• Mobilisation pour Gaza : un débat interne « dur » et avec « beaucoup d’émotion » jeudi matin à Sciences Po Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

    L’administrateur provisoire a reconnu avoir « pris des positions assez fermes sur certains sujets », en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer [les] relations [de l’école] avec les universités israéliennes ».

    « Après un début où les débats étaient apaisés, la tension est montée à la fin », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse Hugo, 22 ans, étudiant en master à Sciences Po, pour qui « la principale information est le refus du directeur de créer un groupe de travail pour réévaluer les partenariats de Sciences Po ».

    Aucune justification n’est apporté pour cette décision, qui n’est en fait que l’application de la position politique de la ministre et donc du gouvernement, qui enterre le principe d’une autonomie de la gouvernance des universités :

    Sur la demande des étudiants d’interroger les « partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël », la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».

    La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

    #Gaza #génocide_plausible_en_cours #aveuglement # et #complicité

    • #Sciences_Po annonce la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, après un débat interne qui a débouché sur une nouvelle mobilisation (Publié aujourd’hui à 16h13, modifié à 23h01 [-] republication de l’article du 02 mai 2024 à 11h42)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

      (...) Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».
      La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

      #Israël #France #élites #politique

    • « La fermeté est et restera totale », a fait savoir Matignon à l’Agence France-Presse (AFP). « S’agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d’autres, des réquisitions par les présidents d’université ont été faites, et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a affirmé la même source à l’AFP, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait « demandé l’intervention dès la réquisition de l’administrateur provisoire ».

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/les-forces-de-l-ordre-interviennent-a-sciences-po-paris-et-evacuent-plusieur

      #occupations #police

    • Heureusement, dans son édito du jour, Le Monde jouait à fond son rôle usuel de chien de garde, justifiant à l’avance, avec force sophismes débiles, que Darmanin envoie ses Robocops contre les étudiants qui manifestent contre un génocide.

      Israël-Gaza : une contestation légitime, des dérives inacceptables
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/03/israel-gaza-une-contestation-legitime-des-derives-inacceptables_6231324_3232

      A première vue, ces mouvements évoquent les révoltes estudiantines des années 1960-1970 contre la guerre américaine au Vietnam ou celles qui, un peu plus tard, dénonçaient le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Le parallèle s’arrête cependant assez vite. Les Etats-Unis n’étaient pas visés à domicile par un terrorisme vietnamien, là où Israël riposte aux massacres du 7 octobre 2023. Quant à Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, il est difficilement comparable à Nelson Mandela.

      […]

      Les libertés de réunion et d’expression doivent être défendues, non ces débordements intolérables. Que des étudiants juifs, parce qu’ils s’identifient comme tels, puissent se sentir mal à l’aise, voire en danger, dans une université française ou américaine est inacceptable, quelles que soient leurs positions – en réalité très diverses – sur le conflit.

      […]

      En France, Jean-Luc Mélenchon cherche à exploiter la faiblesse des réactions à la tragédie de Gaza. Mais, en soutenant les appels au « soulèvement » et en attisant la colère des étudiants, le leader de La France insoumise jette de l’huile sur une question inflammable dans un pays qui réunit d’importantes communautés juive et arabe, et fait douter de son sens des responsabilités.

  • Au 23 Décembre 2024, l’armée israélienne avait déjà tué 20 des 105 soldats tués à Gaza. Tirs amis ou accidents Time of israel

    Sur les 105 soldats tués dans la bande de Gaza au cours de l’offensive terrestre d’Israël contre le Hamas, qui a commencé fin octobre, 20 ont été tués par des tirs « amis » et d’autres au cours d’accidents, selon de nouvelles données publiées par l’armée israélienne mardi.

    Treize des soldats ont été tués par des tirs amis dus à une erreur d’identification, y compris lors de frappes aériennes, de tirs de chars et de tirs d’armes à feu.

    Un soldat a été tué par un tir qui ne l’a pas atteint intentionnellement, et deux autres ont été tués par des tirs accidentels. Deux soldats ont été tués dans des incidents au cours desquels des véhicules blindés ont écrasé des troupes.

    Enfin, deux soldats ont été tués par des éclats d’explosifs déclenchés intentionnellement par les forces israéliennes.

    Selon l’armée israélienne, il y aurait une multitude de raisons à l’origine de ces accidents mortels, comme le grand nombre de forces opérant dans la bande de Gaza, les problèmes de communication entre les forces et la fatigue des soldats, qui les rend peu attentifs aux réglementations.
    . . . . .

    #Palestine #israel #israël #tsahal #Gaza #Hamas #armée #bavures #IA #Palestine_assassinée #guerre #intelligence_artificielle

    Source : https://fr.timesofisrael.com/tsahal-20-des-105-soldats-tues-a-gaza-ont-ete-victimes-de-tirs-ami

  • Manifestations étudiantes en soutien à Gaza : les Nations Unies s’alarment pour la liberté d’expression
    https://academia.hypotheses.org/56100

    lGuerre à Gaza : la liberté d’expression en question dans un contexte de répression sur des campus universitaires ONU Infos, 29 avril 2024 Aux États-Unis, des universités sont accusées de réprimer les étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à … Continuer la lecture →

  • ’This Weaponization Is Meant to Shift Focus Away From Gaza’: - FAIR
    https://fair.org/home/this-weaponization-is-meant-to-shift-focus-away-from-gaza

    S: I mean, I’m Jewish. I’m fairly observant. I was at a Seder last night. When people say the pro-Palestinian movement is antisemitic, they’re lying. I’m just flat-out saying I think a lot of people, on some level, know that this isn’t about Jews. This isn’t about Judaism. It’s about the fact that Israel is committing a #genocide in our people’s name. And if you support it, that is going to lead people to make a bunch of bad inferences about you, because you’re vocally supporting a genocide.

    This weaponization is meant to shift focus away from #Gaza, away from Palestine, the people who are being massacred, the people whose bodies they found in a mass grave at a hospital yesterday. The point is to distract from the fact that there is no moral case to defend what Israel was doing. So the only thing that Zionists have going for them is just smears, attacking the movement, tone-policing, demanding we take stances that they’re never asked to take. No one ever asks pro-Israel protestors, “Do you condemn the Israeli government ,” because Israel is seen as a legitimate entity.

    #ignominies #sionisme #mensonges

  • Opinion | Student Protest Is an Essential Part of Education - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/29/opinion/student-protests-columbia-israel.html

    The transformation of the protests into a national political football is perhaps inevitable — everyone up to President Richard Nixon sounded off about students in ’68 — but it is still a shame. Because student protests, even at their most disruptive, are at their core an extension of education by other means, to paraphrase Carl von Clausewitz’s famous definition of war.

    The hallowed notion of a university as a bastion of discourse and learning does not and cannot exclude participation in contemporary debates, which is what students are being prepared to lead. From Vietnam to apartheid to the murder of George Floyd, universities have long been places for open and sometimes fiery debate and inquiry. And whenever universities themselves have been perceived by students to be complicit or wrong in their stances, they have been challenged by their communities of students and teachers. If the university cannot tolerate the heat, it cannot serve its primary mission.
    Sign up for the Israel-Hamas War Briefing. The latest news about the conflict. Get it sent to your inbox.

    The counterargument, of course, is that without decorum and calm, the educational process is disrupted, and so it is proper and necessary for administrations to impose order. But disruption is not the only byproduct; protests can also shape and enhance education: a disproportionate number of those who rose up at Columbia in 1968 went into social service of some sort, fired by the idealism and faith in change that underpinned their protests and by the broader social movement of the ’60s.

    I have a snapshot embedded in my memory of groups of students milling about the grounds, which were littered with the debris of the confrontation, many of them proudly sporting bandages from the injuries inflicted by the violent sweep of the Tactical Patrol Force. Psychedelic music blared from some window, and a lone maintenance man pushed a noisy lawn mower over a surviving patch of grass.

    The sit-ins had been ended, and order was being restored, but something frightening and beautiful had been unleashed, a faith that mere students could do something about what’s wrong with the world or at least were right to try.

    The classic account of Columbia ’68, “The Strawberry Statement,” a wry, punchy diary by an undergraduate, James Simon Kunen, who participated in the protests, captures the confused welter of causes, ideals, frustrations and raw excitement of that spring. “Beyond defining what it wasn’t, it is very difficult to say with certainty what anything meant. But everything must have a meaning, and everyone is free to say what meanings are. At Columbia a lot of students simply did not like their school commandeering a park, and they rather disapproved of their school making war, and they told other students, who told others, and we saw that Columbia is our school and we will have something to say for what it does.”

    That’s the similarity. Just as students then could no longer tolerate the horrific images of a distant war delivered, for the first time, in almost real time by television, so many of today’s students have found the images from Gaza, now transmitted instantly onto their phones, to demand action. And just as students in ’68 insisted that their school sever ties to a government institute doing research for the war, so today’s students demand that Columbia divest from companies profiting from Israel’s invasion of Gaza. And students then and now have found their college administrators deaf to their entreaties.

    #Occupation°_universités #Mouvements_étudiants #1968 #Gaza

  • October 7 | Al Jazeera Investigations - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=_0atzea-mPY

    ST en français

    20 mars 2024 #Aljazeeraenglish #aljazeerainvestigations #Gaza
    Hamas’s incursion into Israel on October 7 transformed the politics of the Middle East. Al Jazeera’s Investigative Unit (I-Unit) has carried out a forensic analysis of the events of that day – examining seven hours of footage from CCTV, dashcams, personal phones and headcams of dead Hamas fighters, and drawing up a comprehensive list of those killed.

    In October 7, the I-Unit reveals widespread human rights abuses by Hamas fighters and others who followed them through the fence from Gaza into Israel. (...)

    https://seenthis.net/messages/1047788#message1048166

  • Gaza: The Israeli army likely to erase Beit Lahia, killing and uprooting its citizens [EN/AR] - occupied Palestinian territory | ReliefWeb
    https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/gaza-israeli-army-likely-erase-beit-lahia-killing-and-uprooting-its-citiz

    The Israeli army is likely to carry out a fresh massacre in the northern #Gaza Strip town of #Beit_Lahia, initiating a new round of forced evacuation orders against its estimated 50,000 citizens who remained in the area. The UN and other international parties need to take immediate action to protect Palestinian civilians.

    After declaring the town of Beit Lahia to be a “dangerous combat zone” and threatening to “act with extreme force,” the Israeli army started to launch heavy air and artillery attacks on the town, followed by fresh evacuation orders.

    The Israeli army set up shelters for the town of Beit Lahia’s residents to evacuate towards known shelters in blocks number 1770, 1766, but these were originally destroyed areas that are unfit for any form of life and lack water supply as well as functioning sewage systems.

    #génocide

  • Ken Klippenstein sur X :
    https://twitter.com/kenklippenstein/status/1782573217967673753

    Q: Palestinian civil defense crews have uncovered a mass grave with 180 people, including men, women and children. Are you aware of this?

    STATE DEPARTMENT: We are inquiring about it with the Government of Israel.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1782572728026910720/pu/vid/avc1/1280x720/3PyyTK2qwug94iAT.mp4?tag=12

    #charniers #génocide #gaza #états-unis #génocidaires

  • Caisses de grève sur X : ""Il y avait quelque chose dans l’image de ces enfants morts autour de cette table de baby-foot. C’était un véritable coup de massue. Je pense qu’il est important d’attirer l’attention sur le sort de ces enfants, ainsi que sur ceux qui sont devenus orphelins dans cette guerre."" / X
    https://twitter.com/caissesdegreve/status/1781798995628605565

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1781798812366807040/pu/vid/avc1/1280x720/hkHTsMJA_V_RHijB.mp4?tag=12

    #génocide #gaza

  • Des Gazaouis racontent l’assaut israélien de l’hôpital Al-Shifa : « Si on sortait, on était tués »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/des-gazaouis-racontent-l-assaut-israelien-de-l-hopital-al-shifa-si-on-sortai

    Le plus grand hôpital de la bande de #Gaza a été entièrement détruit par une attaque israélienne et par les combats autour du centre hospitalier. Trois semaines plus tard, les Palestiniens continuent d’exhumer des corps.

    #génocide #impunité #complicité #communauté_internationale

    • Tous les jours depuis trois semaines, Maha Souilem, une infirmière de 38 ans, se mêle aux habitants et aux secouristes qui fouillent les talus de sable dans la cour de l’hôpital Al-Shifa, au cœur de la ville de #Gaza, et dans les ruines alentour. La silhouette déchirée du bâtiment principal, troué par les explosions et carbonisé, se détache dans le ciel printanier bleu azur. Maha cherche son mari.
      Après quatorze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée de la zone le 1er avril, laissant derrière elle un paysage de dévastation et l’odeur âcre des corps en décomposition. Les Palestiniens n’en finissent pas d’exhumer des cadavres : la défense civile a indiqué au média américain NPR en avoir trouvé 381 dans et autour d’Al-Shifa. Environ 160 corps seraient encore sous les décombres des immeubles du quartier, selon les secouristes.

      Un lieu de mort
      Un millier d’immeubles auraient été incendiés ou endommagés aux alentours, selon le Hamas, une évaluation reprise par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’assaut de l’hôpital est la plus importante opération de l’armée israélienne menée dans l’enclave, depuis le début de la guerre déclenchée après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Al-Shifa, qui signifie « la guérison » en arabe, est devenu un lieu de mort. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza est aujourd’hui entièrement détruit. A distance et sur place avec l’aide d’un collaborateur, Le Monde a recueilli des témoignages de Palestiniens qui ont vécu l’assaut. La presse internationale est toujours interdite d’accès dans l’enclave par les autorités israéliennes.
      Dans la cour, deux fosses communes ont été découvertes – trente cadavres en tout, certains dans un état de décomposition avancée. Douze seulement ont été identifiées ; des proches ont reconnu ici une chaussure, là un lambeau de vêtement. La semaine dernière, l’un des collègues de Maha, qui pensait que son fils avait été arrêté, l’a finalement retrouvé parmi les corps. « J’en ai été sidérée », dit l’infirmière. Depuis que leur maison avait été bombardée, elle vivait avec son époux, ambulancier, et leurs deux filles de 2 et 6 ans, dans l’hôpital Al-Shifa. Le couple s’oubliait dans le travail. « Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au service de notre peuple. »

      Le 18 mars, l’attaque israélienne les a surpris, au milieu de la nuit. L’hôpital s’est mis à résonner de « coups de feu et explosions d’une intensité inouïe ». « Ils ont fait exploser la salle à côté de nous », raconte Maha. Un haut-parleur a annoncé le siège de l’établissement. « Tout le monde doit se rendre. Personne ne sort, les portails sont fermés », a répété une voix sans visage. Patients, médecins, déplacés, se cognaient dans la cohue. Ceux qui s’approchaient des fenêtres se faisaient tirer dessus.
      Quand les militaires israéliens sont enfin apparus, ils ont d’abord évacué les femmes déplacées, puis le personnel de santé. Il ne faut pas s’inquiéter, leur ont-ils assuré. Sur la cinquantaine de soignants qui étaient avec elle, 35 ont été arrêtés. « C’est à ce moment-là que mon mari a disparu. Ils l’ont embarqué, l’ont déshabillé, dit Maha, la voix tremblante. Je ne sais rien de lui, s’il a été détenu, exécuté, s’il est enterré… Je ne sais pas où il est. » Parmi les quinze membres du personnel restés avec elle, les soldats « en ont fait sortir quatre ». « Ils les ont laissés s’éloigner, et on a entendu des coups de feu », se souvient-elle.

      Arrêté et violemment battu
      Ses collègues ont retrouvé la trace deux d’entre eux à l’hôpital Al-Ahli. Pour les deux autres, personne ne sait. Le directeur du centre d’urgence sanitaire d’Al-Shifa, Moatassem Saleh, a indiqué au Monde avoir perdu la trace de quarante-deux soignants. Au moins quatre membres du personnel de l’hôpital ont été tués, parmi eux, le chirurgien plastique Ahmed Al-Maqdameh. La mère de ce dernier, Yousra, médecin, a également été retrouvée morte.

      Taha Marzouq, qui travaillait dans le département de radiologie au moment de l’assaut, a plusieurs fois pensé qu’il allait y mourir. « Le 18 mars est le pire jour de ma vie. C’était la première fois que je voyais des chars, des Jeep, des soldats israéliens », se souvient-il. Le soignant, âgé de 33 ans, est arrêté, détenu deux jours, en sous-vêtements, les yeux bandés. Il dit avoir été violemment battu par les soldats israéliens et les avoir vus frapper des patients. Il goûte un semblant de joie quand les militaires lui retirent ses entraves ; il va quitter l’hôpital – l’enfer. « Là, explique-t-il, je suis sorti. J’ai alors vu des cadavres qui gisaient sur le sol. Parmi eux, il y avait le corps de mon collègue, le docteur Mohammed Al-Nounou. J’étais dévasté. »
      L’armée israélienne avait déjà mené une large attaque contre l’hôpital Al-Shifa, en novembre 2023. Depuis, l’établissement n’était plus que partiellement opérationnel. Les militaires accusent le Hamas d’y avoir installé une base militaire – ce que nie le mouvement islamiste. L’armée a diffusé, début avril des images d’un tunnel, de « grandes quantités » d’armes saisies, ainsi que d’importantes sommes en liquide ou des documents retraçant des réunions du mouvement islamiste palestinien au sein d’Al-Shifa, autour de questions de gestion et de paie de militants.

      Du 18 mars au 1er avril, les forces israéliennes et les combattants palestiniens se sont affrontés, dans et autour de l’hôpital. Les militaires revendiquent avoir tué 200 hommes armés gazaouis, dont des cadres du Hamas et du Jihad islamique, et en avoir arrêté 500 autres. Aux questions précises du Monde concernant les morts de civils, les forces israéliennes ont renvoyé au communiqué publié après leur retrait, le 1er avril. Il y est affirmé que le combat a été « engagé en évitant de blesser le personnel médical et les patients ». L’armée assure avoir mené une « opération précise ». Aucun des soignants ayant témoigné n’a été pris dans des échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens. Les soldats ont en outre montré des images de ravitaillement de l’hôpital et des équipes préparant des lits pour les malades ; les soignants affirment pourtant avoir eu faim et ne pas avoir reçu les médicaments nécessaires. L’ONU n’a pas été autorisée à apporter de l’aide.

      L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 21 patients morts faute de soins, lors de l’opération militaire. Le 5 avril, après six tentatives infructueuses, l’ONU a pu faire parvenir une mission dans l’hôpital ; l’équipe a « vu au moins cinq corps partiellement recouverts sur le sol, exposés à la chaleur. La sauvegarde de la dignité, même dans la mort, est un acte d’humanité indispensable », rapportait un communiqué de l’OMS. Un employé de l’OCHA raconte avoir dû, avec ses collègues, ramasser des « corps sur le bord de la route ». 

      Des corps déchiquetés
      En étudiant une partie des dépouilles mortelles retrouvées, le ministère de la santé a identifié une large part de patients, certains corps arborant encore des bandages ou des cathéters, rapporte M. Saleh. « Des traces de blessure par balle étaient visibles sur certains cadavres, uniquement vêtus de leurs sous-vêtements », poursuit-il, suggérant de possibles exécutions sommaires. D’autres corps, enfin, ont été retrouvés déchiquetés, plusieurs morceaux éparpillés – certains probablement en partie dévorés par les chiens ou profanés par les lames des bulldozers qui ont labouré la cour d’Al-Shifa.
      Trois semaines après l’attaque, Amira Al-Safadi se réveille souvent avec l’impression d’être « encore là-bas ». « J’entends les voix des soldats, le bruit des chars, des missiles, des explosions », raconte-t-elle. Cette femme, médecin volontaire de 26 ans, se souvient avoir eu faim et surtout très soif. Ils étaient assiégés. Vers la fin du siège, dit-elle : « Seize patients sont morts. Pendant quatre jours, on a dû dormir avec les corps : l’armée ne nous a pas laissés les sortir ni les enterrer. »
      Le quotidien est gouverné par l’incertitude et la peur : l’hôpital est plongé dans le noir, les soldats changent les instructions, il faut transporter les patients d’un département à l’autre et, à chaque déplacement, se faire fouiller. « Tous ceux qui bougeaient ou avançaient [sans en avoir reçu l’ordre] se faisaient tirer dessus », se rappelle la docteure Al-Safadi. Elle accuse les soldats de s’être servis de certains soignants « comme de boucliers humains ». « Ils demandaient aux infirmiers de rentrer dans certains endroits et de fouiller, tandis qu’ils restaient derrière eux », poursuit-elle.

      Autour de l’hôpital, les habitants racontent les mêmes scènes de siège, d’une rare brutalité. La plupart étaient déjà des déplacés : leur maison avait été bombardée, et ils s’étaient installés non loin d’Al-Shifa, se croyant protégés. La femme de Mohammed Abou Sidou, enseignant de 31 ans, venait d’accoucher, elle avait dû subir une opération. Leur fils avait 5 jours quand l’armée a attaqué. La jeune mère s’est mise à saigner abondamment. Le bâtiment où ils vivaient a été partiellement détruit par des tirs d’artillerie – eux n’ont été que légèrement blessés par des éclats de verre. Tout autour, la plupart des immeubles ont été détruits ou incendiés. Les maisons se sont effondrées sur leurs occupants. Les équipes de la défense civile n’ont pas assez d’équipements pour retrouver les corps prisonniers des gravats.

      « J’entendais les cris »
      « J’ai vu que la maison de mon voisin était en flammes, et je n’ai pas pu ouvrir la fenêtre ni intervenir, raconte M. Sidou, qui demeure hanté par ces images. Les gens blessés mouraient dans la rue, et je ne pouvais pas descendre, ne serait-ce que sur le seuil de la maison. J’entendais les cris des femmes, des enfants, des voisins. Si on sortait, on était tués à notre tour, même ceux qui se tenaient juste à leur fenêtre. »
      Saadia Abou Elnada se souvient surtout du bruit des explosions et des tirs incessants, si proches. Elle habite dans la rue principale, en face de l’hôpital Al-Shifa. Avec son mari, ses enfants et ses petits-enfants, ils se sont retrouvés à dix, terrés dans une pièce. « On mettait des couvertures et des cartons aux fenêtres, de peur que, voyant de la lumière, [les soldats] se mettent à tirer, raconte la mère de famille au visage émacié et anxieux. Ils tiraient au hasard. On étouffait avec l’odeur des explosions et des incendies tout autour. » La famille survit en faisait bouillir de l’eau salée et en mangeant du zaatar, un mélange d’épices. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus de pain. Depuis l’assaut, les enfants mouillent leur lit la nuit. « Ils crient, pleurent, ont peur d’aller aux toilettes, se désole-t-elle. On est tous extrêmement abattus. »

      Elle s’interrompt soudain, se corrige : « On dit les “environs d’Al-Shifa”, mais il n’y a plus d’Al-Shifa ni de quartier autour. » En dévastant ce district, en plein cœur de la ville de Gaza, l’armée israélienne a réduit à néant cette institution opérant depuis 1946 : un hôpital de 750 lits, où naissaient plus de 2 000 enfants chaque mois, avant le 7 octobre. Al-Shifa était le cœur du système de santé gazaoui, qui, visé par des attaques israéliennes, s’est effondré depuis des mois. Des générations de médecins s’étaient formées dans cet hôpital universitaire. Sa destruction oblitère encore un peu plus le futur de Gaza.

      Clothilde Mraffko (Jérusalem, envoyée spéciale)

      #Israël

    • La prise de l’hôpital Al-Shifa, ultime refuge de Gaza [16 novembre 2023]
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/la-prise-de-l-hopital-al-shifa-ultime-refuge-de-gaza_6200461_3210.html

      L’armée israélienne a pénétré mercredi dans l’hôpital où s’étaient abrités de nombreux civils, sans pour l’instant fournir la preuve que l’établissement avait un usage militaire.

      https://archive.ph/oAEQp

  • "Comment peut-on nier un génocide et faire l’apologie de crimes de guerre en prétendant défendre de quelconques valeurs « progressistes » ? Cette contradiction devient de plus en flagrante dans le débat. Pourquoi opposer antisémitisme et islamophobie ? Ces deux racismes ont l’orientalisme colonial parmi leurs racines. Les deux jettent une partie de la population en opprobre en les accusant de tous les maux du pays."
    #Gaza
    https://x.com/frburgat/status/1782309743635091474

    • ‘Heartbreaking’ scenes of killed children taken for burial after #Rafah strike - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=6MW0xPj9xO0&pp=ygUcamF6ZWVyYSBlbmdsaXNoIHJhZmFoIHN0cmlrZQ%3D%3D

      One thing should be clear about the growing threats of expanding the ground invasion so far; the majority of people across Rafah, including local residents, believe this is used as a distraction by the Israeli military and Prime Minister, keeping the world busy with the talks about expanding the ground operation and being a few steps from victory, but at the same time the world is busy with that, he is relentlessly attacking across Rafah city. if you have just a brief walk into roads and its streets, the number of homes that have been destroyed within the past six months is equivalent to the scenes of destruction we have seen in the central area and the northern part of Gaza.

      That why a lot of people see that as one way to distract the world from the ongoing atrocities that are taking place on daily basis on Rafah city.

      However, the concern is still here the shattered sense of safety and security is deeping across Rafat city because we know Rafah has been the last refuge of safety for people which by the way hasn’t been really safe at all within the past six months, but there is no place to go to. There’s no way to go back to the northern part of #Gaza, […]

  • Die Zwei-Staaten Lösung ist offiziell tot
    https://www.telepolis.de/features/Die-Zwei-Staaten-Loesung-ist-offiziell-tot-9690671.html

    Ça y est, les responsables du massacre du 7 octobre déclarent qu’il n’y aura pas d’état Palestinien. L’oppression du peuple de Palestine sera maintenue ad infinitum alors on verra d’autres massacres après l’extermination des habitants de Gaza. Elle est encore loin la paix entre le fleuve et la mer. J’ai peur que les massacres ne finissent qu’une fois le compte des victimes déchiquetées soit le même des deux côtés.

    Vous avez appris qu’il a été dit : oeil pour oeil, et dent pour dent.
    Matthieu 5:38

    19.4.2024 von Uwe Kerkow - USA legen in Sicherheitsrat Veto gegen UNO-Mitgliedschaft Palästinas ein. Damit sind westliche Bekenntnisse zur Zwei-Staaten Lösung unglaubwürdig. Ein Hintergrund.

    Der FAZ ist es immerhin eine Randnotiz wert, doch die Tagesschau verzichtet komplett auf die Meldung: Am 18. April 2024 legten die USA im UN-Sicherheitsrat (UNSC) ihr Veto gegen einen Resolutionsentwurf ein, der eine Vollmitgliedschaft Palästinas bei den Vereinten Nationen vorsieht. Damit scheiterte die Beschlussvorlage.

    Zwölf Mitgliedsländer des UNSC stimmten für die Vorlage, die Schweiz und Großbritannien enthielten sich.

    „Hintergrund ist die Befürchtung der Regierung in Washington, dass mit einem solchen Schritt faktisch ein Palästinenser-Staat anerkannt werden würde“, schreibt. die FAZ.

    Das klingt in der Erklärung der US-Vertretung bei den Vereinten Nationen ganz anders: „Die Vereinigten Staaten haben sich mit Nachdruck und Entschlossenheit für eine palästinensische Eigenstaatlichkeit im Rahmen eines umfassenden Friedensabkommens eingesetzt, das den israelisch-palästinensischen Konflikt dauerhaft lösen würde“, heißt es da.
    Möglichst keine allzu offensichtliche Ablehnung palästinensischer Staatlichkeit

    Dabei ist man sich in Washington durchaus bewusst, dass dieses Veto die Glaubwürdigkeit der eigenen Lippenbekenntnisse zur Zwei-Staaten-Lösung weiter untergräbt. Schließlich hatte man versucht, um eine derart klare Ablehnung palästinensischer Staatlichkeit herumzukommen.

    The Intercept berichtet, dass die USA schon im Vorfeld für die Ablehnung des Entwurfs getrommelt hatte. In einem diplomatischen Telegramm vom 12. April werden die Argumente der USA gegen eine UN-Abstimmung über die palästinensische Eigenstaatlichkeit detailliert aufgeführt.

    In einem zweiten Kabel vom 13. April, das von der US-Botschaft in Quito, Ecuador, verschickt wurde, geht es um die Zustimmung der ecuadorianischen Außenministerin Gabriela Sommerfeld zu der US-Position. Demzufolge hatte Sommerfeld den ständigen Vertreter Ecuadors bei den Vereinten Nationen, José De La Gasca, angewiesen, bei Japan, Korea und Malta (allesamt derzeit nicht-ständige Mitglieder des Sicherheitsrats) für die Ablehnung des Vorschlags zu werben. Auch das ständige Mitglied Frankreich wird als Lobbyist erwähnt.
    Ecuador sollte Stimmung gegen den Resolutionsentwurf machen

    Derartige Manöver sind Standard im diplomatischen UN-Gerangel. Erwähnenswert sind sie nur deshalb, weil sie die Entschlossenheit Washingtons belegen, die Entstehung eines palästinensischen Staates zu verhindern, ohne dabei unangenehm aufzufallen. Dass Frankreich doch noch eingeknickt ist und letztlich für den Resolutionswurf gestimmt hat, hat in diesem Zusammenhang trotzdem ein Geschmäckle.
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    Richtig unverschämt ist allerdings, dass die USA insinuieren, dass eine Anerkennung Palästinas durch die Vereinten Nationen den Konflikt anheizen könnte: „Als Mitglieder des Sicherheitsrats tragen wir eine besondere Verantwortung dafür, dass unsere Maßnahmen der Sache des Weltfriedens und der internationalen Sicherheit dienen ...“

    Erst umgekehrt wird ein Schuh draus. UN-Generalsekretär António Guterres erklärte vor dem UNSC, dass der andauernde Krieg im Gazastreifen sowie die jüngsten Eskalationen zwischen Iran und Israel das Erreichen einer Zwei-Staaten-Lösung noch wichtiger gemacht hätten.
    Ein völlig unabhängiger, lebensfähiger und souveräner palästinensischer Staat

    Es gelte „die Bemühungen um einen dauerhaften Frieden zwischen Israel und einem völlig unabhängigen, lebensfähigen und souveränen palästinensischen Staat zu unterstützen“, betonte Guterres.

    Wenn es nicht gelingt, Fortschritte auf dem Weg zu einer Zwei-Staaten-Lösung zu erzielen, werden die Unbeständigkeit und das Risiko für Hunderte von Millionen Menschen in der Region, die weiterhin unter der ständigen Bedrohung durch Gewalt leben müssen, nur noch größer.
    Antonio Guterres, Generalsekretär der Vereinten Nationen

    „Wir haben alle möglichen echten Anstrengungen unternommen und unvorstellbare historische Zugeständnisse gemacht, um einen Frieden zu erreichen, der auf der Zwei-Staaten-Lösung basiert“, sagte fast schon resigniert Ziad Abu Amr, der palästinensische Vertreter bei den UN, in der Debatte.

    Palästina hat seit 2012 Beobachterstatur bei den Vereinten Nationen und damit denselben Status wie der Vatikan.

    #ONU #USA #Palestine #Gaza #massacre

  • Ce que dit le génocide perpétré à Gaza sur la destruction du monde :

    The Destruction of Palestine Is the Destruction of the Earth | Verso Books
    https://www.versobooks.com/blogs/news/the-destruction-of-palestine-is-the-destruction-of-the-earth

    The last six months of genocide in Gaza have ushered in a new phase in a long history of colonization and extraction that reaches back to the nineteenth century. To truly understand the present crisis, Andreas Malm argues, requires a longue durée analysis of Palestine’s subjugation to fossil empire.

    • 1840 was a pivotal year in history, for both the Middle East and the climate system. It marked the first time the British Empire deployed steamboats in a major war. Steam-power was the technology through which dependence on fossil fuels came into being: steam-engines ran on coal, and it was their diffusion through the industries of Britain that turned this into the first fossil economy. But steam-power would never have made an imprint on the climate if it had stayed inside the British Isles. Only by exporting it to the rest of the world and drawing humanity into the spiral of large-scale fossil fuel combustion did Britain change the fate of this planet: the globalisation of steam was a necessary ignition. The key to this ignition, in turn, was the deployment of steamboats in war. It was through the projection of violence that Britain integrated other countries into the strange kind of economy it had created – by turning fossil capital, we might say, into fossil empire.

      #paupericide #Gaza #Lybie #climat #collapsologie #génocide

  • Opinion | As Surgeons, We Have Never Seen Cruelty Like Israel’s #Genocide in #Gaza | Common Dreams
    https://www.commondreams.org/opinion/surgeons-cruelty-israel-gaza

    On March 25 the two of us, an orthopedic surgeon and a trauma surgeon, traveled to the Gaza Strip to work at Gaza European Hospital in Khan Younis. We were immediately overwhelmed by the overflown sewage and the distinct smell of gunpowder in the air. We made the short journey from the Rafah crossing to Khan Younis, where Gaza European Hospital stands as one of the last remaining semi-functional hospitals for the 2.5 million human beings—half of them children—in the Gaza Strip. As humanitarian surgeons we thought we had seen all manner of cruelty in the world, but neither one of us has ever experienced anything like what we found when we arrived in Gaza.

    We exited the van into a sea of children, all shorter and thinner than they ought to have been. Even over their screams of joy at meeting new foreigners, the snowmobile-like hum of Israeli drones could be heard overhead. It quickly became background noise, an omnipresent reminder that violence and death can rain down on anyone at any time in this besieged and ransacked territory.

  • Rachel KHAN®️ sur X : " julienbahloul j’aime bien celui qui travaille son summer body en faisant des pompes." / X
    https://twitter.com/KhanNRachel/status/1780673900256391520

    Julien Bahloul sur X : "Rima Hassan / LFI / Autre propagande islamiste : "un genocide est en cours dans la bande de #Gaza !" La bande de #Gaza cet après-midi :" / X
    https://twitter.com/julienbahloul/status/1780590833990774989

    A.C.S sur X : " KhanNRachel @julienbahloul @KhanNRachel ça me rappelle la propagande des monstres nazis avec des vidéos comme « preuve » que dans les camps de concentration, les juifs jouent au football, vont au restaurant, au concert, les enfants jardinent, jouent. Ces mensonges les ont aidés à tuer 6 millions de juifs." / X
    https://twitter.com/SeckCharlotte/status/1780739934397063510

    La dame et le monsieur se sont inspirés de journalistes de l’état sioniste ; ci-dessous un fil qui fustige lesdits journalistes

    Ido Dembin 🇮🇱 עידו דמבין sur X : https://twitter.com/iDembin/status/1780910106638434696

    1/ בואו נדבר בהרחבה על התפקיד של אנשי תקשורת, פילוסופים ושאר משפיענים בעיצוב דעת הקהל בישראל. מצורפות כאן דוגמאות לפוסטים של אנשים בעלי תפוצה רחבה - יהודה שלזינגר (כתב פוליטי, ישראל היום. 92.5 אלף עוקבים בטוויטר), אלמוג בוקר (כתב ערוץ 14 בדרום, 109 אלף עוקבים) ותומר פרסיקו >>

  • Vorwurf des Völkermords Dieser Mann steckt hinter dem Skandal-Gedicht von Dieter Hallervorden
    https://www.stern.de/politik/dieter-hallervorden-gedicht--dieser-mann-steckt-hinter-dem-skandal-34636572.ht


    Der Liedermacher und Linken-Politiker Diether Dehm

    Der Stern publie un mensomge quand il accuse Hallervorden de ne pas mentionner les victimes civils juifs du conflit. Il procède de la même façon avec Dehm en répétant de vieilles accusations peu crédibles. Dehm s’en fout, c’est un artiste et homme d’affaires qui a gagné des millions comme son collègue Hallervorden.

    17.4.2024 von Miriam Hollstein - Ein Gedicht von Dieter Hallervorden zum Nahost-Konflikt sorgt für Aufregung. Der Komiker bezichtigt Israel darin des Völkermords. Hinter der Aktion steckt ein bekannter Linken-Politiker.

    Sanft-wehmütig sind die Klänge, zu denen Dieter Hallervorden vor einer Projektionsleinwand rezitiert. „Gaza, Gaza“ heißt das Gedicht, das der Komiker am Dienstag auf Facebook veröffentlichte und das seither für heftige Kritik sorgt. Vor Bildern von Trümmern, Leichen und verzweifelten Menschen im Gaza-Streifen sagt der 88-Jährige Sätze wie „Kein Mensch wird als Terrorist geboren“ oder auch „Und das soll kein Völkermord sein?“

    Es geht um die Militäraktion Israels im Gaza-Streifen, die zu vielen Toten in der Zivilbevölkerung geführt hat. Dass der Auslöser für die Offensive die brutale Terror-Attacke der palästinensischen Hamas auf Israel vom 7. Oktober war und dass sich noch immer rund 100 israelische Geiseln, darunter Kinder, alte Menschen, junge Frauen, im Gaza-Streifen in Geiselhaft befinden, erwähnt Hallervorden nicht.

    „Wer ein Beispiel für Schuldabwehr-Antisemitismus im Zusammenhang mit Täter-Opfer-Umkehr im Nahostkonflikt sucht, Hallervordens Machwerk ist ein Bilderbuchbeispiel“, sagte Volker Beck, Vorsitzender der Deutsch-Israelischen Gesellschaft, der „Bild“-Zeitung. „Zum Würgen“ findet die CDU-Bundestagsabgeordnete Gitta Connemann das Poem, „Selbstgerechter Antisemitismus als lyrisches Rührstück. Statt Honig Dreck im Kopf“, urteilte sie in der „Bild“ in Anspielung auf einen bekannten Film von Dieter Hallervorden.

    Dehm feiert sich selbst

    Ein Mann ist hingegen restlos begeistert. „Der wohl berühmteste Darsteller und Theatermann Deutschlands, @DHallervorden, hat sich unerwartet deutlich, wenn auch in feinsinniger Lyrik, auf die Seite der im #Gazastreifen bombardierten Menschen gestellt“, jubelt der Linken-Bundestagsabgeordnete Diether Dehm auf dem Nachrichtendienst X. Das Video zeige „harte Bilder mit einem sensiblen Lied“.

    Der Lobgesang entbehrt nicht einer gewissen Komik. Denn Dehm hat das Lied und Gedicht selbst komponiert und getextet, gemeinsam mit Hallervorden.

    Der 74-jährige saß bis 2021 für die Linke im Bundestag und ist einer ihrer schillerndsten Figuren. Fast jeder Deutsche kennt ihn, aber nicht wegen seines politischen Engagements. Dehm wurde als Liedermacher erfolgreich, komponierte und textete unter anderem mit und für den Sänger Klaus Lage, darunter Hits wie „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ oder den „Faust auf Faust“-Song zum Kino-"Tatort" mit Götz George.

    Sein Sauf-Lied „Was wollen wir trinken 7 Tage lang“ war eine Zeit lang bei den Bundestreffen des CDU-Nachwuchses Junge Union sehr beliebt. Unter dem Künstlernamen „Lerryn“ trat Dehm vorübergehend auch selbst als Sänger auf ("Der Sänger mit den besseren Liedern").
    Dieter Hallervorden steht in einem Clip vor den Buchstaben des Wortes Gaza
    Nahost-Konflikt Gedicht über Gaza: Dieter Hallervorden veröffentlicht Video mit umstrittenem Liedermacher

    Nebenher managte er andere Künstler wie Wolf Biermann, dem er nach dessen Ausbürgerung aus der DDR 1976 half, in Westdeutschland Fuß zu fassen. Später stellte sich heraus, dass die Staatssicherheit Diether Dehm als Inoffiziellen Mitarbeiter ("Willy") führte. In seiner Akte finden sich zahlreiche Berichte – über Biermann, aber auch die SPD und Veranstaltungen. Dehm hat stets bestritten, mit der Stasi zusammengearbeitet zu haben. Er behauptet, gegen seinen Willen abgeschöpft worden zu sein. 1996 urteilte das Landgericht Frankfurt jedoch, dass Dehm „Stasi-Informant“ genannt werden darf.

    Die Stasi führte ihn als „Inoffiziellen Mitarbeiter“

    In der Linken war er als „roter Millionär“ immer eine Ausnahmeerscheinung, aber auch berüchtigt. Gern überwarf er sich mit Genossen. Gegen eine Fraktionskollegin aus Magdeburg beantragte er gar eine einstweilige Verfügung, warf ihr „Rufmord“ vor, weil sie sich in einer E-Mail über sein Verhalten in einer politischen Debatte beschwert hatte. Auch für Verschwörungsthesen hatte Dehm stets ein Faible: Gern unterstellte er etwa den Journalisten der „bürgerlichen Medien“, sie seien vom Bundesnachrichtendienst „gesteuert“.

    Anders als in seiner Musik ist Dehm auch im zunehmenden Alter kein Mann der Zwischentöne geworden. Seinen 60. Geburtstag feierte er in Berlin mit einer seiner politischen Lieblingsforderungen: „45 Jahre für Verstaatlichung der Deutschen Bank – 60 Jahre Diether Dehm“. Als Stargäste des Abends waren CSU-Urgestein Peter Gauweiler und Oskar Lafontaine geladen.

    Immer wieder sorgte er für Aufsehen: mal, weil er den ehemaligen RAF-Terroristen Christian Klar als freien Mitarbeiter für sein Bundestagsbüro beschäftigte, mal, weil er einen afrikanischen Flüchtling aus Italien nach Deutschland schmuggelte.

    In der Partei machte er sich zeitgleich immer mehr Feinde, weil er von Parteidisziplin wenig hielt. 2021 landete er bei der Aufstellung der niedersächsischen Landesliste für die Bundestagswahl auf einem aussichtslosen Platz, verpasste den Wiedereinzug ins Parlament. Trotz der Fürsprache von Sahra Wagenknecht, zu deren Lager Dehm immer gehört hatte.
    Diether Dehm (l.) will nicht, dass Florian Silbereisen seinen Songtext anders singt, als von ihm geschrieben
    „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ Weil er Liedzeile mit „Indianer“ änderte: Songautor zeigt Silbereisen an

    In Wagenknechts neuem Bündnis hätte Dehm gern eine größere Rolle gespielt. Aber nicht einmal dort wollte man ihn mehr. Unter den Gründungsmitgliedern, die von Wagenknecht selbst ausgesucht wurden, war der einstige Weggefährte nicht dabei. Zu unberechenbar sei er, heißt es in Linken-Kreisen.

    Mit dem Komiker und Schauspieler Dieter Hallervorden, der einst mit TV-Sketchen und Kinofilmen erfolgreich war und inzwischen Intendant des „Schlosspark-Theaters“ in Berlin ist, hat Dehm schon in der Vergangenheit zusammengearbeitet. Vor drei Jahren komponierte er für ihn ein Lied, in dem Hallervorden Skepsis gegenüber den Corona-Maßnahmen mit Kritik an Großkonzernen verbindet.

    Ein Hit wurde es nicht. Weder für Dehm noch für Hallervorden.

  • Paul Khalifé sur X : « 1-L’ #Iran a fait savoir aux #USA via divers canaux diplomatiques qu’il est prêt à renoncer à sa riposte à la destruction par #Israël de son consulat à Damas en contrepartie d’un accord de cessez-le-feu total à #Gaza #Hamas #GazaWar » / X
    https://twitter.com/Khalifehpaul/status/1778793587737596384

    2-En cas de non conclusion d’un accord, l’ #Iran pourrait riposter par des tirs de missiles balistiques et de drones armés sur des cibles à l’intérieur d’ #Israel .

  • #Gaza aid delivery: Videos and eyewitness accounts cast doubt on Israel’s timeline of food distribution that turned deadly | CNN
    https://www.cnn.com/2024/04/09/middleeast/gaza-food-aid-convoy-deaths-eyewitness-intl-investigation-cmd/index.html

    On March 8, after an internal investigation, the IDF released a timeline suggesting that the aid convoy began to cross into northern Gaza accompanied by its tanks at 4:29 a.m. A minute later, at 4:30 a.m., the IDF said its troops fired “warning shots” toward the east to disperse crowds before firing at “suspects” who they claimed posed a threat. At 4:45 a.m., the military said it fired more warning shots.

    But CNN’s analysis of dozens of videos from the night and testimonies from eyewitnesses’ casts doubt on Israel’s version of events. The evidence, reviewed by forensic and ballistic experts, indicated that automatic gunfire began before the IDF said the convoy had started crossing through the checkpoint and that shots were fired within close range of crowds that had gathered for food.

    The IDF have not yet responded to CNN’s questions on these findings.

  • « Lavender », l’intelligence artificielle qui dirige les bombardements israéliens à Gaza - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/lavender-lintelligence-artificielle-qui-dirige-les-bombardements-israeliens

    L’armée israélienne a désigné des dizaines de milliers d’habitants de #Gaza comme des suspects, cibles d’assassinat, en utilisant un système de ciblage par intelligence artificielle (#IA), avec peu de contrôle humain et une politique permissive en matière de pertes « collatérales », révèlent le magazine +972 et le site d’informations Local Call. L’Humanité publie une traduction française de l’enquête conduite par ces médias israéliens.

    https://www.972mag.com/members

  • L’anthropologue palestinienne Ruba Salih qui enseigne à l’université de Bologne a accepté de confier à l’équipe visionscarto, la traduction en français et la publication de deux textes importants qui portent sur les événements du 7 octobre et de ses conséquences.

    C’est ce que nous avons lu de plus subtil et intelligent sur cet enchainement tragique. Nous avons accompagné les textes de Ruba Salih par une série de cartes contextuelles et éclairantes.

    Les Palestinien·nes peuvent-iels parler ?
    https://www.visionscarto.net/les-palestinien-nes-peuvent-iels

    Gaza entre traumatisme colonial et génocide
    https://www.visionscarto.net/gaza-entre-traumatisme-colonial-et-genocide

    « L’attaque menée par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, au cours de laquelle des milliers de personnes ont été tuées, est constamment présentée comme le début d’une violence « sans précédent », tout en effaçant doublement, physiquement et épistémiquement, les plus de 5 000 Palestinien·nes tué·es, jusqu’en 2022, dans les bombardements de Gaza. Le 7 octobre devient ainsi le point de départ d’une épistémologie israélienne d’un temps supposé universel, tout en marquant une escalade dans la criminalisation de la contextualisation et du refus de l’historicisation. »

    « Ce n’est pas avec les outils de celles et ceux qui vivent dans la « paix » que nous pouvons comprendre et analyser ce qui se passe aujourd’hui ; cela n’est envisageable (à supposer que cela soit même possible pour ceux qui ne vivent pas à Gaza ou dans les territoires palestiniens occupés) qu’à partir d’un espace défini par les effets de la violence et des traumatismes coloniaux. »

    #palestine #gaza #génocide #colonisation