• La presse entre révolution et vacuité
    http://owni.fr/2012/11/12/la-presse-entre-revolution-et-vacuite

    Quelques constats intéressants, même si on pourrait critiquer dans l’article – notamment d’un point de vue de classe – cette idéologie du flux qui transforme Google ou les réseaux sociaux en nouveaux portails.

    Reste surtout la conclusion qui pourrait être différente : la question de l’avenir du journalisme est d’abord celle de l’information qui nous est commune et nous permet d’agir. Elle n’a pas besoin d’être celle des journalistes mais nécessite, à l’image de la presse, des procédés collectifs, une organisation large et un minimum ambitieuse. Qu’elle soit sur papier ou sur Internet.

    Le quasi-monopole de la parole publique, c’est terminé. La presse doit cesser de s’accrocher au vieux modèle fuyant et dégoulinant de numérique. Se régénérer en urgence ou mourir dans un vieux fossé. C’est le parti-pris de la chronique de Laurent Chemla cette semaine.