Permanence d’une idéologie postulant l’impossibilité de lutter contre la pauvreté
Dans l’introduction à son livre Portrait du pauvre en habit de vaurien. Eugénisme et darwinisme social, publié avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse, Michel Husson souligne l’articulation entre les champs académique et militant, « un discours critique doit tenir les deux bouts de la chaîne ».
Il interroge et cela sera le fil directeur de son livre : « comment une société peut-elle tolérer de mettre à l’écart une proportion de « surnuméraires », pour reprendre l’expression de Robert Castel, elle-même empruntée à Marx ? ». Il décide passer en revue « les discours de légitimation de l’existence de « surnuméraire » dans leurs formes historiques successives ».
Un des objectifs du livre est de montrer que les différentes « théories » sur les pauvres ou les chômeurs/chômeuses ont en commun « le fait de vouloir rendre les chômeurs (ou les pauvres) responsable de leur sort ». L’auteur présente le sommaire de son livre, la permanence de constructions idéologiques et leur résurgence périodique, les fils reliant les thèses darwinistes (voire eugénistes) à cette science « lugubre » nommée économie…
note sur : Michel Husson : Portrait du pauvre en habit de vaurien
Eugénisme et darwinisme social
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