« CE QU’ON S’EST DIT » : L’#ACTIVISME | École Urbaine de Lyon
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#Marina_Garces (en Français <3) avec #Michel_Lussault
MG : l’activisme ce qui considère la vie comme un problème commun. En ce sens, ce n’est pas tellement une action, mais plutôt une continuité, un engagement
ML : l’activisme c’est une continuation de l’existence dans laquelle les individus sont des acteurs au service d’intérêts collectif. Cela devrait être une finalité de la politique
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MG : Dans l’#anthropocène il n’y a plus de structure sociale qui ne soit pas environnementale. On ne peut plus séparer, parler dans le dualisme. Le #corps est l’exemple de cela. Il y a une politisation du corps qui n’est pas seulement le corps de l’action. C’est aussi le corps traversé par des phénomènes de toxicité, de santé. Cela nous fait être en commun. Le corps traversé par la vie. La vie digne est limité. Les #limites sont partout, il ne s’agit pas de les traduire par des lois, des murs, des protections aseptisées, comme s’y essayent les politiques. Il s’agit de partager ces blessures, l’expulsion d’un pays en guerre et la migration, l’expulsion d’un quartier gentrifié. Comment partager ces limites, les accueillir, les transformer ensemble. C’est la nouveauté de l’activisme.
[...]
ML : Pour cela l’Anthropocène, le corps et sa politisation remettent en évidence la #fragilité et par conséquent l’inter-dépendance. Nous sommes vulnérables, nous sommes dans le besoin d’autrui.
(pas de guillemets, ce sont des extrait de mes notes/ce n’est pas une retranscription fidèle)