Nicole Garreau

Poétesse sans talent et dictateuse sans vergogne

  • y pensait en regardant l’image d’un torrent dévalant une montagne : c’est tout de même curieux que l’eau choisisse de venir d’en haut, tout simplement parce que les probabilités ne sont pas favorables à ça : comme il y a fatalement moins de surface terrestre en altitude qu’en plaine l’eau qui se trouve en bas aurait statistiquement tout intérêt à y rester. Or là non, là il faut qu’elle s’enquiquine à monter rejoindre un endroit où il y a moins de place pour immédiatement en redescendre, c’est zinzin et presque aussi stupide que ce que feraient des Sapiens Sapiens.

    Ça pose subséquemment une autre question : l’eau qui est en bas, dans les nappes frénétiques (1) et tout ça, à la limite on veut bien admettre qu’elle vient d’en haut, des sommets, des cieux ou d’autres bidules de ce genre ; mais rien ne se perd rien ne se crée donc l’eau qui se trouve en haut, elle, par évaporation elle vient bien d’en bas, non ? Alors où est la cohérence, pourquoi l’eau se démène-t-elle comme ça ?

    Paraphrasons Pascal (Blaise, pas Sevran) et arguons que « Tout le malheur de la flotte vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer au repos dans une mare à ne rien faire ».

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    (1) On évite de signaler une faute qui évidemment n’existe pas et on rit de bon cœur.