• The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب : Beirut, the movie
    http://angryarab.blogspot.com/2018/09/beirut-movie.html

    By far, my favorite scene of Jon Hamm’s movie, Beirut: Camels on the beaches of Beirut. Some Israeli assistant director must have come up with this touch.

    #représentation

  • Regard sur l’image : le livre - Regard sur l’image

    https://www.regard-sur-limage.com/-regard-sur-l-image-le-livre-.html

    Cet ouvrage est un essai au sens où Montaigne pense l’essai comme une expérience.

    Présentation de Regard sur l’image à la BNF dans le cadre de la participation de la BNF et du CFC (Centre Français de la Couleur) à la Journée Mondiale de la Couleur (le 21 mars 2017

    Prix de l’Académie de la Couleur 2016

    Un essai transversal sur les liens entre l’image et le réel à travers la perception visuelle et culturelle de l’image amplement illustré notamment par les photos d’Hervé Bernard, mais aussi par des peintures, des gravures, des icônes...

    – L’image photographique
    – L’œil, son fonctionnement
    – La perception : image et culture
    – Conclusion : Quelle(s) fonction(s) une culture assigne-t-elle à l’image ?

    Voir ci-dessous les différentes rubriques de présentation de cet essai.

    #photographie #image #regard #perception #représentation #cadrage

  • Eric Fassin : « L’#appropriation_culturelle, c’est lorsqu’un emprunt entre les cultures s’inscrit dans un contexte de #domination »

    Dans un entretien au « Monde », le sociologue Eric Fassin revient sur ce concept né dans les années 1990, au cœur de nombre de polémiques récentes.

    Des internautes se sont empoignés sur ces deux mots tout l’été : « appropriation culturelle ». Le concept, né bien avant Twitter, connaît un regain de popularité. Dernièrement, il a été utilisé pour décrire aussi bien le look berbère de Madonna lors des MTV Video Music Awards, la dernière recette de riz jamaïcain du très médiatique chef anglais #Jamie_Oliver, ou l’absence de comédien autochtone dans la dernière pièce du dramaturge québécois #Robert_Lepage, #Kanata, portant justement sur « l’histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones ».

    Qu’ont en commun ces trois exemples ? Retour sur la définition et sur l’histoire de l’« appropriation culturelle » avec Eric Fassin, sociologue au laboratoire d’études de genre et de sexualité de l’université Paris-VIII et coauteur de l’ouvrage De la question sociale à la question raciale ? (La Découverte).
    la suite après cette publicité

    D’où vient le concept d’« appropriation culturelle » ?

    Eric Fassin : L’expression apparaît d’abord en anglais, à la fin du XXe siècle, dans le domaine artistique, pour parler de « #colonialisme_culturel ». Au début des années 1990, la critique #bell_hooks, figure importante du #Black_feminism, développe par exemple ce concept, qu’elle résume d’une métaphore : « manger l’Autre. » C’est une approche intersectionnelle, qui articule les dimensions raciale et sexuelle interprétées dans le cadre d’une exploitation capitaliste.

    Un regard « exotisant »

    Cette notion est aussi au cœur de la controverse autour de #Paris_Is_Burning, un film #documentaire de 1990 sur la culture des bals travestis à New York. Une autre critique noire, Coco Fusco, reprochait à la réalisatrice #Jennie_Livingston, une lesbienne blanche, son regard « exotisant » sur ces minorités sexuelles et raciales. Pour elle, il s’agissait d’une forme d’#appropriation_symbolique mais aussi matérielle, puisque les sujets du film se sont sentis floués, dépossédés de leur image.

    Comment définir ce concept ?

    E. F. : Ce qui définit l’appropriation culturelle, comme le montre cet exemple, ce n’est pas seulement la circulation. Après tout, l’emprunt est la règle de l’art, qui ne connaît pas de frontières. Il s’agit de #récupération quand la #circulation s’inscrit dans un contexte de #domination auquel on s’aveugle. L’enjeu n’est certes pas nouveau : l’appropriation culturelle, au sens le plus littéral, remplit nos #musées occidentaux d’objets « empruntés », et souvent pillés, en Grèce, en Afrique et ailleurs. La dimension symbolique est aujourd’hui très importante : on relit le #primitivisme_artistique d’un Picasso à la lumière de ce concept.

    Ce concept a-t-il été intégré dans le corpus intellectuel de certaines sphères militantes ?

    E. F. : Ces références théoriques ne doivent pas le faire oublier : si l’appropriation culturelle est souvent au cœur de polémiques, c’est que l’outil conceptuel est inséparablement une arme militante. Ces batailles peuvent donc se livrer sur les réseaux sociaux : l’enjeu a beau être symbolique, il n’est pas réservé aux figures intellectuelles. Beaucoup se transforment en critiques culturels en reprenant à leur compte l’expression « appropriation culturelle ».

    En quoi les polémiques nées ces derniers jours relèvent-elles de l’appropriation culturelle ?

    E. F. : Ce n’est pas la première fois que Madonna est au cœur d’une telle polémique. En 1990, avec sa chanson Vogue, elle était déjà taxée de récupération : le #voguing, musique et danse, participe en effet d’une subculture noire et hispanique de femmes trans et de gays. Non seulement l’artiste en retirait les bénéfices, mais les paroles prétendaient s’abstraire de tout contexte (« peu importe que tu sois blanc ou noir, fille ou garçon »). Aujourd’hui, son look de « #reine_berbère » est d’autant plus mal passé qu’elle est accusée d’avoir « récupéré » l’hommage à la « reine » noire Aretha Franklin pour parler… de Madonna : il s’agit bien d’appropriation.

    La controverse autour de la pièce Kanata, de Robert Lepage, n’est pas la première non plus — et ces répétitions éclairent l’intensité des réactions : son spectacle sur les chants d’esclaves avait également été accusé d’appropriation culturelle, car il faisait la part belle aux interprètes blancs. Aujourd’hui, c’est le même enjeu : alors qu’il propose une « relecture de l’histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones », la distribution oublie les « autochtones » — même quand ils se rappellent au bon souvenir du metteur en scène. C’est encore un choix revendiqué : la culture artistique transcenderait les cultures « ethniques ».

    Par comparaison, l’affaire du « #riz_jamaïcain » commercialisé par Jamie Oliver, chef britannique médiatique, peut paraître mineure ; elle rappelle toutefois comment l’ethnicité peut être utilisée pour « épicer » la consommation. Bien sûr, la #nourriture aussi voyage. Reste qu’aujourd’hui cette #mondialisation marchande du symbolique devient un enjeu.

    Pourquoi ce concept fait-il autant polémique ?

    E. F. : En France, on dénonce volontiers le #communautarisme… des « autres » : le terme est curieusement réservé aux minorités, comme si le repli sur soi ne pouvait pas concerner la majorité ! C’est nier l’importance des rapports de domination qui sont à l’origine de ce clivage : on parle de culture, en oubliant qu’il s’agit aussi de pouvoir. Et c’est particulièrement vrai, justement, dans le domaine culturel.

    Songeons aux polémiques sur l’incarnation des minorités au théâtre : faut-il être arabe ou noir pour jouer les Noirs et les Arabes, comme l’exigeait déjà #Bernard-Marie_Koltès, en opposition à #Patrice_Chéreau ? Un artiste blanc peut-il donner en spectacle les corps noirs victimes de racisme, comme dans l’affaire « #Exhibit_B » ? La réponse même est un enjeu de pouvoir.

    En tout cas, l’#esthétique n’est pas extérieure à la #politique. La création artistique doit revendiquer sa liberté ; mais elle ne saurait s’autoriser d’une exception culturelle transcendant les #rapports_de_pouvoir pour s’aveugler à la sous-représentation des #femmes et des #minorités raciales. L’illusion redouble quand l’artiste, fort de ses bonnes intentions, veut parler pour (en faveur de) au risque de parler pour (à la place de).

    Le monde universitaire n’est pas épargné par ces dilemmes : comment parler des questions minoritaires, quand on occupe (comme moi) une position « majoritaire », sans parler à la place des minorités ? Avec Marta Segarra, nous avons essayé d’y faire face dans un numéro de la revue Sociétés & Représentations sur la (non-)représentation des Roms : comment ne pas redoubler l’exclusion qu’on dénonce ? Dans notre dossier, la juriste rom Anina Ciuciu l’affirme avec force : être parlé, représenté par d’autres ne suffit pas ; il est temps, proclame cette militante, de « nous représenter ». Ce n’est d’ailleurs pas si difficile à comprendre : que dirait-on si les seules représentations de la société française nous venaient d’Hollywood ?


    https://mobile.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2018/08/24/eric-fassin-l-appropriation-culturelle-c-est-lorsqu-un-emprunt-entre-
    #géographie_culturelle #pouvoir #culture #Madonna #exotisme #peuples_autochtones #film #musique #cuisine #intersectionnalité #Eric_Fassin

    • Cité dans l’article, ce numéro spécial d’une #revue :
      #Représentation et #non-représentation des #Roms en #Espagne et en #France

      Les populations roms ou gitanes, en France comme en Espagne, sont l’objet à la fois d’un excès et d’un défaut de représentation. D’une part, elles sont surreprésentées : si la vision romantique des Bohémiens semble passée de mode, les clichés les plus éculés de l’antitsiganisme sont abondamment recyclés par le racisme contemporain. D’autre part, les Roms sont sous-représentés en un double sens. Le sort qui leur est réservé est invisibilisé et leur parole est inaudible : ils sont parlés plus qu’ils ne parlent.

      Ce dossier porte sur la (non-) représentation, autant politique qu’artistique et médiatique, des Roms en France et en Espagne des Gitanxs (ou Gitan·e·s) ; et cela non seulement dans le contenu des articles, mais aussi dans la forme de leur écriture, souvent à la première personne, qu’il s’agisse de sociologie, d’anthropologie ou d’études littéraires, de photographie ou de littérature, ou de discours militants. Ce dossier veut donner à voir ce qui est exhibé ou masqué, affiché ou effacé, et surtout contribuer à faire entendre la voix de celles et ceux dont on parle. L’enjeu, c’est de parler de, pour et parfois avec les Gitan·e·s et les Roms, mais aussi de leur laisser la parole.

      https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2018-1.htm

    • Au #Canada, la notion d’« appropriation culturelle » déchire le monde littéraire

      Tout est parti d’un éditorial dans Write, revue trimestrielle de la Writers’ Union of Canada (l’association nationale des écrivains professionnels) consacrée pour l’occasion aux auteurs autochtones du Canada, sous-représentés dans le panthéon littéraire national. Parmi les textes, l’éditorial d’un rédacteur en chef de la revue, Hal Niedzviecki, qui disait ne pas croire au concept d’« appropriation culturelle » dans les textes littéraires. Cette affirmation a suscité une polémique et une vague de fureur en ligne.

      On parle d’appropriation culturelle lorsqu’un membre d’une communauté « dominante » utilise un élément d’une culture « dominée » pour en tirer un profit, artistique ou commercial. C’est ici le cas pour les autochtones du Canada, appellation sous laquelle on regroupe les Premières Nations, les Inuits et les Métis, peuples ayant subi une conquête coloniale.
      la suite après cette publicité

      Des polémiques, plus ou moins importantes, liées à l’appropriation culturelle ont eu lieu ces derniers mois de manière récurrente, par exemple sur l’usage par la marque Urban Outfitters de savoir-faire traditionnels des Indiens Navajos ou la commercialisation par Chanel d’un boomerang de luxe, considéré comme une insulte par certains aborigènes d’Australie.
      Le « prix de l’appropriation »

      La notion est moins usitée pour la création littéraire, où l’on parle plus volontiers « d’orientalisme » pour l’appropriation par un auteur occidental de motifs issus d’une autre culture. Mais c’est bien cette expression qu’a choisie Hal Niedzviecki dans son plaidoyer intitulé « Gagner le prix de l’appropriation ». L’éditorial n’est pas disponible en ligne mais des photos de la page imprimée circulent :

      « A mon avis, n’importe qui, n’importe où, devrait être encouragé à imaginer d’autres peuples, d’autres cultures, d’autres identités. J’irais même jusqu’à dire qu’il devrait y avoir un prix pour récompenser cela – le prix de l’appropriation, pour le meilleur livre d’un auteur qui écrit au sujet de gens qui n’ont aucun point commun, même lointain, avec lui ».

      Il y voit surtout une chance pour débarrasser la littérature canadienne de sa dominante « blanche et classes moyennes », dénonçant la crainte de « l’appropriation culturelle » comme un frein qui « décourage les écrivains de relever ce défi ».

      Le fait que cette prise de position ait été publiée dans un numéro précisément consacré aux auteurs autochtones a été perçu comme un manque de respect pour les participants. L’un des membres du comité éditorial, Nikki Reimer, s’en est pris sur son blog à un article « au mieux, irréfléchi et idiot, au pire (…) insultant pour tous les auteurs qui ont signé dans les pages de la revue ».

      « Il détruit toutes les tentatives pour donner un espace et célébrer les auteurs présents, et montre que la revue “Write” n’est pas un endroit où l’on doit se sentir accueilli en tant qu’auteur indigène ou racisé. »

      La Writers’ Union a rapidement présenté des excuses dans un communiqué. Hal Niedzviecki a lui aussi fini par s’excuser et a démissionné de son poste, qu’il occupait depuis cinq ans.
      Un débat sur la diversité dans les médias

      Son argumentaire a cependant dépassé les colonnes du magazine lorsque plusieurs journalistes ont offert de l’argent pour doter le fameux « prix ». Ken Whyte, ancien rédacteur en chef de plusieurs publications nationales, a lancé sur Twitter :

      « Je donnerai 500 dollars pour doter le prix de l’appropriation, si quelqu’un veut l’organiser. »

      la suite après cette publicité

      D’autres figures de la presse canadienne, comme Anne Marie Owens (rédactrice en chef du National Post), Alison Uncles (rédactrice en chef de Maclean’s Magazine), deux éditorialistes du Maclean’s et du National Post, entre autres, se sont dits prêts à faire de même. Quelques heures plus tard, une poignée d’entre eux se sont excusés, dont Anne-Marie Owens, qui a déclaré qu’elle voulait simplement défendre « la liberté d’expression ».

      Comme le débat a débordé sur les réseaux sociaux, des lecteurs anonymes s’y sont invités pour dénoncer l’attitude de ces pontes du journalisme. « Imaginez, vous êtes une personne de couleur qui étudie le journalisme, et vous voyez les trois quarts de vos potentiels futurs chefs tweeter au sujet d’un prix de l’appropriation culturelle », grince une internaute.

      Pour les journalistes issus des minorités, l’affaire a également rappelé à quel point les médias manquent de diversité. Sur Buzzfeed, Scaachi Koul écrit : « Je n’en reviens pas d’avoir à dire ça, mais personne, dans l’histoire de l’écriture littéraire, n’a jamais laissé entendre que les Blancs n’avaient pas le droit de faire le portrait d’autochtones ou de gens de couleurs, en particulier dans la fiction. Franchement, on l’encourage plutôt. » Elle poursuit :

      « S’abstenir de pratiquer l’appropriation culturelle ne vous empêche pas d’écrire de manière réfléchie sur les non blancs. Mais cela vous empêche, en revanche, de déposséder les gens de couleur, ou de prétendre que vous connaissez leurs histoires intimement. Cela vous empêche de prendre une culture qui n’a jamais été à vous – une culture qui rend la vie plus difficile pour ceux qui sont nés avec dans le Canada d’aujourd’hui à majorité blanche – et d’en tirer profit. »

      sur le même sujet Les coiffes amérindiennes dans les défilés font-elles du tort à une culture menacée ?
      « Faire son numéro »

      Helen Knott, l’une des auteurs d’origine indigène dont le travail était publié dans la revue Write a raconté sur Facebook, quelques jours après, une étrange histoire. Contactée par la radio CBC pour une interview à ce sujet, elle est transférée vers quelqu’un qui doit lui poser quelques questions avant l’antenne. Elle entend alors les journalistes se passer le téléphone en disant, selon elle :

      « Helen Knott, c’est l’une de ceux qui sont super énervés par cette histoire. »

      « Précisément, la veille, dans une autre interview, raconte Helen Knott, j’ai rigolé avec le journaliste en lui disant que, contrairement à une idée largement répandue, les autochtones ne sont pas “super énervés” en permanence. »

      Au cours de cette pré-interview, elle dit avoir eu a le sentiment grandissant qu’on lui demandait de « faire son numéro » pour alimenter un « débat-divertissement-scandale ». « Je suis quelqu’un d’heureux et mon droit à être en colère quand la situation mérite de l’être ne me définit pas en tant qu’individu », explique-t-elle.

      « C’est tout le problème de l’appropriation culturelle. Les gens utilisent notre culture pour leur propre profit mais peuvent se désintéresser ensuite de nos difficultés à faire partie de la communauté autochtone, de la politisation continuelle de nos vies, des événements et des institutions qui viennent tirer sur la corde de notre intégrité et de notre sens moral, et qui exigent que nous répondions. Aujourd’hui, j’ai refusé de faire mon numéro. »

      En 2011, les autochtones du Canada représentaient 4,3 % de la population. Ils concentrent le taux de pauvreté le plus élevé du Canada et sont les premières victimes des violences, addictions et incarcérations. En 2016, une série de suicides dans des communautés autochtones de l’Ontario et du Manitoba avaient forcé le premier ministre, Justin Trudeau, à réagir. Sa volonté affichée d’instaurer une « nouvelle relation » avec la population autochtone est critiquée par certains comme n’ayant pas été suivie d’effet.

      https://mobile.lemonde.fr/big-browser/article/2017/05/16/au-canada-la-notion-d-appropriation-culturelle-suscite-la-polemique-d

  • [QGIS] Travelling Salesman Problem (TSP) plugin | Magdalena Węgrzyn

    Attention pépite ! ht Anita Graser @underdarkGIS

    Le plugin permet de cartographier les résultats de la résolution du Problème du voyageur de commerce (PVC) ou Travelling Salesman Problem (TSP à savoir l’itinéraire optimal, le plus rapide ou le plus court, entre une série de points (x,y), en revenant au point de départ.

    Le plugin utilise l’API Google Maps OpenRouteService API pour calculer les distances entre les points (l’utilisateur peut fournir ses propres clés pour cette API).

    La donnée d’entrée est une couche de points, le résultat est une couche de liens représentant l’itinéraire. Le fichier est enrichit par la longueur de l’itinéraire et la durée du voyage, ainsi que l’ordre des lieux visités sous une forme descriptive. L’utilisateur peut fournir ses propres clés API Google Maps ou OpenRouteService API.

    >>Télécharger le plugin : _http://plugins.qgis.org/plugins/TSP/_

    #QGIS #cartographie #trajectoire #itinéraire #réseau #optimisation #représentation #voyageur_de_commerce #PVC #TSP

  • It’s Nice That | A Soviet vision of the future: the legacy and influence of Tekhikia – Molodezhi magazine
    https://www.itsnicethat.com/system/files/052017/591c31557fa44c5a7d001eab/images_slice_large/Artseulov-06_Barbican_Its_Nice_That.jpg?1495019865
    https://www.itsnicethat.com/features/tekinkia-molodezhi-russian-sci-fi-barbican-into-the-unknown-160517
    https://www.itsnicethat.com/system/files/052017/591c461f7fa44c5a7d001f76/index_default/TM_Magazine_Its_Nice_That_li.jpg?1495094635

    The history of the Soviet publication and science magazine Tekhnika – Molodezhi opens a window onto a wider story about the history and development of Soviet science fiction. From 1930-90, T-M magazine was the primary Soviet magazine to organise literary and art contests for science-fiction writers and artists; while also publishing interviews with, and works by, key Soviet and international authors. During this era it was often the first publisher of foreign science fiction authors in the USSR. Through examining the key artists and contributors it is possible to illuminate the ways in which science fiction functioned as powerful outlet for the socio-political anxieties and tensions of this period.

    #soviétisme #urss #ex-urss #futur #visions #représentations #images

  • Soviet stadium of the future

    Signalé par l’excellent « Soviet Visuals » @sovietvisuals sur Twitter, cette image légèrement allégorique

    A Soviet vision of the stadium of the future from a 1951 issue of Technology for the Youth magazine.

    If you look closely, you can see people watching the game from the outside through the transparent dome at the very top

    #soviétisme #allégorie #images #représentation #mémoire

  • #dessins d’#enfants vus à #Siam_Reap, au #Cambodge donc...

    Comment dire... la #neige et les #bonhommes_de_neige... pas sûr que ça soit vraiment dans l’#imaginaire des enfants cambodgiens...


    #hiver

    Et je peux vous garantir que je n’ai pas vu de #bateaux de cette forme sur le Mekong...

    Et la #princesse...

    #représentations #néo-colonialisme #représentations

    cc @reka

  • Survival of the fattest | Smithsonian

    http://www.smithsonianmag.com/photocontest/detail/culture-and-the-arts/survival-of-the-fattest

    Je ne connaissais pas cette œuvre ni le sculpteur Jens Galschiøt, dont le travail est très intéressant

    Photo : Karolos Trivizas.

    Survival of the fattest

    Symbolic sculpture, synthesis in the beautiful seaside town of Ringobing in Denmark. As stated by the Danish sculptor Jens Galschiøt, this 3.5 meters high bronze sculpture epitomizes the imbalanced distribution of the world’s resources preserved by means of a biased and unjust world. It is called ‘SURVIVAL OF THE FATTEST’ and shows a huge fat woman from the West, with a pair of scales in her hand, sitting on the shoulders of starved African man. As I was informed there, this controversial statue instigated many arguments among the inhabitants and the visitors of the small town.

    https://da.wikipedia.org/wiki/Survival_of_the_fittest

    #sculpture #représentation #colonialisme #image

  • Numéro spécial sur le street art

    44 | 2018 avril 2018/juin 2018

    http://journals.openedition.org/echogeo/15306

    EchoGéo

    Sommaire

    Editorial
    Jean-Louis Chaléard
    Enjeux [Texte intégral]
    Sur le Champ
    Street art
    Pauline Guinard, Sébastien Jacquot et Clotilde Kullmann
    Les valorisations territoriales et touristiques du street art [Texte intégral]
    Introduction
    Julie Vaslin
    Les espaces du graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de Paris et Berlin [Texte intégral]
    Clotilde Kulmann
    Temporalités du street art et image des territoires en mutation [Texte intégral]
    Production et valorisation du street art dans la Zone d’Aménagement Concerté Paris Rive Gauche
    Christine Salomone
    Le street art à Naples [Texte intégral]
    Entre pratiques informelles et instrumentalisation de l’art urbain : discours et stratégies d’acteurs
    Alexandre Grondeau et Florence Pondaven
    Le street art, outil de valorisation territoriale et touristique : l’exemple de la Galeria de Arte Urbana de Lisbonne [Texte intégral]
    Aude Le Gallou
    Le street art entre valorisation informelle du territoire et logiques d’institutionnalisation [Texte intégral]
    Le cas du projet des Oides à Saint-Nazaire
    Sophie Blanchard et Romain Talamoni
    Street art et mise en tourisme de la métropole parisienne, des festivals aux street art tours [Texte intégral]
    Léa Sallenave
    Déjouer la Ville Créative ? [Texte intégral]
    Façonnements urbains autour du Grenoble Street art Fest’ et du graffiti grenoblois
    Constance Ananos
    Les Magasins généraux : de spot à vandales à spot publicitaire ? [Texte intégral]
    Damien Darcis
    Des images qui dénoncent ? [Texte intégral]
    Dans la Jungle de Calais, Banksy et les cœurs en carton

    #street_art #art_de_rue #image #représentation

  • Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006
    http://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-encerclement

    Titre : Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006 Mots-clés : #Asie #États-Unis #Russie #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2006 Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique. Esquisse, 2006. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - 2012

    #Collection_cartographique

  • Avec #Rousseau sur la « Thrill Walk »

    Dans les #Alpes, tout nouveau projet de pont suspendu ou de plateforme panoramique se voit aussitôt reprocher d’utiliser la montagne à des fins événementielles ou de la brader à l’industrie du divertissement. Pourtant, les investissements techniques sont indissociables du tourisme et même les pionniers de la découverte des Alpes étaient en quête de sensations fortes.

    Il ne doit pas obligatoirement s’agir d’une piste de ski desservant directement une chapelle, d’un zoo pour pingouins sur un sommet à 2500 mètres ou du plus grand escalier au monde : même des projets passés quasi inaperçus suscitent l’indignation. L’été dernier, l’organisation #Rigi_Plus, qui réunit 24 entreprises touristiques, a présenté son projet phare : deux cents pages où il est question de l’« espace de vie » du #Rigi et de son « positionnement durable ». L’idée est de proposer aux touristes des activités plus attrayantes sur ce traditionnel sommet panoramique et d’offrir aux prestataires de meilleures perspectives économiques. Par exemple un nouveau site web, un système de réservation pour toutes les destinations de la région, une identité visuelle uniforme.

    Mais ce n’est pas tout. « Aujourd’hui, monter au sommet, profiter de la vue plongeante et du panorama ne suffit plus », explique Stefan Otz, directeur des Rigi Bahnen, la plus grande entreprise du Rigi. On est venu le chercher à Interlaken où il était directeur du tourisme. Il est à présent chargé de donner un nouvel élan au Rigi. Il parle d’« installations de #divertissement », d’un hôtel de cabanes dans les arbres, d’une tour panoramique en forme de pomme de pin et d’un chalet avec une fromagerie ouverte au public et une distillerie d’eau-de-vie.

    Il précise qu’il n’est pas question d’ouvrir des lieux préservés au #tourisme_de_masse et que les projets devront s’intégrer à l’environnement. Il n’a cependant pas réussi à éviter l’orage qui s’est déclenché peu après, d’abord dans les courriers des lecteurs, puis au sein d’un public plus large : des défenseurs des Alpes, politiciens, architectes, entrepreneurs, scientifiques et personnalités comme l’humoriste Emil Steinberger se sont opposés dans une pétition en ligne à une transformation néfaste du Rigi, qui en ferait un « Disneyland accueillant plus d’un million de touristes par an ». Aujourd’hui, 750 000 passagers empruntent chaque année les #Rigi_Bahnen. Les pétitionnaires ne voulaient pas d’attractions artificielles signant la vente du Rigi à prix cassé.

    « Un afflux massif de touristes »

    S’agit-il vraiment de brader le Rigi ? Peut-on brader une montagne utilisée à des fins touristiques depuis si longtemps déjà ? Cela fait deux cents ans que le Rigi est devenu une destination prisée. Dès 1816, on y a un construit un point de vue abrité, puis un belvédère en 1820 et enfin le premier train à crémaillère d’Europe en 1871. La « reine des montagnes », comme on l’appelle, a été prise d’assaut par les touristes dès le XIXe siècle, époque pourtant supposée paisible. L’« Écho du Rigi » relate un afflux véritablement massif de touristes lors de la première saison du train de montagne et raconte que des visiteurs auraient même passé la nuit dans les couloirs de l’hôtel qui comptait alors un peu plus de mille lits. Trois ans plus tard, plus de 100 000 visiteurs empruntaient le train pour gravir la montagne.

    #Mark_Twain a décrit ce qu’il se passe au sommet : non seulement le légendaire lever de soleil, mais aussi le non moins légendaire attroupement de touristes venus profiter de ce spectacle. Lorsqu’en 1879, il fait l’ascension du Rigi à pied au départ de Weggis, l’écrivain américain entend pour la première fois le célèbre jodel des Alpes dans son environnement traditionnel : la nature sauvage de la montagne. Mais son plaisir est gâché, car il croise alors toutes les dix minutes un jodleur qui lui tend son chapeau pour quelques pièces en échange de sa prestation. Après le quatrième, cinquième, sixième jodleur, il achète le silence des suivants en leur donnant un franc. Il trouve que dans ces conditions, on arrive vite à saturation.
    Sensations fortes en montagne

    Il est légitime de se demander jusqu’où l’on vend la montagne et à partir de quand on la brade. Pour les détracteurs du projet phare du Rigi, il faut s’arrêter lorsque les attractions deviennent artificielles et transforment la montagne en « Disneyland ». Ce terme sert d’épouvantail pour dénoncer les créations factices et interchangeables de l’industrie du divertissement dans les Alpes. Et cela ne concerne pas que le Rigi. On a aussi dénoncé les dégâts de la #disneylandisation lors de la construction du plus haut #pont_suspendu d’Europe sur le #Titlis et du premier pont suspendu entre deux sommets aux #Diablerets. Il en a été de même lorsque la #Schilthornbahn a inauguré la « #Thrill_Walk » au-dessous de la station intermédiaire : une passerelle métallique à flanc de paroi composée d’une partie grillagée et d’un pont en verre sous lequel s’ouvre un vide de deux cents mètres. La publicité vante des sensations fortes et authentiques. Si les destinations touristiques gagnent en notoriété et se distinguent de leurs concurrents avec de telles inventions, les organisations de protection déplorent la transformation des Alpes en parc d’attractions. Fondée par des alpinistes engagés, l’association Mountain Wilderness demande plus de calme et de tranquillité dans les montagnes, plus d’espace pour des expériences naturelles et l’arrêt du développement des capacités touristiques.

    Mais on peut se demander ce qu’est une expérience naturelle en montagne. D’autant plus que les promoteurs de nouveaux ponts suspendus, plateformes panoramiques, passerelles, parcs d’accrobranche, descentes à VTT, tyroliennes ou luges d’été parlent exactement de la même chose et veulent aussi de l’« authentique » (Stefan Otz, Rigibahnen) et de l’« exceptionnel » (Christoph Egger, Schilthornbahn).

    #Haller et #Rousseau, les premiers incitateurs

    Dans la lutte pour l’« #authenticité » en #montagne, on oublie bien vite que dès les débuts innocents du tourisme, des infrastructures, des installations de divertissement payantes, des supports artificiels pour vivre des expériences ont donné lieu aux aventures apparemment les plus naturelles, qui étaient alors aussi controversées qu’aujourd’hui.

    C’était l’époque des chaussures cloutées, des malles-poste et des randonnées sous ombrelle. Et de la Suisse connue pour la beauté de ses montagnes préservées de la civilisation et peuplées de bergers et paysans vertueux. C’est en tout cas ainsi qu’#Albrecht_von_Haller (dans son poème « Les Alpes » en 1729) et que #Jean-Jacques_Rousseau (dans son roman « Julie ou La Nouvelle Héloise » en 1761) les ont décrites. Ces deux penseurs et poètes sont à l’origine de l’enthousiasme international pour la Suisse et ses montagnes : les visiteurs furent attirés par la promesse d’un état originel de la nature et des hommes. Ils étaient en quête d’authenticité.

    Néanmoins, un curiste du nord de l’Allemagne dénonça déjà peu après la recherche du profit dans l’économie du tourisme et une réalité inondée par des objets de souvenir en toc. Il n’y avait pas encore de cartes postales à l’époque de Biedermeier, mais ce curiste raconte avoir reçu plus de trente représentations (dessins, gravures, aquarelles) d’une « seule région de l’Oberland bernois ». Il imagine qu’il doit en exister encore plus d’autres sites célèbres et admirés, et qu’il sera donc sans doute bientôt nécessaire que la nature créer de nouvelles montagnes ou en détruise d’anciennes pour renouveler les sources d’inspiration des peintres paysagers et des graveurs sur cuivre. Selon lui, on ne cherche plus à faire découvrir le pays, mais uniquement des sensations artificielles sur le pays !

    C’était en 1812. Cet Allemand n’était certes que le héros et narrateur à la première personne du roman « Die Molkenkur » d’#Ulrich_Hegner, homme politique et écrivain de Winterthour, dont la satire de la « nature et des créations artistiques helvétiques » s’inscrit dans un contexte réel : le malaise généralisé provoqué par l’aspect artificiel des expériences touristiques.

    Par ailleurs, tout le monde n’a pas le talent de Rousseau ou de Haller pour éprouver des émotions romantiques. Ils y parviennent d’ailleurs aussi grâce aux organismes touristiques qui ont commencé très tôt à installer des dispositifs techniques en montagne : sentiers, bancs, terrasses, balustrades, tables d’orientation, qualifiés par l’historien Daniel Speich d’« aides à l’observation ». Ce sont des installations qui orientent le regard du visiteur sur le paysage et ses attractions de façon à ce qu’il voie ce qu’il s’attend à voir. Ainsi, même une simple observation des montagnes devient une expérience calculée et standardisée, et par conséquent « artificielle », mais néanmoins aucunement altérée.
    Les montagnes en peinture

    « On pourrait dire que tout est nature dans les Alpes. Mais la possibilité de voir cette nature est toujours liée à une infrastructure », déclare Bernhard Tschofen, spécialiste en sciences culturelles. Il a participé à l’exposition « La beauté des montagnes » à travers laquelle le Musée alpin de Berne présente actuellement l’image typique des Alpes suisses vue par les peintres. C’est un idéal, un cliché populaire qui magnifie les Alpes en tant qu’espace préservé de la civilisation moderne. Selon Bernhard Tschofen, l’essor des constructions de trains à crémaillère a été systématiquement suivi d’un boom des peintures de montagne. Les artistes ont précisément banni de leurs représentations tout équipement technique grâce auquel ils pouvaient embrasser du regard les montagnes.

    À l’instar de Ferdinand Hodler. Ce peintre, dont on célèbre cette année le centenaire de sa mort, a passé régulièrement ses vacances dans l’Oberland bernois dès 1879. C’est là qu’il a peint un grand nombre de ses paysages alpins ; en utilisant souvent les mêmes routes et les mêmes points de vue que les touristes. Il a par exemple exploré la région d’Interlaken avec les nouveaux moyens de transport de l’époque. Le train à crémaillère de Schynige Platte l’a conduit aux points de vue sur les lacs de Thoune et de Brienz. Inauguré en 1891, le chemin de fer à crémaillère de Lauterbrunnen à Mürren a offert non seulement une nouvelle attraction aux touristes, mais aussi le motif de carte postale « La Jungfrau » au peintre. Il s’y est rendu pour la première fois en 1895, puis de nouveau durant les étés de 1911 et 1914. Il a peint au total treize variantes du massif de la Jungfrau, présentant évidemment des nuances de couleurs, de contrastes, de textures, d’atmosphère. Mais ces treize variantes ont toutes un point commun : Ferdinand Hodler se trouvait là où étaient les touristes et a peint les différents points de vue depuis différentes gares. Il a pris le train pour observer la Jungfrau comme il le souhaitait.

    C’est le paradoxe qui définit tant les peintures de montagne que le tourisme depuis ses débuts : promettre des expériences uniques tout en les transformant inévitablement en des installations de divertissement reposant sur des moyens techniques. Il est donc difficile d’établir une distinction entre les expériences « naturelles » et « artificielles », même si celle-ci est au cœur des débats actuels animés sur les nouvelles attractions en montagne.

    De nos jours, le divertissement et les frissons n’ont pas bonne presse. C’est pourtant précisément ce que les Alpes offrent depuis les prémices de l’engouement pour la montagne : des sensations fortes. Peu après 1700, le journaliste Joseph Addison a entrepris un voyage en Europe. Lorsqu’il a séjourné au lac Léman face aux gigantesques montagnes, un univers de roche et de glace, il a été saisi par la sensation qui a joué ensuite un rôle décisif dans la commercialisation du tourisme : le grand frisson, une sorte d’effroi agréable face à la force de la nature.

    Enfin Jean-Jacques Rousseau, connu pour avoir prôné le retour à la nature et qui est devenu une référence pour les expériences naturelles et spirituelles en montagne, raconte en 1781 dans ses « Confessions » une randonnée remarquable dans les Alpes savoyardes : « Au-dessous du grand chemin taillé dans le roc, à l’endroit appelé Chailles, court et bouillonne dans des gouffres affreux une petite rivière qui paraît avoir mis à les creuser des milliers de siècles. » Le chemin lui-même est moderne et a été bordé « d’un parapet, pour prévenir les malheurs ». Le philosophe est alors épris exactement du même désir que le public d’aujourd’hui sur la paroi à pic du Schilthorn : frissonner en plongeant son regard dans le précipice. Il écrit : « Cela faisait que je pouvais contempler au fond, et gagner des vertiges tout à mon aise. » Le chemin de Rousseau est une « Thrill Walk ». Et le parapet est la prothèse qui rend possible son aventure sensationnelle, confortablement et sans le moindre risque : « Et j’aime beaucoup ce tournoiement, pourvu que je sois en sûreté. »


    https://www.revue.ch/fr/editions/2018/04/detail/news/detail/News/avec-rousseau-sur-la-thrill-walk
    #montagne #Suisse #tourisme #représentations #géographie_culturelle #histoire

  • Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales, 2003
    https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-frontieres

    Titre : Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales, 2003 Mots-clés : #Chine #Pékin #Perception #Géopolitique #Représentation #Frontières #mer_de_chine_méridionale Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : 2003 Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales (sécurisation des marges). 2003. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - (...)

    #Collection_cartographique

  • Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique, 2012
    https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-oeuf-asiatique

    Titre : Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique, 2012 Mots-clés : #Asie #Brics #Pays_émergents #Pays_développés #Europe #États-Unis #Triade #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : Carte conçue en 2009 et 2010, mise à jour en 2012 Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique. Esquisse, 2012. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - (...)

    #Collection_cartographique

  • Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement, 2009
    https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-dans-la-cours-des-grands

    Titre : Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement, 2009 Mots-clés : #Asie #Balance_commerciale #Pays_émergents #Pays_développés #Europe #États-Unis #Triade #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2009 Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement. Esquisse, 2009. Cette carte était accompagnée de deux graphiques réalisés par Nieves López Izquierdo : PIB comparés de la Chine et des États-Unis. Esquisse, 2009. importations et exportations en 2007. (...)

    #Collection_cartographique

  • Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006
    https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-encerclement

    Titre : Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006 Mots-clés : #Asie #États-Unis #Russie #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2006 Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique. Esquisse, 2006. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - 2012

    #Collection_cartographique

  • Traditions suisses dans l’objectif d’un réfugié sri-lankais

    #Sasi_Subramaniam, réfugié du Sri Lanka, a consacré son travail de diplôme en photographie aux #traditions_suisses. Pour son projet, il a visité 16 fêtes populaires et folkloriques de son pays d’adoption.

    « Je ne m’étais jamais intéressé à la culture et aux rites populaires, explique-t-il à swissinfo. Je ne connais même pas les traditions de mon peuple. J’étais obsédé par la politique ».
    « Ça m’a aidé à soulager la douleur qui brûlait dans ma poitrine et m’a donné accès à ce #monde_étrange », dit-il.


    https://www.swissinfo.ch/image/44193866/3x2/1024/682/a2afc76cdbc9aef9be703cd6a96e3ed9/Xw/_t2r6671.jpg

    https://www.swissinfo.ch/image/44193872/3x2/1024/682/8e87d2be5d53f408995ec7ae5cfedd14/Nd/hu-hner.jpg
    https://www.swissinfo.ch/image/44193870/3x2/1024/682/c113285dd1b0acb0297fb2f6ae870120/jS/dd_t2r0142.jpg
    https://www.swissinfo.ch/fre/un-autre-regard_traditions-suisses-dans-l-objectif-d-un-r%C3%A9fugi%C3%A9-sri-lankais/44225452
    #tradition #suisse #photographie #image #représentations #géographie_culturelle #réfugiés #exotisme_à_l'envers (j’aurais envie de dire) #folklore
    cc @albertocampiphoto @reka @philippe_de_jonckheere @simplicissimus

    • A mettre en lien avec le #livre
      Corps pour corps. Enquête sur la sorcellerie dans le Bocage

      En 1969, #Jeanne_Favret-Saada s’installe dans le Bocage pour y étudier la sorcellerie. Personne ne veut lui en parler. Tenir un journal paraît alors le seul moyen de circonscrire un « objet » qui se dérobe : relater les conversations, incidents, coutumes qui pourraient avoir un lien quelconque avec la sorcellerie, noter systématiquement comment les gens refusent d’en parler. Dans la formulation même de ces refus se révèle peu à peu une conception du monde centrée sur l’idée de « force ».

      Un jour, tout bascule : parce qu’ils lui attribuent cette « force », des paysans demandent à Jeanne Favret-Saada de les désenvoûter. Un autre ensorcelé, qui devine sa peur, lui annonce qu’elle est « prise » et l’adresse à sa désorcelleuse. Dès lors, continuer à écrire permet à l’ethnographe de manier des situations incompréhensibles et dangereuses, de supporter l’enjeu mortel de toute crise de sorcellerie : « Corps pour corps, c’est lui qui y passe, ou c’est moi. »

      http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Temoins/Corps-pour-corps

      #Josée_Contreras #exotisme_inversé

    • ... ça me rappelle aussi le film documentaire d’un groupe d’aborigènes (ou autres peuples autochtones) venu en visite en France (ou autre pays européen ?).
      Qui peut m’aider à retrouver le titre ?

  • Whose Story (and Country) Is This? On the Myth of a “Real” America
    https://lithub.com/rebecca-solnit-the-myth-of-real-america-just-wont-go-away

    More Americans work in museums than work in coal, but coalminers are treated as sacred beings owed huge subsidies.

    We are as a culture moving on to a future with more people and more voices and more possibilities. Some people are being left behind, not because the future is intolerant of them but because they are intolerant of this future.

    #reasonsForOptimism #representation

  • Représentations géopolitiques sur la #Route_de_la_Soie, une étude à l’aide de l’analyse cartographique et du traitement d’#images_satellites

    Ce travail a pour objectif l’analyse multiscalaire de deux représentations du projet de coopération chinois de la nouvelle Route de la Soie. La première représentation est cartographique et s’applique à l’échelle continentale : il s’agit de la première image spatialisée du projet chinois, #New_Silk_Road, New Dreams, proposée par l’agence gouvernementale #Xinhua en 2014. L’analyse cartographique s’appuiera notamment sur l’observation des éléments techniques et sémantiques de l’image. La seconde représentation, territorialisée et à grande échelle, est #Khorgos, une zone en développement située sur la frontière sino-kazakhstanaise et considérée comme la plaque tournante de la coopération transfrontalière entre Pékin et Astana, allié stratégique de la Chine dans son projet Route de la Soie. Nous mobiliserons le traitement d’images satellites afin de reconstruire et de comprendre l’évolution et le développement de l’aménagement de cet espace de frontière de plus en plus artificialisé.


    https://journals.openedition.org/espacepolitique/4663#quotation
    #cartographie #visualisation #représentations #frontières #Chine
    via @reka

  • Mappamundi, art et cartographie - Editions Parenthèses

    https://www.editionsparentheses.com/Mappamundi-art-et-cartographie

    Les cartes s’imposent à nous dans les rues, les écrans, les esprits. C’est désormais à travers elles que nous percevons et pensons le monde. Parce que la cartographie est devenue un enjeu majeur, les artistes l’ont reprise d’assaut, bousculant géographes, ingénieurs, militaires et informaticiens. Remettant en cause l’idée même de neutralité cartographique, les plasticiens font et défont les cartes, jouent avec les formes, les couleurs et les mots du monde.
    « Mappamundi » rassemble une trentaine d’artistes qui interrogent la représentation cartographique. Ces visions d’artistes sont regroupées en trois temps : le corps — les cartes renouent avec les sensations et l’expérience physiques du monde ; le combat — des instruments de pouvoir deviennent outils de contestation ; le conte — les cartes utilitaires sont détrônées par l’imaginaire et la fiction.
    Un essai sur les relations entre art et cartographie précède les « portraits du monde » sélectionnés dans « Mappamundi ». Cartes à lire ou à voir ? Miroir tranquille ou distorsion du monde ? Description, évocation, contestation ? Loin d’exprimer des certitudes, ces cartes dessinent à leur façon notre modernité et dressent d’abord notre portrait collectif.
    Œuvres de : Alighiero e Boetti , Céline Boyer, Alexander Chen, Nicolas Desplats, Detanico & Lain, Paola Di Bello, Peter Fend, Jochen Gerner, Luigi Ghirri, Chris Kenny, Bouchra Khalili, Joseph Kosuth, Guillermo Kuitca, Nelson Leirner, Cristina Lucas, Mateo Maté, Vik Muniz, Qin Ga, David Reimondo, Rosana Ricalde, Francesc Ruiz, Stalker, Susan Stockwell, Jessica Vaturi, Jason Wallis-Johnson, Jeremy Wood.
    Textes de : Agathémère / Arendt, Hannah / Baudelaire, Charles / Baudrillard, Jean / Benjamin, Walter / Bergman, Ingmar / Bettencourt, Pierre / Boèce / Borges, Jorge Luis / Boyd, William / Bresson, Robert / Browne, Thomas / Buisson, Ferdinand / Calvino, Italo / Carroll, Lewis / D’Alembert, Jean / Daney, Serge / De Certeau, Michel / De Maistre, Xavier / De Tilbury, Gervais / Deleuze, Gilles, Guattari, Félix / Donne, John / Duval, Pierre / Eco, Umberto / François, Père Jean / Goethe, Johann Wolfgang von / Gracq, Julien / Kafka, Franz / Kleist, Heinrich von / Korzybski, Alfred / La Pérouse, Jean-François de / Latour, Bruno / Locke, John / Long, Richard / Lubin, Père Augustin / Melville, Herman / Michelet, Jules / Montaigne, Michel de / Napoléon / Ortelius, Abraham / Orwell, George / Pascal, Blaise / Perec, Georges / Pétrarque / Picasso, Pablo / Pouchkine, Alexandre / Proust, Marcel / Reclus, Élisée / Schmitt, Carl / Senges, Pierre / Shakespeare, William / Sloterdijk, Peter / Stein, Gertrud / Stevenson, Robert Louis / Thoreau, Henry David / Valéry, Paul / Van Hoogstraten, Samuel / Verne, Jules / Wilde, Oscar / Wittgenstein, Ludwig.

    –—

    Mappamundi, art et cartographie

    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num42/librairie/lib14203.html

    Cet ouvrage a été édité à l’occasion de l’exposition éponyme, au printemps 2013 à Toulon. Son auteur, G. Monsaingeon, est le commissaire de l’exposition. Mappamundi / Mappemonde : au-delà de la proximité du nom, cette exposition se rapproche des préoccupations de la présente revue par son objet et son contenu.

    En guise de prologue, l’ouvrage rappelle la fascination qu’exercent les cartes et les atlas : elles invitent au voyage et à la rêverie géographique, dès l’enfance. Cette émotion, d’ordre esthétique, est régulièrement mise en œuvre par les artistes plasticiens pour créer des géographies, des dépictions artistiques de notre monde ou d’autres. « Il est aujourd’hui communément admis qu’une carte puisse être dite “belle” » (p. 8).

    L’ouvrage est abondamment illustré et très riche en références, à la fois du monde artistique et esthétique, mais aussi de l’épistémologie cartographique. Il se compose de trois parties qui en font bien plus qu’un simple catalogue d’exposition. Tout d’abord, une première section présente le projet de l’exposition, développe une esthétique de la carte et propose une catégorisation de l’intérêt des artistes pour la carte. La deuxième partie, la plus importante, regroupe de manière thématique les œuvres des vingt-six artistes sélectionnés par l’exposition Mappamundi, selon trois catégories : le corps, le combat et le conte. Enfin, l’ouvrage se termine par une très originale « Table d’orientation », recueil d’une soixantaine de citations d’auteurs plus ou moins célèbres à propos de la carte et de son usage.

    Projet cartographie expérimentale
    Tags généraux : #cartoexperiment #biblioxperiment
    Tags particulier : #visualisation #complexité_visuelle #art #perceptions #représentation

  • An Atlas of Radical Cartography

    http://www.an-atlas.com

    An Atlas of Radical Cartography is a collection of 10 maps and 10 essays about social issues from globalization to garbage; surveillance to extraordinary rendition; statelessness to visibility; deportation to migration. The map is inherently political— and the contributions to this book wear their politics on their sleeves.

    An Atlas of Radical Cartography provides a critical foundation for an area of work that bridges art/design, cartography/geography, and activism. The maps and essays in this book provoke new understandings of networks and representations of power and its effects on people and places. These new perceptions of the world are the prerequisites of social change.

    MAPS | An Architektur | the Center for Urban Pedagogy (CUP) | Ashley Hunt | Institute for Applied Autonomy with Site-R | Pedro Lasch | Lize Mogel | Trevor Paglen & John Emerson | Brooke Singer | Jane Tsong | Unnayan

    ESSAYS | Kolya Abramsky | Maribel Casas-Cortes & Sebastian Cobarrubias | Alejandro De Acosta | Avery F. Gordon | Institute for Applied Autonomy | Sarah Lewison | Jenny Price, Jane Tsong, DJ Waldie, Ellen Sollod, Paul S. Kibel | Heather Rogers | Jai Sen | Visible Collective & Trevor Paglen

    EDITORS | Lize Mogel & Alexis Bhagat

    Projet cartographie expérimentale
    Tags généraux : #cartoexperiment #biblioxperiment
    Tags particulier : #visualisation #complexité_visuelle #art #représentation #résistance #cartographie_engagée

  • GNS : Catalogue de l’exposition sur la cartographie - Palais de Tokyo

    http://archives.palaisdetokyo.com/gns/hors/catalogue.html
    http://archives.palaisdetokyo.com/gns

    http://archives.palaisdetokyo.com/fr/docu/tokyonews/41/tokyonews41.html

    Le livre bilingue (Français / Anglais) GNS est publié par le Palais de Tokyo, site de création contemporaine, aux Editions Cercle d’Art, avec le concours de la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales du personnel des Industries électrique et gazière) et, pour le traitement des images, des AGC (Arts Graphiques du Centre).

    Une large partie introductive et théorique regroupe les textes de Nicolas Bourriaud, commissaire de l’exposition, Philippe Rekacewicz, géographe et journaliste au Monde Diplomatique, Antoine Picon, historien et professeur à Harvard et Christophe Kihm, critique d’art et rédacteur en chef de Art Press, qui éclairent et analysent les problématiques de l’exposition selon des axes différents et complémentaires : esthétiques, philosophiques, historiques, géopolitiques, sociologiques...
    Une vingtaine d’illustrations d’oeuvres importantes, parfois inédites, illustrent ou mettent en pespective le propos des auteurs. Chacune est accompagnée d’un commentaire souvent écrit par l’artiste lui-même : Richard Long, Dennis Oppenheim, Bertrand Lavier, Art & Language, Julia Scher, Allighiero Boetti, On Kawara, Peter Halley...

    La deuxième partie est consacrée aux artistes : chacun s’investit directement en commentant son travail, en l’analysant, en expliquant sa démarche et en faisant un choix précis d’illustrations reproduites en couleur pleine page. Ainsi, Bureau d’études a entièrement conçu ses pages, Nathan Carter dialogue avec Liam Gillick, Kisten Pieroth s’approprie un texte...

    Liste des artistes :

    Franz Ackermann / Burean d’études / Nathan Carter / Wim Delvoye /Dominique Gonzalez-Foerster / Thomas Hirschhorn / Laura Horelli / Pierre Huyghe /Pierre Joseph / Jakob Kolding / Matthieu Laurette / Marc Lombardi / Julie Mehretu / John Menick / Aleksandra Mir / Ocean Earth / Henrick Olesen / Kirsten Pieroth / Marjetica Potrc / Matthew Ritchie / Pia Rönicke / Sean Snyder / Stalker / Simon Starling / Le Pavillon, unité pédagogique du Palais de Tokyo

    Projet cartographie expérimentale
    Tags généraux : #cartoexperiment #biblioxperiment
    Tags particulier : #visualisation #art #résistance #cartographie_politique #cartographie_engagée #représentation

  • Pourquoi il faut en finir avec le « sorcier blanc » - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2018/06/20/pourquoi-il-faut-en-finir-avec-le-sorcier-blanc_1660493

    En fin de thèse à l’université Paris-Descartes, où il travaille sur le thème de la vulnérabilité sociale des athlètes, Seghir #Lazri passera pendant le Mondial quelques clichés du foot au tamis des sciences sociales.

    Après une défaite lors de la première journée contre l’Iran, le Maroc se doit de gagner contre le Portugal et l’Espagne pour espérer atteindre les huitièmes. Tous les regards sont donc portés sur son entraîneur français, Hervé Renard à qui l’on attribue tous les mérites de la qualification pour cette phase finale. Il devra donc redoubler de génie pour que « la magie » opère.

    « Magie », en effet, puisque Hervé Renard, qui est fait ses classes sur le continent africain, est l’héritier légitime de Claude Le Roy, ancien coach du Sénégal et du Cameroun (entre autres), et avec qui il partage le surnom de « Sorcier blanc » (comme Alain #Giresse, ou le défunt Henri Michel). Que faut-il donc entendre par cette formule ? Et surtout à quelle réalité sociologique renvoie-t-elle ?

    D’un point de vue organisationnel, tout d’abord, les #entraîneurs comme Hervé Renard s’inscrivent dans une logique de #globalisation mondiale du football. Si on les perçoit comme les figures de proue de la diffusion du coaching à la française en Afrique, ils ne sont, en réalité, que la partie émergée de l’iceberg. Et pour cause, certains territoires africains, notamment francophones sont depuis la fin des années 90, des hauts lieux de production de footballeurs à destination du marché européen. Les nombreux travaux du géographe Bertrand #Piraudeau, nous montrent que par la mise en place de centres de formation, mais aussi d’académies privées, le modèle de formation européen et notamment français est devenu la norme standard de toutes les écoles de football. Cela ayant pour conséquences de produire des joueurs répondant au critère du jeu européen (normalisation du style de jeu), mais aussi de légitimer la place des intervenants et entraîneurs en provenance des pays occidentaux. Aux premiers abords, Hervé Renard apparaît donc, comme un technicien du football dans un milieu social et géographique, déjà dominé par les injonctions du foot européen.

    Que faut-il entendre par « Sorcier » ?

    Par ailleurs, à ce statut de technicien, vient s’adosser cette expression de « sorcier ». Et si le terme s’invite dans les représentations collectives, c’est qu’il renvoie à deux domaines précis. D’une part, il fait écho au monde de l’élite sportive, s’apparentant à un univers sacré, selon les écrits de la psychologue du sport Claire Carrier où l’entraîneur transmet un savoir particulier, incompris des profanes. Et d’autre part, il fait allusion à une image « positiviste » des populations africaines. Autrement dit, à une représentation colonialiste circulant autour de ces populations, les réduisant à un imaginaire mystique et superstitieux. Ces individus interpréteraient la science footballistique comme une magie. Si le terme « sorcier » met en lumière une vision dévalorisante des populations africaines. La connotation « blanche » invite à questionner plus profondément ces représentations.

    Blanc, avez-vous dit ?

    En prenant en compte ce terme de « blanc » associé à « sorcier », on s’aperçoit que ce surnom renvoie d’autant plus à une dimension raciale que sociale. Pour exemple, le sélectionneur sénégalais du #Sénégal, Aliou Cissé, arrivé en France à 16 ans et ayant fait toute sa carrière en Europe, ne se voit pas assigner ce titre. Au contraire, il apparaît comme un entraîneur local, bien qu’il ait sans doute développé ses compétences en Europe. A ce propos, la chercheuse Claire Cosquer, dans un article sur ce même sujet, montre que le terme sociologique de « blanchité » accentue la fable colonialiste. Pour Claire Cosquer (en s’appuyant sur les analyses de Claude Boli), la notion même de « sorcier blanc » fait référence à une figure particulière de l’époque coloniale, qui est celle du #missionnaire. Cette effigie, à la fois paternaliste et directive, assigne les populations noires africaines à un imaginaire sauvage et enfantin. Et c’est aujourd’hui, encore par ce prisme, que le joueur africain est présenté comme puissant athlétiquement, aussi bien qu’immature intellectuellement. D’ailleurs, de Claude Le Roy à Willy Sagnol, de nombreux entraîneurs européens ne manquent pas de souligner leur manque de rigueur ou encore leur absence de sens tactique.

    Et c’est cette « altérité noire », véhiculée par le monde l’élite sportive qui consolide le terme de « Sorcier blanc », afin notamment, de légitimer la suprématie d’un capital technique sur un autre (Football européen vs football africain). Résultat d’une historicité des rapports coloniaux, la notion de « Sorcier blanc », se présentant comme passionnelle, montre que si le sport peut être un outil de déconstruction des représentations sociales, il est aussi un instrument pour les fortifier.
    Seghir Lazri

    Passionnant. Ça donne envie d’en savoir plus sur les travaux de Seghir Lazri.

    #football #Afrique #hervé_renard #entraîneur #sport #rapport_colonial #sorcier_blanc #représentations_colonialistes #aliou_cissé #noirs #paternalisme #blancs