Traces et mémoires musicales de la guerre d’Algérie dans la chanson francophone.
"Débutée en 1830, la conquête de l’Algérie par la France se caractérise par un déferlement de violences inouïes. Le poème « La gloire » écrit par Pierre Seghers en 1952 et chanté par Bernard Lavilliers en 2017, témoigne de la brutalité alors à l’œuvre. « Mon beau dragon, mon lance-flammes / Mon tueur, mon bel assassin / Joli brute pour ces dames / Mon amour, mon trancheur de seins / Mon pointeur, mon incendiaire / En auras-tu assez brûlé ? / Des hommes torches et violés / Des jeunes filles impubères »."
Le 1er novembre 1954, les nationalistes algériens du Front de Libération nationale (FLN) commettent une série d’attentats. Cette « Toussaint rouge » marque le début d’une guerre de sept ans. Entretenu par les spolitations et les violences de la période coloniale, le feu de la révolte nationaliste couvait. Ce dont témoigne le morceau « Premier matin de novembre » du groupe la Rumeur. « Les semences du feu ont accouché l’antithèse / De 130 obscures années d’esclavage / Du haut des massifs jusqu’aux plaines pillées / Des cités suppliciées aux villages craquelés / Voilà l’histoire prise au cou par vos visages couleur d’ambre / Quand enfin retentit ce premier matin de novembre ».
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