions de l’actuel évêque de Fort Worth ».

      Mgr Vigano en soutien
      Elles ont publié en même temps une déclaration de soutien apparemment rédigée par l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, l’archevêque Carlo Maria Vigano. Le prélat italien, qui s’est plusieurs fois opposé au pape François, invite « à soutenir la courageuse résistance des carmélites d’Arlington (…) pour envoyer un signal clair à ceux qui, dans l’Église, croient détenir un pouvoir absolu, jusqu’à contredire impunément l’autorité du Christ, chef du corps mystique ».

      On ne sait pas si l’évêque Olson a l’intention d’engager une procédure pénale administrative pour déterminer clairement si les religieuses sont excommuniées ou non, ou si la question restera latente. Mais il apparaît qu’il s’efforce de désolidariser les religieuses de leur Mère supérieure. Il a ainsi ordonné que le couvent d’Arlington « reste fermé au public jusqu’à ce que le Carmel désavoue publiquement les actions scandaleuses et schismatiques de Mère Teresa Agnes ». (cath.ch/thepillar/rz)

      #religieuses #immobilier #Femmes #sexualité #drogue #excommunication #chasteté #prêtre #carmélites

      Source : https://www.cath.ch/newsf/texas-un-eveque-menace-dexcommunier-des-carmelites

  • ★ Les libertaires ont-ils perdu la bataille des idées ? - GLJD Le Libertaire

    (...) Si l’on prend le terme anglo-américain woke (« éveillé ») et qui désigne le fait d’être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale, les anarchistes peuvent être considérés comme partisans du wokisme.
    Cela fait longtemps que les libertaires sont conscients des injustices subies par les minorités ethniques, sexuelles, religieuses, ou de toutes formes de discrimination. Cela recoupe souvent l’exploitation capitaliste. Prenons l’exemple des catholiques irlandais en Ulster, ces derniers ne trouvaient du travail qu’après les protestants dans les années 1970. Dire aujourd’hui que les musulmans sont discriminés, ce n’est un scoop pour personne. Lucy Parson connaissait parfaitement les discriminations raciales. Emma Goldman parla dans ses meetings de l’homosexualité…
    (...) Dire que l’on ne peut pas écrire sur l’Islam car c’est la religion des opprimés, c’est un non-sens pour un anarchiste car toute religion opprime. La religion est liberticide ; elle opprime les hommes, les femmes, les enfants, les animaux. Elle opprime souvent bien plus les femmes ; c’est un constat intemporel. Et les islamistes ainsi que leurs séides, idiots utiles ou pas, peuvent toujours nous traiter d’islamophobes, cela ne changera pas notre conception de la liberté. Et Dieu et l’Etat de Bakounine est un ouvrage qui restera d’actualité tant que les Etats et les religions existeront. Et nous souhaitons à l’Islam et aux autres religions, le sort de l’église catholique qui périclite d’année en année (...)
    Grâce au wokisme, il existe maintenant un véritable clivage dans le féminisme. S’il y a toujours consensus contre le patriarcat, les viols, les féminicides, le harcèlement… ça se déchire sur le port du voile par exemple, les Trans…. Parallèlement à aucun moment le wokisme analyse la domination des femmes aux postes de pouvoir. Elles y exercent aussi tyranniquement que les hommes. De mémoire, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, c’est la Méloni en Italie et peut-être demain Marine Le Pen en France. Elles font aussi bien le travail que les hommes pour ce que le capital exige (...)

    #Anarchisme #émancipation...
    🛑 #wokisme #discrimination #oppression #injustice #capitalisme #extrêmedroite #étatisme #pouvoir #luttedesclasses #féminisme #patriarcat #femmes #marchandisation #profits #GPA #homophobie #validisme... ...

    ⏩ Lire l’article complet...
    ▶️ https://le-libertaire.net/7807-2
    368633824_711184131048304_2884932473196600320_n.jpg (512×871)

  • #Controverses mode d’emploi

    Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, la cartographie des controverses apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. À tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. À analyser finement l’écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.
    Face aux problèmes environnementaux et sanitaires qui nous submergent, face à la cadence inédite des innovations technologiques, les expert·e·s s’affrontent, se contredisent ou s’avouent sans réponse. Les controverses surgissent à un rythme bien plus rapide que la production des savoirs. Dans cet âge d’#incertitude, où la décision doit souvent précéder la connaissance, il nous faut imaginer de nouvelles manières de penser et d’agir collectivement.

    La cartographie des controverses fournit ce cadre. Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, elle apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. À tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. À analyser finement l’écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.

    Pour se repérer dans l’incertitude, nous dit-elle, il faut d’abord se perdre dans la complexité.

    Ce livre en offre le mode d’emploi, en s’appuyant sur des exemples de controverses contemporaines soigneusement sélectionnées pour leur diversité et la richesse de leurs enseignements.

    https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100412870#h2tabtableContents

    #livre #controverse #eau #vélo #femmes #hystérie #burn-out #glyphosate #Romainville #rats #Paris #forages #eaux_profondes #enquête

    @reka : dans le résumé du livre on parle de « cartographie des controverses », mais je ne sais pas ce qui se cache derrière #cartographie, si c’est « mapping » en anglais qui pourrait donc comporter zéro visualisation :-)

  • Place des grandes femmes : Audrey Dussutour en Aveyron
    https://academia.hypotheses.org/50840

    D’ici quelques jours, la commune de Rieupeyroux a baptisé une de ses places du nom de la biologiste Audrey Dussutour, sur une suggestion de deux jeunes de la commune, Chloé et Yanis, résolution adoptée par la Mairie. À qui le … Continuer la lecture →

    #Academic_Feminist_Fight_Club #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #parité_femmes-hommes

  • La Maman, la Putain, Thaïs et le Body count,
    Ana Dumitrescu
    https://blogs.mediapart.fr/ana-dumitrescu/blog/070823/la-maman-la-putain-thais-et-le-body-count

    À la base le terme désigne le nombre de personnes mortes dans une catastrophe, une guerre, un génocide. C’est pas très gai. Mais vous vous en doutez, ce n’est pas de cela que nous allons parler ici. Je vais donc m’attacher à la définition slang du "Body count" qui serait un terme venu avec la génération Z (non pas celle de Zemmour ni celle de Poutine, quoique, vous verrez en me lisant... mais celle née entre 1997 et 2010). Wikipédia anglais nous le définit ainsi : « Un euphémisme pour désigner le nombre de personnes avec lesquelles une personne a eu des relations sexuelles. »
    Alors déjà pourquoi la génération Z ? Tout simplement car les rapports hommes-femmes, hommes-hommes ou femmes-femmes ont évolué grâce aux nouvelles technologies. Aujourd’hui, il est plus facile de rencontrer quelqu’un, de nouer des relations, qu’elles soient éphémères ou de longue durée via des applications de rencontres de type Tinder et autres. Ce n’est ni un bien ni un mal. C’est une autre façon d’aborder, de rencontrer, de connaître. Parfois des relations virtuelles se créent via des réseaux sociaux plus classiques car dans tous les cas, derrière le virtuel, il y a surtout des êtres humains qui échangent leurs joies, leurs rires, leurs larmes et leurs solitudes. Et des fois ça matche. Ou pas. Tout comme dans les rencontres de la vraie vie. Mais cette accessibilité des rencontres ne demandant pas un réel effort, c’est-à-dire de s’habiller, de sortir de chez soi, d’aller vers les autres, d’affronter les regards donne l’illusion du nombre. Et qui dit nombre dit chiffrage. De là est né le fameux "Body count". Le chiffrage des relations sexuelles que nous pouvons avoir, une espèce de compétition du sexe. Un peu comme si notre corps gardait en mémoire tous les rapports sexuels d’une vie (spoiler : non ce n’est pas le cas).

    Tout cela paraîtra limite de la bonne blague potache, du genre le mec qui tient un carnet avec ses conquêtes (hahaha) ou la fille qui aurait une liste de noms associés à une taille de pénis pour chacun (je ne connais personne qui fait ça au passage). Le problème de l’histoire c’est qu’on a des théoriciens d’extrême-droite qui se sont emparés du concept. Ils ont défini des normes et des limites. Bien entendu, comme par hasard, ces normes et ces limites s’appliquent uniquement aux femmes parce qu’il faut comprendre que le pénis a droit de tremper partout.
    Mais cette théorie fumeuse qui dicte la valeur d’une femme aux nombres de ses partenaires est surtout relayée par des jeunes et c’est là que cela devient angoissant. Aucun homme de ma génération ne s’est jamais permis de me poser une telle question et s’il l’avait fait, il aurait volé loin et se serait retrouvé dans l’orbite de la Terre, en remplacement de la Lune. Ça c’est dit. Messieurs, vous savez ce qui vous attend si...

    Dans ces jeunes, on retrouve bien entendu des Tiktokeurs (le fléau actuel) ou Youtubeurs .

    #femmes #sexualité #extrême_droite

  • Michela Murgia : « Il tempo migliore della mia vita »

    Ha scelto un anello nuziale con la rana, animale «ibrido», come la sua famiglia queer, un capolavoro di creatività degli affetti.

    Michela Murgia racconta la sua rivoluzione dell’amore, di un mondo dove ci sono coraggio e impegno, della morte (che non le fa paura). E si dichiara felice. Con un ultimo sogno coreano.

    https://www.youtube.com/watch?v=xklhwR90Djk


    #Michela_Murgia #amour #patriarcat #violence #père_violent #famille_queer #fuite #bible #foi #féminisme #pardon #famille #queer #famille_traditionnelle #couple #responsabilité #femmes #mariage #parentalité #seuil #maladie #tumeur #mort #douleur

    • La ricerca e la fede. Michela Murgia e quella sete di assoluto

      Era credente, e non ne aveva mai fatto mistero. Non le dispiaceva definirsi «teologa». La sua simpatia per papa Francesco non aveva niente di ideologico. Il ricordo di chi l’ha conosciuta da vicino

      L’ultima volta che ci siamo visti, Michela Murgia aveva appena donato a papa Francesco una copia della rivista di cui era stata direttrice per un solo numero. In copertina c’era lei, elegantissima e sorridente come sempre appariva da quando, nel maggio scorso, aveva deciso di rendere pubblica la fase terminale della sua malattia. “Aspetta, ho bisogno di appoggiarmi un attimo”, aveva detto mentre cercava uno sgabello. Era affaticata ma orgogliosa: di quel giornale che era diventato un manifesto delle sue convinzioni (“La famiglia è di tutti”, annunciava il titolo principale) e del fatto di averlo potuto consegnare nelle mani del Papa che proprio lei, conosciuta come iconoclasta, aveva difeso dalle accuse piovutegli addosso all’indomani dell’elezione (a proposito di titoli, quel “Bergoglio e pregiudizio” scelto per sintetizzare le sue posizioni resta memorabile).

      Michela Murgia era credente e non ne aveva mai fatto mistero. Fin dal suo libro di esordio, Il mondo deve sapere del 2006, non le dispiaceva definirsi teologa, una qualifica poi rivendicata in modo militante attraverso i suoi saggi, in particolare Ave Mary del 2011 e il controverso “catechismo femminista” God Save The Queer del 2022. Non erano mere provocazioni, anche se come tali si è cercato di farle passare. Tutto sommato, anche a Michela Murgia sarebbe convenuto metterla sul piano del paradosso intellettuale, dell’esagerazione argomentativa. Alla peggio, la si poteva buttare in politica, che in certi casi è il modo migliore per chiudere il discorso. Il punto è che la narratrice di Accabadora (il suo libro più celebre e compiuto, pervaso da un’incombenza del sacro per la quale è difficile trovare corrispettivi nella recente letteratura italiana) non si limitava a essere orgogliosa. Era anche una persona esigente, con gli altri e con sé stessa, con la propria scrittura e con le proprie convinzioni, sempre messe alla prova. Prendeva sul serio la fede e proprio per questo si aspettava molto dalla Chiesa.

      La sua simpatia nei confronti di Francesco non aveva niente di ideologico. Era la condivisione intima e istintiva di una dottrina della misericordia dalla quale nessuno, per nessun motivo, può sentirsi escluso. Su questi, che erano i temi che più le stavano a cuore, sapeva essere polemica come sono a volte gli adolescenti, che alzano la voce e sbattono le porte solo per essere sicuri di essere amati nonostante tutto, senza condizioni. A volte esagerano, d’accordo, ma hanno dalla loro la certezza che un amore che ponga condizioni semplicemente non è amore.

      Di tutto il resto si può discutere, ma a questo desiderio di assolutezza non si può né si deve aggiungere nulla. “Ho bisogno di appoggiarmi un attimo”, diceva Michela Murgia l’ultima volta che ci siamo visti. Ne abbiamo bisogno tutti, sempre, solo che spesso non abbiamo il coraggio di ammetterlo. Lei, invece, non ha voluto nascondere la sua fragilità finale. “Voglio andare avanti così, fino alla fine”, ripeteva. “Riesco a scrivere solo quando mi sento minacciata, quando il cuore mi impazzisce per la paura”, aveva confidato in un’altra occasione. Non so se fosse intenzionale, ma stava citando san Paolo, Seconda lettera ai Corinzi, “quando sono debole, è allora che sono forte”. È una bella definizione della fede. Senz’altro, è la definizione migliore per la fede di Michela Murgia, che sorrideva al Papa e si aspettava tanto – tutto – dalla Chiesa.

      https://www.avvenire.it/agora/pagine/le-sue-idee-1-michela-murgia-e-quella-sete-di-assoluto
      #foi #religion

  • Une famille ultra-orthodoxe malmène des soldates israéliennes dans un train Times of Israel Staff

    Une famille ultra-orthodoxe, comprenant de jeunes enfants, a insulté un groupe de soldates voyageant dans un train. Des images ont été diffusées mardi.

    Une partie a été filmée par les soldates. La Douzième chaîne a flouté l’identité des personnes impliquées.

    Le média a indiqué que les « agresseurs » appartenaient tous à une même famille, sans préciser quand cela avait eu lieu, ni où le train se rendait.

    Sur la vidéo, on entend des membres du groupe scander : « Nous mourrons et ne serons pas enrôlés. Nous irons en prison et pas à l’armée. »

    « Attendez, comment ça on peut emmener des chiens dans le train ? Comment font-ils pour monter ? », demande un jeune garçon.

    Une femme lui répond. « Une société de nettoyage a apporté la benne à ordures et a déversé toutes les poubelles ici. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? »

    Un garçon dit alors au reste du groupe de « se calmer, elle [la soldate] pleure ».

    Un autre dit : « Enlevez cette odeur de poubelle d’ici ».

    Une femme passe ensuite devant les soldats, se couvrant les yeux en disant « pas besoin de voir une shiksa », terme péjoratif désignant une femme non-juive.

    Tsahal n’a pas encore commenté l’incident.

    Le ministre du Logement et de la Construction, Yitzchak Goldknopf, chef du parti ultra-orthodoxe Yahadout HaTorah, a condamné l’incident en déclarant que « ce comportement n’est pas représentatif du public observant la Torah ».

    De nombreux membres de la communauté ultra-orthodoxe refusent de faire leur service militaire obligatoire qui s’applique pourtant à la majorité des Israéliens, et la communauté a historiquement bénéficié d’exemptions générales de l’armée en faveur d’études religieuses.

    Ces dernières années, plusieurs incidents se sont produits au cours desquels des soldats ont été physiquement agressés par des membres de la communauté haredi.

    #israel #racisme #religions #religion #ultra-orthodoxe #ultra-orthodoxes #patriarcat #violence #violences_sexuelles #domination #Femmes #harcèlement #virilisme #agressions

    Source : https://fr.timesofisrael.com/une-famille-ultra-orthodoxe-malmene-des-soldates-israeliennes-dans

  • Pause #pipi (1/4)

    « Tu fais encore pipi au lit mais t’as déjà intériorisé qu’il y a des toilettes pour les filles et pour les garçons »

    « Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ce ne serait-ce qu’une seule, fois cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...

    Pause pipi
    Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d’urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.

    https://www.arteradio.com/son/61678850/pause_pipi_1_4
    #podcast #audio #genre #filles #garçons #toilettes #intériorisation #pipi_debout #position #enfants

  • La fragilité du souci des autres - Adorno et le care, Estelle Ferrarese
    https://books.openedition.org/enseditions/8805

    Ce livre renouvelle et acère la théorie critique par le féminisme. Il interroge la philosophie sociale de Theodor W. Adorno et propose de penser, au moyen des théories du care, la question de la fragilité sociale du souci des autres. Comment le geste moral émerge-t-il dans notre forme de vie capitaliste sous-tendue par une indifférence généralisée ? Quelles en sont les conditions sociales ? Son hypothèse est que le #capitalisme compartimente l’attention à autrui, limite son possible développement en l’assignant aux #femmes, dans des domaines et pour des tâches toujours spécifiques. Comment appréhender le contenu moral du care effectivement mis en actes, dès lors qu’il se révèle être le produit d’ une distribution genrée des dispositions morales, celle-ci étant une condition de possibilité du marché ?

    si @rezo diffusait aux plagistes et aux autres, ce serait bath

    #livre #libre_accès #soin #care #théorie #féminisme

  • En Iran, des soins « psychologiques » imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20230804-en-iran-des-soins-psychologiques-impos%C3%A9s-pour-les-femmes-hos

    Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des « soins psychologiques » pour des #femmes ayant refusé de respecter la loi sur le #voile_obligatoire. Les associations de soignants estiment que la #psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.