J’ai déjà pu tester certaines innovations « passives » sur des grands bâtiments : les colonnes de stockage, c’est des grandes masse d’air stockées la nuit en été + une baisse de température du béton, et sous verrière en hiver + un réchauffement du béton, qui circulent dans l’aération en journée et augmentent l’inertie du bâtiment.
C’est une technique récente (genre 2005), introduite dans des nouvelles constructions. Ba, c’est assez nul. Ca tient 2 heures, mais ensuite, on n’en sent plus les effets.
Mon regard sur la recherche d’un idéal thermique, c’est que je comprends mal qu’on s’autorise à chauffer des passoires en hiver alors qu’un bâtiment bien isolé permet (presque) le 0 chauffage sur 50% du territoire. Alors que passer une pompe à chaleur en mode « froid » en période de canicule, ça fait hurler, alors que c’est efficace sur un bâtiment bien isolé.
Ce que je veux dire c’est qu’il y a une connerie à dire de façon universelle « climatisation non », alors qu’une clim, c’est juste une pompe à chaleur. Et qu’on n’hésiterait pas à l’activer en mode chaud en hiver.
Deux poids, deux mesures.
Je suis d’accord, c’est vrai que les bâtiments par région disposent ou non d’aménagements propres à leur climat. Et qu’il faut s’inspirer du sud.
A Lille par exemple, il y a les volets-fenetres, c’est quand un volet donne sur une portion de vitre immobile avant d’atteindre la partie ouvrante placée plus haut. Surement très bon en hiver, ca apporte un bon effet de serre. Mais en été, c’est merdique. Impossible d’aérer sans avoir un violent effet de serre. Alors que les persiennes, ca serait bon, dans ce cas. Mais non, architecte du nord = ne pas penser aux canicules.