Nicole Garreau

Poétesse sans talent et dictateuse sans vergogne

  • s’assoupit en écoutant sur Arte Radio le « Bookmakers » consacré à Constance Debré. A-t-elle déjà confessé tout le bien qu’elle pense de cette écrivaine ? Oui, elle l’a déjà évoquée dans deux ou trois dazibaos — grâce aux outils de recherche de Facebook le Lectorat qui s’y intéresserait retrouvera sans peine.

    Bon, la prosatrice n’a pas la même voix que dans son imagination (d’ailleurs, depuis quand imagine-t-on la voix des gens qui écrivent des bouquins ?), elle l’aurait voulue plus dure, plus rocailleuse, mais qu’importe : le propos est tout à la fois sensé, blasé, chirurgical et désinvolte, la meuf au pedigree lourd comme un âne mort se définit elle-même comme « le Baron de Charlus option Sid Vicious » et tout à coup la vieille Garreau se rêve en Nancy Spungen.

    Multicentenaire et toujours des élans de midinette. Bah, après tout elle s’en fiche : le sommeil la guette, elle va s’endormir en compagnie d’une de ses auteuses contemporaines préférées.

    En conséquence de quoi elle prie pour périr cette nuit durant son sommeil.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.