Camille Lepage avait-elle sa carte de #presse de la CCIJP ?
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Elle Ă©tait en « freelance ».
Câest-Ă -dire Ă son compte.
Devant tout financer par elle-mĂȘme.
Son matériel.
Son voyage, sa vie lĂ -bas.
La promotion de son travail.
De belles photos qui pouvaient rester invendues.
Ou achetĂ©es une bouchĂ©e de pain, sous forme de droits dâauteur.
En attendant une utopique célébrité.
Ils sont maintenant fiers de dire quâelle a Ă©tĂ© maintes fois publiĂ©e.
New York times, NYT Lens Blog, Time Lightbox, Le Monde, Der Spielgel, Libération, Le Nouvel Observateur, La Croix, The Sunday Times The Guardian, BBC, Wall Street Journal, Washington Post, Le Monde, Vice Magazine, Al Jazeera.
Mais pourquoi Ă©tait-elle freelance alors ?
Lâavenir de ces jeunes qui aiment leur mĂ©tier, qui veulent changer le monde.
Câest maintenant de travailler sans moyens, puis dâespĂ©rer.
Espérer pouvoir retirer de leur travail quelques fifrelins.
Les grands groupes dits de presse, les chaĂźnes dâinfo, les agencesâŠ
Ne commandent plus, nâengagent plus, nâaccompagnent plus.
Non, il faut tout leur amener sur un plateau avant quâils nâenvisagent dâacheter.