• Affaire Jean Vanier et frères Philippe, une secte au cœur de l’Église
    https://www.la-croix.com/Religion/affaire-jean-vanier-freres-philippe-secte-eglise-abus-sexuels-arche-enquet

    Exclusif. Les commissions indépendantes – mandatées l’une par l’Arche, l’autre par les dominicains – pour faire la lumière sur les abus sexuels et spirituels commis par Jean Vanier et les frères Philippe publient leurs rapports lundi 30 janvier 2023. Leurs recherches révèlent la sidérante persistance, pendant des décennies, d’un noyau sectaire aux croyances et pratiques mystico-érotiques au cœur de l’Église.

    • On y trouve confirmation que Thomas Philippe entretient, depuis au moins 1942, des relations sexuelles avec des femmes qu’il accompagne spirituellement, assorties de justifications théologiques dans une emprise spirituelle très profonde. Celles-ci, carmélites, bénédictines, dominicaines ou laïques de L’Eau vive, ont pour principal trait commun d’être toutes marquées par un très fort désir d’absolu ou en recherche de vocation. Le Vatican identifie cinq couvents impliqués et une trentaine d’« initiées ». Au départ, plusieurs scènes collectives ont eu lieu mais, par la suite, c’est au sein d’accompagnements individuels que se vivent ces « prières » où Thomas Philippe va jusqu’à demander à l’initiée de boire son sperme en lui disant « de boire ainsi au Cœur de Notre Seigneur ».

    • D’où vient cette effarante dérive mystico-érotique ? D’après sa défense que le père Thomas rédige en 1956, elle s’enracinerait dans une « nuit de noces » avec la Vierge Marie. En 1938, à 33 ans, il aurait connu « certaines grâces très obscures » en priant dans des églises de Rome, où il enseigne la théologie – en particulier devant un tableau de Mater Admirabilis à la Trinité-des-Monts. Ces grâces « impliquaient une emprise divine du corps nettement localisée dans la région des organes sexuels… ». Il aurait résisté pendant trois mois, avant de s’y livrer pleinement, après avoir demandé conseil à son oncle et père spirituel, le dominicain Thomas Dehau, et s’être confié « à la Très Sainte Vierge, qui semblait en avoir l’initiative ». Thomas Philippe raconte avoir alors été « pris en tout (s)on corps, toute la nuit, dans un recueillement et une intimité extrême avec Elle » et en tira « une nouvelle connaissance de Marie ».

    • Son « secret » va tenir là : Jésus et Marie auraient eu un lien mystique à caractère sexuel durant leur vie terrestre dans le but de réhabiliter la chair et de préfigurer les relations qui se vivront au Ciel. Très vite, se présentant comme investi d’une mission de grande importance, il va mettre en pratique cette « révélation » avec des femmes, s’identifiant à Jésus et demandant à sa « petite épouse » de renoncer à son intelligence pour lui obéir aveuglément.

    • Pour Jacques Maritain – qui jusque-là prenait le père Thomas pour un saint homme et dont les notes de 1952 témoignent d’une lucidité qui aurait pu aider si elle avait été publique –, folie et intervention diabolique se mêlent. « Le P. Thomas est fou, à mon avis. Le Père Marie-Dominique connaît les faits, et déclare que son frère étant un saint, tout est bien ainsi. Un autre fou. Le diable est déchaîné dans cette affaire inouïe », écrit-il dans son Journal. Et encore : « Pour moi, c’est un cas extraordinaire de schizophrénie – un vin trop riche (sincère soif de sainteté, etc.) dans une outre à double fond dont la pourriture fait tout tourner en perversion. »

    • Une chose est sûre, aucun des acteurs du groupe des « tout-petits » – ainsi s’appellent les initiés – n’a manifesté de culpabilité ou quelque forme de repentir, dans sa correspondance.

    • C’est peu après le départ forcé de Thomas Philippe pour Rome, en 1952, que Jean Vanier, nommé pour lui succéder à la tête de L’Eau vive à 24 ans, va prendre une place centrale dans le groupe des « tout-petits ». Lui-même avait rejoint le centre deux ans plus tôt pour discerner sa vocation après avoir quitté la marine. Or, comme il le racontera en 2016 après une première plainte parvenue à L’Arche, c’est en juin 1952 que l’une des femmes proches du père Thomas, Jacqueline d’Halluin, 26 ans, le fait entrer dans l’intimité des pratiques sexuelles du groupe. Une expérience qu’il qualifiera de « fondatrice pour lui », « à l’origine de sa vocation, de son choix de vie ».

    • #délire #folie

      « En 1938, à plusieurs reprises à Rome (Mater admirabilis, et Sainte Marie Majeure surtout, aussi à S. Pierre) je reçus certaines grâces très obscures, que je n’arrive pas encore à définir exactement et à classer : ces grâces n’étaient ni des lumières, ni des consolations ; tout en ayant les mêmes caractéristiques et les mêmes effets que les grâces intérieures de quiétude
      ou d’union, elles impliquaient une emprise divine du corps, nettement localisée dans la région des organes sexuels et rayonnant de là, comme de l’intérieur, sur tout le corps et sur l’esprit.

      Les 3 premiers mois je résistais à “ces grâces”, qui reprenaient dès que je cherchais à me recueillir. J’ai souffert alors atrocement, le dilemme devenant de plus en plus angoissant :
      ou renoncer à ma vie intérieure liée de fait par Dieu à ces grâces (grand péril pour moi avec un tempérament très intellectuel et un sens aigu des courants modernes) ou me livrer à ces grâces mystérieuses en me confiant à la Très Sainte Vierge, qui semblait en avoir l’initiative.

      Après avoir beaucoup réfléchi (…) et consulté longuement un prêtre vénéré de tous pour sa connaissance théologique et son expérience contemplative, après quelques indications, qui m’apparurent providentielles, je reçus un jour, (à la suite d’une nouvelle consultation près de ce prêtre) une grâce de lumière très forte, qui fut suivie d’un appel intérieur plus intense que jamais. Après avoir supplié la Très Sainte Vierge d’écarter le démon, s’il en était l’auteur,
      je me remis entre ses mains immaculées, et je me suis laissé faire par Elle. Je fus pris en tout mon corps, toute la nuit, dans un recueillement et une intimité extrême avec Elle. »

    • Le « frère » dominicain Marie-Dominique Philippe est à l’origine de la fondation de la communauté Saint-Jean de Rimont (commune de Fley en Saône-et-Loire)

      Aussi place-t-il sous le patronage de saint Jean la communauté naissante, à laquelle il donne sa règle de vie en 1976. Elle obtient de Rome, en 1978, une première reconnaissance canonique, sous l’égide du monastère cistercien de Lérins. Elle s’installe en 1982 à Notre-Dame de Rimont (commune de Fley, Saône-et-Loire), ancien petit séminaire du diocèse d’Autun, par l’entremise de mère Winfrida, sœur de Marie-Dominique Philippe qui a fondé les bénédictines de la Compassion dans le diocèse et acquis ainsi le soutien de son évêque, Mgr Le Bourgeois : les frères de Saint-Jean passent sous la juridiction de celui-ci en 1986. Le succès est foudroyant : des vocations affluent, de milieu aristocratique notamment, chez ceux qu’on appelle les « petits gris » du fait de leur jeunesse et de la couleur de leur robe. Des jeunes femmes sous l’influence du père Philippe, qui partagent l’esprit de la Communauté, créent les sœurs contemplatives de Saint-Jean (1982), puis les sœurs apostoliques de Saint-Jean (1984), tandis que des laïcs proches, célibataires ou mariés, deviennent oblats de Saint-Jean. Une nouvelle famille religieuse est née. Il n’est pas question ici d’en faire l’histoire, même sommaire : seulement d’évoquer le rôle qu’y joue son fondateur et surtout les rapports de celui-ci avec l’Ordre dont il est membre.

      Et dans cette contrée (où j’ai habité), j’ai croisé maintes fois ces fameux « petits gris » souvent accompagnées de leurs « sœurs contemplatives ». En les voyant batifoler de concert sur les petits chemins de cambrousse, on aurait pu penser qu’iels étaient sous acide.

      https://journals.openedition.org/dominicains/3861

    • https://www.lejsl.com/faits-divers/2013/06/12/les-freres-de-rimont-revelent-les-fautes-de-leur-pere-fondateur

      Le JSL (journal de Saône-et-Loire) : le « fondateur » de la communauté de Saint Jean désavoué par ses successeurs et sa hiérarchie.

      Les responsables de la communauté religieuse ont reconnu « les gestes contraires à la chasteté » du père Marie-Dominique Philippe, mort en 2006.
      [...]
      Comme le Journal de Saône-et-Loire le révélait en exclusivité en juin 2011, l’ancien évêque de Saône-et-Loire, Monseigneur Seguy, submergé depuis des années de plaintes de familles avait adressé en 2000 une réprimande officielle de huit pages à Rimont. Dans le jargon de l’église, il s’agissait d’une monition canonique. Un blâme envoyé selon lui à partir de « faits vérifiables ». Un document frappant sorti du secret et évoquant des controverses de tous types : dérives de formations théologiques, échecs graves du discernement de la congrégation sur des jeunes vocations religieuses, destruction psychique de vocation et de foi perdue. Et l’évêque de parler en termes à peine voilés des manquements par rapport au vœu de chasteté à l’égard des membres « des familles amies », des femmes en général et plus particulièrement des religieuses.

    • Et comme j’adore cafarder les cafards : Les démêlés de la communauté avec la justice :

      https://www.golias-editions.fr/2011/06/27/la-communaute-st-jean-dans-le-collimateur-de-la-justice/#comments

      Trois affaires sont évoquées par le Journal de Saône et Loire.

      1- Le 25 Mai 2011, le frère Luigi, celui là même qui était en attente de jugement en correctionnelle pour une affaire présumée d’agression sexuelle sur un garçon de 12 ans en Charente en 2009, a été incarcéré pour une nouvelle agression sexuelle présumée sur un jeune de 17 ans à Cluny.
      Il était depuis 2009, dans le cadre de son suivi judiciaire assigné à résidence à Rimont, lieu qu’il était sensé ne pas quitter.

      2- Un autre frère se trouve également en ce moment à Rimont, sous contrôle judiciaire, après avoir effectué 18 mois de détention provisoire en 2008 et 2009. Il est dans l’attente d’une probable comparution aux assises en 2012 pour des faits présumés de viols et agressions sexuelle sur mineurs et majeurs. Les faits se seraient déroulés en Roumanie en 1992 et 1996 ainsi qu’en France en 1991, 1998 et 2007.

      3- Le Journal de Saône et Loire rapporte quant à lui une affaire présumée de pédophilie qui se serait produite, à Rimont même il y a une dizaine d’année, affaire semble-t-il ignorée de la justice.

      La non-dénonciation de crimes, un délit pénal.

      Le problème étant qu’il faut toujours attendre, avec ce genre d’institutions, quelques décennies pour faire remonter toute la merde à la surface.
      #omerta #non-dénonciation_de_crimes_pédophiles

    • C’est poétique, mais remarque bien que pour former des atomes, il faut quand même pousser les niveaux d’énergie assez haut. Peut-être qu’on sera bientôt formés de poussières de tokamak cela dit.

    • https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/webb-unveils-dark-side-of-pre-stellar-ice-chemistry

      En détectant le sulfure de carbonyle, une glace contenant du soufre, les chercheurs ont pu estimer pour la première fois la quantité de soufre contenue dans les grains de poussière pré-stellaire glacée. Bien que la quantité mesurée soit plus importante que celle observée précédemment, elle reste inférieure à la quantité totale attendue dans ce nuage, sur la base de sa densité. C’est également le cas pour les autres éléments CHONS*. L’un des principaux défis pour les astronomes est de comprendre où se cachent ces éléments : dans les glaces, les matériaux semblables à la suie ou les roches. La quantité de CHONS dans chaque type de matériau détermine la quantité de ces éléments qui se retrouve dans l’atmosphère des exoplanètes et celle qui se trouve à l’intérieur.

      « Le fait que nous n’ayons pas vu tous les CHONS que nous attendions peut indiquer qu’ils sont enfermés dans des matériaux plus rocheux ou fuligineux que nous ne pouvons pas mesurer », a expliqué McClure. « Cela pourrait permettre une plus grande diversité dans la composition globale des planètes terrestres ».

      La caractérisation chimique des glaces a été réalisée en étudiant comment la lumière des étoiles provenant d’au-delà du nuage moléculaire a été absorbée par les molécules de glace au sein du nuage à des longueurs d’onde infrarouges spécifiques visibles par Webb. Ce processus laisse des empreintes chimiques, appelées lignes d’absorption, qui peuvent être comparées aux données de laboratoire pour identifier les glaces (molécules gelées) présentes dans le nuage moléculaire. Dans cette étude, l’équipe a ciblé les glaces enfouies dans une région particulièrement froide, dense et difficile à étudier du nuage moléculaire Chamaeleon I, une région située à environ 500 années-lumière de la Terre qui est actuellement en train de former des dizaines de jeunes étoiles.

      « Nous n’aurions tout simplement pas pu observer ces glaces sans Webb », a expliqué Klaus Pontoppidan, scientifique du projet Webb au Space Telescope Science Institute de Baltimore, dans le Maryland, qui a participé à cette recherche. « Les glaces apparaissent comme des creux dans un continuum de lumière stellaire. Dans les régions aussi froides et denses, une grande partie de la lumière de l’étoile de fond est bloquée, et la sensibilité exceptionnelle de Webb était nécessaire pour détecter la lumière de l’étoile et donc identifier les glaces dans le nuage moléculaire. »

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

      L’acronyme CHONS désigne les éléments Carbone, Hydrogène, Oxygène Azote (Nitrogen), et Souffre.

      (Source : https://twitter.com/EricLagadec/status/1617597075847516161)

  • À 99 ans, elle est menacée de poursuites pour avoir omis de se présenter comme jurée Radio-Canada

    Marion Lenko, 99 ans, demeure au CHSLD Vigi Santé de Dollard-des-Ormeaux, à Montréal. Elle est alitée, reçoit des soins 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, entend mal, et ses capacités cognitives sont diminuées. Pourtant, elle est menacée d’être poursuivie au criminel pour avoir omis de se présenter comme jurée.

    L’avis de convocation pour participer le 9 janvier à une séance de sélection d’un jury a d’abord été envoyé au CHSLD Vigi Santé. Puis, une lettre a été envoyée chez son beau-fils, le mari de sa fille maintenant décédée, Edward Ritchuk.

    Marion Lenko reçoit des soins 24 heures sur 24 au CHSLD Vigi Santé de Dollard-des-Ormeaux. Photo : Radio-Canada / Edward Ritchuk

    “Au début, j’ai pensé que c’était une blague !”

    Après avoir compris que la convocation était bien réelle, il a fait suivre la lettre au fils de Mme Lenko, qui en est le tuteur légal, mais qui vit en Floride, aux États-Unis. Il semble que ce dernier n’ait cependant jamais répondu à la convocation, omettant du même coup de demander une exemption pour sa mère.

    « Enfin, cette semaine, j’ai reçu une lettre du ministère de la Justice avisant que ma belle-mère devait paraître en cour le 31 janvier sans quoi des procédures judiciaires seraient entamées contre elle. »
    -- Une citation de Edward Ritchuk


    Edward Ritchuk veut aider sa belle-mère, mais doute de pouvoir le faire puisqu’il n’est pas son tuteur légal. Photo : Radio-Canada / CBC/Valeria Cori-Manocchio

    Il a alors composé le numéro de téléphone fourni dans la lettre, mais est tombé sur un système automatisé et assure ne pas avoir été en mesure de parler à qui que ce soit.

    De ce qu’il en comprend, quelqu’un doit aller en cour en personne, mais il ne peut pas le faire lui-même. C’est le fils de Mme Lenko, qui vit à plus de 2400 km de Montréal, qui doit représenter sa mère.

    Une situation difficile pour Edward Ritchuk, qui ne veut pas abandonner sa belle-mère. Il la connaît depuis 1972 et est resté en contact avec elle après la mort de son épouse, mais il se sent coincé et ne sait pas comment l’aider.

    Surtout, il a du mal à croire qu’aucune vérification sur l’état de sa belle-mère n’a été faite avant de lui envoyer une convocation pour une séance de sélection d’un jury.

    Des procédures conformes à la loi
    Selon la porte-parole du ministère de la Justice, Isabelle Boily, une personne peut être dispensée de ses devoirs de juré ou jurée si des circonstances l’empêchent de remplir ses obligations.

    “Il faut alors demander une exemption en remplissant le formulaire reçu avec l’avis de convocation, a-t-elle écrit par courriel. Le formulaire doit ensuite être envoyé avec des pièces justificatives dans les 20 jours suivant la réception de la convocation.”

    Les personnes de 65 ans et plus peuvent aussi demander cette exemption en appelant le bureau du shérif durant la même période de 20 jours. Un membre de la famille peut appeler au nom de la personne convoquée, assure Isabelle Boily.

    Selon René Verret, avocat criminaliste et ancien procureur de la Couronne, ce qui arrive à Mme Lenko est tout à fait conforme à la loi.

    « C’est ce que la loi prévoit, tout simplement. Une personne qui veut être exemptée doit présenter une demande [...] Il faut absolument répondre. »
    -- Une citation de René Verret, avocat criminaliste et ancien procureur de la Couronne, en entrevue à RDI

    Il n’est toutefois pas trop tard pour la dame de 99 ans, assure-t-il. Sa famille a jusqu’au 31 janvier pour présenter une demande d’exemption.

    “C’est honteux”
    Eric Sutton, aussi avocat criminaliste, doute cependant qu’un simple appel au bureau du shérif soit suffisant. “De ce que j’en comprends, la famille a tenté d’appeler, en vain.”

    “Et maintenant, elle fait face à la possibilité de devoir payer une amende ou même d’être emprisonnée. Je l’ai vu dans les documents. C’est assez dur pour une femme de 99 ans. C’est honteux.”

    Aucun des deux avocats n’a précisé si Edward Ritchuk ou quelqu’un au CHSLD aurait pu répondre à l’avis de convocation ou s’il fallait absolument que ce soit son fils qui s’en occupe.

    Eric Sutton souligne cependant que les convocations sont envoyées par le bureau du shérif en se basant sur la liste électorale, qui comprend tous les citoyens de 18 ans et plus, sans tenir compte de la date de naissance.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1949957/marion-lenko-femme-ainee-chsld-convocation-jury-criminel

    #IA #intelligence_artificielle #bêtise #justice #tribunal #vieillesse #algorithme #technologisme #bigdata #technologie

  • Qu’est-ce qu’une bonne retraite ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/qu-est-ce-qu-une-bonne-retraite-2612173

    Le 19 janvier a lieu la première journée de mobilisation intersyndicale contre le projet de réforme des retraites. Alors que le débat traite beaucoup de l’enjeu du financement, il interroge aussi la place du vieillissement en société et ce que signifie être en retraite aujourd’hui.

    #Société #Vieillesse #Retraite #Podcast

  • Accès aux soins : qui sont ces patients qui renoncent ?
    https://theconversation.com/acces-aux-soins-qui-sont-ces-patients-qui-renoncent-185613

    L’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 garantit le droit d’accès aux soins pour tous. Il précise en effet que :

    « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux […]  »

    Or, alors même que la population française vieillit, ce droit d’accès aux soins est de plus en plus difficile à garantir, dans un contexte de crise de l’hôpital et d’insuffisance des effectifs en médecine de ville.

    Médias et personnalités politiques se font d’ores et déjà l’écho des problèmes que rencontrent certains citoyens pour se soigner. Dans une telle situation, il arrive que des individus renoncent aux soins. En quoi consistent précisément ces renoncements aux soins ? Qui concernent-ils ? Des travaux de recherche permettent d’éclairer ces questions.

    #santé #vieillesse #accès_aux_soins

  • Pourquoi vivre #sans_voiture ?
    http://carfree.fr/index.php/2023/01/11/pourquoi-vivre-sans-voiture

    Nous avons demandé à une intelligence artificielle d’écrire un article à la manière du site #carfree.fr. Voici le résultat. Voici un article que j’ai écrit pour vous à la manière Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #technologie #Vivre_sans_voiture

  • Filmée aux toilettes par son aspirateur, les images finissent sur Facebook
    https://www.presse-citron.net/filmees-aux-toilettes-par-son-aspirateur-ses-images-finissent-sur-fac

    Comment les images d’une jeune femme aux toilettes, filmée par un aspirateur, ont-elles fini dans un groupe Facebook ?

    Pour entraîner les IA, il faut étiqueter les images... donc des sociétés partenaire à bas coût pour tagguer des milliers d’images. Et des indiscrets dans la boucle.

    #Intelligence_artificielle #Étiquetage #Sous_traitants #Vie_privée

  • Violences sexuelles en Ehpad | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/dossier/france/violences-sexuelles-en-ehpad

    Violences sexuelles : en #Ehpad, les #femmes vulnérables sont des proies

    Épisode 1
    En France, des dizaines de résidentes ont été agressées ou violées au sein des maisons de retraite. Mediapart a enquêté pendant plusieurs mois sur une réalité sous-estimée et méconnue. Le nombre des victimes pourrait être « monstrueux », d’après le ministère des solidarités.

    #viols #vieillesse

  • Hé oui. Un jour ou l’autre, vous tous·tes aussi devrez adhérer , si ce n’est déjà fait, au club très pénible des « Tamalous »

    Aujourd’hui, le doc vous explique comment soulager les douleurs liées au syndrome du canal carpien :

    Syndrome du canal carpien : 6 remèdes pour soulager la douleur
    https://docteurtamalou.fr/syndrome-du-canal-carpien-remedes-soulager-douleur

    Proche du syndrome de la souris, le syndrome du canal carpien résulte souvent d’un traumatisme du poignet ou de gestes répétitifs et contraignants (travail en force répété, manipulation d’outils au travail, etc.).
    [.../...]
    Pour les patients, l’inflammation va se traduire par des douleurs handicapantes dans la vie de tous les jours accompagnées d’engourdissements désagréables, de picotements gênants, voire d’une sensation de brûlure. Se pose alors la question de savoir comment soulager les douleurs et les fourmillements dans les mains. C’est justement ce que nous allons voir avec ces remèdes naturels efficaces contre le syndrome du canal carpien.

    #douleurs #vieillesse #soins #médecine

    • En fait, je vois du #Tamalou flamber dès 35 ans dans certains jobs bien ignorés comme pour les caissières de supermarché qui font aussi de la grosse manutention pour le même prix, sans formation spécifique et sans matos, chez les auxiliaires de vie, aides ménagères, etc., pour les mêmes raisons, les métiers agricoles, là aussi, les + pénibles sont féminisés et totalement sous les radars de la pénibilité.

    • Ma frangine, infirmière à domicile (employée par une assoc’ départementale en milieu rural et payée à coup de lance-pierre) a fini sa carrière en invalidité : deux prothèses de genoux et la colonne vertébrale ruinée. Elle souffre aussi du canal carpien mais ça c’est familial (à ce qu’il paraît).

    • Où on t’explique que, comme pour certains virus, si tu souffres c’est beaucoup de ta faute et un peu de la faute à pas de chance

      La quasi-totalité des professions nécessitent l’utilisation des mains :

      Soit pour des tâches répétitives comme pour les femmes de ménage ou les secrétaires,
      Soit pour des tâches intensives en force comme l’utilisation d’outils à percussion vibrants (marteaux piqueur, ponceuse, …) ou à percussions répétées de la paume de la main (maçons, coffreurs boiseurs, …).

      Cependant l’apparition d’un canal carpien exclusivement liée à une activité professionnelle reste rare. Le plus souvent, cette maladie de la main survient pour des modifications hormonales, une prise de poids ou à la suite d’une fracture du poignet.

      https://syndrome-canal-carpien.fr/causes/maladie-professionnelle

      Je vous cause même pas de la reconnaissance en maladie professionnelle.

  • Comment le #chauffage a modifié notre vie sociale
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/comment-le-chauffage-a-modifie-notre-vie-sociale-2019599

    Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont eu seulement le feu comme moyen pour se chauffer. Le bois est rare, précieux et les cheminées peu efficaces, « donc la chaleur était quelque chose de partagé, analyse Olivier Jandot. On avait tendance à se regrouper aussi bien dans les rues, où, lors des hivers rigoureux, on faisait des feux publics, qu’à l’intérieur des habitations, en particulier à ce moment précis de la journée qui était la veillée. »

  • Les vieux sont-ils tous des sales cons ? - FRUSTRATION
    https://www.frustrationmagazine.fr/vieux-cons

    “Oui mais bon, cette génération a quand même détruit la planète en consommant comme des porcs !” On touche là à un autre aspect terriblement séduisant, pour la bourgeoisie, du prisme générationnel : il efface d’un seul coup la responsabilité d’une classe sociale, de ses dirigeants voire des individus. Les hommes puissants accusés de pédocriminalité : « oh vous savez, c’était une génération ! » (argument ultra-faux que nous dégommons ici, entre autres). Il en va de même pour le climat. Et pourtant, ce n’était pas ma grand-mère ou probablement vos propres grands-parents qui dirigeaient Total, Gazprom et Shell, qui font partie des entreprises les plus polluantes du monde. Ce n’étaient pas non plus eux qui dirigeaient leurs Etats et leurs économies…

    #lutte_des_classes #idéologie #propagande #vieux #écologie #rechauffement_climatique

    • Certes, mais on a quand même eu le droit, à la télé-poubelle, pendant le confinement, aux leçons de morale des journalopes boumeurs. « Les jeunes se plaignent, mais ce qu’ils vivent, ce n’est rien, avant c’était le Chemin des Dames ». Dit par des vieux sales cons qui n’ont fait comme guerre que mai 68 pour finir néo-conservateurs.

    • Je me souviens de ce tag, sur une manif syndicale (forcément en 2018) où il était inscrit quelque chose comme « 68 on s’en fout vive 71 ! »
      Quand on voit comment Dany a progressivement dérivé du communisme libertaire au macronisme, on ne peut pas forcément donner tord à ces jeunes qui ne supportent pas l’héritage encombrant de leurs parents ou grands-parents. Nous-mêmes (65 ans) n’étions pas vraiment à l’aise avec cette histoire de « résistance » dont on nous rabattait les oreilles, surtout quand on s’affirmait antimilitariste. Par contre, les références à l’insoumission pendant la guerre du Vietnam, la guerre d’Algérie ou 14-18 : ah, oui !
      Comme l’indique l’article sus-cité il ne faut pas mettre tout le monde des « boomers » dans le même sac. Non seulement nombre de voix non médiatiques de cette génération continuent de se battre contre cette société mortifère qu’ils ont vu s’épanouir contre leur gré et beaucoup ne sont plus là pour témoigner qui l’ont combattue. On a dit qu’il y avait beaucoup de vieux parmi les gilets jaunes, non ? Donc on met au panier une bonne fois pour toutes ces foutaises générationnelles qui ne servent globalement qu’à alimenter les news culturels autours d’identités superficielles qui n’ont de sens qu’en termes de part de marché (Actuel, Inrocks, j’ai oublié le nom de celui qui est venu après...).
      Enfin, pour en revenir au tag, depuis 1871, toutes les générations ont alimenté, chacune à leur manière, la boîte à fantasme que représente la commune. J’ai, par exemple entendu des descriptions de cette séquence historique qui pourrait l’apparenter à une ZAD avant l’heure ; notre brave Louise Michel étant presque canonisée en tant que sainte vierge féministe, anticolonialiste et antispéciste...

  • Comment et pourquoi utiliser le service #dns Quad9
    https://www.toolinux.com/?le-service-de-dns-quad9-a-demenage-en-suisse

    Quad9 est un service DNS récursif ouvert, gratuit et confidentiel. Il est exploité par la Fondation Quad9, basée en Suisse. Pourquoi et comment l’utiliser. La configuration recommandée avec blocage des menaces de type malware et la validation DNSSEC est la suivante

    IPv4 : 9.9.9.9. et 149.112.112.112 IPv6 : 2620:fe::fe

    La configuration renforcée avec ECS est :

    IPv4 : 9.9.9.11 et 149.112.112.11 IPv6 : 2620:fe::11

    La configuration non sécurisée (pas d’ECS, pas de blocage de menaces et de validation DNSSEC), pour les experts, est :

    IPv4 : 9.9.9.10 et 149.112.112.10 IPv6 : 2620:fe::10

    -- Permalien

    #internet #informatique #securité #vieprivée

  • A Genève, une sépulture théâtrale pour les victimes du colonialisme allemand

    Dans « #Vielleicht », l’acteur #Cédric_Djedje met en lumière le combat d’activistes berlinois pour que les rues du « #quartier_africain » de la capitale allemande changent de nom. Au Grütli, ce spectacle touche souvent juste, malgré des raccourcis discutables.

    Antigone est leur sœur. Comme l’héroïne de Sophocle, les comédiens afro-descendants Cédric Djedje et #Safi_Martin_Yé aspirent à rendre leur dignité aux morts, à ces dizaines de milliers de #Hereros et de #Namas exterminés en #Namibie par les Allemands entre 1904 et 1908. Un #génocide, reconnaissaient les autorités de Berlin au mois de mai 2021.

    Au Grütli à Genève, avant le Théâtre de Vidy et le Centre de culture ABC à La Chaux-de-Fonds, Cédric Djedje – à l’origine du spectacle – et Safi Martin Yé offrent une sépulture symbolique à ces oubliés de l’Histoire. L’artiste a découvert cette tragédie lors d’un séjour prolongé à Berlin. Il en est revenu avec Vielleicht, plongée personnelle dans l’enfer du #colonialisme. Ce spectacle est militant, c’est sa force et sa limite. Il met en lumière l’inqualifiable, dans l’espoir d’une #réparation. Il ne s’embarrasse pas toujours de subtilité formelle ni intellectuelle dans son épilogue.

    Qu’est-ce que Vielleicht ? Un rituel d’abord, une enquête ensuite, avec le concours de l’historienne #Noémi_Michel. Les deux à la fois en vérité. Un geste poétique et politique. Cédric Djedje et Safi Martin Yé ne vous attendent pas dans l’agora qui sert de lice à leur dialogue. Ils s’affairent déjà autour d’un monticule de terre. Ils y enfouissent des bocaux vides, habitacles des âmes errantes, qui sait ? Vous vous asseyez en arc de cercle, tout près d’eux. En face, une feuille d’arbre géante servira d’écran. Dans le ciel, des cerfs-volants badinent. Dans l’air, une musique répand sa prière lancinante.

    Le poids des noms

    C’est beau et triste à la fois. Ecoutez Cédric Djedje. Il raconte ces semaines à arpenter le quartier berlinois de Wedding, l’« #Afrikanisches_Viertel », son étonnement quand il constate que très peu d’Africains y habitent, sa surprise devant les noms des rues, « #Togostrasse », « #Senegalstrasse « . Que proclame cette nomenclature ? Les appétits de conquête de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Que masque-t-elle surtout ? Les exactions d’entrepreneurs occidentaux, avidité prédatrice incarnée par l’explorateur et marchand #Adolf_Lüderitz qui fait main basse en 1883 sur #Angra_Pequena, baie de la côte namibienne.

    Cédric Djedje rencontre des activistes allemands d’origine africaine qui se battent pour que les rues changent de nom. Il les a interviewés et filmés. Ce sont ces personnalités qui s’expriment à l’écran. Quarante ans qu’elles œuvrent pour que #Cornelius_Fredericks notamment, chef nama qui a osé défier les troupes impériales entre 1904 et 1907, soit honoré. Vielleicht est la généalogie d’un crime et un appel à une réparation. C’est aussi pour l’artiste un retour sur soi, lui qui est d’origine ivoirienne. Dans une séquence filmée, il demande à sa mère pourquoi elle ne lui a pas parlé le #bété, la #langue de ses ancêtres.

    Si le propos est souvent captivant, les deux insertions théâtrales, heureusement brèves, n’apportent rien, tant elles sont maladroites et outrées – trois minutes pour résumer la fameuse conférence de Berlin qui, entre la fin de 1884 et le début de 1885, a vu les puissances européennes se partager l’Afrique. Le théâtre militant va droit au but, quitte à parfois bâcler la matière ou à asséner des parallèles qui méritent d’être interrogés.

    Le naturaliste genevois Carl Vogt, dont les thèses reposent sur une vision raciste de l’homme hélas courante à l’époque, est-il ainsi comparable aux colonialistes allemands de la fin du XIXe ? Invitée surprise, une activiste genevoise l’affirme à la fin de la pièce, exigeant avec d’autres que le boulevard Carl-Vogt soit débaptisé – le bâtiment universitaire qui portait son nom le sera bientôt, annonçait le rectorat fin septembre. On peut le comprendre, mais le cas Vogt, qui est toujours au cœur d’un débat vif, mériterait en soi une pièce documentée. Toutes les situations, toutes les histoires ne se ressemblent pas. L’amalgame est la tentation de la militance. Exit la nuance. C’est la limite du genre.

    https://www.letemps.ch/culture/geneve-une-sepulture-theatrale-victimes-colonialisme-allemand
    #toponymie #toponymie_politique #colonialisme #Allemagne #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #art_et_politique #théâtre #Berlin #noms_de_rues

    ping @_kg_ @cede

    • Vielleicht

      Nous arpentons quotidiennement les rues de notre ville, nous y croisons des noms d’hommes (le plus souvent…) qui nous sont totalement inconnus. Qui étaient-ils au fond ? Qu’ont-ils fait de leur vivant pour mériter que leur mémoire soit honorée par un boulevard, une avenue, une place ?
      Cédric Djedje s’est penché sur ces questions en vivant plusieurs mois à Berlin dans le quartier de Wedding, quartier dit « africain » ou Afrikaniches Viertel qui doit son surnom avec vingt-cinq noms de rue se rapportant au passé colonial allemand, lui rendant par là hommage à l’endroit même où vivent, en somme, les descendants des peuples colonisés.
      En s’intéressant aux fantômes de la colonisation dans l’espace urbain contemporain, le comédien s’est interrogé sur comment on s’attache à un espace, comment l’histoire coloniale résonne avec cet attachement et comment dialoguent Histoire et vécu intime et quotidien.
      En imaginant une performance où se mêleront dimensions documentaire et fictionnelle, à la convergence de plusieurs disciplines et en faisant coexister et se frictionner les temporalités, la compagnie Absent.e pour le moment ambitionne de créer un spectacle qui questionne les concepts d’Histoire et de restitution : que veut dire « restituer » ? Est-ce possible ? Et comment ?
      Entre histoire dite « grande » et sentiments personnels vécus par le créateur — lui-même afro-descendant — lors de son enquête, Vielleicht fera peut-être écho chez les spectatrices à l’heure de traverser la place ou le carrefour si souvent empruntés au sortir de chez soi.

      https://grutli.ch/spectacle/vielleicht

  • Après le « choc » avec Darmanin, Nadiya Lazzouni porte plainte
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/apres-le-choc-avec-darmanin-nadiya-lazzouni-porte-plainte-LOunMsFWSgK3aTzL

    Le 20 octobre dernier, notre journaliste Nadiya Lazzouni a du se défendre, seule, durant près de 12 minutes, contre l’offensive violente, mensongère, sexiste et islamophobe de Gérald Darmanin.

    #Critique_des_médias #Islamophobie #Vie_du_Média

  • Comment la CIA manipule les médias et comment l’état étatsunien se défend contre la publication de ces méthodes
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=90167

    Fact-checking inuntile car la CIA aura "vacciné" toutes les sources que les journalistes contactent habituellement pour vérifier des informations obtenu â travers des sources non officielles

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=979&v=UwerBZG83YM&feature=emb_logo


    CIA Officer Frank Snepp Discusses Planting Stories in Vietnam

    „Ich hatte verschiedene Aufgaben. Ich war Analyst und Verhandlungsführer. Außerdem stand ich mit der Presse in Kontakt: Wenn wir – die CIA – Falschinformationen verbreiten wollten, dann war diese Information nicht zwingend eine Lüge. Es kann auch eine Halbwahrheit gewesen sein. Wir haben dann Journalisten ausgesucht und ich habe sie eingewiesen. Wir haben dann gehofft, dass unsere ‚Informationen‘ übernommen und gedruckt würden.“

    „Wenn wir zum Beispiel die amerikanische Öffentlichkeit überzeugen wollten, dass Nord-Vietnam Strukturen in Süd-Vietnam aufbaut, dann bin ich zu einem Journalisten gegangen und habe ihm mitgeteilt, dass in den letzten sechs Monaten soundsoviele Nord-Vietnamesen den Ho-Chi-Minh-Pfad über Süd-Laos genutzt haben. Es gibt keine Möglichkeit für diesen Journalisten, diese Information zu überprüfen. Er kann sie nutzen, oder auch nicht. Normalerweise wird er sie aber nutzen – denn dieses „Wissen“ verleiht einen exklusiven Eindruck. Ich würde sagen, in 70 bis 80 Prozent konnten wir so Daten platzieren.“

    Les cibles : „Los Angeles Times“, „New Yorker“, „Chicago Daily News“, „US News“, „New York Times“, „Newsweek“ et tous les journalistes des médias grand public

    On apprend aussi que chaque ancien employé de l’état étatsunien doit obtenir une autorisation officielle avant la publication d’absolument toute information obtenue pendant son travail qu’elle soit classée ou non.

    Rappellons que ces méthodes sont utilisées par absolument tous les états qui en sont capables (c’est cher la production de fausses infos crédibles) et que la seule manière de se défendre contre est une approche analytique qui permet de vérifier des informations pas seulement avec des méthodes scientifique et des sources supplémentaires mais surtout â travers une contextualisation bien fondée.

    Je me permets parfois de référencer sur #Seenthis des articles tirées de sources douteuses afin d’obtenir à travers vos commentaires des éléments qui permettent de les confirmer ou afin de mieux comprendre pouquoi leur sources ne sont pas fiables.

    #USA #CIA #désinformation #fake_news #manipulation #services_secrets #guerre #Vietnam

  • #paris, #londres, #new-york, visions pour un #avenir #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/11/07/paris-londres-new-york-visions-pour-un-avenir-sans-voiture

    Imaginez, à Paris, la place de La Concorde réinventée par des citoyens, des étudiant.es, militant.es pour le climat et la biodiversité, des cyclistes, des jardinier.es, des urbanistes… tous.tes engagé.es pour Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #carfree #conférence #ville

  • « Le #féminisme_iranien est une force de contestation révolutionnaire »

    Interview de Chowra Makaremi

    Depuis la mi-septembre et l’assassinat de la jeune #Mahsa_Amini par la police religieuse, la jeunesse iranienne manifeste un peu partout aux cris de « Femme, vie, liberté ». Comment faut-il, selon vous, comprendre ce slogan ?

    #Zhina_Mahsa_Amini appartenait à la minorité kurde qui est extrêmement discriminée en Iran – son « vrai » prénom est d’ailleurs un prénom kurde, #Zhina, que l’État refuse d’enregistrer. C’est important pour comprendre les circonstances de sa mort : Zhina Mahsa n’était pas plus mal voilée que la majorité des filles à Téhéran, mais celles qui sont originaires de la capitale savent où aller pour éviter les contrôles, comment se comporter avec les agents, à qui donner de l’argent, qui appeler en cas de problème...
    Les protestations ont commencé le soir des funérailles de la jeune femme dans la ville de Saqqez. C’est de là qu’est parti le slogan en langue kurde « Femme, vie, liberté », une devise politique inventée au sein du Parti des travailleurs kurdes (PKK) d’Abdullah Öcalan – dans lequel, certes, les femmes n’ont pas toujours été suffisamment représentées, mais qui a théorisé que la libération du Kurdistan ne se ferait pas sans elles.
    Je note au sujet du mot « vie » contenu dans ce slogan que beaucoup de jeunes manifestantes et manifestants donnent littéralement leur vie pour le changement de régime qu’ils réclament. Quand Zhina Mahsa est morte, les premières images d’elle qui ont été diffusées la montraient en robe rouge en train d’exécuter une danse traditionnelle qui témoigne d’un culte de la joie qu’on retrouve sur tous les comptes Instagram ou Tiktok des manifestantes tuées auparavant.

    Quelle est la place des féministes dans le mouvement qui agite l’Iran depuis plus d’un mois ?

    La dimension principale de cette révolte est le refus du voile qui est la matérialisation de ce que les féministes iraniennes appellent « l’apartheid de genre » : un ensemble de discriminations économiques, culturelles et juridiques, inscrites dans les lois sur le travail ou l’héritage.
    Mais ce mouvement veut aussi mettre fin à d’autres discriminations : par exemple, celles contre les minorités comme les Baloutches, les arabophones, les Baha’is, ou encore les réfugiés afghans de deuxième génération qui n’ont jamais pu avoir la nationalité iranienne.

    Le mouvement féministe iranien existe depuis trente ans, et il est très puissant – la Prix Nobel de la paix [en 2003], Shirin Ebadi, est une femme, tout comme les détenues emblématiques du régime. Ses militantes ont été entraînées à une lecture juridique du système de domination, et leur doctrine constitue la colonne vertébrale de nombreuses formes d’activisme. Comme théorie et comme méthode, le féminisme intersectionnel iranien permet aujourd’hui de comprendre comment, pour la première fois depuis quarante ans, des segments de la population qui n’ont jamais été solidaires se soulèvent en même temps.

    Que demandent les hommes qui prennent part au soulèvement ?

    Il ne s’agit pas uniquement de manifestations pour les droits des femmes : les hommes originaires des quartiers populaires descendent aussi dans la rue pour protester contre la vie chère ; ceux originaires du Kurdistan manifestent pour ne pas être victimes de violence… Il faut aussi avoir en tête l’appauvrissement rapide de l’Iran, où les classes moyennes sont réduites à peau de chagrin en raison du Covid, des sanctions internationales et de la corruption. Tous ces éléments sont à comprendre ensemble.
    Finalement, le voile n’est devenu une demande de premier plan que lorsque, ces dernières années, les féministes sont arrivées au bout des revendications réformistes possibles. C’est ainsi qu’est né l’activisme quotidien sur cette question qui constitue un des piliers de l’ordre théocratique – une façon de rappeler à tous·tes les Iranien·nes que le pouvoir s’inscrit sur les corps. En 2018, « les filles de la rue de la révolution », défendues par l’avocate Nasrin Sotoudeh, se sont mises à manifester avec un voile blanc porté non pas sur la tête mais au bout d’un bâton. Elles ont écopé de quinze ans de prison et sont encore détenues aujourd’hui.

    En France, dans les médias comme chez les commentateur·ices politiques, un parallèle a souvent été établi entre les Iraniennes qui se dévoilent et les Françaises musulmanes qui se voilent. Pensez-vous que cette grille de lecture soit pertinente ?

    Ce que montre le soulèvement en Iran, c’est que le féminisme n’est pas uniquement un outil intellectuel qui permet de revendiquer l’égalité à l’intérieur d’un État de droit mais qu’il peut être une force de contestation révolutionnaire.
    Opposer les manifestantes iraniennes qui enlèvent leur voile aux Françaises musulmanes qui souhaitent le porter, c’est passer à côté de cette puissance révolutionnaire. La haine du voile chez celles qui le brûlent lors des manifestations ne renvoie à aucune altérité : elles ne détestent pas le voile de leur mère, de leurs grands-mères et de leurs amies, mais le tissu dont on les emmaillote. La question qui se pose à cet endroit est celle du contrôle politique du corps des femmes par les gouvernements partout dans le monde.
    Pour autant, je ne souscris pas au raccourci qui consiste à dire : « En Iran on oblige les femmes à porter le voile et en France à l’enlever. » En France on oblige les femmes à enlever le voile, et si elles ne le font pas elles risquent d’être déscolarisées, licenciées ou humiliées devant leurs enfants. En Iran ou en Afghanistan, si elles retirent leur voile, elles risquent d’être torturées et tuées. C’est une différence constitutive, pas un continuum de violences.
    Malgré tout cela, réduire ce qui se passe actuellement en Iran à une révolte contre le voile, c’est jouer le jeu des réformistes iraniens qui assimilent la situation insurrectionnelle actuelle à une revendication vestimentaire. Tous les slogans demandent un changement de régime, aucun ne dit non au hijab. Quand les filles brûlent leur voile dans la rue, c’est une façon de s’en prendre à un pilier du régime : elles le brûlent en disant « à bas la dictature ». Il faut les écouter.

    https://mailchi.mp/revueladeferlante/le-feminisme-iranien-est-une-force-de-contestation-revolutionnaire
    #contestation #contestation_révolutionnaire #féminisme #Iran #résistance #femmes #Chowra_Makaremi #minorités #kurdes #voile #Saqqez #vie #danse #joie #culte_de_la_joie #apartheid_de_genre #genre #discriminations #nationalité #intersectionnalité #féminisme_intersectionnel #manifestations #activisme_quotidien #pauvreté #insurrection

    via @isskein
    ping @karine4 @_kg_

  • « Nous réclamons le #droit de se déplacer #sans_voiture »
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/21/nous-reclamons-le-droit-de-se-deplacer-sans-voiture

    Estimant que ce n’est pas au #mondial de l’auto que doit se décider l’avenir de nos #mobilités, un collectif d’associations et de clubs de réflexion souhaite, dans une tribune au Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #coût #critique #dépendance #salon_automobile #tout_voiture

  • Femmes au foyer : le réveil brutal
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/femmes-au-foyer-le-reveil-brutal-6198631

    Véronique et Anne ont abandonné leur carrière pour s’occuper de leurs enfants. Tandis que celle de leur mari progresse, elles repassent, cuisinent, élèvent. 30 ans plus tard, elles divorcent. Se retrouvant sans revenus, sans domicile, sans retraite, elles doivent impérativement trouver un emploi.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-17.10.2022-ITEMA_23168429-2022C6612S0290-21.mp3

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2022/10/60512f1e-b2a0-4877-af8e-2fd24e8bfa3a/560x315_capture-d-ecran-12.webp

    #femmes_au_foyer #féminisme_matérialisme #patriarcat #tâches_ménagères #vie_domestique