Nicole Garreau

Poétesse sans talent et dictateuse sans vergogne

  • trouve ça drôle... Non parce que normalement elle la « visualise », la musique, pas tout à fait sous forme de spectre ou de fractale mais plutôt comme un assemblage fluctuant de formes simples un peu à la manière des films dadas de Richter ou Fishinger auxquels on aurait ajouté la couleur — des farandoles de lignes, de triangles, de ronds et de rectangles se déplaçant dans un espace à deux dimensions.

    Or là en tombant incidemment sur le très célèbre « Apache » des Shadows (merci l’algorithme !) ce ne sont pas des figures expressionnistes que ses oreilles voient, mais le fameux « Petit train de la mémoire », interlude qui fit naguère les beaux jours de l’ORTF. Pourquoi cette exception ? Mystère et boule de gomme — il n’empêche que dans sa tête elle a presque réussi à résoudre le rébus qui en l’occurrence n’existait pas.

    Dans le temps il lui aurait certainement fallu faire usage de psilocybine ou de diéthyllysergamide pour en arriver là, mais la vieillesse est décidément le plus puissant des psychotropes.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.