• La crocodile Eleanor, qui a grandi à l’aquarium de Vannes, est morte - Vannes - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/la-crocodile-eleanor-qui-a-grandi-a-l-aquarium-de-vannes-est-morte-08-0


    La crocodile, retrouvée dans les égouts de Paris en 1984, était l’attraction phare de l’aquarium de Vannes.
    Le Télégramme/Bertrand Le Bagousse

    Eleanor a quitté l’aquarium de Vannes en décembre dernier. Que s’est-il passé ensuite ?
    Lorsque nous l’avons récupérée en décembre, tout allait bien. La rencontre avec ses congénères s’était bien passée, nous n’avions pas d’inquiétude. Elle était en âge de procréer et en bonne santé. Puis la période de reproduction, réputée pour être la plus critique, est arrivée en avril. Eleanor était énormément sollicitée par les mâles de l’enclos.

    Elle ne réagissait pas, prenait les avances pour des agressions, elle passait d’un territoire à un autre, cherchant à fuir. Entre les accouplements et à force de vouloir repousser ses congénères masculins, elle s’est épuisée.

    Comment expliquez-vous son comportement ?
    Eleanor a grandi seule et a passé presque toute sa vie sans interaction. On suppose qu’elle n’a pas vraiment compris les sollicitations, parce qu’elle n’avait tout simplement pas les codes. Pourtant, le comportement de reproduction est censé être inné chez ces animaux. Malheureusement, de ce que l’on a pu voir, ce n’est pas le cas, ou alors, ça venait d’elle. C’était trop tard, à 38 ans, d’acquérir les codes sociaux.

    • c’est la question d’après…

      Pourquoi ne pas être intervenu ?
      Pour deux raisons. D’une part, les mâles sont fréquemment agressifs, on ne peut pas intervenir à chaque fois. D’autre part, l’accouplement a lieu dans l’eau. Il nous est donc impossible d’y aller, car c’est trop dangereux, qui plus est dans un enclos de 8 000 mètres carrés, avec 250 spécimens. Enfin, nous ne pensions pas qu’elle était assaillie aussi souvent, nous ne l’avions observée que trois ou quatre fois.

      Dans quelles conditions a-t-elle été retrouvée ?
      Nous étions à la mi-mai. Lorsque l’on a trouvé le corps, elle avait quelques écorchures, mais aucune d’entre elles ne pouvait avoir entraîné sa mort. D’après les analyses, il n’y avait pas non plus de trace d’infection ou de maladie. C’est ce qui nous fait penser qu’elle est morte d’épuisement.

      Avez-vous déjà observé une situation similaire par le passé ?
      Nous avions introduit six femelles quelques années auparavant, mais elles étaient plus jeunes, autour de six ou sept ans, et donc, pas assez mûres pour la reproduction. Elles ont donc eu le temps de se sociabiliser avant d’être en âge de se reproduire.

      Pensez-vous que Eleanor aurait dû rester à Vannes ?
      De ce que l’on m’a dit, ce n’était pas possible. La demande venait de l’aquarium. Et d’un point de vue de l’espace, si son enclos a suffi pendant un temps, il était devenu trop petit pour un spécimen de sa taille. C’est vraiment dommage, car jusqu’ici, tout s’était bien passé. Elle avait du terrain, on attendait avec impatience l’ouverture d’un espace extérieur supplémentaire de 4 000 mètres carrés, où elle aurait pu profiter des rayons du soleil. Malheureusement, elle est décédée avant.

    • Hasard (?) de la mise en page, en plus d’une brève en pages Bretagne, les pages locales de Vannes reprennent l’article reproduit ci-dessus, la page (paire) étant complétée par
      Violences conjugales : le procureur veut plus de moyens
      et la page lui faisant face, sur trois colonnes (sur cinq) :
      En prison pour avoir violenté deux conjointes

    • Bill Balai & the moquettes

      https://www.youtube.com/watch?v=1Hb66FH9AzI

      Well I saw my baby walkin’,
      With another man today,
      Well I saw my baby walkin’
      With another man today.
      When I asked her “What’s the matter?”
      This is what I heard her say.

      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      Don’t you know you’re in my way now?
      Can’t you see you cramp my style?

      When I thought of what she told me,
      Nearly made me lose my head,
      When I thought of what she told me,
      Nearly made me lose my head.
      But the next time that I saw her,
      Reminded her of what she said.

      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      Don’t you know you’re in my way now?
      Can’t you see you cramp my style?

      She said, “I’m sorry, pretty daddy,
      You know my love is just for you.”
      She said, “I’m sorry, pretty daddy,
      You know my love is just for you,
      Won’t you say that you’ll forgive me,
      And say your love for me is true.”

      I said, “Wait a minute, ’gator,
      I know you mean’t it just for play.”
      I said, “Wait a minute, ’gator,
      I know you mean’t it just for play.
      Don’t you know you really hurt me,
      And this is what I have to say.”

      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      See you later alligator,
      After ’while, crocodile.
      Don’t you know you’re in my way now?
      Can’t you see you cramp my style?

      See you later alligator, after ’while crocodile,
      See you later alligator,
      So long, that’s all,
      Goodbye.

  • Taxi-Streik in Berlin: Polizei ermittelt nach Gerangel am Flughafen Tegel - Berlin - Aktuelle Nachrichten - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/berlin/article216859859/Taxi-Streik-in-Berlin-Polizei-ermittelt-nach-Gerangel-am-Flughafen-Tegel.

    Proteste von Taxifahrern haben in deutschen Städten den Verkehr am Mittwoch erheblich gestört. Mit Sternfahrten und Autokorsos demonstrierten Taxifahrer gegen Pläne von Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU), den Fahrdienstmarkt für weitere Anbieter wie Uber zu öffnen. Während der Proteste kam es am Flughafen Tegel zu Auseinandersetzungen zwischen Taxifahrern und Mitarbeitern von Konkurrenzunternehmen. Die Polizei ermittelt.

    In Berlin sorgten die Taxifahrer vor allem rund um den Flughafen Tegel für Chaos. Im Stau stiegen Passagiere auf der Autobahn aus den Wagen und liefen zum Terminal. Auch Busse kamen nicht durch und fuhren nur bis zum Jakob-Kaiser-Platz, die Berliner Verkehrsbetriebe (BVG) stellten die Linien zum Flughafen vorübergehend ein.

    Fahrgäste mussten zu Fuß mit ihrem Reisegepäck zum Flughafen weitergehen. Am Airport lag einer der Startpunkte der Taxifahrer für ihre Sternfahrt zum Brandenburger Tor.
    Zu Fuß zum Flughafen Tegel: Wegen der Taxifahrer-Demo fahren die Busse in Richtung Airport nur bis zum Jakob-Kaiser-Platz.
    Zu Fuß zum Flughafen Tegel: Wegen der Taxifahrer-Demo fahren die Busse in Richtung Airport nur bis zum Jakob-Kaiser-Platz.
    Foto: Philipp Siebert / BM
    Taxistreik in Berlin: Massive Staus in der Innenstadt

    Erst am Nachmittag entspannte sich die Situation, dennoch gab es massive Staus in der westlichen Innenstadt und rund um den Flughafen Tegel, wie die Verkehrsinformationszentrale (VIZ) auf Twitter mitteilte.

    Die #Verkehrslage entspannt sich ganz langsam. Aber weiterhin massive #STAU​s in der westlichen #Innenstadt​ und rund um den Flughafen Tegel aufgrund der #Taxidemo. #Taxistreik pic.twitter.com/7NTjt0sPrA
    — Verkehrsinformationszentrale Berlin (VIZ) (@VIZ_Berlin) April 10, 2019

    Die Sternfahrt führte im Schritttempo vom Olympischen Platz, vom Flughafen Tegel und vom Ostbahnhof zur Straße des 17. Juni. Vor dem Brandenburger Tor sollte ab 13.30 Uhr eine Kundgebung stattfinden. Da viele Demonstrationsteilnehmer aber im Stau steckten, verzögerte sich der Beginn.

    Taxi-Streik: „Den Flughafen Tegel kann man derzeit nur noch zu Fuß erreichen“

    Der Pressesprecher vom Flughafen Tegel, Daniel Tolksdorf, sagte der Berliner Morgenpost, dass der Flughafen für Autos und Busse zeitweise überhaupt nicht mehr zu erreichen gewesen sei. „Den Flughafen Tegel kann man derzeit nur noch zu Fuß erreichen“, sagte er.

    Taxifahrer, die im Zuge der Sternfahrt demonstrierten, blockierten seit 11 Uhr alle Zufahrtsstraßen zu Berlins größten Flughafen. Viele Fluggäste seien zu Fuß unterwegs, sagt Tolksdorf weiter. Und: Über den Streik wurde das Flughafenpersonal im Voraus nicht informiert. „Wir wurden davon komplett überrascht“, sagte Tolksdorf.

    Der Streik hatte auch Auswirkungen auf den Flugverkehr, weil durch die Staus die Crews ihre Maschinen nicht rechtzeitig erreichen konnten. Tolksdorf riet deshalb allen Fluggästen, mehr Zeit einzuplanen und regelmäßig den Status ihres Fluges online zu überprüfen.
    „Spießrutenlauf“ am Flughafen Tegel - Polizei ermittelt

    Der Nutzer eines Mietwagens berichtete der Berliner Morgenpost von „beängstigenden Zuständen“ am Flughafen TXL. Telefonisch schilderte der 39 Jahre alte „Car2Go“-Nutzer Björn B., er habe beim Verlassen des Flughafens eine Art Spießrutenlauf erleben müssen.

    Er und weitere Mietwagen-Nutzer seien von etwa 200 Taxi-Fahrern beschimpft und mit Wasser bespritzt worden. Ein Taxi-Fahrer habe gegen sein Auto getreten. Die Stimmung sei aufgebracht gewesen.

    Ein Polizeisprecher bestätigte, dass es vereinzelt zu körperlichen Übergriffen gekommen sei. Auch Feuerwerkskörper seien gezündet worden. Am Donnerstag hieß es, man ermittele wegen Landfriedensbruchs und Verstoßes gegen das Versammlungsgesetz.

    Unter lautem Hupen hatten sich um Punkt 12 Uhr Taxis vom Olympischen Platz auf den Weg in Richtung Berliner Innenstadt gemacht. Nach und nach fuhren sie geordnet vom Parkplatz vor dem Olympiastadion ab. Zwischen 700 und 800 Wagen seien hier her gekommen, schätzte Gunther Zimmermann, Geschäftsführer des Gesamtverbands Verkehr Niedersachsen. Er sei extra aus Hannover angereist, um die Berliner Kollegen zu unterstützen.

    „Es ist die größte Taxidemo der deutschen Geschichte“, sagte er. Insgesamt ging er von mehreren tausend Teilnehmern aus.

    Zu der Kundgebung am Brandenburger Tor hatte sich am Dienstagabend auch Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU) angekündigt. Beim Kurznachrichtendienst Twitter schrieb er: „Ich bin auch da - um mir die Forderungen der Taxifahrer anzuhören.“

    Wir brauchen die Taxis, auch in Zukunft. Danke an Thomas für die Taxifahrt zum Bundestag. Er wird morgen mit Hunderten Kollegen am Brandenburger Tor demonstrieren. Ich bin auch da - um mir die Forderungen der Taxifahrer anzuhören. #Berlin pic.twitter.com/KLLpk0pPwm
    — Andreas Scheuer (@AndiScheuer) April 9, 2019

    Am Nachmittag hatte sich die Straße des 17. Juni zwischen bis zum Großem Stern mit gelben Taxis gefüllt. Allerdings waren auch um 14.15 Uhr, eine Dreiviertelstunde nach dem geplanten Start der Kundgebung vor dem Brandenburger Tor, noch nicht alle Demonstranten eingetroffen. Mehrere Tausend seien zu diesem Zeitpunkt noch nicht einmal vom Flughafen Tegel losgefahren, sagte Thomas Grätz, Geschäftsführer des Bundesverbands Taxi und Mietwagen. „Das Problem ist die schlechte Führung durch die Polizei.“ Grätz rechnete mit insgesamt rund 5000 Teilnehmern.
    Aufgebrachte Taxifahrer protestieren auf der Straße des 17. Juni.
    Aufgebrachte Taxifahrer protestieren auf der Straße des 17. Juni.
    Foto: FABRIZIO BENSCH / Reuters

    Auch Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU) war auf der Bühne am Brandenburger Tor dabei. Dort wurde er von den wütenden Demonstranten unter lauten „Buh“- und „Scheuer raus“-Rufen begrüßt.

    Hintergrund: Taxifahrerin zu Uber: „Die picken sich nur die Rosinen raus“
    Taxizentralen: Reservierungen kaum möglich

    Zusätzlich zu der Sternfahrt und der Kundgebung traten von 12 bis 15 Uhr die Telefonzentralen in den Ausstand, wodurch der reine Gelegenheitsverkehr nicht oder nur eingeschränkt stattfand.

    Kurz vor zehn Uhr war es noch möglich, Taxis telefonisch zu bestellen. „Im Moment vermitteln wir noch Fahrten, wahrscheinlich bis 11 Uhr oder 11.30 Uhr“, hieß es in der Zentrale von Taxi Berlin.

    Anders sah es bei Funk Taxi Berlin aus. Dort kam zur selben Zeit sofort die Warteschleife und die Ansage: „Der nächste freie Mitarbeiter nimmt ihren Auftrag gerne entgegen.“ Das Band lief einmal durch, dann nahm doch eine Mitarbeiterin ab. „Zwischen 11 und 13.30 Uhr nehmen wir keine Aufträge entgegen“, erklärte die Vermittlerin. Das sei Anweisung der Geschäftsführung. In dieser Zeit würden nur Vorbestellungen abgearbeitet. „Und auch da wissen wir nicht, ob wir alle bedienen können“, hieß es. Die meisten Fahrer seien auf dem Weg zur Protestdemo.
    Taxibranche läuft Sturm gegen Pläne von Verkehrsminister Scheuer

    Parallel zu der zentralen Kundgebung in Berlin fanden unter dem Motto „Scheuerwehr“ bundesweit verschiedene Aktionen statt, die von Sternfahrten und Kundgebungen in Hamburg, Düsseldorf, Wiesbaden und Saarbrücken bis hin zu Flashmob-Aktionen in einzelnen Städten reichten.

    Hintergrund der Proteste ist ein Eckpunktepapier aus dem Bundesverkehrsministerium, das eine Liberalisierung für Mobilitätsdienste wie Uber vorsieht. Seit das Papier im Februar öffentlich wurde, läuft die Taxibranche Sturm gegen die Pläne von Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU). Besonders umstritten ist die darin geplante Abschaffung der Rückkehrpflicht für Mietwagen, nach der bisher geregelt war, dass ein Mietfahrzeug nach einer Fahrt ohne anschließenden Folgeauftrag wieder zu seinem Ausgangsort zurückkehren musste. Der Bundesverband Taxi und Mietwagen befürchtet, dass Unternehmen wie Uber im Falle einer Abschaffung frei nach betriebswirtschaftlichem Nutzen entscheiden können, wann und wo es lukrative Fahrten gibt und nur diese Nachfrage bedienen. Im Gegensatz dazu haben Taxis eine Betriebs-und Beförderungspflicht – sie müssen deshalb rund um die Uhr jeglichen Bedarf abdecken, ob rentabel oder nicht.

    Taxibranche befürchtet Verkehrskollaps durch Mietwagenunternehmen

    Da die Mobilitätsdienstleister anders als die Taxis nicht dem Konzessionsrecht unterliegen, sei die Anzahl der Autos durch den Staat nicht regulierbar. Ohne die Rückkehrpflicht könne es zu einem Verkehrskollaps kommen, wenn immer mehr Mietwagen in der Innenstadt nach Kunden suchen, gleichzeitig bestehe das Risiko, dass ländliche Gegenden weiter abgehängt werden. In Städten wie New York, San Francisco und Amsterdam sei dieser Fall bereits eingetreten. „Wenn wir heute von Fahrverboten reden, kann es nicht sein, dass die Schleusen geöffnet werden für einen ungeregelten Mietwagen-Markt“, so Michael Müller, Präsident des Bundesverbandes Taxi und Mietwagen. Er kritisiert auch, dass nach dem Eckpunktepapier Mietwagenunternehmern die Einzelplatzvermietung ermöglicht wird, wodurch viele Dienstleister ungeregelt auf den Markt drängen könnten.

    Während Taxifahrer überall denselben Preis anbieten müssen, würden Unternehmen wie Uber nach dem klassischen Marktprinzip Angebot und Nachfrage agieren. Ist die Nachfrage groß, steigt der Preis. So sei beispielsweise eine Fahrt mit dem Dienstleister am Silvesterabend mindestens doppelt so teuer wie an normalen Tagen.

    Zudem würden die Mietwagenanbieter keine Verantwortung als Arbeitgeber übernehmen, da sie sich als reine Vermittlungsplattformen verstünden. Ob ein Fahrer angestellt ist, unter welchen Bedingungen, ob er Pausen einhält und Arbeitszeiten einhält, werde etwa von Uber nicht überprüft.
    Gleiche Voraussetzungen für Taxis und Mietwagenanbieter gefordert

    Um einen fairen Wettbewerb zu ermöglichen, fordert der Bundesverband gleiche Voraussetzungen für alle: So soll jede Person, die Menschen mit ihrem Fahrzeug gewerbsmäßig befördert dazu nachprüfbar qualifiziert sein. Darüber hinaus sei eine eindeutige Kenntlichmachung von Fahrzeugen der gewerblichen Personenbeförderung anhand farbiger KFZ-Kennzeichen notwendig. Damit die Ämter nachprüfen können, ob diese Qualifikation erworben wurde, soll das elektronische Zentralregister für Güter-und Personenkraftverkehrsunternehmen mit Bus auch auf Taxi-und Mietwagenbetreiber ausgeweitet werden. Außerdem soll es auch Taxis möglich sein, pauschale Festpreise für vorbestellte Fahrten anbieten zu können. Ride-Sharing, also geteilte Fahrten mit anderen Fahrgästen, soll künftig im Personenbeförderungsgesetz genau geregelt werden und Taxis in Sharing-Modelle miteinbezogen werden oder solche Dienste selbst anbieten dürfen. Zudem sollen technische, bürokratische und finanzielle Hindernisse für Elektro-Taxis beseitigt werden.

    Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer verteidigte die geplante Liberalisierung des Fahrdienstmarktes am Montag erneut. Neue Mobilitätsformen seien eine Chance auch und vor allem für den ländlichen Raum, sagte der CSU-Politiker auf einer Konferenz in Berlin.
    Proteste gegen Uber auch im Ausland

    Vor etwas mehr als drei Wochen haben bereits rund 700 Taxifahrer gegen die Pläne zur Öffnung des Fahrdienstmarktes protestiert. Unterstützung bekommen sie unter anderem vom Verkehrsclub Deutschland. Mit Blick auf das Eckpunktepapier warnte der Verband vor einer uneingeschränkten Marktöffnung und forderte eine „Liberalisierung mit Augenmaß“, wozu unter anderem gehöre, dass die Anforderungen an die Fahrer neuer Dienste mit denen an Taxifahrer identisch seien. Anders klingt das Echo auf die Änderungsvorschläge vom Ridesharing-Anbieter Moia. Das zu Volkswagen gehörende Unternehmen startet derzeit in Hamburg und Hannover seinen Dienst mit mehreren hundert Elektroshuttles. Moia-Chef Ole Harms kritisiert die Liberalisierungsvorschläge als „zu mutlos“. Durch die Änderungen würden private Dienste gegenüber staatlichen „diskriminiert“. Das Eckpunktepapier sieht vor, dass Ridepooling-Dienste kommunaler Verkehrsunternehmen als Sonderform des Linienverkehrs deklariert und zugelassen werden könnten.

    „Wenn für Uber und Co. künftig laxere Regeln als für die Taxen gelten, dann dient dies nicht dem Wettbewerb. Eine Reform des Personenbeförderungsgesetzes ist notwendig, um die neuen Ridesharing-Dienste zu berücksichtigen“, sagte der verkehrspolitische Sprecher der Grünen, Harald Moritz zum Streik.

    Die Furcht vor der Verdrängung plagt jedoch nicht nur die deutsche Taxibranche: Ende Januar hatten Taxifahrer in Madrid und Barcelona mehrere Tage hintereinander gegen Uber und andere Online-Fahrdienste protestiert und Straßen blockiert. Dabei war es auch zu gewalttätigen Zwischenfällen gekommen. In New York gab es in den vergangenen beiden Jahren immer wieder Proteste gegen die Fahrdienstleister.

    #Taxidemo #Deutschland

  • L’Eugénisme En Marche - ou Heureux les pauvres en esprit car le royaume de la manipulation génétique leur est promis Gérard COLLET - 23 Juillet 2018 - Le Grand Soir
    https://www.legrandsoir.info/l-eugenisme-en-marche-ou-heureux-les-pauvres-en-esprit-car-le-royaume-

    Le sieur Laurent Alexandre, ci-devant urologue et actuel entrepreneur [1] a récemment confié à l’Express une tribune fort humblement intitulée « Pourquoi #Bourdieu avait tort » [2]. Voilà donc le sort de P. Bourdieu et d’un pan de la sociologie scellé sans appel par les 50 lignes à l’emporte-pièce du tribun.

    Les lignes en question au demeurant, et quelque provocantes qu’elles paraissent, semblent avoir soulevé fort peu d’intérêt, ne déclenchant apparemment pas le moindre buzz : une recherche sur l’Internet ne mentionne en effet qu’une seule recension notable d’ailleurs fort peu élogieuse, et une critique acerbe qui à vrai dire s’intéresse davantage au journal qu’il l’a publiée qu’à l’auteur [3].

    Ce faible écho n’est guère surprenant, car le tribun, sous des dehors révolutionnaires au sens #macronien du terme, n’y fait montre que du positivisme le plus suranné, d’un #scientisme béat qu’on croyait passé de mode, et du réductionnisme le plus élémentaire. Toutes ces qualités étant rehaussées il est vrai d’un si singulier manque de curiosité. En effet, M. Alexandre semble ignorer les mises en garde précises et nombreuses de l’auteur grâce auquel il pense pulvériser pour le compte Pierre Bourdieu et tous les travaux mettant en évidence l’importance du milieu dans la réussite sociale. Enluminées aussi d’un esprit si rigoureusement critique qu’il passe sous silence les réflexions de fond sur le réductionnisme scientifique pourtant au principe de son article historique.


    Reste que quelques aspects conjoncturels de cette tribune, bien inscrite dans l’air du temps, suggèrent de creuser un peu plus avant le pourquoi et le comment d’un tel pétard mouillé. Car ce pétard passablement truqué œuvre à l’accréditation lancinante d’idées fort dangereuses.

    Qui est L.A.
    Il est évidemment utile de connaître une part du parcours et des engagements de l’auteur afin de tenter comprendre d’où il parle, pourquoi il le fait, et quels sont les credo intellectuels et politiques qui constituent le soubassement de son interprétation des travaux en neurologie et en sciences cognitives. Et ses éventuels intérêts trébuchants.
    Si l’on en croit sa biographie telle que décrite par Wikipédia et confortée par nombre d’articles répertoriés sur le web, L.A. est donc médecin urologue, mais il est bien davantage un représentant de la classe IEP/ENA et créateur d’entreprises. Personnalité libérale proche d’#Alain_Madelin, il est également présent dans la presse via ses rachats et plusieurs journaux font obligeamment place à ses credo.

    L’essentiel de ses interventions (tribunes, conférences) se situe dans le domaine des « technologies », en particulier celles de l’ingénierie génétique ; elles révèlent un héraut du #transhumanisme dissertant complaisamment sur l’immortalité à court terme et les éventuels bienfaits « humanistes » des dites #NBIC. Cette passion visionnaire restant bien entendu totalement indépendante de ses intérêts personnels, investis entre autres dans une société de séquençage d’#ADN. Celle-ci n’étant que le prolongement concret de celle-là.

    On trouve également parmi ses fort nombreuses déclarations, des prises de position erratiques et tonitruantes sur le sujet, allant de la mise en garde alarmiste contre les apprentis sorciers à la #futurologie enthousiaste. Le dénominateur commun étant comme par hasard l’appel à des « investissements massifs ». Car L.A. n’ignore évidemment pas que les avancées technologiques fulgurantes en NBIC et en IA ne tombent pas du ciel, ni de laboratoires marginaux et improvisés, mais sont bel et bien le produit de choix politiques influencés par les nombreux lobbyistes si attentifs au progrès humain...

    Que nous dit-il ?
    De manière fort simpliste [4], L.A. assène des chiffres dont la signification est assez sibylline, mais qu’il explicite aimablement pour nous après les avoir radicalement simplifiés :

    On sait aujourd’hui que l’ADN détermine plus de 50 % de notre intelligence. L’école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique.

    La formule chiffrée présente la compacité d’une publicité de pâte dentifrice ou de crème anti-rides, et le pourcentage bien rond est évidemment garant d’élégance scientifique [5].

    Cette rigueur prend cependant quelques libertés avec l’arithmétique : les deux parts de 50% sont apparemment modulées par un mystérieux coefficient idéologique, puisque la moitié revenant à l’école et à la culture « ne pèse pas beaucoup », tandis que l’autre moitié est « décisive ». Voilà donc une manière singulière d’accommoder les chiffres à la sauce ingénierie génétique.

    On apprend ensuite que pour la lecture elle-même, le rôle de l’école et de l’environnement culturel est marginal. Et l’on se prend à regretter que l’analyse soit encore incomplète puisqu’elle peine toujours à démontrer que le gène de la lecture est usiné à l’origine pour la lecture syllabique et tout à fait incompatible avec la lecture globale.

    En dépit de ce petit goût d’inachevé, le degré de précision des analyses mentionnées est tel qu’il laisse envisager qu’il faudrait doubler l’effort individuel et la contribution familiale des malheureux ayant reçu un « mauvais #patrimoine » pour qu’ils puissent espérer concurrencer les heureux #héritiers [6].

    Notre tribun s’essaye ensuite à démontrer que l’évidente corrélation entre #QI et #pauvreté est taboue [7], ce qui participe incontestablement au déclin de la France.

    Alexandre insiste lourdement, dans de nombreux articles, sur le rôle joué par le QI (et par son origine génétique sous-entendue) dans la « réussite » [8]. Derrière cette affirmation s’en dissimule (mal) une seconde : celle de l’origine raciale de cet « avantage comparatif » génétique.

    L. Alexandre prend ici appui sur le phénomène amorcé en France par la sidération des sphères ministérielles devant les résultats des enquêtes internationales de « compétences ». Le nouveau ministre, comme ses prédécesseurs, se devant de fournir une explication. Qui mette si possible hors de cause les choix institutionnels.

    Pour ce qui concerne la lecture, les résultats de l’enquête #Pirls (Programme international de recherche en #lecture #scolaire, touchant les écoliers de CM1) n’étaient pas très bons en 2012 (cf. Le Monde du 13/12/2012). Ceux de 2017 sont encore plus mauvais, au point de déclencher une prise de parole quasi immédiate du ministre de l’Éducation nationale.

    Mais alors ? La baisse continue du QI de la France [9], d’emblée imputée par le ministre aux horreurs du « #pédagogisme », traduit-elle une baisse génétique corrélée ? Les résultats comparés au niveau européen représentent-ils le potentiel génétique des différentes populations ? Faut-il révéler que les irlandais sont particulièrement doués de gènes performants, et les maltais particulièrement handicapés par leurs #gènes insulaires ?

    En fait, contrairement à ce que disent ces auteurs, sans cesse pleurnichant sur les interdits dont ils seraient victimes malgré les titres de presse et les chaires dont ils disposent dans les journaux, c’est bien l’idée d’un « héritage » des dons qui est la plus répandue. On en trouve trace partout dans le langage, dans les récits historiques, et dans les discussions de Bar du commerce [10].

    Énoncer la théorie #complotiste de l’éléphant dans le couloir est en effet une contre vérité totale [11].

    Reste juste à préciser ce que sont ces « capacités » devenant subrepticement « intelligence » [12]. Mais il est assez clair que l’unité de mesure suggérée ici est en dernier ressort la capacité à « créer sa boîte » et à « développer » l’ « #innovation » susceptible d’arracher des « parts de marché ».

    Il existe en fait deux variétés de fans des fondements génétiques de « l’intelligence » : il y a les « conservateurs », dans l’acception macroniste du monde, pour qui la #race, l’origine, la #caste... disent tout sur l’intelligence de manière définitive, et il y a les « progressistes », En Marche vers l’amélioration de l’espèce, qui dissimulent leur condescendance de classe derrière le vœu pieu de « réparer » les héritages pénalisants. Ces derniers peuvent alors se réclamer d’un « humanisme » qui fleure bon la pitié charitable, mais en réalité se placent d’emblée dans le cadre de la guerre de tous contre tous : la supériorité chinoise doit être surclassée de toute urgence !

    Ce discours a pour but d’ancrer l’idée de supériorités « naturelles » indiscutables, de contrer toute réflexion suggérant des politiques égalitaires voire compensatoires, et surtout de rendre « l’égalitarisme » responsable du « déclin », par l’étouffement de l’énergie des plus doués. Lesquels bien évidemment ne rêvent qu’entreprise, reprises, placements, start-up, concurrence et parts de marché.

    Ce que font semblant d’ignorer ces tartuffes, c’est que l’égalitarisme n’est pas un « programme » mais une attitude philosophique et politique refusant l’enfermement des individus pour cause d’hérédité, de race, de couleur, de QI. Ils feignent d’avoir oublié que l’assise des anciens régimes féodaux était précisément de cette nature, de même que celle des privilèges ici, des castes là-bas. Que la déclaration des droits de l’homme est une déclaration de principe et d’intention et prétend justement affranchir l’Homme d’un calcul de QI ou des résultats d’un séquencement de #génome.

    Les malheureux semblent n’avoir pas compris, que la relativisation de l’interprétation du QI et la défiance vis-à-vis de son utilisation partent du même principe qui refuse que l’on prétende définir, limiter, arrêter le devenir d’un individu, son chemin, ses désirs et sans ambitions en lui opposant un bête chiffre censé le résumer.

    Mais le point d’orgue de l’article en est sans conteste l’émouvant prétexte humaniste : lutter contre le déterminisme génétique pour compenser les inégalités. Beau projet. En contradiction cependant avec l’opposition radicale et méprisante à « l’égalitarisme ». Car l’égalitarisme on le sait, est gauchiste, irresponsable et contraire au progrès lorsqu’il s’agit d’éducation, mais il devient humaniste et porteur d’avenir dès qu’il s’agit d’ingénierie génétique.

    Pourquoi cette tribune n’a pratiquement aucun intérêt scientifique et frôle l’imposture.
    Il faut d’abord noter que les déclarations à l’emporte-pièce de #Laurent_Alexandre ne se préoccupent d’aucune des mises au point de R. Plomin lui-même, et ne font allusion qu’à des aspects parcellaires des travaux de P. Bourdieu.

    Comme le rappelle en effet dans un article assez complet la rédaction du site Chronik [13], les découvertes de Plomin ne nient pas, contrairement à ce que fait croire Laurent Alexandre, l’influence de l’environnement : bien au contraire, elles lui donnent une place fondamentale. Dans un article de 2004 publié par l’American Psychological Association,Robert Plominexplique en effet : http://webspace.pugetsound.edu/facultypages/cjones/chidev/Paper/Articles/Plomin-IQ.pdf

    « Si l’influence des facteurs génétiques sur l’intelligence est d’environ 50 %, cela signifie que les facteurs environnementaux expliquent le reste de la variance. »
    
 
Plus grave encore, selon les mêmes auteurs, la présentation donnée par notre tribuniste émérite constitue l’erreur type que dénonce R. Plomin :

    Nombre de lecteurs de bonne foi peuvent comprendre que l’intelligence de leur enfant est à plus de 50 % déterminée par les gènes dont il a hérité. Mais voilà, c’est précisément cette manière de « comprendre » qui est la plus importante contre-vérité, la plus grave erreur, la « number one fallacy » contre laquelle nous prévient Plomin, notamment dans son interview à la BBC en octobre 2015. [14]

    Le site Mute fournit pour sa part de manière bien documentée quelques précisions sur le travail entrepris par Plomin et son équipe :

    Mais lorsque des centaines de milliers de marqueurs génétiques furent ainsi passées au crible, les chercheurs n’ont trouvé que quelques associations entre des SNPs (polymorphismes d’un seul nucléotide), dont le plus efficient expliquait un peu moins de 1 % de la variance aux tests psychométriques, et les autres moins de 0,4 % (cf par exemple Harlar 2005, Craig 2006, Butcher 2008). L’effet est si faible qu’il faut répliquer ce genre d’études pour exclure les faux positifs. Et, en aucun cas, on ne trouve pour le moment de gène massivement impliqué dans les différences d’intelligence entre individus. De plus, Les deux propriétés essentielles sont ici la pléiotropie (un même gène a plusieurs effets) et la polygénicité (un même trait dépend d’une multitude de gènes) [15]

    Ce qui adoucit singulièrement les déclarations à l’emporte-pièce de L.A., mais nécessite il est vrai un peu plus de réflexion.

    D’où sortent encore des chiffres hallucinants de précision comme :

    Nos différences de capacités de lecture en sont issues à 64 % du patrimoine génétique, la famille, l’école et nos efforts individuels n’y sont que pour un tiers.

    Mais de quelle lecture s’agit-il donc, et comment sont mesurées ces « capacités » ?

    Par ailleurs, il y a une contradiction absolue à avancer ces affirmations et dans le même temps à charger les méthodes d’apprentissage de tous les maux. Et comment interpréter alors avec un tel prisme les nombreux résultats d’enquêtes internationales ? Le surgissement des « capacités » des chinois, coréens et autres signe-t-il donc une modification de leur patrimoine génétique [16], eux qui étaient considérés il y a un siècle comme des « peuples de coolies » [17] ? Ou bien seuls 50% de ces résultats sont-ils attribuables aux gènes chinois ?

    Ou bien encore, la #Chine aurait-elle, avant-même les « #start-up » macroniennes et nonobstant les brevets en gestation dans l’entreprise de L.A., découvert la pierre philosophale NBIC permettant la production en série de génies de la recherche-développement ?

    Ignorent-ils aussi, Alexandre et ses followers , qu’au XIX° siècle les premiers touristes anglais riches qui visitent notre pays, et singulièrement les Alpes (E. Whymper entre autres), y sont stupéfaits par l’omniprésence du « crétinisme » et l’arriération générale des populations qu’ils découvrent. Il faut croire que là encore un phénomène improbable a modifié les gènes des alpins pour en faire, au XXI° siècle des humains quasi normaux.

    On pourrait également renvoyer L.A. -mais il est vrai qu’à la date de sa tribune il ignorait probablement les faits- au rapport parlementaire [18] rendu public ce printemps.

    On y lit par exemple :

    Le département (93) cumule des taux de chômage, de pauvreté et de difficultés scolaires bien supérieurs aux moyennes nationales. Face à ce constat, les moyens humains y sont pourtant inférieurs aux autres territoires : deux fois moins de magistrats, par exemple, au tribunal d’instance d’Aubervilliers, que dans un tribunal parisien équivalent. Dans les écoles « le moins bien doté des établissements parisiens est mieux doté que le plus doté des établissements de la Seine-Saint-Denis »

    Les dés sont donc singulièrement pipés, et il devient très délicat, M. Alexandre, de distinguer ce qui relève de la supériorité des gènes des élèves parisiens de ce qui relève du milieu, n’est-il pas vrai ?

    A travers l’ensemble de ces recherches, au fond, il apparaît que les liens désespérément recherchés entre « gènes » et « intelligence » s’obstinent à ne pas se montrer, et bien entendu, à part Laurent Alexandre on ne trouve pas un seul chercheur pour suggérer encore qu’il existerait des « séquences de code » directement responsables de l’intelligence. Si toutefois il avait pris la peine de tenter une définition de la dite intelligence, mais sans doute veut-il encore faire croire que le QI dont il se gargarise dans nombre d’interventions est un indicateur largement satisfaisant.

    Plus honnête, croisant les réflexions des neurologues, de l’épigénétique, de la sociologie, de la psychologie, de la pédagogie, des sciences cognitives en général, l’article pourrait alors se résumer à la formule :

    P’têt bien que l’héritage génétique a une certaine influence sur l’intelligence, et p’têt bien que l’environnement, les conditions de la croissance et de l’éducation en ont aussi une.

    Ce qui avouons-le est totalement renversant et en surprendra plus d’un. Et que Pierre Bourdieu admettait parfaitement [19]. Notre hardi tribuneur aurait certes gagné à lire quelques autres textes plus larges et plus synthétiques sur le sujet [20] ; mais une compréhension correcte, étayée, de bon sens et non biaisée n’était sans doute pas dans le propos de L.A., archétype des vulgarisateurs à l’affût de bribes de travaux scientifiques susceptibles d’apporter de l’eau à leur moulin quitte à en commettre une exégèse aventureuse. Toutes époques, tous les intérêts et toutes les idéologies ont tenté ainsi de subtiliser les travaux de recherche. Et à l’ère technocratique, surtout s’ils produisent de beaux chiffres [21].

    Au final, l’apport de la tribune alexandrine serait inexistant si elle n’était faussée et caricaturale, et s’il ne tirait des conclusions tout à fait gratuites, primaires et dangereuses.

    On voit donc sans effort exagéré transparaître dans le texte publié par l’Express, ce que L.A. et un certain nombre de commentateurs ont voulu faire dire à R. Plomin, lequel comme on l’a vu s’en est bien défendu.

    Il s’agit essentiellement de prétendre raviver la querelle #inné-acquis sur de nouvelles bases incontestables parce que chiffrées, pour espérer enfin faire basculer l’histoire dans le sens de l’inné. Or quelles que soient les intentions charitables (et surtout pragmatiques) affichées, vouloir à tout prix privilégier l’inné est une démarche enfermante, celle-là même qui renvoie les dominés à leur prétendue #infériorité « naturelle ». Discours que l’on retrouve dans les discours de tous les dominants, de l’esclavage au nazisme en passant par la droite américaine la plus obscurantiste et ségrégationniste. Alors que le choix de l’éducabilité est par nature émancipateur, qui présuppose une égalité de principe et s’attache à la rendre réalisable.

    Il s’agit aussi de redonner vie au #scientisme [22], que l’on croyait durablement disqualifié mais qui ressurgit de ses cendres à chaque « #innovation #R&D ». Il s’agit d’y ajouter hypocritement la promesse de l’amélioration génétique, faisant ainsi le lit d’un transhumanisme au masque humaniste et égalitariste. Hypocrisie fort utile cependant à toute la #startuposphère de l’ingénierie génétique, qui trépigne d’impatience à l’idée de pouvoir un jour fabriquer de l’humain OGM et tenter de damer le pion à la croissance de Facebook.

    Reste que si cette promesse est déçue, comme celle de l’immortalité au bout du chemin de la recherche NBIC, il demeurera la « démonstration » de la nature génétique des différences d’intelligence, justifiant bien entendu les différences de statut humain.

    Il s’agit enfin d’accréditer obstinément une approche réductionniste, fétiche des technocrates avides de chiffres. Un réductionnisme dopé par l’informatique et sa nouvelle dimension « big data » qui n’en est pas avare, et en produit bien davantage que tous les L.A. de la terre peuvent en digérer.

    Il semble pourtant que, prévenu par Karl Popper, tout scientifique sait les limites de cette approche, mère du déterminisme. Car si le réductionnisme peut selon Popper constituer une étape méthodologique fructueuse, il ne peut en aucun cas constituer une doctrine, et l’extrapolation de résultats « réduits » à la réalité est toujours hasardeuse [23].

    Et l’on retrouve également dans cette rhétorique le projet de la sociobiologie, qui prétend expliquer tous les comportements humains sur des bases biologiques, puis plus tard génétiques. Et nombreux sont les scientifiques de toutes disciplines qui ont mis en garde contre un schéma explicatif dont ils dénoncent les évidents effets pervers tant socio-politiques que scientifiques.

    Ou tout cela nous mène-t-il ?
    On serait donc tenté de conclure que la tribune en question est tout simplement totalement dénuée d’intérêt, et n’est qu’un pot-pourri d’approximations, de contre-vérités, de travestissements partiaux de résultats scientifiques, d’absence de réflexion et de rigueur. De soupçonner qu’elle n’était là que pour faire acte de présence dans les média et rester en vue. Le premier réflexe serait donc de l’ignorer simplement et de ne plus jamais ré-ouvrir le journal qui l’a publiée [24].

    Mais ce serait oublier que ce texte poursuit en réalité deux objectifs bien précis, complémentaires, et lourds de conséquences.

    Le premier est d’alimenter en eau fraîche le moulin de la macronie en avançant l’hypothèse de « start-up » susceptibles de doper au CRISPR-Cas9 l’intelligence française dont L.A. et ses amis nous révèlent qu’elle laisse tant à désirer, et qu’elle sera bien insuffisante dans le « monde réel » de la lutte de tous contre tous [25].

    Le second est que compère L.A., par là même avance ses pions en tentant de montrer tout ce que l’ingénierie génétique pourrait apporter à l’économie française, se chiffrant comme à l’ordinaire en points de croissance et donc en créations d’emploi. Hypothétiques. En tous cas en perspectives radieuses pour les intérêts de ce secteur prometteur.

    L’invocation du ministre #Blanquer, de son proche collaborateur Dehaene et de la vision macronienne du monde souligne d’ailleurs la nature éminemment politique de la prétendue avancée scientifique :

    .. C’est-à-dire accentuer la stratégie du ministre Blanquer, développer la recherche en pédagogie et donner des moyens aux grands spécialistes de la cognition : Stanislas Dehaene, François Taddei, Franck Ramus...

    Et bien entendu l’approche « pédagogique » suggérée est majoritairement centrée sur cette vision selon laquelle, comme le déclare volontiers S. Dehaene, l’imagerie cérébrale va ouvrir les portes à la compréhension de l’acte de lire. Loin de cette équipe l’idée de s’appuyer sur les travaux pédagogiques d’approche globale et humaine : il s’agit plutôt d’un « retour à l’ancien monde (!), avec la glorification du modèle purement transmissif. Et elle ignore superbement l’ensemble des travaux de fond, de longue haleine, nourris de savoirs, de savoir-faire et d’expériences multiples. Là encore, « La #Science » aurait tranché de manière indiscutable et désigné les procédures « efficaces ». Il n’est pour s’en rendre compte que de lire certaines réactions approfondies aux projets du ministre [26].

    Tout ce galimatias n’a finalement pour but que de déguiser sous les aspects d’une « science dure » à la mode, capable de présenter des chiffres et des images numériques, une démarche idéologique non explicitée.

    Or cette démarche conduit tout naturellement à faire surgir un eugénisme -bien entendu positif- et à un transhumanisme justifié par la concurrence déloyale et le péril du « gène jaune » augmenté [27]...

    Il y a là, répétons-le, le fond commun de tous les racismes, les esclavagismes, les misérabilismes et de toutes les formes de mépris social : la volonté de renvoyer les dominés à leur place en affirmant qu’ils sont « nés comme ça ». On l’a trouvé à toute époque et sous tous climats, et la convocation des « neurosciences » (extrapolées, tronquées, manipulées, parfois même trahies) n’est que le nouvel alibi justificatif, paré des plumes de l’imagerie cérébrale.

    Laurent Alexandre, toutefois, manque singulièrement d’audace dans la voie qu’il s’est tracée, et hésite à exposer toutes les conséquences prévisibles de son approche de l’inné et de l’acquis : s’il se lâchait vraiment, il nous révélerait sans aucun doute la base génétique des inégalités qui perdurent entre hommes et femmes. Mais nous proposerait bien vite une ingénierie susceptible d’upgrader le second chromosome X des malheureuses.

    On sait évidemment l’idée de « l’amélioration de la race » vieille comme le monde, elle n’a pas attendu L.A., ni le « traitement de textes génétique » ; et depuis le II° Reich jusqu’aux inventeurs du transistor, nombreux sont ceux qui ont parié sur cette voie... Sans grand succès et avec moult dégâts.

    Un chemin beaucoup plus direct vers l’amélioration de la race que celui prêché par L.A. (encore que pas accessible à tous) fut en effet imaginé dans les années 80 du XX° par une Banque des spermes d’exception créée par R.K. Graham [28]. C’était aux US bien entendu, la Chine n’étant alors pas encore le point de mire des eugénistes. L’un des plus célèbres des généreux et altruistes donateurs fut William_Shockley, glorieux inventeur de l’effet transistor et prix Nobel de physique 1956 [29].

    Mais il semble bien, hélas, qu’aucun des rejetons des spermatozoïdes hyper-performants n’ait inventé la Moulinette-à-faire-la-vinaigrette ni même le Repasse-limaces, et l’on ignore si le « pack » fourni par la Banque Graham comprenait à la fois le gêne des semi-conducteurs et celui des traces de paranoïa...

    La seule nouveauté de cette tribune est donc bien sa conclusion en forme d’humanisme en trompe l’œil : certes les nuls sont nuls de naissance et aucune éducation n’y pourra rien, mais la macronie dans sa grande générosité (à moins qu’il s’agisse de pragmatisme) va les aider en faisant appel à L.A. et ses collègues. Elle va « réparer » ces mal dotés de l’ADN, et du même coup de ciseau génétique assurer les « avantages concurrentiels » de la France face à l’Asie.

    L’émouvant slogan : « Se battre et dynamiter le déterminisme génétique ! » claque comme une bannière progressiste, et propulse même L.A. et toute la techno-sphère macronienne dans l’univers sulfureux de l’insoumission, de la révolte, de la lutte finale contre les injustices de la nature...

    Le procès, ici, est clair et a deux aspects complémentaires. Affirmer la grande générosité visionnaire des nouvelles équipes gouvernementales, prêtes à faire la courte échelle aux sous-doués pour qu’ils viennent faire concurrence aux élites. Conforter la volonté de Macron de transformer la France en start-up nation, en privilégiant les visées réductionnistes et scientistes de Blanquer [30] et des équipes de numéricologues et de leur amis entrepreneurs. Lesquels n’attendent que les investissements massifs (publics ?) qui vont leur permettre de créer les « boîtes » de demain [31]. Et tout cela sans laisser place une seconde à la réflexion sur le monde dans lequel ils prétendent ainsi nous entraîner.

    Il n’est au reste pas surprenant que tout ce que la macronie compte de Laurent Alexandre et autres hérauts de la croissance innovante s’empare avec gourmandise de travaux tels que ceux de l’équipe de R. Plomin. Quitte à ne lire que la surface des résultats scientifiques, à se hâter de détourner les travaux pour les citer à l’appui de leur vision orientée du monde.

    Et c’est dans ce droit fil qu’apparaît l’argument massue : la dénonciation hypocrite de la licence qui régnerait en Chine vis-à-vis de l’IA et du transhumanisme : « Aucune norme éthique ne semble freiner les transhumanistes chinois ».

    Et c’est pour mieux conclure : « La Chine disposera d’un avantage considérable dans la société de l’intelligence », suggérant que les « lois de la concurrence » nous obligeraient aussi à accepter à contrecœur l’eugénisme du XXI° siècle à visage (trans)humain.

    Gérard COLLET

    [1] D’une société belge de séquençage ADN selon sa biographie Wikipédia.
    [2] Voir : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/determinisme-pourquoi-bourdieu-avait-tort_2002043.html
    [3] Sciences : peut-on publier n’importe quoi dans L’Express... En un mot : oui. Voir : http://www.acrimed.org/Sciences-peut-on-publier-n-importe-quoi-dans-L
    [4] Mais il est vrai que le format « Tribune » de l’Express ne permet pas de faire dans la dentelle.
    [5] On sait en effet très bien qu’Oral-B élimine 100% de plaque dentaire en plus, que par certaine crème anti ride « l’ovale du visage est redéfini pour 82 % des femmes » tandis que 96% des femmes constatent plus de fermeté...
    [6] En effet, « Nos différences de capacités de lecture sont issues à 64 % de cet héritage, tandis que la famille, l’école et nos efforts individuels n’y sont que pour un tiers. » Or il est clair que 2 x 33 % est supérieur à 64 %.
    [7] Tabou indiscutablement lié à la domination culturelle des idées crypto-marxistes, diffusées sournoisement par les chaînes de télévision et les organes de presse écrite.
    [8] Voir par exemple : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/face-a-l-intelligence-artificielle-le-tabou-du-qi-est-suicidaire_1894152.ht puis aussi : https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/manipulations-genetiques-augmentation-cerebrale-la-chine-est-ultratranshuma
    [9] Statistiquement s’entend, car il y demeure heureusement quelques grands esprits échappant à la malédiction.
    [10] A titre d’exemple, cet extrait de L’Autre Amérique, Arte, 29/5/2018. : « Ce portrait le Justin Trudeau présente en beau gosse bien né, fils de Pierre Elliott Trudeau [...]. Outre ce lignage, qu’en est-il des convictions de Justin, de sa vision pour le Canada [...] . »
    [11] Cette théorie a été popularisée par Mme Smith-Woolley, une élève du professeur Robert Plomin, personnalité controversée qui a longtemps soutenu l’idée que l’intelligence est très fortement héréditaire. Elle compare la génétique à “l’éléphant dans le couloir” [en référence à l’expression anglaise “the elephant in the room”, qui évoque un problème évident que personne ne veut ou ne peut voir et ne veut discuter, ndt] et pense qu’elle devrait être enseignée aux futurs professeurs. Toby Young, libertarien provocateur et activiste en matière d’éducation, apparaît comme co-auteur de cet article. M. Young s’est récemment attiré l’opprobre pour avoir écrit que la génétique étant le facteur dominant de la réussite scolaire, les écoles ne faisaient que peu de différence. (https://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/reussite-la-spirale-du-succes-63020)
    [12] Dont le sens reste propriété de M. Alexandre. En tous cas, il n’aura pas la place de les définir.
    [13] https://chronik.fr/denigrement-de-pierre-bourdieu-laurent-alexandre-t-nom.html
    [14] Voir note précédente.
    [15] Article publié sur le site Mute : http://we-the-mutants.blogspot.fr/2008/09/plomin-et-la-chasse-aux-gnes-de.html
    [16] http://www.bilan.ch/techno/made-china/le-succes-du-systeme-scolaire-chinois
    [17] En tous cas par les entrepreneurs de l’époque, ancêtres spirituels de L.A.. A ce sujet, on lira avec intérêt Cochinchine de Léon Werth.
    [18] L’état recule en Seine Saint-Denis, rendu public en mai 2018.
    [19] Voir note 11.
    [20] Albert Jacquard dans « L’Héritage de la liberté » expliquait de manière lumineuse l’articulation des deux genèses.
    [21] Rapprocher des instrumentalisations de Darwin (Contresens_Darwin) Voir aussi https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2017/09/09/lecobusiness-de-darwin-leur-evolution-et-la-notre : l’entreprise Darwin à Bordeaux !)
    [22] Tout problème humain quel qu’il soit peut être résolu par « la science ».
    [23] Voir à ce sujet Karl Popper ou la connaissance sans certitude, ChapitreXVII Échec au réductionnisme, Page 109.
    [24] Voir à ce sujet l’article d’ACRIMED : « Sciences : peut-on publier n’importe quoi dans L’Express ? »
    [25] Selon Acrimed, il s’agit là d’ « un article pseudo-scientifique cachant mal ses objectifs politiques : défendre une certaine vision de l’éducation, en l’occurrence celle du gouvernement actuel ». Voir note 1.
    [26] Dans ce contexte, la création du conseil scientifique, présidé par Stanislas Dehaene et où neurobiologistes et psychologues cognitivistes sont dominants, est une forme de coup de force qui, de plus, désorganise le paysage français de l’évaluation où les acteurs sont déjà nombreux. (Fondation Copernic – Axel Trani (coord.) : Blanquer : un libéralisme autoritaire contre l’éducation, Éditions Syllepse.
    [27] Selon une autre « tribune tonitruante de L.A. : https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/manipulations-genetiques-augmentation-cerebrale-la-chine-est-ultratranshuma
    [28] Le narcissique homme d’affaires pense que son action va permettre de maintenir « un certain niveau d’intelligence » dans une société américaine en crise. Graham avait 38 ans d’avance sur L.A..
    [29] Selon sa biographie Wikipédia : A partir de là, les tendances dominatrices et paranoïaques de Shockley commencèrent à s’exacerber. Et il s’évertua à éclipser les deux autres co-inventeurs du célèbre effet.
    [30] M. Blanquer ne limite évidemment pas sa vision à cette facette. Cependant il est clair que le ministre veut une place primordiale pour les neurosciences et affirme volontiers que sur plusieurs débats pédagogiques « la science a tranché ». Confortant ainsi l’approche réductionniste.
    [31] M. Alexandre, pour sa part, ne pourra pas participer pleinement à ces investissements massifs en France, puisque sa biographie le décrit comme résident fiscal belge. (Wikipédia cite à ce sujet « L’Obs). Mais il pourrait bien en profiter.

  • Deutsches Architekturmuseum: Ein Radweg allein reicht nicht aus (ht...
    https://diasp.eu/p/7160898

    Deutsches Architekturmuseum: Ein Radweg allein reicht nicht aus

    Eine Ausstellung im Deutschen Architekturmuseum zeigt, wie Innenstädte sauberer und lebenswerter werden. Neben guter Infrastruktur brauchen Radfahrer Wertschätzung.

    #mobilitaet #architekturmuseum #radweg #ausstellung #innenstädte #neben #infrastruktur #radfahrer #wertschätzung #news #bot #rss

  • Innerhalb der dschihadistischen Gruppen, die im Auftrag der Türkei ...
    https://diasp.eu/p/6932519

    Innerhalb der dschihadistischen Gruppen, die im Auftrag der Türkei Afrin besetzen, bekämpfen sich dort jetzt gegenseitig. Es gibt Videos wie sie sich gegenseitig festnehmen und erniedrigend. Teilweise auch... …

    https://www.facebook.com/kerem.schamberger/posts/10212006671107496

    #afrin #auftrag #bekämpfen #besetzen #dort #dschihadistischen #erniedrigend #festnehmen #gegenseitig #gibt #gruppen #innerhalb #jetzt #sich #sie #teilweise #türkei #videos #wie

  • Der neue Bundesinnenminister will auf Bundesebene das Polizeirecht ...
    https://diasp.eu/p/6902050

    Der neue Bundesinnenminister will auf Bundesebene das Polizeirecht verschärfen, nach dem Vorbild Bayerns. Dort wird gerade das Polizeiaufgabengesetz reformiert, womit die bayerische Polizei bislang ungekannte Befugnisse erhalten soll. Experten kritisieren massiv geplante bayerische Polizeirechtsreform #Bayern #Geheimdienst #Innenpolitik #Polizei #Polizeirecht #Überwachung

  • In China’s Hinterlands, Workers Mine Bitcoin for a Digital Fortune - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/09/13/business/bitcoin-mine-china.html

    One of the largest sources of #Bitcoin can be found in the grasslands of #Inner_Mongolia, despite Chinese skepticism over its potential for risk.

    By CAO LI and GIULIA MARCHISEPT. 13, 2017

    #photo #chine

  • Edge 2017 : petit catalogue de biais cognitifs | InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2017/01/31/edge-2017-petit-catalogue-de-biais-cognitifs
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    Les gens, continue-t-il, ont tendance à penser qu’une personne se conduit honnêtement parce qu’elle possède la vertu de l’honnêteté, qu’ils se comportent agressivement ou amicalement selon qu’il possèdent en eux-mêmes la caractéristique de l’agressivité ou de l’extraversion, etc. Pourtant, nous dit-il, « lorsqu’un grand nombre de personnes sont observées dans un large éventail de situations, la corrélation entre le #comportement et le trait de caractère est d’environ 20 % ou moins. Les gens pensent que la corrélation est d’environ 80 % ».

    #science
    C’est une réflexion que je m’étais déjà faite sur le fait que nous sommes bien plus circonstanciels que nous ne le pensons, ce qui renforce l’emprise de l’#acquis sur l’#inné. http://blog.monolecte.fr/post/2009/07/10/lhomme-circonstanciel

  • Tout le monde veut la garder mais l’administration pour étrangers berlinoise insiste que son expulsion s’impose.

    Après ses études d’éthnologie européene la jeune femme trouve un emploi auprès de l’arrondissement de Treprow-Köpenick mais l’administration centrale considère que son salaire n’est pas assez élevé pour justifier de lui fournir une carte de séjour.

    Überqualifiziert und unterbezahlt (neues-deutschland.de)
    http://www.neues-deutschland.de/m/artikel/933190.ueberqualifiziert-und-unterbezahlt.html
    http://www.neues-deutschland.de/img/o/92635.jpg

    Berlin ist mein Bezugspunkt«, sagt Simran Sodhi. »Es ist eine Stadt, wo du dein Leben so einrichten kannst, wie du magst. Es sind viele banale Sachen, wie funktionierende öffentliche Verkehrsmittel, aber auch ein großes kulturelles Angebot. Und es sind die vielen Menschen, die ich kennengelernt habe«, erzählt sie. Doch die ursprünglich aus Delhi stammende 27-Jährige soll zum 31. Mai Deutschland verlassen. So will es die Berliner Ausländerbehörde.

    Sie verdiene zu wenig für eine Akademikerin, lässt das Amt sie wissen. Zudem bestehe an ihrer Tätigkeit »kein öffentliches Interesse«. Das ist pikant. Sodhi hilft seit Januar diesen Jahres als sogenannte Integrationslotsin im Bezirk Treptow-Köpenick Zuwanderern bei der Bewältigung ihres Alltags im neuen Land. »Die Anmeldung beim Bürgeramt, irgendwelche Bescheinigungen bei Ämtern besorgen, Sozialversicherungsfragen und, und, und«, sind nur die administrativen Dinge, bei denen sie hilft, zumal als einzige im gesamten Bezirk.

    Mädchenmannschaft
    http://maedchenmannschaft.net/ausweisung-von-simran-sodhi-stoppen

    Der Verein offensiv’91 e.V. und das dort angesiedelte Zentrum für Demokratie Treptow-Köpenick (ZfD) wenden sich gemeinsam mit Frau Sodhi an Öffentlichkeit und Politik und hoffen auf ein Umdenken der der Senatsverwaltung für Inneres und Sport unterstehenden Ausländerbehörde. Mit einem Offenen Brief an Innensenator Frank Henkel und Engelhard Mazanke, Leiter der Ausländerbehörde möchte man um eine Revision der Entscheidung bitten. Politiker/innen, zivilgesellschaftliche Akteure und Prominente werden aufgerufen, sich diesem Brief anzuschließen. Zudem behält sich Frau Sodhi vor, mit ihrem Anwalt Widerspruch gegen die Entscheidung der Behörde einzulegen.

    Yves Müller, Mitarbeiter im Zentrum für Demokratie Treptow-Köpenick meint: „Wir werden nichts unversucht lassen, unsere Kollegin zu unterstützen. Es sollte ihr gutes Recht sein, in Deutschland bleiben zu können.“

    Weitere Informationen:
    E-Mail: yves.mueller@offensiv91.de | Tel.: 030/ 65 48 72 93 | Mobil: 0176/ 89 26 34 67 | www.zentrum-für-demokratie.de

    http://www.gesetze-im-internet.de/aufenthg_2004/__18.html
    2] Siehe z.B. „Auch Treptow-Köpenick bekommt eine Integrationslotsin“, rbb-online vom 06.02.14, http://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2014/02/Berlin-Integration-Treptow-Koepenick-Integrationslotsin.html sowie „Integrationslotsin Simran Sodhi unterstützt Zuwanderer im Bezirk“, Berliner Woche vom 13.03.14, http://www.berliner-woche.de/nachrichten/bezirk-treptow-koepenick/artikel/37746-integrationslotsin-simran-sodhi-unterstuetzt-zuwanderer-im-bezi

    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/integrationslotsin-simran-sodhi-zu-qualifiziert-fuer-berlin,1080914

    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/integrationslotsin-aus-treptow-koepenick-20-000-gegen-ausweisung-vo

    http://www.change.org/de/Petitionen/hr-frank-henkel-integrationslotsin-simran-sodhi-soll-nicht-ausgewiesen-werde

    Simran Sodhi must stay in Germany!

    The German Immigration Authorities (Ausländerbehörde) have ordered our colleague, Simran Sodhi, must leave Germany by the end of May. Simran is an Indian citizen who works as and Integration-Guide in the Berlin district of Treptow-Köpenick. The Authorities state that Simran is overqualified for the job of an Integration Guide due her MA, and earns too little money. Therefore, they rule that it there is no “public interest” in Simran staying in Germany and continuing her work.

    As an Integration Guide Simran assists migrants looking for housing or employment, accompanies them to authorities and advises in cases of discrimination. The 27-year-old came to Germany in 2008 and draws from her personal experience to do her work. She is fluent in Hindi, Urdu, English and German, spent a year in Turkey and has received her degree in European Ethnology at the Humboldt University in Berlin. She has been involved with the film and education project ’with WINGS and ROOTS ’ for over two years, leading workshops with young people and adults on topics of migration and racism. Simran has exactly the kinds of skills that are necessary for this position of Integration Guide.

    Simran started the position in January, and is currently the only Integration guide in Berlin’s largest district, Treptow-Köpenick. She is doing groundbreaking work, of special significance for migrants living there. This is particularly true as Treptow-Köpenick has “a clearly visible and active right-wing scene in comparison to other regions” according to a study by the Center for Democracy, and is home to the Federal headquarters of the extreme-right NPD party (1).

    We consider the actions of the authorities extremely contradictory. On the one hand, “integration” is proclaimed as valuable for Germany repeatedly, while on the other hand, the Berlin Senate offers only limited financial resources for this work. Therefore, Simran’s employer cannot pay her more. The order that Simran must leave Germany because of this contradiction is absurd.

    We believe that there is a strong public interest in Simran’s work is as an Integration Guide and that her departure be a loss to Berlin’s civil society. We call for the extension of Simran’s residence permit.

    Support Simran Sodhi by signing the petition!

    The Berlin team ’with WINGS and ROOTS ’

    www.withwingsandroots.com

    Drohende Abschiebung : Der sonderbare Fall der Simran Sodhi
    http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/asyl-in-berlin-auslaenderbehoerde-will-simran-sodhi-abschieben-a-969112.html

    Am Dienstag schaltete sich auch Innensenator Frank Henkel (CDU) ein: Er komme „zu einer abweichenden Einschätzung, was das öffentliche Interesse an der Arbeit von Frau Sodhi betrifft“. Die Ausländerbehörde muss sich nun erneut mit dem Fall befassen. „Es wäre aus meiner Sicht das falsche Signal, wenn der Eindruck erweckt würde, dass Berlin Qualifikation und öffentliches Engagement sanktioniert“, so Henkel.

    Ein Rüffel für die Ausländerbehörde, die bisher wenig Verständnis für die Aufregung gezeigt hatte. Zwar wollte sich offiziell auch hier niemand äußern. Hinter vorgehaltener Hand gab ein Mitarbeiter jedoch zu bedenken, dass es stärker im öffentlichen Interesse liege, geltendes Recht durchzusetzen und zu verhindern, dass gut ausgebildete #Akademiker im #Niedriglohnbereich arbeiten.

    Nach jetzigem Stand muss Sodhi Deutschland in gut zwei Wochen verlassen. Bisher hat sie allerdings weder ihre Wohnung gekündigt noch einen Flug gebucht. „Ich hoffe bis zum letzten Tag, dass die Behörde ihre Entscheidung revidiert“, sagte sie.


    Auch Henkel setzt sich jetzt für Simran Sodhi ein
    http://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2014/05/spd-fraktion-gegen-abschiebung-von-integrationslotsin.html

    Nach den Grünen und der Berliner Regierungspartei SPD reagiert jetzt auch #Innensenator Henkel: Er wies die #Ausländerbehörde an, den Fall erneut zu prüfen.

    #berlin #allemagne #étrangers #expulsion

  • Sexes, mensonges et vidéo : Baron-Cohen et le modèle norvégien | Allodoxia
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2013/10/04/sexes-mensonges-et-video-baron-cohen

    La conviction qu’il existe des différences entre hommes et femmes induisant des rôles sociaux de sexe « naturels », et que cette vérité est déniée en raison du « politiquement correct » sévissant en Occident, était un ressort important du passage à l’acte meurtrier du masculiniste Norvégien Anders Breivik, « homme blanc en colère » s’il en est, dont les propos rejoignent remarquablement ceux d’Eia si on laisse de côté les aspects religieux et la morale sexuelle qui leur est associée [46]. Au cœur de ce fond idéologique porté par un Alain Soral ou un Eric Zemmour en France ne se trouvent à mon avis ni l’islamophobie, ni la xénophobie, ni l’homophobie, mais l’attachement viscéral à la « différence des sexes » (et accessoirement des « races ») comme repère(s) et structure(s) fondamentale(s) du monde social, et une peur panique de la « féminisation » (et du métissage) dont les phobies précitées ne sont souvent que des produits dérivés.

    • #sexisme #femmes #genre #essentialisme #inné #acquis #Norvège

      Si nous voulons éviter de suivre ce modèle norvégien-là, il me semble que la censure des propos sexistes, racistes et homophobes (toujours ponctuelle et illusoire sur le web) n’est définitivement pas la solution, alimentant au contraire la théorie du complot et le ressentiment de ceux qui sont persuadés que leurs croyances sont fondées. Que certains journalistes fassent un peu mieux leur travail et que les médias se donnent les moyens d’étendre la pratique du fact checking politique au fact checking scientifique sur ces sujets sensibles ne nuirait pas, en revanche.

  • Le « débat inné/acquis » est-il vraiment dépassé ? (Le Monde)
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/05/30/debat-inne-acquis

    Pierre-Henri Gouyon :« En fait, d’ailleurs, c’est ce que j’ai dit à des enseignants, ça les a horrifiés, c’est que si on arrivait à faire un système éducatif parfait, parfaitement égalitaire, eh bien comme il n’y aurait plus aucune variation environnementale, il ne resterait plus que les variations génétiques. […] Il suffit de comprendre que même s’il y a des gènes, l’environnement change tout, et donc effectivement, même si vous êtes de gauche, vous pouvez accepter qu’il y ait des gènes, vous aurez le droit de changer l’environnement pour changer les résultats. »

    À partir de là, le « débat #inné/#acquis » tel qu’il se pose dans l’espace public du fait de ses implications politiques correspond à la question de savoir si ces différences sont au moins en partie dues à des facteurs biologiques innés, et le cas échéant de savoir :
    – si ces facteurs sont héritables, c’est-à-dire transmissibles sans modification, selon une certaine probabilité, des parents aux enfants, ce qui expliquerait en partie certains phénomènes de reproduction sociale ;
    – dans quelle mesure ces facteurs eux-mêmes ou leurs effets sont façonnables.
    […]
    Nul besoin de connaissances en génétique, en effet, pour savoir que sans gènes (comme sans nutriments), on ne développe ni cerveau ni dispositions psychiques, ou plus sérieusement que les gènes ne « programment » pas le fonctionnement mental indépendamment de l’influence de l’environnement
    […]
    De manière plus générale, on sait depuis longtemps que notre cerveau est plastique, et comme le formulait le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux en 1970, la plasticité cérébrale, associée dans notre espèce à une longue période de maturation postnatale, nous confère « la propriété d’échapper au déterminisme génétique absolu », car le cerveau se développe et se remanie tout au long de la vie dans une « interaction structurante » avec notre environnement physique et social. L’invocation de l’ « évidence » d’un rôle des gènes vise en fait à induire la confusion classique entre la question de la genèse d’une caractéristique chez un individu d’une part, et celle de l’origine des différences entre individus dans cette caractéristique d’autre part , qui est celle que j’ai formulée plus haut et qui fait véritablement l’objet du débat idéologique.
    […] les estimations d’héritabilité génétique du #QI calculées depuis des décennies sur la base d’études familiales, d’études de jumeaux et d’études d’adoption, et plus récemment sur la base d’études moléculaires (études de liaison ou études d’association pangénomiques) ne font qu’estimer un effet statistique de la variabilité génétique sur celle du QI. Or cela ne permet pas d’inférer qu’il existe une chaîne de causalité biologique entre les variantes génétiques concernées et la genèse du substrat biologique qui serait responsable de la variabilité du QI.
    […] les gènes peuvent modifier l’environnement. Par exemple, typiquement, le fait d’avoir une paire de chromosomes sexuels XX ou XY, autrement dit d’être une fille ou un garçon, induit dans notre culture des différences d’attitudes de l’entourage, de vécu, de modèles d’identification disponibles et culturellement imposés qui influent sur le développement psychologique d’un enfant.

    #genre

    • Tu as absolument raison, les couleurs c’est n’importe quoi.

      Je l’ai signalé pour deux raisons : la première est que je voulais la faire mais je n’ai pas eu le temps (mais je vois maintenant qu’il faut que je la (re)fasse :) ) et la deuxième parce que j’aime beaucoup et soutient le site GPF, très riche, et je suis en contact avec son animateur qui travaille beaucoup pour fournir gratuitement toutes les données sur les Nations unies, ce qui est remarquable.

      si les journées étaient plus longues je lui proposerai bien une collaboration... mais là, avec la charge de travail, ce n’est pas raisonnable.
      A très bientôt avec une série de cartes et de graphiques sur les inégalités