Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Plus de 300 scientifiques du climat terrifiĂ©s par l’avenir de la planĂšte
    ▻https://reporterre.net/Depressions-abandons-Plus-de-300-climatologues-terrifies-face-a-l-avenir

    Comme ses confrĂšres, il trouve « assez dĂ©sespĂ©rant » le manque d’action des politiques. « Nous pourrions encore financer une entrĂ©e dans la transition. 1 000 milliards de dollars par an sont nĂ©cessaires. Cela reprĂ©sente les Ă©conomies des 56 millions de millionnaires dans le monde. Ou bien la moitiĂ© des dĂ©penses militaires. Ce n’est pas inaccessible, juge-t-il. Mais ça le deviendra dĂšs lors que les catastrophes vont se succĂ©der. Les États n’auront plus de capital, il faudra parer Ă  toutes les crises. C’est vraiment absurde de ne pas agir maintenant. Ou de ne pas l’avoir fait dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000 oĂč ça aurait Ă©tĂ© beaucoup plus facile. »

  • Un descendant de l’aristocratie sioniste veut quitter le peuple juif. IsraĂ«l le laissera-t-il faire ?

    Pourquoi Avraham Burg, qui a Ă©tĂ© prĂ©sident de la Knesset, prĂ©sident par intĂ©rim et chef de l’Agence juive, demande Ă  IsraĂ«l d’annuler son inscription en tant que Juif.

    Avraham Burg a Ă©tĂ© un homme aux nombreux titres. Descendant d’une des familles aristocratiques du mouvement religieux sioniste, il a Ă©tĂ© prĂ©sident de la 15e Knesset (1999-2003), un membre important du « groupe des huit » Ă  la gauche du Parti travailliste Ă  la fin des annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990, prĂ©sident de l’Agence juive (1995-1999) et, selon le protocole, il a Ă©tĂ© prĂ©sident par intĂ©rim d’IsraĂ«l, entre la dĂ©mission d’Ezer Weizman et l’élection de Moshe Katsav Ă  ce poste, pendant son mandat de PrĂ©sident de la Knesset. Aucun CV ne pourrait ĂȘtre plus sioniste et plus juif.

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/01/12/un-descendant-de-laristocratie-sioniste-veut-q

    #international #israel

    • Maintenant, cependant, « Avrum », comme il est largement connu, est dĂ©cidĂ© Ă  en abandonner un : sa dĂ©signation en tant que Juif selon le registre de la population du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Dans une demande qu’il va soumettre au tribunal de district de JĂ©rusalem, Burg Ă©crit qu’il ne se considĂšre plus comme appartenant Ă  la nationalitĂ© juive. Il ajoute que sa conscience ne lui permet pas d’ĂȘtre classĂ© comme membre de cette nation, parce qu’elle implique « d’appartenir au groupe des maĂźtres ». En termes simples et clairs, affirme-t-il, « je ne peux plus me sentir identifiĂ© Ă  ce collectif ».

  • Enfin une « bonne » nouvelle :

    Paris 2024 : « La grande dĂ©sillusion » des particuliers qui espĂ©raient louer leur appartement Ă  des prix vertigineux
    â–șhttps://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-la-grande-desillusion-des-particuliers-qui-esperaient-louer-

    En Île-de-France, de nombreux appartements mis Ă  la location Ă  des tarifs excessifs pour la pĂ©riode des Jeux olympiques n’ont pas encore trouvĂ© preneurs.

    S’il y a bien un avantage sur lequel les Franciliens misaient avec l’organisation des Jeux de Paris 2024, c’est l’opportunitĂ© de louer leur appartement Ă  prix d’or Ă  des visiteurs Ă©trangers. Certaines prĂ©dictions leur promettaient mĂȘme de pouvoir multiplier par dix le tarif de la nuitĂ©e. Nombreux sont ceux Ă  s’ĂȘtre transformĂ©s en agents immobiliers le temps de quelques semaines : inscription sur les plateformes de locations, petites annonces sur les rĂ©seaux sociaux... Mais Ă  trois mois du dĂ©but de la compĂ©tition, le fantasme de gains mirobolants s’éloigne peu Ă  peu.

    Cheh !

  • « Apologie du terrorisme ». Les PĂšres fouettards des tribunaux jouent Ă  faire peur | Meriem Laribi
    ▻https://orientxxi.info/magazine/apologie-du-terrorisme-les-peres-fouettards-des-tribunaux-jouent-a-faire

    Soutenues bruyamment par les ministres de la justice, de l’intĂ©rieur et de l’enseignement supĂ©rieur, des centaines de procĂ©dures-bĂąillons ont Ă©tĂ© lancĂ©es en France pour des propos ou des Ă©crits considĂ©rĂ©s comme soutenant le terrorisme. Ces procĂ©dures sont dans la plupart des cas en suspens, mais menacent des centaines de personnes. Et au-delĂ , l’expression de la solidaritĂ© avec les Palestiniens. Source : Orient XXI

    • La #Chine en tĂȘte de course pour le prix de l’ #obsolescence absolue. Une voiture traditionnelle avec un entretien adĂ©quat peut durer au dela de soixante ans (cf. le Cuba), les modĂšles plus rĂ©cents Ă  partir de 1995 posent de vĂ©ritables problĂšmes aux garagistes indĂ©pendants et amateurs de vĂ©hicules de collection.

      Le #right_to_repair n’existant pas la courte durĂ©e de production des circuits intĂ©grĂ©s rend obsolĂšte chaque voiture « moderne » dĂšs l’age de deux ans avec le premier problĂšme sĂ©rieux. L’histoire des batteries chĂšres et polluantes n’amĂ©liore pas la situation.
      Il est dommage que le parti communiste ne favorise pas le dĂ©veloppement d’un systĂšme de transport commun graduĂ© mais laisse libre cours Ă  la compĂ©tition capitaliste et mise sur les marchĂ©s internationaux pour y imposer so pouvoir.

      Cerise sur le gateau les voitures amĂ©ricaines vendues au rabais alimentent le business #VTC ou #ride_hailing qui est une machine d’exploitation radicale en Chine aussi. Le capitalisme Ă  la fois nu et encadrĂ© y pousse les foules de pauvres Ă  s’endetter auprĂšs des sociĂ©tĂ©s du type #Uber dans la poursuite du rĂȘve d’entrepreneur indĂ©pendant. Le rĂ©sultat est le mĂȘme sinon pire que ce que Ken Loach a montrĂ© dans Sorry We Missed You .

      I plopped down in the front seat of the Buick Velite 6, the electric wagon I had seen everywhere in Shanghai. I’d find out later from four different on-the-ground sources, including Sundin, that the Velite 6 is highly discounted and sold en masse to Chinese rideshare drivers.

      It is a car that sells in numbers heavily to fleets because it is cheap and available, and less because it is desirable—not great for a brand that wants to retain its market share and raise its transaction prices.

      ...

      Some of the China-only cars I had read about and reported on before, I was finally seeing in person. “Oh wow, that’s a Buick Velite 6; I’ve been reading about those online, they’re everywhere, here in China. Or at least, everywhere in the passenger pickup area,” I said out loud, to no one in particular. For a split second, I wondered: were the reports overblown? Was China’s love affair with Western cars still strong?

      ...

      I’d later learn that the auto show had more than 100 new model debuts and concepts. That’s a far cry from the Detroit Auto Show last September, which only featured one fully new model. Two other models were refreshed versions of current cars already on sale. None were electric.

      ...

      Whatever the flavor, these models are superconnected, full of high-end processors and tech meant to woo discerning Chinese buyers.

      Just from what I saw, I understood why there were so many people at the Chinese domestic brands. Li Auto’s booth had a consistent queue to view L6 compact PHEV crossover, released at the show.

      ...

      Nobody Cares About Western Brands in China

      ...

      The first stand I stumbled upon was Buick’s. It unveiled two GM Ultium-based concepts, the Electra L and Electra LT. It had also unveiled a PHEV version of its popular GL8 van. But where the hell was everyone? It was barely 10 a.m., on the first day of the Beijing Auto show; two concepts were just revealed sometime earlier that morning, yet there were only a handful of spectators at the Buick stand.

      ...

      “Chinese people don’t really care about concepts here,” Will Sundin of the China Driven internet show told me. “They want something they can buy and drive right away.”

      ...

      Why isn’t the Equinox EV on sale?

      We explored the expo center more, but eventually made our way back to the Buick stand. I plopped down in the front seat of the Buick Velite 6, the electric wagon I had seen everywhere in Shanghai. I’d find out later from four different on-the-ground sources, including Sundin, that the Velite 6 is highly discounted and sold en masse to Chinese rideshare drivers.

      It is a car that sells in numbers heavily to fleets because it is cheap and available, and less because it is desirable—not great for a brand that wants to retain its market share and raise its transaction prices.

      Within five seconds of sitting behind the wheel of the Velite 6, I understood why. Sundin picked up on my disappointment.

      “It’s a bit shit, innit?” he said. He was right. I couldn’t ignore what I was seeing. The Velite 6 felt like an electric version of a generation-old Chevy Malibu.

      The delta of quality, connectedness, and value between the Velite 6 and any of the equivalent of the mid-tier Chinese EV vehicles I had experienced that day, was startling. By comparison, the Velite 6’s small screens and grey plastic interior were downright depressing to the full-width, super brilliant screens in any given Chinese EV.

      #vtc #transport #voitures_Ă©lectriques

  • Gaza : la complicitĂ© Ă©cƓurante de la bourgeoisie française
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/gaza-bourgeoisie

    Pendant que France TĂ©lĂ©vision diffusait la nuit des MoliĂšres de la ComĂ©die française, l’armĂ©e israĂ©lienne a dĂ©clenchĂ© son offensive tant redoutĂ©e contre Rafah. Les premiers rapports font Ă©tat de bombardements extrĂȘmement intenses, de multiples familles totalement Ă©radiquĂ©es, de 54 morts et d’une centaine de blessĂ©s. Un bilan provisoire qui ne prend pas en compte les enfants [
]

    • Le mĂȘme soir, une autre soirĂ©e mondaine
      ▻https://contre-attaque.net/2024/05/07/diner-du-crif-communion-colonialiste

      Bernard Henri Levy a mĂȘme tweetĂ© des photos de la soirĂ©e avec le commentaire : « Sur Rafah : on n’éteint pas un incendie aux 3/4 en laissant brĂ»ler le dernier quart. » « Le dernier quart », vous l’avez compris, c’est ce qu’il reste de Gaza. 1,7 million de personnes rĂ©fugiĂ©es Ă  Rafah qui risquent de mourir dans les prochains jours sans rĂ©action immĂ©diate de la communautĂ© internationale. VoilĂ  ce qu’est la barbarie ordinaire, sĂ»re d’elle, toute puissante.

  • « Il ne peut pas y avoir de coexistence entre un dominant et un dominĂ© »
    ▻https://lesjours.fr/obsessions/israel-hamas-palestine-guerre/ep12-interview-rami-elhanan-bassam-aramin

    L’un est IsraĂ©lien, l’autre Palestinien. Les deux ont perdu une fille dans le conflit et militent pour la paix. Entretien croisĂ© avec Rami Elhanan et Bassam Aramin.

  • Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de « Antisionisme = antisĂ©mitisme ? » rĂ©pond aux questions de franceinfo.
    ▻https://www.francetvinfo.fr/societe/antisemitisme/antisemitisme-antisionisme-quelles-definitions-derriere-ces-mots-les-re

    Aujourd’hui, l’antisionisme consiste Ă  prĂŽner l’égalitĂ© en droits nationaux, individuels et religieux de tous les habitants de la Palestine. Je connais des gens qui Ă©ventuellement regrettent que l’État d’IsraĂ«l soit advenu dans les conditions oĂč il est advenu, c’est-Ă -dire oĂč il n’y a pas eu un deuxiĂšme État comme prĂ©vu - parce qu’au fond, tous ces conflits ont pour objet les droits des Palestiniens - mais on peut ĂȘtre pour les droits des Palestiniens sans ĂȘtre contre ceux des IsraĂ©liens, Ă©videmment.

    Interroger Dominique Vidal sur le site de France Info ? Quelqu’un va encore devoir se faire virer


  • Gennevilliers : des mĂšres de famille bloquent les bureaux de directeurs d’école et finissent au commissariat
    ▻https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/des-meres-de-famille-bloquent-les-bureaux-de-directeurs-decole-et-finisse

    Pour elles, c’était une action parmi tant d’autres pour que leur #Ă©cole rĂ©intĂšgre le rĂ©seau d’éducation prioritaire (#REP). MobilisĂ©es depuis fĂ©vrier, aprĂšs des rassemblements, des journĂ©es « Ă©cole morte » ou encore la saisine de la ministre de l’Éducation nationale, des mĂšres de famille de #Gennevilliers ont bloquĂ© les bureaux des directeurs du groupe scolaire Henri-Wallon pendant environ une heure, jeudi dernier. Leur but ? Obtenir un entretien avec l’#inspectrice de circonscription. Au lieu de cela, leur action de la matinĂ©e leur a valu une audition au commissariat de police et un rappel Ă  la loi.

    L’inspectrice, en dĂ©placement dans une autre Ă©cole ce jour-lĂ , avait demandĂ© aux directeurs d’appeler la police si les mĂšres de famille ne quittaient pas les lieux. Sur la quinzaine, la moitiĂ© est partie avant l’arrivĂ©e des fonctionnaires. Sept autres sont restĂ©es, «  dans le calme et sans agressivitĂ© », selon plusieurs tĂ©moignages. Les policiers leur ont alors demandĂ© de les suivre au commissariat.

    « Nous avons Ă©tĂ© auditionnĂ©es une par une, nous avons Ă©tĂ© intimidĂ©es, nous disant qu’on risquait une garde Ă  vue et une amende de 680 euros si on recommençait, dĂ©nonce Sofia, la prĂ©sidente des reprĂ©sentants de parents d’élĂšves. C’était trĂšs humiliant. La derniĂšre fois que je suis entrĂ©e dans un commissariat, c’était pour dĂ©clarer le vol de mon portable. LĂ , on Ă©tait du cĂŽtĂ© des dĂ©linquants. On est juste des mĂšres de famille, tout ce qu’on demande, c’est d’ĂȘtre entendue et d’avoir des rĂ©ponses. On attend depuis 2015 la rĂ©intĂ©gration de l’école en REP. »

    Le groupe scolaire Henri-Wallon est situĂ© dans le quartier populaire des Agnettes mais il dĂ©pend du collĂšge Pasteur, du cĂŽtĂ© plus favorisĂ©, qui est sorti du rĂ©seau d’éducation prioritaire il y a neuf ans. L’IPS (indice de position sociale) de ce groupe scolaire est pourtant semblable Ă  celui des Ă©coles classĂ©es REP + de la commune. Elle a Ă©galement les rĂ©sultats les plus bas de la ville au niveau du langage des Ă©lĂšves.

    De leurs cĂŽtĂ©s, les enseignants ont convoquĂ© une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, ce mardi. « Ce n’est pas du tout ce que nous attendions de notre inspectrice, qu’elle se positionne en disant Appelez la police. On trouve cela trĂšs grave », souligne Lucie, une des enseignantes.

  • trouve que l’actualitĂ© nous rappelle douloureusement que lorsque nous allumions un tĂ©lĂ©viseur il y a une cinquantaine d’annĂ©es de cela nous tombions sur « Des Chiffres et des Lettres » ou « Apostrophes » tandis qu’aujourd’hui c’est sur « Les Marseillais Ă  Honolulu » ou « Hanouna ».

    ParallĂšlement Ă  ça, Ă  l’époque le Parti Communiste Ă©tait communiste et faisait 20 %, aujourd’hui il est barbecuiste et fait 2 %.

    Alors bon, c’est un peu gros pour que ce soit une simple coïncidence.

    #MamieNicoleEstUneVieilleRĂ©ac.

  • Pourquoi une cartographie sur le #gĂ©nocide des #Tsiganes ?
    Le travail a Ă©tĂ© lancĂ© avant tout pour rĂ©pondre Ă  la difficultĂ© de trouver un document cartographique satisfaisant dans les manuels scolaires. Les manuels parcourus (mais je n’ai pas observĂ© toutes les Ă©ditions) consacrent peu de temps Ă  la singularitĂ© du gĂ©nocide des Tsiganes.

    Un dĂ©pĂŽt de ce travail sur cette plateforme me semble utile pour les enseignants et les Ă©lĂšves qui l’utilisent, en espĂ©rant que le document soit utile.
    ▻https://www.cartolycee.net/spip.php?article272

    #ressources_pédagogiques

  • Entre Hertz et Tesla, le divorce est dĂ©finitivement consommĂ© !
    ▻https://www.clubic.com/actualite-526209-entre-hertz-et-tesla-le-divorce-est-definitivement-consomme
    ▻https://pic.clubic.com/v1/images/2209035/raw

    L’entreprise se retrouve au cƓur d’une vaste rĂ©organisation de sa flotte de vĂ©hicules Ă©lectriques. AprĂšs avoir annoncĂ© l’acquisition de 100 000 vĂ©hicules Tesla en 2021 pour Ă©lectrifier sa flotte, la rĂ©alitĂ© Ă©conomique semble avoir rattrapĂ© la sociĂ©tĂ©.

    Le lundi 6 mai, Hertz a confirmĂ© le retrait de 30 000 voitures Ă©lectriques, un chiffre en hausse par rapport aux 20 000 initialement prĂ©vus. Ce revirement drastique est Ă  mettre sur le compte de la dĂ©prĂ©ciation accĂ©lĂ©rĂ©e de ces vĂ©hicules et des coĂ»ts de maintenance Ă©levĂ©s, forçant Hertz Ă  reconsidĂ©rer son engagement vers l’électrification de son parc.

  • Ce que j’ai vu Ă  Gaza Entretien avec le mĂ©decin humanitaire RaphaĂ«l Pitti, Propos recueillis par Thomas Vescovi,
    ▻https://www.yaani.fr/post/ce-que-j-ai-vu-%C3%A0-gaza

    (...) Quelle connaissance aviez-vous des terrains israĂ©liens et palestiniens ? Quand ĂȘtes-vous allĂ© pour la premiĂšre fois en IsraĂ«l ou dans les Territoires palestiniens occupĂ©s ?

    Mes activitĂ©s m’ont amenĂ© Ă  deux reprises Ă  ĂȘtre invitĂ© par l’ONG de mĂ©decins palestiniens PalMed Ă  tenir des confĂ©rences pour leurs Ă©quipes. De lĂ  a germĂ© l’idĂ©e de crĂ©er un centre de formation Ă  la mĂ©decine d’urgence Ă  Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions rĂ©alisĂ© l’ensemble des dĂ©marches administratives. Le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en IsraĂ«l. ArrivĂ© au point de passage israĂ©lien, on m’a empĂȘchĂ© d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

    Les autoritĂ©s consulaires françaises m’ont expliquĂ© combien il Ă©tait difficile de faire passer du matĂ©riel mĂ©dical dans Gaza : soit il est bloquĂ© aux checkpoints, soit il est dĂ©libĂ©rĂ©ment cassĂ© avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hĂŽpital europĂ©en situĂ© Ă  Khan YounĂšs avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit achetĂ© en IsraĂ«l. Le Consulat m’avait prĂ©sentĂ© une situation injustifiable oĂč les autoritĂ©s israĂ©liennes maintiennent le service mĂ©dical de Gaza dans une pĂ©nurie constante et de maniĂšre arbitraire. (...)

    • Dans tous les terrains de guerre oĂč je me suis rendu, j’ai toujours fait le mĂȘme constat : il y a peut-ĂȘtre pire que de tuer quelqu’un, c’est de lui retirer sa dignitĂ©. Tout cela constitue des crimes de guerre et contre l’humanitĂ©, sous les yeux de la communautĂ© internationale. Tout le monde est au courant de ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Gaza.

    • Quelle connaissance aviez-vous des terrains israĂ©liens et palestiniens ? Quand ĂȘtes-vous allĂ© pour la premiĂšre fois en IsraĂ«l ou dans les Territoires palestiniens occupĂ©s ?

      Mes activitĂ©s m’ont amenĂ© Ă  deux reprises Ă  ĂȘtre invitĂ© par l’ONG de mĂ©decins palestiniens PalMed Ă  tenir des confĂ©rences pour leurs Ă©quipes. De lĂ  a germĂ© l’idĂ©e de crĂ©er un centre de formation Ă  la mĂ©decine d’urgence Ă  Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions rĂ©alisĂ© l’ensemble des dĂ©marches administratives. Le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en IsraĂ«l. ArrivĂ© au point de passage israĂ©lien, on m’a empĂȘchĂ© d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

      Les autoritĂ©s consulaires françaises m’ont expliquĂ© combien il Ă©tait difficile de faire passer du matĂ©riel mĂ©dical dans Gaza : soit il est bloquĂ© aux checkpoints, soit il est dĂ©libĂ©rĂ©ment cassĂ© avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hĂŽpital europĂ©en situĂ© Ă  Khan YounĂšs avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit achetĂ© en IsraĂ«l. Le Consulat m’avait prĂ©sentĂ© une situation injustifiable oĂč les autoritĂ©s israĂ©liennes maintiennent le service mĂ©dical de Gaza dans une pĂ©nurie constante et de maniĂšre arbitraire.

      Donc (si j’ai bien compris) bien avant le 7/10/2023, les autoritĂ©s israĂ©liennes avaient fait le choix de laisser mourir bon nombres de Gazaouis en les privant de soins.

  • Petites maternitĂ©s : une offre de soins jugĂ©e « inadaptĂ©e » aux enjeux actuels, selon la Cour des comptes
    ▻https://archive.ph/hLmBF#selection-2213.0-2213.467

    Faut-il fermer les petites maternitĂ©s ? Renoncer aux structures n’atteignant pas un certain seuil d’accouchements Ă  l’annĂ©e, au nom d’une prise en charge sĂ©curisĂ©e, ou laisser les Ă©tablissements, les services ouverts, au nom d’un maillage territorial au plus proche des futurs parents ? La question s’invite rĂ©guliĂšrement dans l’actualitĂ©, depuis plusieurs dĂ©cennies, au grĂ© des tensions dans l’offre de soins et des alertes lancĂ©es par les soignants et les mĂ©decins.

  • « C’est la premiĂšre fois qu’on voit des universitĂ©s manifester pour la Palestine ! »
    Rami Abou Jamous > 6 mai 2024 > Orient XXI
    ▻https://orientxxi.info/dossiers-et-series/c-est-la-premiere-fois-qu-on-voit-des-universites-manifester-pour-la-pal

    Samedi 5 mai 2024.

    Ce samedi matin, pour la petite confĂ©rence de presse improvisĂ©e devant chez moi, il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude. Ils ne voulaient savoir qu’une chose : les nĂ©gociations en cours vont-elles enfin aboutir Ă  une trĂȘve ? Est-ce que vraiment on va retourner chez nous ?

    L’ambiance en gĂ©nĂ©ral est Ă  l‘inquiĂ©tude. On attend, on attend
 On espĂšre une bonne nouvelle. J’ai dĂ©jĂ  dit dans ce journal que je me sens souvent obligĂ© de mentir pour remonter le moral des gens, mais je tiens parfois compte du climat gĂ©nĂ©ral. Et lĂ  j’ai pensĂ© qu’il fallait montrer un peu d’optimisme, parce que les gens attendent avec impatience la bonne nouvelle d’un cessez-le-feu, mĂȘme si ce sera juste une trĂȘve de 40 jours, avec la possibilitĂ© d’un renouvellement. Les gens ont envie d’entendre ça, ils n’ont pas entendu de bonne nouvelle depuis sept mois. Ma rĂ©ponse fut donc : oui, il y a quelque chose de positif cette fois-ci, les AmĂ©ricains mettent beaucoup de pression, ils ont intĂ©rĂȘt Ă  ce que tout ça finisse. J’ai ajoutĂ© : « Regardez ce qui se passe aux États-Unis, ces manifestations que j’appelle l’Intifada des Ă©tudiants ! » Et devinez quoi : tout le monde Ă©tait au courant ! Tout le monde disait : « C’est la premiĂšre fois qu’on voit des universitĂ©s manifester pour la Palestine ! »

    On a chaud au cƓur ici de savoir qu’il y a des gens — surtout des Ă©tudiants, des jeunes — qui sont en train de manifester pour la Palestine et pour Gaza. On note bien toutefois l’ironie de la situation : on n’a pas vu ça dans les universitĂ©s des pays arabes ou musulmans. On voit ça en Occident, et surtout aux États-Unis, qui sont les alliĂ©s des IsraĂ©liens. (...)

  • « Machine », le kung-fu au service de la lutte des classes
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/serie-machine

    Du kung-fu, du marxisme, des syndicalistes, des Gilets jaunes, dans une sĂ©rie TV grand public ? On croit rĂȘver quand on dĂ©couvre les descriptifs de la nouvelle sĂ©rie Machine, sur Arte. Lorsqu’on allume le tĂ©lĂ©viseur, c’est surtout par curiositĂ©. On a tellement l’habitude des prĂ©sentations misĂ©rabilistes des salariĂ©s au cinĂ©ma et de l’incapacitĂ© des scĂ©naristes [
]

  • « Le moindre mal, c’est toujours le mal » : Jean-Luc MĂ©lenchon rĂ©pond Ă  Philosophie magazine sur Arendt
    ▻https://www.philomag.com/articles/le-moindre-mal-cest-toujours-le-mal-jean-luc-melenchon-repond-philosophie-

    Mardi dernier, nous avons publiĂ© l’article « MĂ©lenchon a-t-il bien compris Arendt ? », sous la plume d’Anne-Sophie Moreau, pour mettre en perspective ses propos polĂ©miques sur le prĂ©sident de l’universitĂ© de Lille, accusĂ© d’agir comme le nazi Adolf Eichmann aprĂšs avoir acceptĂ© d’interdire une confĂ©rence sur Gaza. Le dirigeant de La France insoumise, dĂ©sormais poursuivi par le gouvernement pour « injure publique », a demandĂ© un droit de rĂ©ponse, que nous publions ici.

    « MĂ©lenchon a-t-il bien compris Arendt ? », interrogez-vous. Et vous ? M’avez-vous bien compris ? En effet, j’ai fait mienne sa description du mĂ©canisme qui conduit Ă  faire le mal le plus abominable en toute bonne conscience. Les controverses Ă  propos du personnage d’Eichmann ne changent rien Ă  ma conviction sur ce processus.

    La vie m’a permis de l’observer de prĂšs. C’était en Argentine, au procĂšs du gĂ©nĂ©ral Videla. J’y accompagnais deux femmes qui avaient Ă©tĂ© dĂ©tenues au camp de torture “El Vesubio” Ă  Buenos Aires. Les dictateurs Videla et Viola assassinĂšrent 30 000 personnes. Je n’entre ici dans aucun compte rendu, ni dĂ©tail. Sauf un. Les militaires citĂ©s Ă  comparaĂźtre avaient participĂ© Ă  la chaĂźne des meurtres depuis l’arrestation des “terroristes”, le vol de leurs affaires aprĂšs leur exĂ©cution en passant par les sĂ©ances de torture, le rapt de leurs enfants et les diffĂ©rentes Ă©tapes du transport par terre ou dans les airs pour les jeter Ă  la mer. Mais ils plaidaient tous, sans exception, la non-culpabilitĂ© au nom du “devoir d’obĂ©issance” consubstantiel selon eux Ă  leur condition de militaire. Certes. Mais celui-ci ne les exempte jamais de l’impĂ©ratif moral. Pourquoi ne l’ont-ils pas assumĂ© ?

    C’était dĂ©jĂ  un sujet de mes discussions de jeunesse sur la responsabilitĂ© morale dans l’action politique. Il ne nous suffisait pas de comprendre les conditions de la production du bien. Nous voulions connaĂźtre aussi celles du mal. Ne prĂ©supposions-nous pas naĂŻvement : l’ĂȘtre humain “naĂźt bon mais la sociĂ©tĂ© le corrompt” ? Comprendre la production du mal, c’est refuser la banalisation du mal comme essence humaine

    En utilisateur rĂ©solu du matĂ©rialisme historique, je sais comment la question “pourquoi” se rĂ©sout en dĂ©crivant “comment”. Le “comment” tel que dĂ©crit par Hannah Arendt m’a semblĂ© ĂȘtre une clef efficace. Je rĂ©cuse donc l’idĂ©e que “la fin justifie les moyens”, ou Ă  l’inverse que les consĂ©quences ultimes n’impliquent pas les Ă©tapes qui y conduisent.

    Alors, si j’ai bien compris Hannah Arendt, pourquoi qualifier d’“abjecte” ma comparaison des conditions qui mĂšnent au crime ? EmpĂȘcher de connaĂźtre une analyse du monde et du gĂ©nocide qu’il voit s’accomplir n’est-il pas de l’ordre de la production banale du mal ? Surtout quand celui qui dĂ©cide cette interdiction dĂ©nonce lui-mĂȘme des pressions faites sur lui, alors mĂȘme qu’il y cĂšde ? Pourquoi dire que j’ai comparĂ© les deux hommes ? J’ai comparĂ© l’engrenage. Si je prĂ©cise bien : “le prĂ©sident est sans doute un brave homme”, c’est que je ne vise pas la personne, mais le mĂ©canisme dont il se fait une servitude volontaire d’ĂȘtre un rouage. Sa fuite devant le rĂ©el le conduit mĂȘme Ă  pleurnicher pour demander qu’on se contienne dans la critique qu’il prĂ©voit pour cette interdiction. Comme s’il s’agissait d’un dĂ©bat acadĂ©mique, et non de la dĂ©nonciation d’un gĂ©nocide.

    Lisez son communiquĂ© : “On ne peut que regretter, dans ce contexte, la pression exercĂ©e sur l’autonomie pĂ©dagogique et scientifique des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur. [
] À Lille, comme ailleurs, l’universitĂ© continuera Ă  dĂ©fendre les valeurs de la science, du dĂ©bat intellectuel et de l’écoute, loin des caricatures et des idĂ©es reçues. C’est pourquoi l’universitĂ© de Lille invite chacune et chacun Ă  la mesure dans les propos qui seront tenus afin de prĂ©server le bien commun qui nous rassemble.” L’interdiction est la nĂ©gation de ces pĂ©roraisons.

    Mon discours dĂ©taillait la production du mal par des gens ordinaires. Il alertait mes auditeurs sur les mĂ©canismes qui conduisent Ă  en ĂȘtre l’agent. Ma leçon Ă©tait : sont criminels ceux qui commettent le crime, mais aussi ceux qui le laissent faire en sachant de quoi il s’agit. Mes mots y sont pesĂ©s, autant qu’ils peuvent l’ĂȘtre Ă  l’oral quand on expose une idĂ©e philosophique sur une place publique, aprĂšs deux interdictions de confĂ©rences dans la mĂȘme journĂ©e. J’agis conformĂ©ment Ă  mon devoir politique et Ă  ma compĂ©tence philosophique. Qu’est-ce que ma licence de philosophie, sinon une autorisation d’enseigner ? À ma maniĂšre, je cherche Ă  le faire au fil de mes discours comme Ă  Sciences Po Paris, car je me sens comptable devant la jeune gĂ©nĂ©ration.

    Vous dites au sujet de mes mots : “la justice tranchera”. Un philosophe ne peut le croire. La justice avait conclu Ă  la culpabilitĂ© de Socrate. Sans me comparer Ă  lui, j’en ai retenu combien la quĂȘte de vĂ©ritĂ© et de justice Ă©tait d’un autre ordre que la simple application de la loi. PrĂ©cisĂ©ment parce qu’elle s’est faite trop souvent le vĂ©hicule de la “banalitĂ© du mal”, comme pour la rafle du Vel’ d’Hiv’.

    Interdire une confĂ©rence serait un moindre mal face au risque (d’ailleurs inexistant) de violences. Mais le moindre mal, c’est toujours le mal.

  • ne peut s’empĂȘcher de penser que si Blast, Le MĂ©dia, MĂ©diapart, Backseat, Binge, Le Canard RĂ©fractaire et toute la bande Ă  Vanhoenacker avaient la bonne idĂ©e de s’allier, il y aurait tout de mĂȘme matiĂšre et moyen de faire une station de radio qui fonctionnerait Ă  plein temps, produirait H24 des programmes de qualitĂ© satisfaisante, ne raconterait pas (trop) de c****ries et serait Ă  l’abri des vapeurs des macrono-lepenistes et autres lepeno-macronistes.

    Évidemment il faudrait laisser la ligne Ă©ditoriale et la programmation musicale Ă  quelqu’une qui soit au-dessus de tout soupçon. Une dictateuse punkĂ chienne goudou nullipare stoĂŻco-nihiliste kimilsungiste-kimjongiliste-kimjonguniste solipsiste cacochyme et valĂ©tudinaire, par exemple — il paraĂźt qu’il y en a une qui sĂ©vit sur Facebook oĂč elle bĂ©nĂ©ficie d’un petit succĂšs de crainte et d’estime.

    Faut voir.

    #MamieMĂ©galo.

  • Se relier aux animaux : Ă©pisode ‱ 10/14 du podcast Celles et ceux qui changent le monde
    ▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/se-relier-aux-animaux-1750485

    En fait, il a toujours Ă©tĂ© possible d’obtenir du lait sans enchainer les mises bas et sans passer son temps Ă  envoyer les animaux Ă  l’abattoir.

  • « Il y a un lien entre l’augmentation du nombre de tueurs en sĂ©rie et le contexte Ă©conomique » - Basta !
    ▻https://basta.media/Serial-Killer-et-capitalisme-Il-y-a-un-lien-entre-l-augmentation-du-nombre-

    À force de polars ou de sĂ©ries, les serial killers font dĂ©sormais partie de la culture populaire. Dans le monde rĂ©el, leur multiplication serait liĂ©e Ă  l’aggravation des inĂ©galitĂ©s, selon le sociologue Laurent Denave qui publie un livre sur le sujet.

    #meurtres #homicides #inégalités #violences_sociales

    • Tueurs en sĂ©rie ou sĂ©ries de tueurs ?
      En fait, ma motivation Ă  relayer cet article serait plutĂŽt l’augmentation des tueries de masses, phĂ©nomĂšnes dont la frĂ©quence augmente significativement depuis 2023. A moins que ce soit une sorte de volontĂ© de surmĂ©diatisation.
      Par contre, ce weekend, en dĂ©placement sur les routes françaises, je ne puis que constater une aggravation de la « violence routiĂšre ». Mais ça n’a sĂ»rement rien Ă  voir ...

    • Augmentation des meurtres : tentatives de catĂ©gorisation.
      – rùglements de comptes entre jeunes gens pour venger son honneur
      – rĂšglements de comptes entre trafiquants de toutes obĂ©diences
      _ attaques dites gratuites contre des personnes par des individus armés (le plus souvent armes blanches)

      Quelles sont les raisons de cette augmentation de la #criminalitĂ© puisque, notamment dans la derniĂšre catĂ©gorie, les motivations « terroristes » semblent ĂȘtre abandonnĂ©es par les autoritĂ©s policiĂšres ainsi que judiciaires ?

    • Concernant la violence routiĂšre, au vu du comportement de certains conducteurs, serait-on en droit de considĂ©rer qu’un vĂ©hicule motorisĂ© puisse ĂȘtre une arme par destination ? Il me semble que derriĂšre certains de ces comportements il y a des intentions de meurtre.

    • Honte sur moi ! Dans les catĂ©gories prĂ©citĂ©es, j’ai hĂ©las omis de mentionner les meurtres de femmes et d’enfants dĂ©coulant de violences intra-conjugales et intra-familiales ... Les fĂ©minicides et les infanticides.

      En tout cas, dans toutes les catĂ©gories que j’ai mentionnĂ©es, il y a sur-reprĂ©sentation du genre masculin parmi les meurtriers.

      J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© ne pas avoir Ă  rajouter cette derniĂšre catĂ©gorie ...

  • Sous le parapluie trans
    ▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sous-le-parapluie-trans

    Un peu de complexitĂ© dans ce monde, entre doramoutisme et transactivisme anti-terf, qui n’était pas signalĂ© ici.

    C’est dans ce cadre-lĂ , trans-inclusif, que nous sommes rĂ©guliĂšrement confrontĂ©es Ă  l’intrusion de personnes qui ne sont pas concernĂ©es par la non-mixitĂ© que nous tentons de faire respecter. L’an dernier deux personnes se sont prĂ©sentĂ©es Ă  ma caisse, une femme et un homme plutĂŽt jeunes. Je n’avais aucun moyen de savoir s’il Ă©tait cis ou trans et cela ne me regardait pas puisque dans les deux cas il n’était pas le bienvenu (2). Je ne pouvais en revanche manquer de constater qu’il se prĂ©sentait comme un homme, avec une fine moustache travaillĂ©e. Alors que je lui signifiais tout ça, sa copine me dit Ă  plusieurs reprises : « Mais c’est une femme trans ! », ce que je fus incapable de seulement entendre, refusant tout simplement l’entrĂ©e Ă  celui que j’identifiais comme un homme pour la raison que son expression de genre, sa maniĂšre de se prĂ©senter au monde, Ă©tait dĂ©libĂ©rĂ©ment masculine et qu’il ne pouvait pas dans ces conditions faire l’expĂ©rience sur laquelle le public du festival se retrouve. DĂ©pitĂ©, il cracha dans ma direction pendant que son amie agressa une femme trans qui Ă©tait dans la file derriĂšre elle, remettant en cause Ă  haute voix sa prĂ©sence : « J’imagine qu’elle non plus n’a pas le droit d’entrer. » La femme en question ne passait pas pour cisgenre mais son expression de genre Ă©tait fĂ©minine. Elle s’inquiĂ©ta de ne pas ĂȘtre la bienvenue alors qu’elle l’était.

    [
]

    Dans les deux cas, des femmes ont pris la libertĂ© d’inviter des personnes qui n’étaient pas concernĂ©es par la non-mixitĂ© du festival en prĂ©textant fallacieusement que celles-ci Ă©taient des femmes trans alors que ce n’était vraisemblablement pas le cas
 et que les personnes qui faisaient l’objet de cette identification ne la reprenaient mĂȘme pas. Comme si l’identitĂ© trans Ă©tait un joker valable dans toutes les situations pour refuser des rĂšgles collectives. Comme si c’était une identitĂ© appropriable Ă  volontĂ© et qui offrait des tours de manĂšge gratuits.

    [
]

    La commission dans laquelle ces questions ont Ă©tĂ© discutĂ©es a fini par trancher, Ă  la suite de dĂ©bats auxquels j’ai participĂ©, en faveur d’une acceptation inconditionnelle de l’auto-dĂ©termination de la personne au motif que c’est plus « gĂ©nĂ©reux » (pour qui ?) et plus pratique. L’association de femmes trans qui nous a accompagnĂ©es nous avait pourtant donnĂ© des outils pour ne pas nous soumettre Ă  la parole du premier venu. Le genre est lisible, comme on l’a vu, et il est lĂ©gitime de faire confiance Ă  sa premiĂšre impression pour entrer en dialogue avec la personne et Ă©ventuellement lui signifier notre soupçon qu’elle est de mauvaise foi. Comme nous sommes plus royalistes que la reine et plus intĂšgres et dĂ©terminĂ©es en tant qu’alliĂ©es que ces femmes trans (soupir d’exaspĂ©ration), cette proposition a Ă©tĂ© refusĂ©e. Nous nous soumettons donc (en thĂ©orie, car en pratique ça coince un peu plus) Ă  l’auto-dĂ©termination de n’importe qui comme femme trans, serait-ce de la part d’une personne qui se prĂ©sente avec une expression de genre masculine et n’a jamais fait le moindre geste pour ĂȘtre perçue comme femme.

    #genre #trans #socialisation #femmes #non-mixité #fait_social #inclusivité