ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Uniforme à l’école : au collège Chape, les élèves suspendent l’expérience, qu’ils considèrent comme « un retour en arrière »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/16/uniforme-a-l-ecole-au-college-chape-les-eleves-suspendent-l-experience-qu-il

    Appelés à se prononcer sur l’opportunité d’une expérience de « tenue scolaire commune », selon la terminologie officielle, 75 % des près de 400 élèves ont participé à la consultation en ligne. Et 66 % ont refusé de se voir imposer une façon de s’habiller. Un vote qui, pour l’administration, n’enterre pas l’expérimentation. « Un travail sera mené avec les élèves afin que le projet grandisse dans l’esprit de chacun », se projette le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille qui pilote, parallèlement, sept autres dossiers.

    • Question : le gouverne.ment a-t-elle prévu une sanction pour les récalcitrant.es qui ne seraient pas assez réceptif.ves à la pédagogie rectorienne à venir et qui continueraient à refuser le port de l’uniforme ?

    • indice de position sociale élevé (133,9 alors que la moyenne française se situe à 101), l’établissement reste le collège public le plus favorisé de Marseille.

      « Il faudrait aussi interdire les TN [un modèle de baskets] à 250 euros et les sacs de marque alors… », s’amuse une 3e, qui veut rester anonyme. [...] « Je trouvais ça amusant d’être dans le premier collège de Marseille à essayer… », imagine une élève de 3e, qui préfère [elle aussi] taire son prénom. « On nous l’a vendu comme une occasion de porter nos couleurs. Un peu comme aux Etats-Unis ou dans Harry Potter. » [De son côté] Costa, 12 ans, en 5e, a voulu se donner la possibilité d’essayer : « Parce qu’on nous a expliqué qu’on ne serait pas obligé de porter l’uniforme tout le temps et que pour entrer au collège, il pourrait remplacer le carnet. »

      ça, c’est pour la carotte 🥕...

    • Né en Allemagne de l’Est, le père d’une élève de 3e, a, lui, ressenti la proposition de manière très personnelle : « J’ai grandi dans une dictature où, si vous ne participiez pas aux rassemblements de jeunesse en portant un foulard rouge ou bleu, vous en subissiez les conséquences dans votre parcours professionnel ou scolaire. Ce n’est évidemment pas le même contexte, mais, à 50 ans, j’étais convaincu que je n’allais plus jamais être confronté à ce genre de questionnements. »