• Elijah J. Magnier 🇪🇺 sur X : "#BreakingNews: Very significant. #Israel's Knesset decided, in its first reading, to “cut all contacts and relationship with UNRWA and consider this body as a terrorist organisation”. The final Israeli criminal aim is to push the Palestinians to leave #Palestine when there" / X
    https://x.com/ejmalrai/status/1794725173150511337

    Very significant.
    #Israel's Knesset decided, in its first reading, to “cut all contacts and relationship with @UNRWA
    and consider this body as a terrorist organisation”.

    The final Israeli criminal aim is to push the Palestinians to leave #Palestine when there will no longer be any source of income or UN humanitarian support.

    When The United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA) were to be considered a “terrorist organisation,” the implications on humanitarian and legal levels would be profound and multifaceted.

  • 27 mai 2024 (07:00 GMT)
    Spain to ask EU partners to back ICJ over Israel
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/27/israels-war-on-gaza-live-news-35-killed-in-rafah-tent-bombings

    Spanish Foreign Minister Jose Manuel Albares said on Monday that he will ask the other 26 European Union member states to issue official backing to the International Court of Justice and take steps to ensure Israel respects its decisions.

    “I am going to ask the other 26 partners to declare the backing of the International Court of Justice and its decision, and also, if Israel continues to pursue against that opinion of the court, we would try to take the right measures to enforce that decision,” he told reporters in Brussels during a joint news conference with his Irish and Norwegian counterparts.

    27 mai 2024 (07:05 GMT)
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/27/israels-war-on-gaza-live-news-35-killed-in-rafah-tent-bombings

    We have to raise our voice: Spanish FM

    Foreign Minister Jose Manuel Albares, addressing a news conference in Spain with his Irish and Norwegian counterparts, says:

    “Yesterday’s bombing [on Rafah] is one more day with innocent Palestinian civilians being killed.

    “This stresses what … the three of our counties have been calling for for a long time – an immediate ceasefire.

    “But the gravity is even larger because it comes after a decision taken by the International Court of Justice that, once again, I want to recall, that are binding and compulsory for all parties.

    “I think that this time, we have to raise our voice not only for an immediate ceasefire but also to back international law and the United Nations.”

    #IsraelEspagne.

  • La CIJ ordonne à Israël d’arrêter « immédiatement » son offensive militaire à Rafah (et autres textes)

    Amira Hass : Une facette de la guerre menée par Israël à Gaza. Enquête
    Offensive meurtrière et prolongée de l’armée israélienne à Jénine
    Ruwaida Kamal Amer : En renforçant son implantation militaire, Israël transforme la géographie de Gaza
    UAWC : Appel urgent à déclarer Gaza une zone dévastée par la famine
    Dans le camp de réfugié·es de Jénine, l’armée d’occupation « la plus morale du monde » détruit tout ce qui fait la vie
    La CIJ ordonne à Israël d’arrêter « immédiatement » son offensive militaire à Rafah
    Ghousoon Bisharat : « L’ordre juridique international a besoin d’être réparé – et Gaza en fait partie »
    Ashifa Kassam : Le personnel de l’UE signe une lettre exprimant ses inquiétudes quant à sa gestion de la crise de Gaza
    Gideon Levy : Enfin la justice. Mais les Israéliens vont-ils commencer à se réveiller ?
    AFPS : Après l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, la France doit reconnaître l’État de Palestine !
    Appel urgent des syndicats européens : suspendre l’Accord d’Association avec Israël
    Jewish Voice for Peace : Le nouveau manuel de répression de la droite
    Jeffrey St. Clair : Israël armé par les Etats-Unis : comment et avec quelle ampleur Biden contourne les procédures établie ?
    Semaine nationale d’action du 18 au 25 mai 2024 pour contraindre Carrefour à cesser sa complicité avec la colonisation israélienne
    Communiqué 22/05/2024 - Collectif GOLEM
    RAAR : Soutenir les mobilisations étudiantes pour Gaza et un cessez-le-feu immédiat et permanent
    Yorgos Mitralias : Même s’il évite la guerre civile, la crise finale d’Israël s’annonce cataclysmique !
    Amos Goldberg et Alon Confino : « Comment Israël dévoie les allégations d’antisémitisme pour projeter ses propres crimes sur les Palestiniens »
    Le Freedom Theatre en France cet été
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/27/la-cij-ordonne-a-israel-darreter-immediatement

    #international #palestine #israel

  • Spain’s foreign minister condemns ’scandalous’ Israeli flamenco video
    26 May 2024 17:35 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/spains-foreign-minister-condemns-scandalous-israeli-flamenco-video

    Spain’s foreign minister condemned as “scandalous and execrable” a video posted by his Israeli counterpart suggesting Hamas would be grateful to Spain, in a growing spat between the two countries over the Gaza war.

    Spain last week announced it would recognise Palestine as a state and in recent days two Spanish government ministers referred to a genocide in Gaza.

    A short video posted by Israeli Foreign Minister Israel Katz on the social media platform X on Sunday said “Hamas: Gracias Espana” ("Hamas: Thanks Spain").

    The video showed the Spanish flag and then a couple dancing to flamenco music. Film of Hamas fighters is interspersed including people fleeing during the 7 October Hamas attack on southern Israel that triggered Israel’s military campaign in Gaza.

    “We are not going to fall into provocations. The video is scandalous and execrable,” Spanish Foreign Minister Jose Manuel Albares told a news conference in Brussels.

    “It’s scandalous because all the world knows, including my colleague in Israel, that Spain condemned the actions of Hamas from the first moment. And execrable for the use of one of those symbols of Spanish culture.”

    Spanish Defence Minister Margarita Robles said on Saturday that the conflict in Gaza was a “real genocide”, echoing a comment by Spanish Deputy Prime Minister Yolanda Diaz who last week also described the conflict as a genocide.

    La video :
    ישראל כ”ץ Israel Katz@Israel_katz

    @sanchezcastejon, Hamas thanks you for your service.
    https://video.twimg.com/amplify_video/1794595728125255702/vid/avc1/320x568/v0iu4XL95Ot9SLiA.mp4?tag=14

    #IsraelEspagne

  • Gaza : des navires américains échouent près de la jetée artificielle destinée à acheminer l’aide
    Publié le : 26/05/2024 - 02:25
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240526-gaza-des-navires-am%C3%A9ricains-%C3%A9chouent-pr%C3%A8s-de-la-jet%C3%A

    Les quatre navires étaient amarrés au port flottant provisoire mis en place par les États-Unis pour livrer l’aide humanitaire aux Gazaouis. Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), ils se sont détachés en raison d’une « mer agitée », rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki.

    Deux d’entre eux « sont désormais amarrés à la plage près du ponton » de Gaza, indique un communiqué. Les deux autres, emportés par le courant, se « sont échoués sur la côte israélienne près d’Ashkelon ».

    L’armée israélienne a été appelée à la rescousse pour remettre les navires à flot et « aucun (militaire) américain n’entrera dans Gaza », a insisté le centre de commandement.

    Aucun personnel n’a été blessé, précisent les autorités militaires américaines et « le ponton reste pleinement fonctionnel ». (...)

    • Berlin Blockade
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Berlin_Blockade


      Ah, nos amis américains sont toujours un peu en retard et se croient ecore en 1948/48 quand ils ont héroïquement défendu avec un pont aérien leur part de Berlin contre les méchants communistes . Aujourd’hui il y a le méchant Hamas et ils font tout pour protéger les pauvres Palestiniens contre les méchants. J’aime les USA ! Ils sont tellement dévoués aux bien-aller des habitants des pays qu’ils envahissent (ou font envahir par leurs sbires).

      Seventeen American and eight British aircraft crashed during the operation. A total of 101 fatalities were recorded as a result of the operation, including 40 Britons and 31 Americans, mostly due to non-flying accidents.

      The Berlin Blockade served to highlight the competing ideological and economic visions for postwar Europe. It played a major role in aligning West Berlin with the United States and Britain as the major protecting powers, and in drawing West Germany into the NATO orbit several years later in 1955.

      #USA #Allemagne #Israel #wtf

  • Parler d’Israël en #Allemagne
    https://laviedesidees.fr/Parler-d-Israel-en-Allemagne

    En Allemagne, le rapport aux Juifs est une composante de l’identité politique, jusqu’à faire de la sécurité d’Israël une « raison d’État ». Mais ce consensus est ébranlé par la situation des Palestiniens et l’histoire coloniale allemande. Le débat devient explosif.

    #International #Israël #Shoah
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240525_allemagne.pdf

  • LDH – Résolution d’urgence adoptée au Congrès de Bordeaux (443 pour, 4 contre, 6 abstentions)

    Pour une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien dans le respect du droit international

    Le 7 octobre 2023, les milices du Hamas ont procédé à une incursion terroriste en Israël et massacré environ 1 200 hommes, femmes, enfants tout en s’emparant d’environ 240 otages. Les responsables de ces crimes devront répondre de leurs actes devant la Justice internationale.

    Suite à ces atrocités, le gouvernement d’Israël et son armée ont mis en place une punition collective d’une violence inouïe, frappant l’ensemble de la population de Gaza.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/22/limpunite-disrael-va-t-elle-prendre-fin-et-autres-textes/#comment-61001

    #international #palestine #israel

  • L’impunité d’Israël va-t-elle prendre fin ? (et autres textes)

    Sabino Cuadra Lasart : Yahvé dit à Netanhyahu, son prophète
    L’enfer hospitalier de Gaza : vie et mort en première ligne
    Entretien avec la Dresse Tanya Haj-Hassan conduit par Mary Turfah
    Gaza : les Israéliens détruisent et tuent tout ce qui peut l’être
    Amira Hass : Guerre à Gaza : comment appelle-t-on des gens qui se battent sur leur propre terre contre des soldats étrangers ?
    Camille Popinot : Campements en solidarité avec la Palestine : des rectorats répondent aux étudiant·es. Que font les centrales syndicales ?
    B’Tselem : L’ère de l’impunité pour les décideurs israéliens est révolue
    Bureau national de l’AFPS : L’impunité d’Israël va-t-elle prendre fin ?
    Philippe Corcuff : Proche-Orient : la CPI plus intersectionnelle que des militants intersectionnels ?
    Pourquoi nous soutenons les poursuites de la CPI pour les crimes commis en Israël et à Gaza
    MRAP : Une décision historique de la Cour Pénale Internationale
    La demande de mandats d’arrêts par le procureur de la CPI est une étape majeure dans la lutte contre l’impunité
    Déclaration Urgence Palestine : exigeons des sanctions contre Israël !
    Appel de Refuser Solidarity Network (RSN)
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/22/limpunite-disrael-va-t-elle-prendre-fin-et-aut

    #international #palestine #israel

  • Kenneth Stern, juriste américain : « Notre définition de l’antisémitisme n’a pas été conçue comme un outil de régulation de l’expression »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/21/kenneth-stern-juriste-americain-notre-definition-de-l-antisemitisme-n-a-pas-

    L’universitaire new-yorkais déplore, dans un entretien au « Monde », l’utilisation du concept d’antisémitisme à des fins politiques dans le cadre de la guerre Israël-Hamas.
    Propos recueillis par Valentine Faure

    Le juriste américain Kenneth Stern est directeur du Center for the Study of Hate de l’université de Bard (New York) et auteur de The Con­flict Over the Con­flict : The Israel/​Palestine Cam­pus Debate (University of Toronto Press, 2020, non traduit). Il a été le principal rédacteur du texte sur la définition de l’#antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), utilisée dans de nombreux pays, dont la France, où elle a été adoptée en 2019 par l’Assemblée nationale en tant qu’« instrument d’orientation utile en matière d’éducation et de formation et afin de soutenir les autorités judiciaires et répressives dans les efforts qu’elles déploient pour détecter et poursuivre les attaques antisémites ». Depuis plusieurs années, il s’élève contre le détournement de cette définition à des fins politiques, pour faire taire les propos critiques envers la politique du gouvernement israélien.

    Vous avez été le principal rédacteur de la définition de l’antisémitisme adoptée en 2016 par l’IHRA, une organisation intergouvernementale basée à Stockholm. Dans quel contexte est-elle née ?

    Après la deuxième Intifada [2000-2005], nous avons observé une nette résurgence de l’antisémitisme en Europe. Chargé de rédiger un rapport, l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes [EUMC] a identifié un problème : ceux qui collectaient les données dans différents pays d’Europe n’avaient pas de point de référence commun sur ce qu’ils devaient inclure ou exclure de leurs enquêtes. Ils travaillaient avec une définition temporaire qui décrivait l’antisémitisme comme une liste d’actes et de stéréotypes sur les #juifs. Les attaques liées à #Israël – lorsqu’un juif est visé en tant que représentant d’Israël – étaient exclues du champ de l’antisémitisme si l’agresseur n’adhérait pas à ces stéréotypes.

    En avril 2004, une école juive de Montréal a été incendiée en réaction à l’assassinat par Israël d’un dirigeant du Hamas. J’ai profité de l’occasion pour interpeller publiquement le directeur de l’EUMC sur le fait que, selon leur définition temporaire, cet acte n’était pas considéré comme antisémite. L’American Jewish Committee, où j’étais expert en matière d’antisémitisme, a pris l’initiative de travailler avec l’EUMC pour élaborer une nouvelle définition, dans le but principal d’aider les collecteurs de données à savoir ce qu’il faut recenser, à travers les frontières et le temps. Le texte liste onze exemples contemporains d’antisémitisme, parmi lesquels « la négation du droit du peuple juif à l’autodétermination » et l’application d’un traitement inégalitaire à Israël, à qui l’on demande d’adopter des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés d’une autre nation. Les exemples reflètent une corrélation entre ces types de discours et le niveau d’antisémitisme. Il ne s’agit cependant pas de dire qu’il y a un lien de cause à effet, ou que toute personne tenant de tels propos devrait être qualifiée d’antisémite.

    Aujourd’hui, vous regrettez l’usage qui a été fait de ce texte. Pourquoi ?

    Depuis 2010, des groupes de la #droite_juive américaine ont tenté de s’approprier cette définition, de la marier aux pouvoirs conférés par le Title VI (la loi de 1964 sur les droits civils, qui protège contre la discrimination fondée sur la race, la couleur et l’origine nationale) et de l’utiliser pour tenter de censurer les discours propalestiniens sur les campus. En 2019, Donald Trump a signé un décret exigeant que le gouvernement analyse les plaintes pour antisémitisme en tenant compte de cette définition. Une violation du Title VI peut entraîner le retrait des fonds fédéraux aux établissements d’enseignement supérieur. Au moment de l’adoption de ce décret, Jared Kushner, le gendre de Trump, a clairement indiqué son objectif dans une tribune au New York Times : qualifier tout #antisionisme d’antisémitisme.

    Or, notre définition n’a pas été conçue comme un outil de régulation de l’expression. Sur les campus universitaires, les étudiants ont le droit absolu de ne pas être harcelés ou intimidés. Mais il est acceptable d’être dérangé par des idées. Nous ne voudrions pas que la définition du #racisme utilisée sur les campus inclue l’opposition à la discrimination positive ou à Black Lives Matter, par exemple. L’université est censée être un lieu où les étudiants sont exposés à des idées, où ils apprennent à négocier avec la contradiction, etc. Nous devons être en mesure de répondre et d’argumenter face à ces discours.

    Lors de son témoignage au Congrès sur l’antisémitisme, dans le contexte de manifestations propalestiniennes sur les campus américains, à la question de savoir si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard », Claudine Gay, qui était alors présidente de cette université, a répondu que « cela peut, en fonction du contexte ». Comment comprendre cette réponse ?

    Les universités, publiques comme privées, sont tenues de respecter le premier amendement, qui garantit la #liberté_d’expression. La distinction générale du premier amendement est la suivante. Je peux dire : « Je pense que tous les “X” devraient être tués » ; je ne peux pas crier cela si je suis avec un groupe de skinheads brandissant des battes et qu’il y a un « X » qui marche dans la rue à ce moment-là. La situation doit présenter une urgence et un danger. Il y a une distinction fondamentale entre le fait d’être intimidé, harcelé, discriminé, et le fait d’entendre des propos profondément dérangeants. David Duke [homme politique américain, néonazi, ancien leader du Ku Klux Klan] a été vilipendé, mais pas sanctionné, lorsque, étudiant dans les années 1970, il disait que les juifs devraient être exterminés et les Noirs renvoyés en Afrique, et qu’il portait même un uniforme nazi sur le campus. S’il avait été renvoyé, il serait devenu un martyr du premier amendement.

    La suspension de certaines sections du groupe des Students for Justice in Palestine [qui s’est illustré depuis le 7 octobre 2023 par ses messages de soutien au Hamas] est profondément troublante. Les étudiants doivent pouvoir exprimer des idées, si répugnantes soient-elles. La distinction que j’utilise ne se situe pas entre les mots et l’acte, mais entre l’expression (qui peut se faire par d’autres moyens que les mots) et le harcèlement, l’intimidation, les brimades et la discrimination, qui peuvent se faire par des mots également – de vraies menaces, par exemple. En d’autres termes, oui, cela dépend du contexte. Claudine Gay [qui a démissionné depuis] avait donc raison dans sa réponse, même si elle s’est montrée sourde au climat politique.

    Comment analysez-vous la décision de la présidente de Columbia, suivie par d’autres, d’envoyer la police pour déloger les manifestants propalestiniens ?

    La décision de faire appel à la police aussi rapidement n’a fait qu’enflammer la situation. Les campements ont probablement violé les règles qui encadrent le droit de manifester sur le campus. Mais faire appel à la police pour arrêter des étudiants devrait être, comme lorsqu’un pays entre en guerre, la dernière mesure prise par nécessité. D’autres #campus qui connaissent des manifestations similaires ont abordé le problème différemment, déclarant que, tant qu’il n’y a pas de violence ou de harcèlement, ils ne feront pas appel à la #police.

    Vous parlez de « zone grise » de l’antisémitisme. Qu’entendez-vous par là ?

    Dans sa forme la plus dangereuse, l’antisémitisme est une théorie du complot : les juifs sont considérés comme conspirant pour nuire aux non-juifs, ce qui permet d’expliquer ce qui ne va pas dans le monde. Mais voici une question plus difficile : « Où se situe la limite entre la critique légitime d’Israël et l’antisémitisme ? » Cette question porte davantage sur notre besoin de délimitations que sur ce que nous voulons délimiter. Nous voulons simplifier ce qui est complexe, catégoriser un propos et le condamner. L’antisémitisme, pour l’essentiel, ne fonctionne pas ainsi : on peut être « un peu » antisémite ou, plus précisément, avoir des opinions qui se situent dans la zone grise.

    La question la plus épineuse à cet égard demeure celle de l’antisionisme.

    Moi-même sioniste convaincu, je souffre d’entendre dire qu’Israël ne devrait pas exister en tant qu’Etat juif. Je comprends les arguments de ceux qui assurent qu’une telle conception est antisémite : pourquoi les juifs devraient-ils se voir refuser le droit à l’autodétermination dans leur patrie historique ? Mais l’opposition à l’idée d’un #Etat_juif est-elle intrinsèquement antisémite ? Imaginez un Palestinien dont la famille a été déplacée en 1948. Son opposition au sionisme est-elle due à une croyance en un complot juif ou au fait que la création d’Israël lui a porté préjudice, à lui et à ses aspirations nationales ? Et si vous êtes une personne qui s’identifie à la gauche et qui a décidé d’embrasser la cause palestinienne, est-ce parce que vous considérez que la dépossession des #Palestiniens est injuste, parce que vous détestez les juifs et/ou que vous voyez le monde inondé de conspirations juives, ou quelque chose entre les deux ?

    Certains #étudiants juifs sionistes progressistes se plaignent d’être exclus d’associations (de groupes antiracistes et de victimes de violences sexuelles, par exemple) par des camarades de classe qui prétendent que les sionistes ne peuvent pas être progressistes. Or il y a eu de nombreuses annulations d’intervenants perçus comme conservateurs et n’ayant rien à voir avec Israël ou les juifs, comme Charles Murray [essayiste aux thèses controversées] ou Ann Coulter [polémiste républicaine]. Le militant sioniste est-il exclu parce qu’il est juif ou parce qu’il est considéré comme conservateur ? L’exclusion peut être une forme de maccarthysme, mais n’est pas nécessairement antisémite. A l’inverse, certaines organisations sionistes, sur les campus et en dehors, n’autorisent pas des groupes comme Breaking the Silence ou IfNotNow – considérés comme trop critiques à l’égard d’Israël – à s’associer avec elles.

    La complexité du conflit israélo-palestinien, dites-vous, devrait en faire un exemple idéal de la manière d’enseigner la pensée critique et de mener des discussions difficiles…

    Pensez à l’articulation entre distorsion historique, antisionisme et antisémitisme. Le lien ancien entre les juifs et la terre d’Israël est un fondement essentiel du sionisme pour la plupart des juifs. Est-ce une distorsion historique que d’ignorer cette histoire, de considérer que le sionisme a commencé dans les années 1880 avec Herzl et l’#immigration de juifs européens fuyant l’antisémitisme et venant en Palestine, où les Arabes – et non les juifs – étaient majoritaires ? S’agit-il d’antisémitisme, au même titre que le déni de la Shoah, lorsque les antisionistes font commencer cette histoire à un point différent de celui des sionistes, à la fin du XIXe siècle, et omettent une histoire que de nombreux juifs considèrent comme fondamentale ? Un collègue de Bard, qui s’inquiétait de voir les étudiants utiliser des termes tels que « #colonialisme_de_peuplement », « #génocide », « sionisme », a décidé de mettre en place un cours qui approfondit chacun de ces termes. Je réserve le terme « #antisémite » aux cas les plus évidents. En fin de compte, la tentative de tracer des lignes claires ne fait qu’obscurcir la conversation.

  • Gaza and the European border regime: Connecting the struggles

    As Israel’s genocidal assault[1] on the Gaza Strip shows no signs of relenting, the situation increasingly lays bare broader inequalities, hypocrisies, and tendencies in global politics. This moment compels those of us working against European borders and border externalization to think about the many connections and parallels between the genocidal Israeli occupation and the global border regime. Israeli apartheid and the global border regime share an assumption that segments of humanity can be permanently confined, contained, and warehoused, surrounded by affluence that springs from their dispossession.

    Israel has long been a part of the European border regime, and its technologies of surveillance and control inform bordering practices elsewhere. The state of Israel inflicts racial violence and hierarchies upon the Palestinian people akin to the violence that migrants experience in the Sahara, the Mediterranean, and on Europe’s eastern maritime and land borders. In the Occupied Territories, a regime of legal apartheid severely restricts human mobility and access to social resources enacting a hierarchy of racial exclusion and privilege. Scholars who think of border regimes as global apartheid describe this in similar terms. In Gaza, meanwhile, the same logic of racial supremacy has degenerated into outright genocide against those deemed racially inferior. Whether this becomes a blueprint for how “unwanted” populations are treated in the future is a question that concerns all of us.

    Both border regimes and the war on Gaza involve extensive Western support to authoritarian governments and the nourishment of fascist tendencies. In the face of Israel’s policies of deliberate starvation, the systematic targeting of civilians, and the destruction of vital infrastructure, Western allies continue to fund and arm these war crimes. The most extreme elements of Netanyahu’s war cabinet are among the main beneficiaries of this Western policy approach. In a similar vein, Western backing and funding to non-democratic governments has contributed to the gross human rights violations carried out by European externalization partners like Libya, Tunisia, Egypt and Sudan. In each case, the values that “the West” claims to uphold are eroded, exposing an authoritarian, fascist, and genocidal underside.

    Indeed, when placed in a historical context, events in Gaza today are the latest destructive episode in a continuous history of enclosure, expulsion, dispossession, displacement, and ethnic cleansing going back 76 years in the region. Palestine, moreover, is not an exception. Colonial conquest and genocide are constitutive of modernity. This connection between nation-statehood, genocide and extreme political violence can be seen in Tigray/Amhara (Ethiopia), in Darfur (Sudan), the Democratic Republic of Congo and elsewhere. The situation in the West Bank and Gaza is not a departure from this colonial genealogy of the nation-state. On the contrary, it is a direct consequence of this genocidal history as it unfolded in the 20th century, including global population displacements after the Second World War, the persecution and expulsion of Jews from Europe (the flight from the Holocaust), and the export of European nationalism and racial ideologies.

    At the same time, Gaza is a 21st-century refugee camp, where the wretched of the earth are warehoused in increasing numbers. Combining the governmental form of the prison with that of the concentration camp, the Gaza siege aspires for total control and surveillance of its incarcerated population, which it frames as a threat deserving its fate. In a global context of climate breakdown and economic crisis, this could well become a global model of refugee containment. Yet to paraphrase Yasmeen Daher, why should Palestinians and the formerly colonized be the perpetual refugees in our world?
    Unprecedented destruction

    The scale of destruction and atrocities committed after the Hamas attack on 7 October, 2023 by the Israeli Defence Forces in Gaza is in many ways unprecedented. Using publicly available data, Oxfam calculated that the number of average deaths per day in Gaza (250) is higher than in any recent major armed conflict including Syria (96.5 deaths per day), Sudan (51.6), Iraq (50.8), Ukraine (43.9) Afghanistan (23.8) and Yemen (15.8).2 More UN workers have been killed since October in Gaza than in any other conflict since the founding of the UN. According to the Committee to Protect Journalists, more journalists have been killed in the first 10 weeks of the Israel-Gaza war than have ever been killed in a single country over an entire year.

    By December 30, 2023, almost half of Gaza’s buildings had been damaged or destroyed, a figure that also accounts for almost 70 percent of its 439,000 homes. Satellite images show the widespread and targeted destruction of the entire Gaza Strip through Israel’s bombing campaign, including farmland. In December 2023, more than 8,000 Palestinians were being held in Israeli jails amid an intensified wave of arrests and detentions in Gaza and the West Bank since the 7 October attacks by Hamas, according to human rights groups. Even before October 7, 2023, Israel was holding 5,200 Palestinian political prisoners.

    This is a war not just against Hamas but against the “stateless” population in Gaza and, by extension, against the population of the other occupied Palestinian territories. The war waged by Netanyahu and his right-wing extremist coalition and war cabinet is also further militarizing Israeli society and turning the entire region into a war zone, with an imminent risk of potential for global escalation.

    Early and repeated warnings of an imminent humanitarian catastrophe and genocide went unanswered. In February, the United Nations World Food Programme warned of an impending famine. With the threat of defunding UNRWA[2], the largest humanitarian agency active in Gaza and on which 2 million people are depending for shelter and basic supplies, the situation has further deteriorated. A CNN report shows that Israel’s security forces are confiscating items such as water filtration systems, dates, and sleeping bags, thus violating the requirements by the International Court of Justice’ to allow adequate aid deliveries. On March 28, 2024, the International Criminal Court ordered the Israeli government to allow unimpeded access to food aid in Gaza, where sections of the population are facing imminent starvation. While states and non-governmental organizations have made efforts to provide humanitarian aid via planes and ships, the only solution is an immediate ceasefire.

    In sum, Israel’s willful withholding of essential humanitarian aid is responsible for famine in Gaza, and the situation is set to deteriorate further with an impending military campaign in Rafah.[3] At the same time, decisive calls for an immediate ceasefire remain marginalized and shunned by Western political leaders and Western mainstream media, and their proponents are regularly attacked as Hamas supporters or anti-Semites.[4] Without concrete actions to pressure the Netanyahu government, such as stopping arms exports or imposing sanctions, recent calls for a ceasefire by some Western governments are bound to remain mere lip service.
    Repression of opposition and anti-migrant racism

    The intensification of war, occupation and expulsion of Palestinians has been accompanied by a crackdown on democratic opposition and the weaponization of anti-Semitism. Critical voices, journalism and peaceful protests are being repressed in Israel, the Palestinian territories and Western societies. Civil liberties such as freedom of speech, of the press, of assembly as well academic freedom have also been restricted in Western Europe. This is exacerbated by a sustained news blockade from Gaza, where the killing of at least 107 journalists has prompted investigations by the International Criminal Court.

    The governing powers in Germany frame criticism of the Israeli right-wing extremist government or the war as „Israel-oriented anti-Semitism“.This concept, essential to repressing all opposition to Israel’s genocidal actions and German complicity, relies on the German government’s restrictive interpretation[5] of the International Holocaust Remembrance Alliance’s (IHRA) „working definition of antisemitism“. The two-sentence-long IHRA definition, embraced by many governments, media, cultural and educational institutions, does not itself equate criticism of Israel with anti-Semitism. However, the list of 11 examples, often considered as part of the definition, strongly suggests this equation. This interpretation and the definition itself have been criticized and challenged by many. Jewish and Israeli historians and scholars have, for instance, argued that it undermines the fight against antisemitism.[6] As the Diaspora Alliance notes: „The Israeli government and its allies are promoting the use of the IHRA definition in order to curtail protected free speech… [and] to reframe legitimate criticism of well-documented Israeli state violence against Palestinians as anti-Jewish bigotry …to silence critics of the State of Israel and of Zionism.“

    European governments and public institutions have issued bans on demonstrations, excluded critical voices from public forums and universities and defunded cultural spaces, particularly harshly in Germany. This amounts to a systematic violation of the constitutional principles of freedom of expression and opinion and therefore erodes the freedoms of all. The shutting down of the Palestine Congress in Berlin in April exemplifies this regression. Ultimately, this strategy will only reinforce societal division and polarization – instead of combating anti-Semitism or racism. In fact, the equation of criticism of Israel with anti-Semitism has been used to fuel racism against Arabs and Muslims.

    This trend of anti-Arab and anti-Muslim racism provides a fertile ground for the ongoing deportation campaigns, European asylum reform and intensification of border externalization. The German Chancellor Olaf Scholz explicitly made the link between 7 October, deportations and suspicion of Arabs in his November 2023 announcement of “deportations on a large scale” The major opposition party CDU (Christian Democratic Union) at the same time called for “physical violence” against “irregular migrants” at Europe’s external borders. This institutionalization of direct violence is also evident in the adopted reform of the Common European Asylum System (CEAS), which envisions the massive incarceration of newly arriving migrants at the EU’s external borders. And while the German right-wing party AfD is openly discussing the “re-migration” of persons with “migration background” – a plan to revoke citizenship and deport millions – members of the Netanjahu cabinet are doing the same for the Palestinian population in Gaza.

    If the current conjuncture is one of escalating border violence, apartheid, global militarization, and expanding far-right forces, it is vital to connect the struggles against these forces.
    Connecting struggles: Against borders and apartheid?

    To summarize, there are at least four elements connecting Israeli apartheid and the global border regime. Apartheid and global border regimes are both productive of racialized difference and segregation; they both feed authoritarian and fascist tendencies; they are bound up in the history of colonial genocide and nation-state building, and they provide respectively a framework for containing the displaced and dispossessed in a 21st century of climate and economic crisis. At present, Gaza is the site of unprecedented destruction and violence. Precedents are also being set in “the West” in that constitutionally protected freedoms are being withdrawn to repress those protesting this violence and destruction. All of this feeds a growing overlap between racist sentiment, far-right exclusionary nationalism, and liberal technocratic border governance projects.

    In such a conjuncture, it is neither feasible nor desirable to separate the struggle for freedom in Palestine from the struggles against racism and border regimes “at home” in Europe. Many groups and individuals already participate in several of these struggles. Our infinite respect and solidarity goes to those already doing this work. Yet matters have now become entangled in a fashion that heightens the urgency to deepen these connections in our movements. As an activist research collective documenting and critiquing European border externalisation, we wish to provide resources and perspectives towards this end.

    https://migration-control.info/en/blog/gaza-european-border-regime

    #Gaza #externalisation #Israël #externalisation_des_frontières #réfugiés #destruction #résistance #luttes

  • 🔴 En direct : l’Unrwa suspend ses distributions de nourriture dans la ville de Rafah
    21/05/2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240521-%F0%9F%94%B4-en-direct-israel-hamas-violents-combats-gaza-genocid

    CPI : Israël exhorte Paris à dénoncer les demandes de mandats d’arrêt

    Le ministre israélien des Affaires étrangères a exhorté mardi soir la France à dénoncer la demande du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêts contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense.

    « Je me tourne vers mon ami le ministre français des Affaires étrangères. Face à cette proposition du procureur général honteuse et scandaleuse, votre soutien et celui du gouvernement français sont essentiels », a déclaré Israël Katz, lors d’un événement à Paris à l’occasion des 75 ans des relations diplomatiques entre les deux pays et les 76 ans de l’État d’Israël.

    « Il est important que vous annonciez haut et fort que la proposition du procureur général est honteuse, et donc inacceptable pour vous et pour le gouvernement français », a-t-il dit.

    #CPI. #IsraelFrance

  • Carte à la une. Déconstruire un récit impérial : le mythe Sykes-Picot — Géoconfluences
    https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/sykes-picot

    Très bon article

    La carte dite de Sykes-Picot (1916) est souvent présentée comme l’illustration la plus flagrante de l’impérialisme européen au Moyen-Orient et de la manière dont les frontières y ont été tracées arbitrairement. En replaçant cette carte dans son contexte historique, l’historiographie récente nuance cette idée. Exagérer son importance revient à occulter la longue histoire des frontières et tend à faire oublier que ce mythe est lui-même en partie hérité des discours impériaux.


    #cartographie #colonisation #géopolitique

  • Le Procureur de la CPI réclame des mandats d’arrêt contre Netanyahu et des dirigeants du Hamas
    + Déclaration du Procureur de la CPI, Karim A.A. Khan KC : dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/21/le-procureur-de-la-cpi-reclame-des-mandats-dar

    #international #cpi #palestine #israel

  • Emek Shaveh : deux textes : Jiftlik et L’IAA mène des fouilles dans la zone C en violation possible du droit international

    Jiftlik
    Fin mars, l’administration civile a annoncé son intention d’ajouter 206 dunams au conseil régional de Jordanie, dont le village de Jiftlik et le site archéologique de Tel al Mazar. Le village palestinien de Jiftlik est situé dans la vallée du Jourdain, au nord de Jéricho. Le nom « Jiftlik » se réfère à l’origine à des terres achetées par le sultan ottoman et désignées comme des terres ne pouvant jamais être vendues.

    L’IAA mène des fouilles dans la zone C en violation possible du droit international
    En mars, l’Autorité israélienne des antiquités (IAA) et l’officier d’état-major pour l’archéologie (SOA) de l’Administration civile israélienne (ICA) ont mené une fouille publique des grottes de Murba’at dans la réserve de Darga, dans le nord du désert de Judée, en Cisjordanie. Ces fouilles ont été soutenues par le ministère du patrimoine. Bien que la coopération sur les activités archéologiques entre l’IAA et le SOA dans la région soit en cours depuis plusieurs années, c’est la première fois que l’IAA est présentée comme le partenaire principal du projet plutôt que le SOA de l’administration civile.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/20/emek-shaveh-deux-textes

    #international #israel #palestine

  • Gaza : du déni à l’occultation. Retour sur un entretien du Monde avec Eva Illouz et Derek Penslar
    par Yazid Ben Hounet 7 mai 2024
    https://www.contretemps.eu/israel-palestine-deni-naufrage-illouz-penslar

    Si certain·es journalistes du Monde ont pu accomplir un travail remarquable sur la Palestine et le colonialisme israélien, en particulier Clotilde Mraffko et Benjamin Barthe, le quotidien a publié ces derniers mois des entretiens et des tribunes allant de l’inepte à l’abject, au regard de la guerre de nature génocidaire que mène Israël depuis sept mois contre les Palestinien·nes de Gaza.

    C’est le cas d’un entretien avec Eva Illouz et Derek Penslar, publié récemment, dans lequel ces derniers·ères réitèrent leurs attaques contre la gauche, accusée de complaisance à l’égard de crimes contre l’humanité. Ces accusations participent du climat maccarthyste qui sévit actuellement en France et légitiment une criminalisation croissante des mobilisations, des organisations et des personnalités solidaires de la Palestine.

    L’anthropologue Yazid Ben Hounet analyse cet entretien en soulignant le déni du fait colonial qui le sous-tend, et l’occultation du sort des Palestinien·nes auquel il conduit.

    #manipulation #double-standard #Palestine #Israël #Gaza #génocide

  • « Toute la bande de Gaza dépend de l’aide alimentaire », explique le journaliste Rami Abou Jamous

    18 mai 2024
    Après plusieurs jours de blocage, plus de 300 palettes d’aide humanitaire ont été déchargées pour la première fois sur la jetée provisoire déployée par les États-Unis, a indiqué ce samedi 18 mai, l’armée israélienne. Les soldats de Tsahal continuent de mener des « combats acharnés » dans l’enclave. Des milliers de personnes continuent à fuir les bombardements, « dans des conditions de vie très difficiles car il n’y a pas de place » explique Rami Abou Jamous, journaliste à Gaza. Il alerte sur la menace d’une famine sur l’ensemble du territoire si l’aide alimentaire n’est pas acheminée plus rapidement.
    #Gaza #Palestine #Israël

    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240518-%F0%9F%94%B4-en-direct-un-conseiller-de-joe-biden-se-rend-en-arab

  • Israel’s Genocide of Palestinians in Gaza

    The prohibition of the crime of genocide is a peremptory norm of international law from which no derogation is permitted. In light of the extraordinary implications of a finding that Israel may be committing genocide against the Palestinian people in Gaza, the University Network for Human Rights, the International Human Rights Clinic at Boston University School of Law, the International Human Rights Clinic at Cornell Law School, the Centre for Human Rights at the University of Pretoria, and the Lowenstein Human Rights Project at Yale Law School have conducted a thorough legal analysis of Israel’s acts since October 7, 2023, as situated in their historical context.

    The Genocide in Gaza report concludes that Israel has violated its obligations under the Genocide Convention of 1948, setting forth the facts that establish the requisite mens rea associated with genocidal intent, and the acts that violate Articles II and III of the Convention. Our aim, as experts in human rights and humanitarian law, is to provide a rigorous academic analysis of Israel’s actions since October 7, 2023 in order to aid in ongoing assessments of the current situation through the lens of the law on genocide.

    Since October 7, 2023, tens of thousands of Palestinians in Gaza, including men, women, children, and elderly persons, have been killed or injured. Israel’s military operation has destroyed or damaged the great majority of homes in Gaza and has decimated civilian infrastructure, including hospitals, schools, universities, UN facilities, and cultural and religious heritage sites. An overwhelming majority of Gaza’s population has been forcibly displaced as a result of Israel’s military offensive, and civilians in Gaza face catastrophic levels of hunger and deprivation due to Israel’s restriction on, and failure to ensure, adequate access to basic essentials of life, including food, water, medicine, and fuel. Israel’s actions in Gaza have been accompanied by multiple expressions of genocidal intent by Israeli government leaders, including by Prime Minister Benjamin Netanyahu. This genocidal intent is further manifested in the nature and conduct of Israel’s military operations.

    The joint report draws from a diverse range of credible sources, including reports by United Nations and aid agencies, investigations by human rights organizations, media reports, and public statements and testimonies. In determining violations of the Genocide Convention, our analysis is guided by the established principles of international law, international jurisprudence, widespread state practice accepted as customary law, and the Convention’s drafting history. Additionally, our report draws on Gaza’s history leading to the present moment, in recognition that genocide rarely occurs as a single moment but is rather an unfolding result of processes and practices over time.

    Our analysis concludes that actions taken by Israel’s government and military in and regarding Gaza following the Hamas attacks of October 7, 2023, constitute breaches of the international law prohibitions on the commission of genocide. The report further argues that these violations give rise to concrete obligations to all other States, namely, to refrain from recognizing Israel’s breaches as legal or from taking any actions that may amount to complicity in these breaches, and to take positive steps to suppress, prevent, and punish the commission of further genocidal acts against the Palestinian people in Gaza.

    https://www.humanrightsnetwork.org/palestine

    #rapport #génocide #Gaza #Israël #Palestine #rapport #droit_international #analyse #University_Network_for_Human_Rights

  • Rafah et El Fasher : guerre génocidaire et devoir de solidarité (+ autres textes)

    La Nakba continue
    Stop génocide à Gaza !
    Stop nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée !
    AFPS : Soixante-seize ans après, la Nakba continue : ça suffit !
    Gilbert Achcar : Rafah et El Fasher : guerre génocidaire et devoir de solidarité
    Ami·es d’Hébron
    Mohammed R. Mhawish : Cela fait plus de 200 jours que nous montrons les souffrances de Gaza. Ne détournez pas le regard maintenant
    Ira Berkovic : Grande manifestation anti-guerre en Israël
    Soutenir les étudiant·es, briser le silence
    Établissement d’un nouveau campement Pro-Palestine à l’UQAM
    Collectif des élèves avocat.e.s solidaires avec la Palestine : Génocide en Palestine : les élèves avocat·es mobilisé·es face au mépris du droit international et de la liberté d’expression
    La FIQ exprime sa solidarité envers la population palestinienne
    Raquel Blankevoort : Historique : le syndicat national de l’enseignement supérieur de l’Université de Sydney vote en faveur du boycott des universités israéliennes
    Collectif Échec à la guerre : Pour en finir avec la complicité du Canada avec Israël
    Owen Schalk : De l’interdiction du keffieh et de la fragilité des supporters de l’apartheid
    Judy Haiven : Démentir l’évidence au nom de…
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/17/rafah-et-el-fasher-guerre-genocidaire-et-devoi

    #international #palestine #israel #soudan

  • Tortures, humiliations, amputations… : CNN révèle l’horreur d’un camp de détention de Palestiniens
    https://www.revolutionpermanente.fr/Tortures-humiliations-amputations-CNN-revele-l-horreur-d-un-cam

    Des photos prises par des israéliens montrent des dizaines de prisonniers encerclés de fils de fers barbelés, menottés, assis au sol les yeux bandés en pleine nuit. Les témoins décrivent un système disciplinaire inhumain où des dizaines de gazaouis sont obligés de rester immobiles de jour comme de nuit, interdits de parler entre eux ou même de s’allonger pour dormir. Régulièrement, les prisonniers sont passés à tabac par les soldats, entraînant des os et dents cassés.

    Le menottage permanent des prisonniers entraîne de profondes séquelles physiques allant parfois jusqu’à l’amputation des membres meurtris. Selon le témoignage d’un israélien ayant exercé dans ce camp, « les tabassages ne sont pas faits pour obtenir des informations. Ils sont faits par esprit de vengeance. ».

    Le camp de Sde Teiman est divisé entre prisons extérieures et des salles d’« hôpital ». Dans ces tentes où les Palestiniens blessés sont incarcérés, on trouve des lits auxquels les prisonniers sont enchaînés toujours les yeux bandés mais cette fois presque complètement nus. Totalement immobilisés, les détenus sont nourris avec une paille et munis de couches. Les traitements médicaux sont minimes sinon inexistants, et la plupart du temps exercés sans anesthésies par des médecins non qualifiés.

    Un lanceur d’alerte israélien ayant traité des blessés explique la logique justifiant ce traitement inhumain, adossée aux récits de l’extrême droite israélienne et reprise par l’armée : « Les gazaouis qui arrivent ici sont considérés comme des terroristes, et l’opinion courante ici est que les gazaouis méritent de mourir, et donc qu’ils ne méritent pas les mêmes soins médicaux que les autres. »

    #palestine #israël #gaza #génocide

  • Spain denies port call for ship carrying arms to Israel
    By Reuters May 16, 20249:27 PM GMT+2
    https://www.reuters.com/world/europe/spain-denied-port-call-ship-carrying-arms-israel-2024-05-16

    MADRID, May 16 (Reuters) - Spain has refused permission for an Israel-bound ship carrying arms to call at the southeastern port of Cartagena, Foreign Minister Jose Manuel Albares said on Thursday.
    Albares confirmed reports that the Marianne Danica was carrying a cargo of arms to Israel and had requested permission to call at Cartagena on May 21.
    He said refusing permission to dock in Spanish ports was consistent with Spain’s policy to ban the exports of all arms to Israel since the outbreak of the war in Gaza in October.
    “We have detected this ship, we have refused to allow it to dock, and I can tell you that this will be a consistent policy with any ship carrying Israeli arms and arms cargo that wants to dock in Spanish ports,” Albares told reporters in Brussels.
    It was carrying nearly 27 tons in explosive material from India’s Madras, El Pais reported. (...)

    #IsraelEspagne

  • On apprend qu’Ilan Pappé, auteur de Le Nettoyage ethnique de la Palestinetout juste (re)paru en français (https://lafabrique.fr/le-nettoyage-ethnique-de-la-palestine) a été retenu lundi par le FBI à l’aéroport de Détroit (États-Unis) et interrogé sur ses opinions sur la guerre à Gaza, sur ses amitiés, etc. Les données de son téléphone ont été volées. La répression des voix critiques d’Israël et en soutien au peuple palestinien doit cesser !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2019/08/21/la-derniere-tentative-disrael-pour-effacer-la-palestine/#comment-60964

    #international #palestine #israel

  • Dentro le #proteste contro #netanyahu e le loro contraddizioni
    https://radioblackout.org/2024/05/dentro-le-proteste-contro-netanyahu-e-le-loro-contraddizioni

    Dal 7 Ottobre in poi, le proteste che da mesi mobilitano migliaia di persone cittadine israeliane contro l’esecutivo guidato da Bibi Netanyahu sono state dense, partecipate, continuative e addirittura conflittuali. Uno dei fulcri delle proteste, è ed è stato la questione degli ostaggi israeliani a Gaza da riportare a casa, obiettivo che molti israeliani non […]

    #Blackout_Inside #Israele