city:blanquefort

  • Financement participatif du documentaire Ford Blanquefort
    https://www.helloasso.com/associations/raffut/collectes/financement-participatif-du-documentaire-ford-blanquefort

    Merci de mettre une piécette si vous pouvez les ami⋅es, même pas grand chose, pour aider les potes de Raffut, et notamment Jamila et Nico, qui suivent les Ford depuis des années.

    Plus de douze ans que les ouvriers syndicalistes de Ford Blanquefort résistent à la fermeture de leur usine, et bientôt trois ans que nous les suivons avec nos caméras dans l’intimité de leur groupe. Aujourd’hui, l’usine devrait fermer, et c’est pour certains l’histoire professionnelle, humaine et syndicale de toute une vie qui se termine. Pour nous, il s’agit donc de mener à terme un film, d’abord comme témoignage de la lutte qu’ils ont menée, mais aussi pour comprendre avec eux ce qu’ils ont affronté : le management et la stratégie de l’une des plus grandes multinationales automobiles.

    #documentaire #film #syndicalisme #capitalisme #mondialisation #Ford #Blanquefort #crowdfunding #financement_participatif #copinage

  • #CGT#Ford Blanquefort : « Résister le plus loin possible contre l’inacceptable »
    https://lemediapresse.fr/social/cgt-ford-blanquefort-resister-le-plus-loin-possible-contre-linacceptab

    La « famille naturelle » face aux « subjectivités opprimées » : depuis Vérone, Filippo Ortona raconte le très conservateur Congrès Mondial des Familles, où se bousculent les figures de proue de l’extrême-droite, et prend les rues avec les manifestantes féministes qui entendent résister à cette « Italie faite d’hommes qui parlent de femmes ». Premier reportage d’une série transalpine, à retrouver chaque semaine d’avril dans les colonnes du Média Presse.

    #Social #Capitalisme #Luttes #syndicalisme #Syndicat

  • Le PSE de l’usine Ford Blanquefort a été rejeté
    https://lemediapresse.fr/actualites/le-pse-de-lusine-ford-blanquefort-a-ete-rejete

    C’est une bonne nouvelle qui est arrivée hier aux ouvriers de l’usine Ford en Gironde. La préfecture a en effet rejeté le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) qui aurait été à l’origine de plusieurs destructions d’emplois. C’est la direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) qui […]

  • Blanquefort : Bordeaux Métropole demande à Ford de lui rembourser 1,7 million d’euros d’aides
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15398-blanquefort-bordeaux-metropole-demande-a-ford-de-lui-rembourser-1-7

    Les élus sont scandalisés par le refus de Ford d’accepter le plan de reprise de Punch et réclament le remboursement d’aides versées à l’entreprise américaine

    L’usine de Blanquefort génère 850 emplois directs et 2000 induits Thierry David

    Le Conseil de Bordeaux Métropole a voté à l’unanimité, vendredi, une motion réclamant à Ford le remboursement de 1,7 million d’euros d’aides versées par la collectivité au constructeur qui prévoit de fermer son usine de Blanquefort générant 850 emplois directs et 2000 induits.

    "Le comportement de Ford est une insulte"

    "Ford aurait reçu une aide supplémentaire de 800 000 euros s’il s’était engagé à rester", a précisé la Métropole. Une décision jugée "scandaleuse" par les élus métropolitains. Ils demandent en conséquence que les aides versées par (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Et combien pour faire taire les syndicats ?
      –----
      « Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres. » lu au dos d’un gilet jaune

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/plans-sociaux/ford-annonce-un-plan-social-apres-avoir-ecarte-l-offre-de-reprise-pour-

      https://npa2009.org/communique/ford-blanquefort-meme-pas-mort

      Mais le scandale c’est sans doute aussi des pouvoirs publics (État, collectivités locales) qui ont déversé des millions d’euros d’argent public à Ford depuis son installation en 1974, sont aujourd’hui dépassés et condamnés à déplorer une décision qui révèle leur impuissance.

      Jour de victoire
      par Sorj Chalandon

      -- Ne fermez pas la fenêtre, s’il vous plaît.

      J’avais dit ça comme ça, doucement, un simple murmure. Mais Svetlana m’a foudroyé. L’infirmière, c’était elle. Elle avait tous les droits sur cette pièce et le malade qui l’occupait. Le nombre d’oreillers, leur position sous sa tête, la couverture en plus, le couvre-lit en moins, c’était elle. Cette chambre d’agonie était devenue la sienne. Elle décidait du jour et de la nuit. Elle qui allumait le plafonnier ou la lampe de chevet. Elle qui s’emparait de la chaleur ou du silence. Elle qui avait confisqué la télécommande de la télévision.

      -- Il y a trop de bruit dans la rue, a protesté Svetlana.

      -- Il n’y en a pas assez, j’ai souri.

      Cela faisait dix ans que la vieille Moldave s’occupait de mon père. Il l’aimait bien, elle le supportait. Elle s’en débrouillait, comme la tante d’un parent arrivé à son crépuscule.

      Elle et moi, c’était autre chose. J’étais le fils en trop. L’écervelé. L’inconscient qui servait un verre de blanc frais au mourant. Celui qui lui tendait une cigarette pour une seule bouffée. J’étais l’empêcheur de mourir tranquille. Qui ouvrait les rideaux quand le soleil le réclamait. Qui remontait l’hiver avec une boule de neige pour qu’il y frotte ses lèvres de vieil enfant. Qui lui parlait de l’usine, encore et encore, même lorsqu’il fermait les yeux.

      -- Vous le fatiguez, Henry !

      -- Je le distrais, Svetlana.

      Depuis le début de soirée, la ville chavirait sous la Coupe du monde de football. Bonheur, joie, liesse. À la radio, à la télé, les journalistes puisaient dans leur dictionnaire pour trouver un mot plus haut que l’autre. De Bordeaux à Lyon, de Paris à Clermont-Ferrand, de Bayonne au plus petit bourg de Mayenne, les familles étaient dans les rues. Les boulevards chantaient, les chemins de campagne, les balcons bourgeois, les cités, les terrasses, les bords de mer, les villages de montagne. Une joie bruyante, insouciante, de klaxons de voitures, de rires de femmes, de cris d’hommes et de hurlements enfantins.

      -- Je veux qu’il écoute ça, j’ai dit.

      Elle a lâché la poignée de la fenêtre. Et puis haussé les épaules avant de quitter la pièce.

      Je me suis assis sur le lit, penché sur mon père. Il fermait les yeux, respirait faiblement.

      -- Tu entends ?

      La ville devenue folle.

      Il a hoché la tête. Son maigre sourire.

      Ce matin, je lui ai dit que l’usine vivrait. Que le gouvernement avait été ferme et que Ford renonçait à quitter le site.

      -- Ferme ? Ferme comment ?, a demandé mon père.

      Je me suis rapproché de son oreille. Il avait les yeux fermés, alors j’ai fermé les miens. Deux aveugles lumineux. Et je lui ai raconté. Ce qu’il voulait croire, ce que j’aurais aimé entendre. Ford avait décidé de lancer la nouvelle boîte de vitesses chez nous, à Blanquefort.

      -- La 8F-MID ?

      Il a souri, les yeux clos.

      Il connaissait. Il ne connaissait que ça. Enfant, il ne me racontait ni les princes ni les chevaliers, mais la mécanique. Son héros s’appelait Henri Depasse, importateur exclusif de Ford en France. C’est lui, en 1913, au 63 de la rue Fondaudège, qui avait ouvert le premier atelier de montage français de la Ford T. Francis, mon grand-père, avait travaillé pour Depasse boulevard Albert-Ier. Avec trois copains d’atelier, ils avaient même fait le chemin de Paris, jusqu’au stand 21 du Salon de l’automobile, pour voir la Ford T, leur « bordelaise », souriant aux bourgeois qui n’osaient approcher le diamant.

      -- Henry ?

      Je me suis rapproché.

      Mon père m’avait donné tout à la fois les prénoms de Ford et de Depasse.

      -- Ils ont trouvé l’argent ?

      Il avait ouvert les yeux. Déjà, son regard était ailleurs.

      -- L’argent pour quoi ?

      -- La comptabilité…

      J’ai souri à mon tour. Il parlait de la compatibilité des chaînes. Passer de la boîte 6F35 à la nouvelle technologie. Des millions d’euros.

      -- Oui, bien sûr. Tout a été réglé.

      Il me regardait.

      -- Je crois même qu’on va pouvoir continuer la 6F15. Les syndicats ont parlé de cent cinquante mille unités pour l’Europe.

      Il a levé une main, à peine. Sa paume détachée du drap. Il me regardait toujours.

      -- Mais c’est sûr ? C’est certain ? L’usine est sauvée ?

      Je me suis levé, j’ai ouvert les fenêtres plus encore.

      -- Tu n’entends pas ?

      La France fêtait le sauvetage de mon usine. C’est ce que je lui avais dit. Et l’honneur de mon grand-père, ouvrier chez Depasse. De mon père, mécanicien auto à l’âge de 17 ans. L’honneur de son fils, entré à Blanquefort en 1974, un an après son inauguration par Jacques Chaban-Delmas et Henry Ford II. L’honneur des huit cent soixante-deux salariés en lutte qui seront bientôt rejoints par deux mille autres, comme dans les années 2000. L’honneur du grand parking qui va être de nouveau plein à craquer. L’honneur de tous les gars au pied de la chaîne de montage, l’honneur des compagnons des zones de production, de montage, du traitement thermique. L’honneur des régleurs, des contrôleurs, du service achat des matières premières. L’honneur de tous ceux qui croient que le travail est le lieu de la dignité. L’honneur de nos aînés, qui montraient leur badge Ford pour rassurer le banquier. L’honneur de ceux qui croyaient l’ovale bleu un talisman à vie, sans savoir que Henry Ford avait dit : « Les hommes travaillent pour deux raisons : le salaire et la peur de perdre leur emploi. »

      L’honneur des femmes et des hommes qui ont refusé le salaire de la peur.

      -- J’entends, a murmuré mon père.

      Il savourait les cris, les chants, les sifflets, les pétards.

      Une corne de brume l’a fait sursauter. Il a chuchoté. Mon front contre le sien.

      -- On en parle à la télé ?

      J’ai allumé le poste. Je redoutais le retour de Svetlana. J’ai mis une chaîne de sport, la première, n’importe laquelle. Les Champs-Élysées étaient embrasés. Des dizaines de milliers, bras levés, sourires victorieux, une France d’avant les tourments.

      Mon père a ouvert les yeux. À peine. J’avais coupé le son. Il a observé l’écran, la liesse, cet enfant en gros plan, sur des épaules adultes. Le visage de papa était douloureux. J’ai éteint la télévision. Il boudait. Je connaissais bien ce visage. Il avait cette même moue, lorsque j’étais enfant et que je n’arrivais pas à répéter les mots savants qu’il m’apprenait.

      -- Trains épicycloïdaux, c’est pas compliqué quand même !

      Comme son père avant lui, il m’avait élevé à la Ford T.

      -- L’ancêtre des boîtes automatiques !

      Son royaume était un monde de leviers, de pédales, de sangles de commande. Ses joyaux s’appelaient Consul, Zodiac, Zephyr, mais aucun d’entre nous n’a jamais pu s’offrir une voiture née de notre travail. « On trime pour les rupins », disait mon père.

      Ni amer, ni triste, ni en colère de rien. Ford était son travail, pas son loisir.

      Il avait refermé les yeux. Il boudait. Ses lèvres mortes retombées.

      -- Ça va, papa ?

      Vague haussement d’épaules. Sa voix, épuisée d’âge et de tabac.

      -- Il n’y a pas de drapeau rouge. Pas de banderoles syndicales. Ils se croient où ? À un match de foot ?

      Je lui ai caressé les cheveux. Ça, c’était Paris. Ils sont comme ça, à Paris. Dommage qu’il ne puisse se lever, venir jusqu’à la fenêtre, parce que chez nous, place Pey-Berland, il n’y avait que ça, des drapeaux rouges. De la joie ouvrière. De la fierté, de la dignité, de la beauté.

      Il a ouvert les yeux une dernière fois.

      -- Alors on a gagné, mon fils ?

      Je lui ai pris la main.

      -- On a gagné, papa.

      Et puis il s’est rendormi, le sourire aux lèvres.

      Lorsque Svetlana est arrivée, je prenais mon sac. Elle avait les yeux mauvais.

      -- Vous ne me l’avez pas fatigué, j’espère !

      Je l’ai embrassée sur la joue. Un geste comme ça, furtif, inhabituel. Le baiser d’un papillon. Elle a haussé les épaules en faisant du vent avec les mains. Je crois bien qu’elle a ri.

      Je suis sorti dans la foule. Les joues étaient peintes en tricolore, des gamins portaient des maillots aux couleurs de l’équipe de France. La ville dansait et chantait la victoire jusqu’au vertige. Alors voilà, j’ai plongé au milieu de cette joie qui n’était plus la mienne. J’ai marché jusqu’à la cathédrale, j’ai ouvert mon sac et enfilé le maillot blanc des copains de Ford sur ma chemise, « Luttons tous ensemble pour sauver les emplois ».

      Et puis je suis monté sur le socle de la statue de Chaban, poing levé.

      Un enfant m’a imité, sa mère avec lui.

      Puis un homme qui passait.

      Et puis un jeune.

      Et puis un autre…

      Sorj Chalandon
      Journaliste et écrivain. Ce texte est extrait du livre collectif Ford Blanquefort même pas mort !, publié aux éditions Libertalia (Montreuil, 2018) sous la direction de Béatrice Walylo et Philippe Poutou, en soutien à la lutte des ouvriers de l’usine automobile Ford de Blanquefort. Les droits d’auteur seront reversés à l’Association de défense des emplois Ford.

  • Ford voudrait fermer l’usine de Blanquefort, colère de Bruno Le Maire
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15177-ford-voudrait-fermer-l-usine-de-blanquefort-colere-de-bruno-le-mair

    Ford veut fermer l’usine car cela leur permet d’éliminer une possible concurence.

    Bruno Le Maire a manifesté sa colère lundi contre le constructeur automobile Ford qui préfère fermer son usine de Blanquefort (Gironde) plutôt que de la céder à un repreneur, une position jugée "indéfendable" par le ministre de l’Economie qui a alerté le gouvernement américain.

    "J’ai eu le président de Ford vendredi dernier au téléphone et le président m’a annoncé qu’entre une reprise du site par Punch et la fermeture de l’usine, l’option privilégiée par Ford était la fermeture de l’usine. Je suis en désaccord total avec ce choix", a dit M. Le Maire à Bordeaux, à l’issue d’une réunion avec des élus locaux et des représentants des quelque 850 salariés. (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • D’Amiens-nord à Blanquefort, délivrons les ouvriers, fermons les usines !
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=936

    Tous les cinq ans, la classe ouvrière s’invite dans les débats électoraux. C’était les aciéristes de Florange en 2012, les fabricants de machines à laver Whirlpool cette année. Ce qui n’est jamais débattu en ces occasions, c’est l’utilité même de ces activités industrielles, ni même leurs conséquences sanitaires et écologiques. L’emploi n’a pas d’odeur et nos salaires valent plus que nos vies. Rappelons aux promoteurs de l’automobile, Philippe Poutou, François Ruffin, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen – et à leurs électeurs – que la voiture est le moyen de transport le plus nocif, le plus coûteux et le plus lent que l’industrie ait produit à ce jour. (...) Personne ne veut que les ouvriers soient pressés et jetés comme des serpillières après usage. Non plus que les paysans hier ou les (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/fermons_les_usines.pdf

  • Philippe Poutou : « La conscience écolo progresse dans les milieux prolétaires »
    https://reporterre.net/Philippe-Poutou-La-conscience-ecolo-progresse-dans-les-milieux-proletair

    Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste défend un service public de l’énergie fondé sur les renouvelables, la sortie du nucléaire et une agriculture de proximité 100 % bio. Pour lui, les préoccupations écologistes et d’emploi sont liées. Philippe Poutou, ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) et responsable syndical à la CGT Ford, est candidat à l’élection présidentielle pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Reporterre — En matière d’environnement, quelles mesures de votre programme (...)

    #Philippe_Poutou

  • Auchan vision 2025 - Top départ au plan de licenciement Radio Campus Lille - EulBCE
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/auchan-vision-2025-top-depart

    - Auchan vision 2025 : La situation à la veille du comité central d’entreprise extraordinaire d’Auchan Retail du 2 Mars 2017
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    – De la réalité de la mondialisation

    – De la valorisation boursière des entreprises et leur performances réelles.
    
- De la concentration des pouvoirs des firmes.

    – Présidentielles : Le vrai pouvoir des la classe politique.

    – Emmanuel Macron « révolution démocratique » confusion et de non-sens de Monsieur le Banquier.
    
- « Ce que doit faire le prochain président » commentaire du livre Agnès Verdier Molinié.
    – Contes & Légendes Auchan : Wilhelm Hubner, le chef de rayon qui s’est hissé à la force du poignet ! Remerciera t’il ses parents de lui avoir donné les moyens faire des études d’ingénieur ?

    Bonne écoute.

    Auchan France annoncera ce jeudi 2 Mars 2017 un nouveau plan de licenciement. « C’est un grand mystère mais on doit s’attendre à quelque chose de douloureux.
    La direction générale du grand distributeur nordiste présentera ce jeudi 2 Mars 2017 un ensemble de mesures conséquentes dans le périmètre des activités françaises d’Auchan Retail, l’une des trois nouvelles entités du groupe Auchan Holding. Auchan Retail gère l’ensemble des magasins (hypers et supermarchés...). Toute l’activité commerciale est donc concernée.
    Les syndicats ont reçu ce mardi 28 Février 2017 matin une convocation pour un comité central d’entreprise extraordinaire mais rien ne filtre encore sur le contenu des mesures. Contactée ce matin, la direction d’Auchan ne valide pas à Paris la notion de « plan de suppressions d’emplois », il s’agirait plutôt d’un projet d’entreprise et de réorganisation bien plus large que la simple dimension sociale, un projet positif, avec des créations d’emplois et sans réduction de structures.
    Annonce ce Jeudi 2 Mars, La Rotonde, 17h.
    2 Février 2017 10h. Arrivée des camions de FR3 rue de la Recherche, afin de préparer l’enfumage médiatique du plan de licenciement Mulliez.

    La famille mulliez, en France ou en Belgique, habite à quelques kilomètres de nos studios.
Le siège d’Auchan Retail, ex Auchan France c’est 200 Rue de la Recherche, à 59650 Villeneuve d’Ascq.
On vous informe, sur les voisins.

    Ce 10 Février 2017, la famille Mulliez commençait à se barricader, chemin de la Vacquerie à Croix. *
 Information et image exclusive Radio Campus Lille. _

    #Audio #Radio #Radio_Libres #Radio_Campus_Lille #Auchan #Auchan_Retail #Licenciements #Mulliez #Economie #France #Super_U

    • 2 Février 2017 11h La présentation de Patrick Espasa, président d’Auchan Retail France a commencé.
      1,3 milliard d’euros (1 300 000 000 euros) sur 3 ans pour changer la façade, les enseignes, la peinture des Hypers, des Simply market et A2Pas.

      Tiens, ATAC, plus de 400 Supermarchés ne semble pas concerné.
      Salariés, Fournisseurs, Clients paieront pour le coup de peinture qui n’apporte strictement rien à qui que ce soit, sauf une occupation en réunion pour les grands managers visionnaires, des licenciements. Faut qu’ils vivent bien, eux !

      11H15, C’est du direct, Création de la centrale d’achat commune avec Super U nommée "Alliance », ça va donc valser chez Super U. Pour Auchan, fermeture de sièges : Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg, ...

    • Radio Moquette Auchan Centrale, bulletin du Vendredi 3 Mars 2017. Informations recueillies prés de la machine à café de la salle de pause, juste à droite de la DRH Informatique.

      Ce 2 Mars 2017 journée intense de communication sur la vision 2025 d’Auchan France (Auchan Retail).
      – Réunion toute la journée avec les syndicats pour présentation du plan vision 2025 (CCE de 10 heures).
      – Conférence de presse.
      – Présentation aux salariés.
      Aucune de ces présentations ne concorde avec les autres.
      Chiffres différents communiqués à ces 3 groupes !
      Enfin, chiffres pieds dans le tapis, pas grand monde n’a pu comprendre ces présentations.

      Les Résultats (La Marge, L’artiche, le Flouze . . ) !
      Les résultats d’Auchan France (Auchan Retail) 2016 : 1/3 de ceux d’il y a 10 ans. Le résultat d’une politique d’entreprise.
      Il est identique au montant versé par l’Etat Français au titre du CICE.
      Les actionnaires de l’AFM, éternels assistés remercient (à voix basse) les contribuables qui payent leurs impôts.

      Objectif Vision 2025 : Tripler le résultat net. La famille a la dent longue.
      Vue la politique de baisse générale des salaires en France, il est certain la masse salariale sera la variable d’adaptation, comme ils disent.
      Bon, en 2016, leur objectif annoncé était de doubler le résultat net.
      A voir si en 2018 si l’objectif ne sera pas de quadrupler.

      Licenciements :
      Un tas de chiffres différents annoncés, soustractions de choux et de carottes.

      Postes temps plein supprimés.
      (une partie de ces postes de travail seront soit disant transférés en centrale c’est à dire supprimés, suivant le ratio école de commerce 2 = 1,414.
      Fermetures des sites régionaux au plus tard pour 2019 ( Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg), anticipations possibles.
      En Hyper : 424
      Atac : 445
      Camélia : 120
      Simply : 462
      les Halles : chiffre non communiqués.
      Aucune information à propos du magasin de Bobigny au centre des ressentes émeutes (Théo). Pour information, le magasin Décathlon de Bobigny a été parfaitement nettoyé par le vide suite aux émeutes déclenchées par les violences policières.

      La direction a annoncé 300 création de postes, mais aussi 780, qui dit mieux ?
      Rien de clair pour l’écrémage social présenté.

      Multiplication des caisses automatiques en magasin : trés mal accepté par TOUS les clients. Les temps changent.

      Fusion avec Système U : Dans les choux !
      Le PDG de Système U, Serge Papin, tire les leçons de la fusion avortée avec Auchan. La coopérative de commerçants a centralisé son organisation. Le lien https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211704772913-serge-papin-systeme-u-est-de-retour-2058208.php

      Chalenge confirme nos informations, Plan stratégique très flou dévoilé par Auchan : Le lien https://www.challenges.fr/entreprise/grande-conso/ce-plan-strategique-tres-flou-devoile-par-auchan_457814

  • Squats à Bordeaux : du bidonville à la « maison du bonheur » - Rue89 Bordeaux
    http://rue89bordeaux.com/2015/11/squats-a-bordeaux-du-bidonville-a-la-maison-du-bonheur

    Tandis que l’État rase les bidonvilles sans solution alternative de relogement, les ouvertures de squats se multiplient dans la métropole bordelaise, comme à Barbey ou Blanquefort. Des lieux insalubres qui sont aussi des espaces de solidarité. Par Xavier Ridon et Simon Barthélémy.

    #logement

  • Les Inrocks - J’ai appris à séquestrer un patron avec Philippe Poutou
    http://www.lesinrocks.com/2012/06/23/actualite/jai-appris-sequestrer-un-patron-philippe-avecpoutou-11271593

    La première séquestration ” se passe très bien, dans la bonne humeur”. Ils remettent ça quelques mois plus tard. Cette fois, “les patrons arrivent à partir, on rate la sortie de la salle et on bloque les portillons du parking”. Un huissier constate, des journalistes filment, les dirigeants finissent par battre en retraite. “Les gardiens de l’usine ont découpé le grillage derrière, ils se sont barrés par là. Mais finalement c’était très bien, leur fuite a été filmée et ça permettait de sortir d’une situation qui ne pouvait pas durer trop longtemps.”

    #Poutou #NPA #social #Ford #Blanquefort

  • Du mépris de classe et de caste en politique
    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article24413

    Quand les médecins sont atteints, sans s’en apercevoir, des maux qu’ils sont censés diagnostiquer et guérir chez les autres, un espace plus large est laissé aux illusionnistes et aux charlatans.

    En politique, c’est aujourd’hui un peu pareil : des professionnels de la politique imbus d’un mépris social non contrôlé causent abondamment dans le poste de « l’abandon des classes populaires » et de « l’autarcie des élites », en prétendant « redonner la parole au peuple ». Pendant ce temps, une professionnelle de la politique issue des classes aisées, Marine Le Pen, a engrangé des points dans les sondages, en se faisant passer indûment pour « hors-système ».

    Dans ce contexte, la candidature non professionnelle d’un ouvrier d’usine, Philippe Poutou, nous fait l’effet réjouissant d’un Jacques Tati dans un jeu de quilles si bien encadré, jusqu’à l’impeccabilité de la rhétorique IIIe République du politicien estampillé « critique » de la bande, Jean-Luc Mélenchon. Ainsi le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), malgré une crise autodestructrice de ses cercles dirigeants (comme s’ils avaient voulu imiter avec persévérance les premières minutes culte des épisodes de Mission impossible !), est à l’origine de la principale innovation de cette morne présidentielle.

    Combien parmi les prétendants à la magistrature suprême ont-ils animé une bataille syndicale qui a sauvé mille emplois, comme cela a été le cas de Philippe Poutou à l’usine Ford de Blanquefort ? Cela n’empêche pas les milieux politiques professionnels de droite et de gauche de l’ignorer superbement, de moquer son « incompétence » et/ou d’ironiser sur « la maladresse » de ses prises de parole médiatiques. La condescendance de classe, des riches et des énarques, est souvent cumulée avec une arrogance de caste, celle du petit monde des professionnels de la politique issus de cette classe dirigeante ou des couches moyennes scolairement dotées. Et cela peut être tout au plus amorti par une fausse compréhension paternaliste : « Il est gentil ce Poutou, mais quand même… » Deux logiques de domination se trouvent ici emboîtées : des rapports hiérarchiques entre les classes et une tutelle des représentants professionnels sur les citoyens représentés.