Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le Mythe de l’entrepreneur - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Le-Mythe-de-l-entrepreneur

    Auteur de La Fabrique du consommateur, Anthony Galluzzo nous livre ici le pendant de sa remarquable histoire de la consommation, une analyse du mythe de l’entrepreneur aux USA. Son histoire commence par la fin, avec la célébration de Steve Jobs. Galluzzo tente une histoire du succès d’Apple par plusieurs angles. Et si cette entreprise devait tout à Steve Wozniak, l’ingénieur de talent associé à Jobs depuis les fameux débuts de l’entreprise dans un garage ? Ou bien à Mark Markkula, l’homme qui réussit à intéresser les investisseurs au destin de la start-up, avec un succès tel qu’elle dut vite refuser des propositions d’entrée dans le capital ? Ou bien à la Silicon Valley, ce tissu d’entreprises dont Hewlett-Packard où Wozniak fit ses premiers pas et Xerox qui inventa dès 1973 l’interface graphique qui fit le succès d’Apple ? Ou bien à l’État, très volontaire dans la création de ce cluster de laboratoires de recherche fondamentale financés par le public, complété par des entreprises qui en valorisaient l’innovation ? Un peu de chaque, évidemment. Le mythe de Steve Jobs illustre bien ce que François Flahaut appelait le « paradoxe de Robinson », cette image de l’homme qui ne doit rien à personne – mais qui survit grâce au bateau échoué dont la cale contient tous les outils nécessaires, pour ne rien dire des savoirs acquis en Angleterre et que le naufragé a emportés avec lui sur son île déserte.

    • Dingo ce livre, je le veux.
      Depuis que j’ai lu l’auto-biographie de Steve Wozniak (IWoz), il est clair que Jobs n’est pas le facteur numéro un de la réussite d’Apple.
      (en plus c’est LE livre à faire lire à vos jeunes qui voudraient faire ingénieur·e, c’est un concentré de remotivation)
      Et en interprétation, je pensais la même chose que ce nouveau livre, c’est a dire que la culture de l’entreprenariat masque l’ingénierie, moins glamour, tape à l’oeil.