#c

  • Appel à la vérité et la justice en Kanaky/Nouvelle-Calédonie (+ Communiqué USTKE)

    « Nous appelons les journalistes et critiques politiques qui œuvrent pour une information impartiale et véridique, à apporter une couverture médiatique plus globale et plus juste sur ce qui se passe actuellement dans l’archipel. » Une cinquantaine d’universitaires, artistes et citoyen·es de Kanaky/Nouvelle-Calédonie et de France interpellent les responsables politiques et les médias. Et alertent sur les nombreuses contrevérités en circulation dans les débats en cours.

    Nous, citoyen·nes de Kanaky/Nouvelle-Calédonie et de France, engagé·es pour la justice envers le peuple kanak et les peuples colonisés, appelons le plus grand nombre à prendre conscience de la crise politique, sociale et économique qui se déroule actuellement en Kanaky/Nouvelle-Calédonie.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/27/appel-a-la-verite-et-la-justice-en-kanaky-nouv

    #international #kanaky #colonisation

  • Les écoles privées attirent les étudiants étrangers sans master en quête de titre de séjour
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/24/les-ecoles-privees-seduisent-les-etudiants-etrangers-sans-master-en-quete-de

    Les écoles privées attirent les étudiants étrangers sans master en quête de titre de séjour
    Par Anjara Andriambelo
    Publié le 24 mai 2024 à 18h37, modifié le 25 mai 2024 à 08h30
    Poursuivre ses études en France, après une licence, est souvent source d’anxiété pour les étudiants étrangers. Et pour cause : l’acceptation dans une formation permet à l’autorité préfectorale d’apprécier le caractère réel et sérieux des études lors du renouvellement de leur titre de séjour. « C’est un parcours du combattant », témoigne Aline (les personnes citées par leurs prénoms souhaitent rester anonymes), 22 ans. Dans l’attente fébrile des résultats de la plate-forme nationale Mon master, rendus publics le 4 juin, l’étudiante chinoise, inscrite en licence d’écogestion à l’université Paris-Saclay, redoute de voir ses craintes se concrétiser et sa situation administrative compromise, en cas de rejet de ses quinze candidatures. Pour ces étrangers, qui représentent 14 % des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur français, l’enjeu est de taille. A ce jour, ni Campus France, l’établissement public chargé de la promotion de l’enseignement supérieur français, ni le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ne sont en mesure de chiffrer le nombre d’étudiants de nationalité étrangère recalés. Campus France dit « ne pas s’être penché sur le sujet ».
    Le manque de suivi « est une réalité à dénoncer », déplore Emile Albini, chargé de travaux dirigés en droit administratif à l’université d’Orléans, et vice-président de l’association Voix des étudiants étrangers, dont la mission est d’accompagner ceux-ci gratuitement dans leurs démarches auprès des préfectures depuis 2023. Il dit suivre plusieurs dizaines de cas d’étudiants non affectés, redoutant, dans le pire des cas, une obligation de quitter le territoire français.
    Conscientes de cette vulnérabilité, les écoles privées intéressent ces candidats déçus. Ce qui n’est pas sans risque pour eux. La diversité actuelle de l’offre de formation peut créer de la confusion, entre grades, visas, établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général, titres inscrits au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore le label décerné par le ministère du travail Qualiopi.
    D’après le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche « cette multiplicité a fini par créer un paysage peu lisible, permettant à certains acteurs de jouer sur le flou en prétendant un niveau de reconnaissance par l’Etat qu’ils ne possèdent pas ». (...)
    En 2018, la loi dite « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a engendré un véritable essor de l’alternance qui a séduit notamment de plus en plus les étudiants étrangers, grâce à l’argument de l’employabilité, vendu par les écoles. Selon Emile Albini, cette attractivité s’explique par l’espoir, à terme, de pouvoir plus facilement basculer dans le marché du travail et d’obtenir un titre de séjour salarié auprès de la préfecture.
    Pour ces étudiants, l’apprentissage apporte la garantie d’une meilleure insertion sur le marché du travail. En France, 852 000 nouveaux contrats ont été signés en 2023, ce qui a permis de franchir la barre symbolique du million de jeunes en apprentissage, selon les derniers chiffres publiés par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. Les entreprises reçoivent jusqu’à 6 000 euros de subventions de l’Etat par apprenti. Un marché attractif pour de nombreuses écoles privées.
    (...)
    « Tout étranger victime de pratiques frauduleuses est légitime à porter plainte pour les faits qui le concernent directement », rappelle le ministère de l’intérieur et des outre-mer. Mais « certains étudiants sont découragés de le faire parce qu’ils peuvent être sous la menace d’une obligation de quitter le territoire français. Ils obtiennent rarement une réponse, et la procédure met l’étudiant qui témoigne dans une situation compliquée », explique le porte-parole de l’association Voix des étudiants étrangers.
    Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en 2022, plus de 30 % des établissements contrôlés se sont révélés être en anomalie en matière de pratiques commerciales trompeuses, usant de mentions valorisantes sans justification vérifiable, comme « mastère, diplôme équivalent master 1, Master of Science, MBA… »
    Le ministère de l’intérieur et des outre-mer déclare collaborer avec le ministère de l’enseignement supérieur et le ministère du travail, dans la mise en place d’un label, en vue d’une meilleure information des étudiants nationaux et internationaux souhaitant entreprendre un cursus d’études dans un établissement privé. « L’objectif est qu’il soit plus simple à lire pour les jeunes et leur famille. Il aura également pour conséquence de limiter les abus liés pouvant parfois apparaître autour du flou sur la reconnaissance de certaines formations », assure le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le nouveau label, initialement attendu au printemps, est désormais annoncé pour cet été.

    #Covid-19#migrant#migration#france#etudiantetranger#universite#OQTF#campusfrance#titredesejour#sante

  • Royaume-Uni : plus de 10 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/25/royaume-uni-plus-de-10-000-migrants-ont-traverse-la-manche-depuis-le-debut-d

    Royaume-Uni : plus de 10 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
    Le Monde avec AFP
    Publié le 25 mai 2024 à 14h25
    Plus de 10 000 migrants sont arrivés au Royaume-Uni après avoir traversé la Manche depuis le début de l’année, selon des chiffres du ministère britannique de l’intérieur publiés samedi 25 mai. Il s’agit d’un record atteint en pleine campagne pour les élections législatives du 4 juillet dans le pays.
    Vendredi, cinq nouvelles embarcations ont accosté dans le sud de l’Angleterre, avec à leur bord 288 migrants, portant le total de personnes qui sont ainsi parvenues à traverser la Manche à 10 170. Beaucoup viennent d’Afghanistan, d’Iran et de Turquie. Cela représente une augmentation de plus de 35 % par rapport à l’an dernier.
    L’immigration clandestine est un sujet majeur dans la campagne qui a démarré officiellement mercredi, avec l’annonce de la date des élections par le premier ministre, Rishi Sunak. Ce dernier avait promis de mettre fin aux arrivées de migrants en situation irrégulière et en avait même fait une de ses priorités.
    Le gouvernement conservateur espérait dissuader les migrants de venir au Royaume-Uni avec sa loi visant à expulser des milliers de demandeurs d’asile vers le Rwanda.Jeudi, Rishi Sunak a reconnu que ce projet très controversé ne serait vraisemblablement pas appliqué avant le scrutin. Il a dit vouloir voir les premiers vols décoller après l’élection s’il la remporte. « Rishi Sunak prendra des mesures audacieuses pour arrêter les bateaux » de migrants, a martelé sur X le ministre de l’intérieur, James Cleverly, samedi.
    Les travaillistes, qui ont plus de vingt points d’avance dans les sondages sur les conservateurs, ont, eux, promis qu’ils abandonneraient la politique d’expulsion des migrants vers le Rwanda, critiquant un « gadget » coûteux et inefficace. « Le gouvernement a perdu le contrôle de nos frontières », a déclaré Keir Starmer, le chef de l’opposition et futur premier ministre si le Labour emporte les élections. Le Parti travailliste estime également que l’immigration est trop importante et a promis de déployer des moyens inspirés de la lutte antiterroriste pour lutter contre les gangs de passeurs.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#france#traversee#frontiere#expulsion#rwanda#politiquemigratoire#droit#sante

  • Cycle de Formation Théâtrale à Melun (77)

    Pour la Saison 2024 / 2025, l’association « Le Bateau Ivre » propose à l’Espace Saint-Jean de Melun (77) un cycle de formation Théâtrale pour les enfants, adolescents et adultes amateurs et professionnels.

    Après dix-sept années d’absence à l’Espace Saint-Jean de Melun (26 Place Saint-Jean, 77000) les cours de théâtre animés par la compagnie « Le Bateau Ivre » reprennent et reviennent en nombre autant qu’en qualité ! https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48656/cycle-de-formation-theatrale-a-melun-77

    #formation #stage #cours #particuliers #le_bateau_ivre #melun #paris #mime #théâtre #cinéma #cinéma_muet #artiste_mime #acteur #actrice #pillavoine #laussat #saison #saison_2024_2025 #hebdomadaire #cours_hebdomadaire #cours_de_théâtre #spectacle #répertoire #scène #science #geste #art_du_spectacle #art #art_de_la_scène #pluridisciplinarité #amateur #professionnel #enfant #adolescent #adulte

  • Khrys’presso du lundi 27 mai 2024
    https://framablog.org/2024/05/27/khryspresso-du-lundi-27-mai-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Là-bas, la ville
    https://metropolitiques.eu/La-bas-la-ville.html

    À #Bordeaux, le cinéaste Antoine Boutet a documenté l’émergence d’un vaste #projet_urbain, dans le quartier de Brazza. Son #film au rythme lent et singulier interroge la portée politique de cette opération d’aménagement, dans les creux des images et des sons. Ici Brazza est le quatrième #documentaire du cinéaste Antoine Boutet. Dans Le Plein Pays (Red Star Cinéma, 2010), il suivait un homme qui creuse des grottes, reclus dans une forêt située dans un lieu inconnu. Dans Zone of Initial Dilution #Commentaires

    / #urbanisme, #friches, #politiques_publiques, film, projet urbain, #aménagement, #écoquartier, #métropolisation, Bordeaux, (...)

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_maisetti_icibrazza.pdf

  • Main basse sur l’assurance-chômage — Sciences économiques et sociales
    https://ses.ens-lyon.fr/articles/main-basse-sur-lassurance-chomage

    Au cœur du projet présidentiel visant à créer de « nouvelles protections », la réforme de l’assurance chômage s’annonçait simple et marginale : ouverture aux démissionnaires et indépendants, responsabilisation des employeurs, en contrepartie d’exigences nouvelles (encadré 1). En réalité l’assurance chômage a subi une profonde transformation structurelle, qui s’est déroulée en deux phases, la première, institutionnelle, conduite avec méthode, sans réel débat ni réaction, la seconde, celle des règles d’indemnisation, encore en cours car elle se heurte à de fortes oppositions.

  • L’UE reconnait « une situation difficile » dans ses partenariats avec les pays africains pour lutter contre l’immigration irrégulière - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57257/lue-reconnait-une-situation-difficile-dans-ses-partenariats-avec-les-p

    ’UE reconnait « une situation difficile » dans ses partenariats avec les pays africains pour lutter contre l’immigration irrégulière
    Par La rédaction Publié le : 22/05/2024
    La Commission européenne a reconnu mardi « une situation difficile » après la publication d’une enquête journalistique révélant que les fonds de l’UE alloués à des pays africains – Tunisie, Maroc et Mauritanie – servaient en partie à financer des refoulements dans le désert pour empêcher les exilés d’atteindre l’Europe. Des pratiques contraires au droit international.
    Face aux accusations de complicité sur les violations des droits de l’Homme dans certains pays d’Afrique, la Commission européenne a réagi mardi 21 mai. « Parfois, la situation est difficile dans nos pays partenaires » mais ils « restent des États souverains et contrôlent leurs forces nationales », a affirmé une des porte-parole de l’institution, Ana Pisonero. Son homologue Éric Mamer, interrogé lors d’un point presse quotidien, a lui aussi partagé la même analyse : « C’est une situation qui est difficile, qui est mouvante et sur laquelle nous allons continuer à travailler ».
    Une enquête, publiée le même jour par des médias internationaux dont Le Monde et le Washington Post avec le collectif de journalistes Lighthouse Reports, révèle comment « l’Europe soutient, finance et participe directement à des opérations clandestines menées dans les pays d’Afrique du Nord pour abandonner chaque année des dizaines de milliers de personnes noires dans le désert ou dans des régions reculées afin de les empêcher de venir dans l’Union européenne (UE) ».
    L’enquête signale que des réfugiés et migrants au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie sont « appréhendés en raison de la couleur de leur peau, emmenés dans des bus et conduits au milieu de nulle part, souvent dans des zones désertes et arides », sans eau ni nourriture. Certains sont emmenés vers des zones frontalières où ils sont « vendus par les autorités à des trafiquants d’êtres humains et à des gangs qui les torturent contre rançon ». Depuis plusieurs années, InfoMigrants a publié des dizaines d’articles et de témoignages de migrants racontant les arrestations arbitraires dans les rues ou dans les maisons des Noirs dans ces pays, mais aussi en Libye et en Algérie, et les refoulements dans des zones désertiques.
    À l’été 2023, la rédaction avait récolté plusieurs récits d’exilés relatant les interpellations dans les rues de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, et les expulsions dans le désert, à la frontière avec l’Algérie et la Libye – des pratiques qui n’ont jamais cessé depuis et qui se sont mêmes accentuées ces derniers jours.
    En fin d’année, InfoMigrants avait révélé que des exilés étaient discrètement transmis par des forces tunisiennes à des Libyens, et transférés dans les prisons du pays. « Le véhicule s’est arrêté au niveau d’une montagne de sable. De l’autre côté, c’est la Libye. Les Tunisiens sont montés sur la montagne pour annoncer leur présence. Cinq minutes après, on a entendu des klaxons venus d’en face. Les policiers ont alors braqué leur kalachnikov sur nous et nous ont dit : ‘Haya, haya’ [’allez-y’, en français, ndlr] en montrant la Libye. Tout le monde avait peur », avait expliqué Moussa, un Guinéen. De l’autre côté, des milices libyennes les attendaient pour les conduire dans des centres de détention.
    Au Maroc aussi, les témoignages recueillis de ce type sont nombreux. Le dernier date de février 2024 : un Guinéen avait détaillé à la rédaction ses multiples refoulements dans le désert, vers Ourzazate (sud du Maroc) et Beni Melal (centre du Maroc).
    Des fonds de l’UE utilisés pour refouler des migrants dans le désert
    elon l’enquête de Lighthouse Reports publiée mardi, ce « système de déplacement de masse (…) fonctionne notamment grâce à l’argent, les véhicules, l’équipement, le renseignement et les forces de sécurité fournis par l’UE et les pays européens ». Le quotidien Le Monde écrit qu’en Tunisie les « pick-up Nissan utilisés par la police pour arrêter les migrants correspondent à des modèles livrés par l’Italie et l’Allemagne entre 2017 et 2023 ».Au Maroc, les « 4x4 Toyota Land Cruiser, utilisés lors d’arrestations dont les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux (…) correspondent aux modèles achetés par l’Espagne, puis par l’Europe » dans le cadre d’un accord entre les deux pays.
    En Mauritanie enfin, l’UE finance « la reconstruction de deux centres de rétention. Ceux-là mêmes où des migrants sont enfermés avant d’être envoyés dans le désert, acheminés dans des pick-up Toyota Hilux en tout point similaires à ceux livrés par l’Espagne en 2019 », peut-on lire dans l’enquête."Des exemples, parmi d’autres, qui démontrent que ces opérations, contraires à la Convention européenne des droits de l’Homme, bénéficient du soutien financier de l’UE et de ses États membres", insistent les journalistes.
    Depuis 2015, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie ont reçu 400 millions d’euros pour la gestion des frontières via le fonds fiduciaire d’urgence (FFU). Une somme à laquelle s’ajoutent d’autres aides financières accordées directement par des pays européens à ces trois États africains. D’après Lighthouse Reports, les instances de l’UE ont parfaitement connaissance d’une partie de ces arrestations arbitraires, contraires au droit international. Dans le cas du Maroc par exemple, la Commission européenne avait en 2019 fait référence à une « vaste campagne de répression » contre des Subsahariens et des expulsions « illégales » vers des zones reculées dans un document sur les financements de l’UE au royaume chérifien. Sans pour autant mettre fin à son partenariat.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#tunisie#maroc#mauritanie#espagne#migrationirreguliere#politiquemigratoire#droit#sante#expulsion

  • Valeria Falaski, Cheffe intérimaire OIM/Sénégal : Les États doivent se concerter pour une migration basée sur le respect des droits humains »
    https://www.dakaractu.com/Valeria-Falaski-Cheffe-interimaire-OIM-Senegal-Les-Etats-doivent-se-conce

    Valeria Falaski, Cheffe intérimaire OIM/Sénégal : Les États doivent se concerter pour une migration basée sur le respect des droits humains »
    L’État du Sénégal et ses partenaires sont à pied d’ œuvre pour trouver une solution aux flux migratoires irréguliers devenus un fléau national. C’est pourquoi le programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique Subsaharienne est mis en place. Sur ce, la cheffe intérimaire de OIM/Sénégal signifie que « c’est pour mettre en place un cadre de concertation technique pour l’appui au retour volontaire des migrants. La migration doit être ordonnée, sûre et régulière. Les Etats doivent se concerter pour une migration basée sur le respect des droits humains », laisse entendre la cheffe par intérim de l’Oim au Sénégal à l’occasion de l’atelier de partage et de stabilisation des termes de références du Groupe de Travail Technique autour de l’assistance à l’arrivée, la réintégration, la protection, la santé mentale et le soutien psychosocial.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#OIM#migrationirreguliere#retourvolontaire#reintegration#protection#santementale#psychosocial

  • Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/espace-schengen-l-union-europeenne-adopte-de-nouvelles-regles-pour-les-contr

    Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    Publié le 24 mai 2024 à 19h58, modifié le 24 mai 2024 à 19h59
    L’Union européenne a adopté, vendredi 24 mai, une réforme du code Schengen, destinée notamment à clarifier le cadre prévu pour la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace de libre circulation, et à harmoniser les restrictions en cas d’urgence sanitaire. La réforme, sur laquelle les négociateurs avaient trouvé un accord en février, vise aussi à contrôler les mouvements migratoires au sein de l’espace Schengen et à répondre aux situations d’instrumentalisation des migrants par des pays tiers.
    Elle permet à un Etat membre de « transférer les ressortissants de pays tiers appréhendés dans la zone frontalière et séjournant illégalement sur son territoire vers l’Etat membre d’où ils sont directement arrivés ». « L’arrestation devra avoir lieu dans un cadre de coopération bilatérale », précise dans un communiqué le Conseil de l’UE représentant les Vingt-Sept.
    Afin de lutter contre les tentatives de pays tiers d’orchestrer l’arrivée de migrants dans le bloc, comme la Biélorussie et la Russie ont été accusées de le faire à des fins de déstabilisation, les nouvelles règles permettront notamment aux Etats membres de limiter le nombre de points de passage aux frontières. Elles permettent aussi de prendre des mesures contraignantes au niveau européen pour restreindre l’accès de ressortissants de pays tiers au bloc en cas d’urgence sanitaire de grande ampleur. Pendant la pandémie de Covid-19, Bruxelles n’avait pu émettre que des recommandations non contraignantes à l’intention des Etats membres pour tenter d’harmoniser les restrictions imposées aux voyageurs entrant dans l’UE. La réforme du code Schengen a été proposée en décembre 2021 par la Commission européenne pour tirer les leçons de la crise du Covid-19, qui avait donné lieu à des restrictions en pagaille. Selon les nouvelles règles, le Conseil de l’UE pourra aussi imposer des tests et des mesures de quarantaine.
    Au sein de l’espace Schengen, qui regroupe 27 pays – dont 23 Etats membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse –, plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles. Depuis mars, deux autres pays, la Bulgarie et la Roumanie, ont partiellement rejoint ce groupe.
    Mais depuis 2015, invoquant la pression migratoire ou la menace terroriste, un certain nombre de pays ont réintroduit des contrôles d’identité à leurs frontières. Ils sont actuellement huit à le faire (la Slovénie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Norvège, le Danemark, la Suède). Ces contrôles sont autorisés par le code Schengen à titre exceptionnel, en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un Etat, mais de manière provisoire. La Cour de justice de l’UE avait rappelé en avril 2022 qu’ils ne devaient pas excéder six mois.
    La réforme prévoit qu’en cas de menace grave à sa sécurité un Etat peut autoriser des contrôles à ses frontières pour une durée maximale de deux ans, avec une prolongation possible d’un an. Ces Etats devront évaluer la nécessité et la proportionnalité de ces contrôles et déterminer si les objectifs poursuivis ne peuvent être atteints par des mesures alternatives.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#espaceschengen#pressionmigratoire#securite#terrorisme#frontiereinterieure#droit#sante

  • Migrants subsahariens en Tunisie : « Ayez pitié de nous et laissez-nous partir d’ici ! »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/25/migrants-subsahariens-en-tunisie-ayez-pitie-de-nous-et-laissez-nous-partir-d

    Migrants subsahariens en Tunisie : « Ayez pitié de nous et laissez-nous partir d’ici ! »
    Par Monia Ben Hamadi (El-Amra, El-Hamaizia, Tunisie,
    Il ne dort plus à la belle étoile dans les champs d’oliviers, mais sous une tente de fortune, faite de branchages et de tuyaux, recouverte d’une bâche en plastique. Originaire de Freetown, capitale de la Sierra Leone, Musa* a échoué à Henchir Ben Farhat, domaine agricole privé situé à El-Amra, il y a plus de huit mois, en septembre 2023. Comme des centaines de migrants et demandeurs d’asile venues de divers pays d’Afrique subsaharienne, il ne pensait pas rester aussi longtemps dans cette petite localité du centre-est de la Tunisie devenue l’un des principaux points de départ vers l’île italienne de Lampedusa.
    Faute de mieux, le Sierra Léonais de 36 ans s’est improvisé épicier. Devant sa tente, il a monté un petit stand qui propose des fruits et légumes, quelques pâtes, des produits d’hygiène. Pour s’approvisionner, il doit parcourir plusieurs kilomètres à pied jusqu’au marché d’El-Amra avant de revenir au camp pour les entreposer. Une opération risquée. « En ville, on peut être arrêtés par la police, c’est plus dangereux qu’ici », explique-t-il.
    Depuis les déclarations du président Kaïs Saïed en février 2023, qui affirmait que l’arrivée de Subsahariens faisait partie d’un « plan criminel pour modifier la composition démographique » du pays, les autorités ont considérablement durci leur approche envers les migrants. A El-Amra, les patrouilles de la garde nationale, renforcées par des unités venues de Tunis, sont constamment sur le qui-vive. Régulièrement, des migrants sont expulsés des oliveraies où ils s’étaient installés, arrêtés ou conduits à la frontière.
    Fin avril, les agents de la garde nationale ont détruit le campement de Henchir Ben Farhat lors d’une opération sécuritaire. Musa, qui a perdu tout son stock de marchandises, a tenté la traversée vers l’Europe une seconde fois, sans succès. Son embarcation en métal a de nouveau pris l’eau. Depuis, il a remonté son commerce, en attendant une nouvelle occasion de quitter le pays.
    Dans le campement, la violence des forces de l’ordre a laissé des cicatrices visibles sur le corps des hommes. Amos, 34 ans, né au Liberia, montre des traces de brûlures sur son bras et son épaule causées, selon lui, par les bombes de gaz lacrymogènes lancées par les forces de l’ordre lors de la destruction du camp. Lui non plus ne parvient pas à quitter le pays. « Ils ne veulent pas de nous, mais ils nous empêchent de partir, pourquoi ? Ils préfèrent nous voir souffrir et mourir ici ? », s’interroge-t-il.
    En mai, les garde-côtes tunisiens ont annoncé avoir intercepté ou secouru 28 147 personnes depuis le début de l’année, et environ 79 635 en 2023. Car la Tunisie reste essentiellement un pays de transit : d’après le ministre de l’intérieur, lors d’une audition au Parlement, 23 000 migrants subsahariens en situation irrégulière se trouveraient sur le territoire tunisien. Le 6 mai, le président tunisien Kaïs Saïed, lors d’un conseil de sécurité, a néanmoins accusé certaines associations d’inciter les Subsahariens à « coloniser » la Tunisie. Des propos suivis de l’adoption de nouvelles restrictions contre les migrants et les voix critiques du chef de l’Etat.
    Une dizaine d’organisations venant en aide aux migrants ont été ciblées par les autorités, et au moins cinq responsables associatifs arrêtés, mis en examen et écroués, dont Saadia Mosbah, militante antiraciste et présidente de l’association Mnemty, qui lutte contre les discriminations raciales en Tunisie.
    Deux responsables du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR) ont aussi été placés en détention préventive pour « association de malfaiteurs dans le but de faciliter l’accès de personnes au territoire tunisien ». Ils sont accusés d’avoir publié un appel d’offres pour la location d’un hôtel destiné à accueillir des réfugiés ou demandeurs d’asile, dans le cadre de leur mission avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
    Parallèlement à ces arrestations, une proposition de loi a été déposée par treize députés au Parlement le 6 mai, visant à modifier la loi sur les conditions de séjour des étrangers. Cette version amendée prévoit jusqu’à trois ans de prison pour toute personne qui aiderait un étranger à entrer ou à séjourner illégalement dans le pays. Le gouvernement tunisien étudie un projet d’amendement du décret-loi sur les associations afin de restreindre et de contrôler les financements étrangers.
    A El-Amra, depuis le 6 mai, le contrôle des transferts financiers en provenance de l’étranger s’est considérablement intensifié. Amos ne peut plus désormais retirer lui-même l’argent que sa famille et ses proches lui envoient par la poste et dépend de citoyens tunisiens ou de migrants en situation régulière pour recevoir à sa place les transferts qui lui permettent de vivre et d’économiser pour la prochaine traversée.
    Le discours de Kaïs Saïed sur un supposé financement étranger destiné à encourager les migrants à s’installer en Tunisie trouve un écho parmi la population. « Ils sont chaque jour plus nombreux, on a peur », assure Dhouha, accusant les étrangers d’être responsables d’une augmentation de la criminalité, bien que ces allégations ne soient pas corroborées par des chiffres. L’éducatrice en crèche de 42 ans et mère de famille soupçonne les migrants de vouloir s’approprier les terres des Tunisiens, et souhaiterait que les autorités durcissent encore la répression. « Il faudrait fermer les frontières terrestres et les laisser passer par la mer, mais les responsables ne veulent pas. Meloni est venue et a fait ce qu’elle voulait. On se sent comme les gardiens de l’Europe ici », accuse-t-elle, en référence aux visites récurrentes de la présidente du Conseil italien à Tunis depuis la signature de l’accord de « partenariat stratégique complet » entre l’Union européenne et la Tunisie, le 16 juillet 2023. Cet accord prévoit des aides financières pour réduire les départs de migrants depuis les côtes tunisiennes vers l’Italie. Bien que Kaïs Saïed avait affirmé en octobre que la Tunisie n’avait vocation à garder que ses propres frontières, la coopération en matière de contrôle s’est effectivement intensifiée.
    Face à l’augmentation du nombre de Subsahariens qui campent dans les environs d’El-Amra, la tension monte désormais entre les groupes de migrants eux-mêmes, particulièrement dans la sous-localité d’El-Hamaizia, à quelques kilomètres du centre-ville. Des affrontements violents y ont éclaté, mercredi 15 mai, faisant plusieurs blessés selon des témoins. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir le calme. « Ayez pitié de nous et laissez-nous partir d’ici ! », implore Kevin, 36 ans, originaire du Nigeria, installé avec son épouse et sa fille de 5 ans dans un camp d’El-Hamaizia. « Il y a des groupes de migrants qui nous terrorisent. Ils nous battent, prennent nos téléphones ou demandent de l’argent à nos familles avant de nous relâcher », témoigne-t-il, en se saisissant, pour le faire cuire, un poulet qu’il vient de plumer.
    Quand la chaleur de la journée se dissipe, peu avant le coucher du soleil, il arrive qu’une ferveur inattendue gagne les oliveraies. C’est l’heure des matchs de football. Ce soir-là, dans l’un des camps d’El-Hamaizia, les femmes sont à l’honneur. Des cages de but faites de tuyaux et recouvertes de plastique ont été installées, et des dizaines de spectateurs entourent le terrain, délimité par des traces sur le sable. Les acclamations, les rires et les applaudissements rythment la rencontre. Pendant ce temps, d’autres vont bientôt se préparer à prendre la mer, portés par l’espoir d’atteindre les rives de l’Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#italie#mediterranee#UE#migrationirreguliere#droit#sante#violence

  • Émissions de gaz à effet de serre en france : nouvelle estimation
    L’année 2023 avec les données Secten du Citepa
    https://www.citepa.org/fr/2024_05_a02/#:~:text=5%2C8%25%20de%20baisse%20d,2022%20et%202023%2C%20hors%20UTCATF

    D’après les données du #Citepa, en France (France métropolitaine et territoires d’Outre-mer inclus dans l’UE) les #émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) hors puits de #carbone ont baissé de -5,8% (-22,8 Mt CO2e) entre 2022 et 2023, hors UTCATF [Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie].

    [...]

    Le puits de carbone forestier est fragile

    En parallèle des émissions des autres secteurs, le secteur de l’utilisation des #terres et de la #forêt représente un #puits net de carbone qui permet de séquestrer du CO2 dans la biomasse et les sols. Estimé à environ -45 Mt CO2 en moyenne dans les années 2000, ce puits s’est considérablement réduit pour atteindre environ -20 Mt CO2 dans les années récentes, notamment en raison de l’effet couplé de sécheresses à répétition depuis 2015, de maladies affectant le taux de mortalité des arbres, et d’une hausse des récoltes de #bois. Cette diminution du puits implique un effort encore plus conséquent sur les autres secteurs afin de parvenir à la neutralité carbone.

    Initialement, l’objectif de la SNBC-2 [2e Stratégie nationale bas carbone] prévoyait d’atteindre un puits de carbone entre -40 et -45 Mt à horizon 2030. Les objectifs provisoires annoncés en 2023 en amont de la prochaine SNBC-3 n’intégraient pas encore de cible pour ce secteur.

    Les objectifs sont-ils respectés ?


    Le budget carbone 2019-2023 de la SNBC-2 est respecté si l’on prend le total hors puits de carbone (400 Mt émis en moyenne contre un budget de 420 Mt), et n’est pas respecté si l’on prend le total avec puits de carbone (380 Mt émis contre un budget de 379 Mt). Dans le détail, le budget est atteint pour tous les secteurs à l’exception des déchets (dépassement provisoirement estimé de 1,7 Mt) et surtout de l’UTCATF (21 Mt d’absorption en moins par rapport à l’objectif). En moyenne sur 2019-2023, le total des émissions, incluant le secteur UTCATF, dépasse de 1,4 Mt (0,4%) le budget carbone.

  • La France face aux crises : entre dérive autoritaire et risques géopolitiques. (Partie I) - Forbes France
    https://www.forbes.fr/politique/la-france-face-aux-crises-entre-derive-autoritaire-et-risques-geopolitiques-p


    Pour lire ce genre d’analyse en France, il faut lire un prof de management dans un magasine financier ! 🤷‍♀️

    J’ai pu évoquer dans un précédent article la #censure par invisibilisation des « démocraties » et le phénomène du « Shadow Banning » : une pratique algorithmique obscure qui invisibilise certains utilisateurs sur les réseaux sociaux, en raison de leurs discours – aussi argumentés et factuels soient-ils – afin de mettre concomitamment en avant les discours dominants ceux qui ne vont pas à l’encontre de la doxa actuelle qui sévit en France – et au niveau de l’UE – notamment le narratif « raccourci » des origines de la guerre actuelle (cf. Guerre du Donbass) soutien indéfectible et financier du gouvernement Ukrainien qui ne souffre pas contestation, et dans une « disposition » à être « prêt » à aller jusqu’à la guerre avec la Russie. Il faut adhérer, cela ne souffre pas le débat. Il n’a pas lieu d’être, à moins d’être – qualifié de « pro Poutine » ce qui est une caricature pour le moins simpliste.

    Dans la situation de tension internationale majeure que nous traversons, liée à la guerre en Ukraine, il est de fait « de bon ton » d’adhérer à cette #doxa pour « faire Nation » quoi qu’il en coute, ce qui peut « apparaitre » normal « pour certains », tout comme cela est « pour d’autres » une grave source d’inquiétude pour ce qui concerne le bon fonctionnement démocratique ! (Cf. Cette invisibilisation de discours dissonants exclue, comme elle ostracise, in fine des experts crédibles et paradoxalement indispensables à un véritable « Débat démocratique » !

    Les crises qui perturbent notre fonctionnement démocratique se sont multipliées. Il est bon d’en rappeler les origines. Avant la crise du covid ou l’absurde s’est souvent invité comme la norme (cf. personne seule en forêt verbalisée, autorisation de sorties que vous pouviez multiplier à l’envi, citoyen-barman devenant des « auxiliaires-policiers » et auscultant les QR code etc. et initiant un inédit contrôle du citoyen par le citoyen) avant la guerre du Donbass, avant le mouvement européen de nos agriculteurs, la crise de notre démocratie remonte aux premières manifestations des Gilets jaunes. Ce soulèvement populaire a révélé un profond mécontentement social et une méfiance à l’égard du gouvernement. Depuis, les crises se succédant, la tentation autoritaire, dont le contrôle de l’information et le contrôle des masses se sont largement développés. « Gouverner c’est prévoir », toutefois « Gouverner l’imprévisible » au corps défendant du pouvoir est autrement plus complexe. Cette volonté de contrôle qui ne cesse de s’accroître est un sujet délicat qui en englobe plusieurs autres :

    La liberté de la presse.
    La régulation des médias.
    La censure, les débats sur la désinformation et les « fakes news ».
    La répression des contestataires (cf. manifestations.)

  • #Foligno, inaugurata piazza 3 ottobre

    Per ricordare le vittime delle migrazioni. Il Sindaco Mismetti: “la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”.

    “Piazzetta tre ottobre: giornata delle vittime di tutte le migrazioni”. E’ questo il nome scelto dalla Diocesi e dal Comune di Foligno per rendere incancellabili le tragedie che ancora oggi avvengono quotidianamente in tutto il mondo. C’è ancora chi in cerca di speranza e di un futuro migliore perde la propria vita. Esempio tangibile quello delle vittime in mare, che dall’Africa cercano di arrivare in Europa attraverso l’Italia. Ne sa qualcosa Tareke Brhane, presidente del Comitato 3 ottobre, uno dei superstiti della strage di Lampedusa del tre ottobre 2013.

    Presente all’inaugurazione della piazza, Tareke Brhane ha ricordato che da quella data ad oggi, nelle traversate del Mediterraneo sono morte 11.400 persone. Con questo gesto Foligno vuole promuovere la realtà dell’accoglienza e dell’integrazione. “Tareke è il rappresentante di chi ha perso la voce – ha spiegato il vescovo di Foligno, Gualtiero Sigismondi -. Il primo ponte da creare tra le culture – ha poi proseguito – è quello della stretta di mano”. Per don Luigi Filippucci, è importante “affermare sempre di più la vita e dire no alla morte”, mentre la presidente del consiglio regionale Donatella Porzi ha sottolineato come “il dialogo è la prima forma di solidarietà per attuare una strategia comune”. La nuova piazzetta sorge nell’area del polo scolastico di viale Marconi.

    Dopo Roma, quella di Foligno è la seconda piazza d’Italia a portare questo nome, “segno – ha affermato il sindaco Mismetti – che la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza – ha concluso il primo cittadino – si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”. Non solo piazzetta Tre ottobre. Nella giornata di mercoledì infatti, in viale Marconi sono stati piantati degli ulivi come simbolo di pace. Alla cerimonia erano presenti, tra gli altri, Rita Barbetti, vicesindaco, l’assessore Maura Franquillo, i consiglieri comunali, Vincenzo Falasca e Michela Matarazzi, rappresentanti delle forze dell’ordine e gli studenti delle scuole medie superiori. Atteso anche il prefetto di Perugia, che però non ha partecipato alla cerimonia.

    http://www.perlapace.it/foligno-inaugurata-piazza-3-ottobre
    #3_octobre #commémoration #migrations #toponymie #toponymie_politique #toponymie_migrante #réfugiés #mourir_en_mer #morts_en_mer #3_octobre_2023 #naufrage #Italie

  • Wie uns die Internet-Giganten wieder zu Vasallen machen
    https://www.infosperber.ch/gesellschaft/technik/wie-uns-die-internet-giganten-wieder-zu-vasallen-machen

    11.05.2024 von Heinz Moser - Die Digitalisierung stellt die industrielle Welt auf den Kopf. Es droht eine Rückkehr zur Feudalherrschaft.

    Wenn sich die grössten IT-Unternehmen der Welt mit neuen Produkten durchzusetzen versuchen, kann sich ein einzelner Staat wie die Schweiz nicht entziehen. Umso mehr Einfluss haben die Bosse der digitalen Wirtschaft und ihre weltumspannenden Plattformen gegenüber den staatlichen Mächten. Die grössten dieser US-Konzerne werden als «7 Magnificants» bezeichnet, da sie die globale Wirtschaft mit ihren Milliarden bestimmen. Sie sind offenbar nicht nur «gross», sondern auch «grossartig». Gemeint sind damit Amazon, Alphabet, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia und Tesla.

    Die Tech-Giganten beherrschen mit ihren unterschiedlichen Schwerpunkten die digitale Wirtschaft: Apple und Microsoft sind seit Jahrzehnten Schwergewichte auf dem PC-Markt. Dazu kommen Plattformen für Online-Verkäufe wie Amazon oder von «Social Media» wie «Meta». Allerdings handelt es sich um eine Momentaufnahme. Nvidia ist erst kürzlich mit dem Hype um KI zu den führenden Konzernen aufgestiegen, und chinesische Anbieter wie Baidu, Alibaba und Tencent holen rasant auf.

    Die «glorreichen Sieben»

    Die «glorreichen Sieben» prägen immer stärker die Kultur des digitalen Zeitalters. Wie stark ihr gesellschaftlicher Einfluss ist, zeigt sich daran, dass die Bosse und Entrepreneure des digitalen Zeitalters leicht mit den grossen Unternehmern des Industriezeitalters verglichen werden können – etwa mit John Rockefeller in den USA oder mit Alfred Escher, dem Zürcher Industriekapitän des 19. Jahrhunderts. Dieser war hierzulande führender Vertreter des Industriekapitalismus und Zürcher Regierungsrat. Er förderte massgeblich die Eidgenössische Technische Hochschule (ETH) und war Pionier der Eisenbahnverbindung durch den Gotthard.

    Steve Jobs und Apple: Die Ikone des digitalen Zeitalters ist Steve Jobs, der charismatische Chef von Apple, der früh an Krebs verstarb. Er schaffte es, mit dem Iphone eine neue Form der Kommunikationskultur zu begründen. Sein Biograf Walter Isaacson zeigt auf, dass Jobs eine Mischung aus Genie und Wahnsinn war. Einerseits ein absoluter Perfektionist, für den Design alles zählte, aber auch despotisch und machtbewusst. Seit den Apple-Rechnern und dem legendären Mac entwickelte er seine Gerätepalette für den digitalen Alltag stetig weiter. Jobs veränderte mit dem Macintosh die ganze Computerindustrie und mit dem Ipod die ganze Musikindustrie. Die oft auch brutale Härte hinter dieser Erfolgsgeschichte zeigt Isaacson (S. 363) am Personal-Digital-Assistent «Newton» auf, den Jobs von einem auf den anderen Tag fallen liess. Jobs brüskierte damit den damaligen Apple-CEO Gil Amelio, indem er ihn am Telefon aufforderte «Newton abzuschiessen». Amelio war total überrumpelt und fragte nach, ob das nicht zu teuer wäre. Jobs darauf: «Hak es ab, schreib es ab, werd es einfach los. Es spielt keine Rolle, was es kostet. Die Leute werden Hurra schreien, wenn es in der Versenkung verschwunden ist.»

    Wie exzentrisch und machtbewusst die neuen Mogule des Plattformkapitalismus sind, zeigen auch andere Exponenten der «glorreichen Sieben»:

    Bill Gates und Microsoft: Die Biographie von Bill Gates wird im Buch des Investigationsjournalisten Tim Schwab mit «Das Bill-Gates-Problem» überschrieben. Der Microsoft-Gründer, der durch seine Stiftung als Wohltäter gilt, ziehe nicht nur finanziellen Nutzen aus seiner Stiftung, sondern übe durch sie auf undemokratische Weise enorme Macht aus. Schon nach der Gründung von Microsoft galt Gates als arrogant und skrupellos. Als sein Partner Paul Allen erkrankte, versuchte er ihn finanziell auszubooten. Gates, so Allen, sei ein Mensch, der sich stets gedrängt fühle, seine Überlegenheit zu beweisen und andere zu vernichten, wenn er das könne.

    Auch der Mythos des Wohltäters ist seit Tim Schwabs Buch angekratzt. Gates sei in Wirklichkeit ein Machthaber und seine Gates Foundation in Wahrheit eine politische Organisation – ein Werkzeug, um in der öffentlichen Politik mitzumischen. Der Philanthropismus der Superreichen sei ein Mittel, um weltweit auf die Politik Einfluss zu nehmen – und dies auf undemokratische Weise. Tim Schwab schreibt dazu: «Dass die Superreichen ihr Privatvermögen nahtlos in politische Macht verwandeln können, ist ein deutliches Zeichen für ein Scheitern der Demokratie und das Aufkommen einer Oligarchie» (S. 27). Gemäss der NZZ kamen mehr als 10 Prozent des Budgets der WHO für 2020/21 von der Gates Foundation. Einzig Deutschland bezahlte mehr.

    Marc Zuckerbergs Konzern Meta: Mark Zuckerberg hat Facebook 2004 als Social-Media-Netz gegründet und ist bis heute CEO dieses Unternehmens. Mit seinen Mitgründern überwarf er sich, zahlte sie dann aber nach einem Vergleich aus. Als Facebook nach 2010 aus der Mode kam, dachte man bereits ans Ende der Höhenflüge seines Konzerns. Doch Zuckerberg kaufte seine wichtigsten Konkurrenten Whatsapp und Instagram auf und ist bis heute einer der führenden Internet-Unternehmer im Bereich der Social Media geblieben.

    Als in den USA der Stern von Donald Trump zu leuchten begann, war Facebook tief in den Wahlkampf verstrickt. Die Firma Cambridge Analytica hatte die Profile von 87 Millionen Facebook-Nutzern ausgewertet, um gezielt mit den unrechtmässig abgegriffenen Daten Wahlkampf zu betreiben. Gemäss der New York Times konnten damit die privaten Social-Media-Aktivitäten eines grossen Teils der amerikanischen Wählerschaft zugunsten des Wahlkampfs von Donald Trump ausgenutzt werden. Sechs Jahre später akzeptierte der Facebook-Mutterkonzern Meta einen Vergleich, mit welchem die Sammelklage von Usern durch die Zahlung von 725 Millionen US-Dollar beigelegt wurde.

    Jeff Bezos und Elon Musk: Auch Jeff Bezos, Chef der Warenplattform Amazon, hat sich politisch in Stellung gebracht, indem er die Washington Post, eine der renommiertesten Zeitungen der USA, 2013 für 250 Millionen Dollar kaufte. Frank Lobigs, Medienwirtschaftler an der Technischen Universität Dortmund, meinte damals im Deutschlandfunk, es handle sich um einen «mäzenatischen» Zug, um die traditionsreiche Zeitung zu erhalten. Die «Zeit» kommentierte diesen Kauf deutlich nüchterner: «Die Washington Post wird nicht Amazon gehören, sondern Bezos persönlich; sie wird von der Börse genommen. Aber der Gedanke, dass er das Hauptstadtblatt nicht auch für Lobbyarbeit für Amazon nutzen wird, ist absurd.»

    Ursprünglich waren die Mogule des digitalen Kapitalismus eng mit der Entwicklung der digitalen Kommunikationsmittel (PC, Internet und Handy) verbunden. Die digitalen Plattformen und die Daten, die hier bewirtschaftet werden, sind heute weit darüber hinaus der Motor der wirtschaftlichen Entwicklung. Das belegt Jeff Bezos Amazon, das den Online-Handel weltweit dominiert. Aber auch der Autobauer Tesla von Elon Musk ist ein breit aufgestellter Technologiekonzern, der über die Auswertung der Daten seiner Kunden das autonome Fahren forciert.

    Die Rivalitäten der Tech-Mogule

    Die Plattformen und ihre egomanischen Besitzer kämpfen oft hemdsärmelig um ihre Pfründen und Königreiche. Das kann bis zu persönlichen Auseinandersetzungen gehen. So kündigten Marc Zuckerberg und Elon Musk einen Mixed-Martial-Arts-Kampf für 2024 an. Doch dieser Kampf rückte gerade in weite Ferne. Denn Zuckerberg hatte sich im Training für den Käfigkampf das Kreuzband gerissen und musste operiert werden. Mit harten Bandagen wird aber auch in den Geschäftsbereichen der Tech-Milliardäre operiert. Legendär ist die Rivalität zwischen Bezos Amazon und Musks Firma Space Ex in der Raumfahrt. Beide sind mit ihren wiederverwendbaren Raketen Rivalen, die Touristen in den Weltraum senden und den Mars besiedeln wollen.

    Auch bei der Entwicklung der Künstlichen Intelligenz stehen die Grosskonzerne in Konkurrenz. Neben Chat GPT von der Firma Open AI, die eng mit Microsoft verbunden ist, und Google mit «Bard» sind hier immer mehr Konkurrenten im Rennen. So entwickelt auch der «Meta»-Konzern von Facebook das eigenen Sprachmodell Llama 3, das die bisherigen KI-Modelle übertreffen soll. Und es stehen auch Jeff Bezos mit «Perplexity» und Elon Musk mit «Grok» in den Startlöchern.

    Die These vom Technofeudalismus

    Angesichts der neuen Tech-Herrscher, die sich um geltende Regeln nicht scheren, wenn sie quer zu ihren Anliegen verlaufen, stellt sich die Frage, ob sich die Welt zur feudalistischen Herrschaftsform zurückbewegt. Der ehemalige Wirtschaftsminister Griechenlands, Yannis Varoufakis, spricht von einem «Technofeudalismus», der sich als neue Herrschaftsform zu etablieren beginnt. Der klassische Kapitalismus sei tot, und es habe eine neue Ära begonnen. Das Entscheidende der neuen «digitalen Herrschaft»: Sie floriert nicht mehr über die Güter, welche produziert werden. Vielmehr zahlen die Firmen, die dort ihre Produkte anbieten eine Abgabe. Diese vergleicht er mit dem Lehen, das im Mittelalter die Bauern abzugeben hatten. Heute geschehe dies in Form von Daten, welche die Besitzer dieser neuen Plattformen für ihre eigenen Zwecke abschöpfen. Mit jedem Click und jedem Like vergrössern sie ihre Macht, denn die Währung, die zu dem unglaublichen Reichtum der Konzerne führt, sind unsere Daten, die wir an sie abgeben. Technofeudalismus sei die Vorstellung, dass wir Big-Tech (Amazon, Google, Apple und Meta) dienen, indem wir Daten für den Zugriff auf ihre Cloud zur Verfügung stellen. So wird das autonome Fahren, das Musk mit Tesla vorbereitet, nur aufgrund der Millionen von Kundendaten möglich werden, die verarbeitet werden.

    Nach Varoufakis haben die konventionellen kapitalistischen Hersteller fast keine andere Wahl mehr, als ihre Waren nach dem Gutdünken der Cloudalisten zu verkaufen und ihnen für dieses Privileg eine Gebühr zu zahlen. Sie entwickeln damit zu ihnen eine Beziehung, die sich nicht von Vasallen gegenüber ihren feudalen Oberherren unterscheidet. Die These vom Technofeudalismus unterstützt auch der Genfer Wirtschaftsprofessor Cédric Durant. Für ihn bedeutet der Technofeudalismus, dass mit der Digitalisierung der Welt ein grosser Rückschritt begonnen habe. Die Wettbewerbsbeziehungen hätten sich zu Abhängigkeitsverhältnissen entwickelt. Folgen seien die Rückkehr der Monopole, die Abhängigkeit der Subjekte von Plattformen, die Verwischung der Unterscheidung zwischen Wirtschaft und Politik.

    Die Macht der Clouds

    Das Aufkommen der Internet-Giganten ist nicht allein eine weitere industrielle Revolution. Nach Varoufakis ist damit jene Epoche zu Ende, welche die Fesseln des mittelalterlichen Feudalismus auflöste, aus dem dann Kapitalismus und Demokratie hervorgingen. Der Vasall wird wieder an seinen neuen Herrn, den Cloud-Kapitalisten, gebunden. Die Besitzer der Plattformen erwerben eine immense Macht, indem sie unser Verhalten vorhersagen, unsere Präferenzen lenken und unsere Entscheidungen beeinflussen. Sie machen uns zu ihren unbezahlten Dienern, deren Aufgabe es ist, die dazu notwendigen Algorithmen zu trainieren. Allerdings kann die Macht der Cloud auch überschätzt werden. Die Cloud ist auf die Massenproduktion von industriellen Waren angewiesen, damit Abgaben fällig werden. So ist für Tesla die Cloud zwar wichtig, aber es braucht auch die industriellen Innovationen, welche aus dem Elektroauto ein gefragtes Produkt machen. Insgesamt gilt: Erst wenn innovative Produkte auf Online-Märkten angeboten werden, können die Plattformen davon profitieren.

    Dass auch die Macht des Technofeudalismus auf tönernen Füssen steht, zeigt das Beispiel von Elon Musk, der mit Tesla und seiner chinesischen Gigafactory den chinesischen Markt aufrollte. Es war eine klassische industrielle Strategie, welche Tesla nutzte, um in China führender Anbieter von Elektromobilen zu werden. Die New York Times weist darauf hin, wie Musk eng mit staatlichen Führungskräften zusammenarbeitete – etwa mit dem heutigen chinesischen Ministerpräsidenten Lu Qiang. Diese «symbiotische» Bindung an Chinas Staatsführung ist für die New York Times besorgniserregend, da Musks Weltraum-Unternehmen SpaceX heikle Pentagon-Verträge hat und einen grossen Teil des Satelliten-Internets der Welt kontrolliert.

    Es ist zudem Ironie der Geschichte, dass die China-Strategie von Tesla letztlich die chinesischen Autobauer stärkte. Der chinesische Rivale BYD überholte Tesla am Ende des letzten Jahres bei den weltweiten Verkäufen. Der Aktienkurs von Tesla brach aufgrund rückläufiger Verkäufe in China ein. Musk büsste den Titel des reichsten Mannes der Welt ein. Erst im April dieses Jahres kündigte Tesla die Entlassung von weltweit 10 Prozent der Belegschaft an. Aber auch chinesische Tech-Riesen wie Alibaba oder Baydou gefährden die westlichen Grosskonzerne. Dabei passt das Bild des Technofeudalismus nur beschränkt, weil in China der Staat die eigenen Konzerne unterstützt. Es könnte deshalb sein, dass der Technofeudalismus die Warengesellschaft des Kapitalismus nicht ablöst, sondern neue Dynamiken im bisherigen Wirtschaftssystem hervorruft. Wie die Soziologin Sabine Pfeifer festhält, führt dies zu Fragen wie: «Welche Mechanismen des Kapitalismus verstärken, verändern und verschieben sich?»

    Was die demokratischen Gesellschaften gegen den Technofeudalismus tun können

    Dass die Bäume der Tech-Magnaten auch gegenüber gewerkschaftlichen Kräften nicht in den Himmel wachsen, musste Elon Musk, der mit Gewerkschaften wenig am Hut hat, am Beispiel von Schweden lernen. Hier steht er unter starkem Druck, weil die Arbeiter von Tesla einen Tarifvertrag fordern und seit einem halben Jahr im Streik stehen. In Schweden und in anderen nordischen Ländern werden die Forderungen der Tesla-Beschäftigten mit Sympathieaktionen unterstützt. Für Musk war dies unverständlich, weil er die Mentalität europäischer Gewerkschaften zu wenig kennt. Sein Kommentar auf X: «Das ist verrückt.» Vor wenigen Tagen besänftigte er seine Tonlage: «Ich denke, der Sturm ist vorüber. Die Dinge sind in Schweden in einer ganz guten Verfassung.»

    Besonders wichtig für die Demokratie sind die staatlichen Zusammenschlüsse auf der internationalen Ebene, die am ehesten den Tech-Giganten Paroli bieten können. So versucht die EU den Datenschutz durch eine «Europäische Datenschutz-Grundverordnung» (DS-GVO) zu regeln. Diese umfasst Fragen, die sich durch «Big Data» und neue Techniken oder Arten der Datenverarbeitung wie Profilbildung, Webtracking oder dem Cloudcomputing ergeben.

    Das Europäische Parlament hat in diesem Jahr zudem die Risiken des Einsatzes von Künstlicher Intelligenz beschränkt. Die KI-Systeme sollen dadurch sicher, transparent, nachvollziehbar, nicht diskriminierend und umweltfreundlich werden. Gegenüber den privaten Interessen der Big-Tech-Unternehmer bilden damit staatliche Institutionen und Organisationen ein Gegengewicht zu den neofeudalistischen Tech-Fantasien. Demokratie und politische Willensbildung werden davon abhängen, ob es gelingt, eine politische Sphäre zu bewahren, welche es nicht Netzwerken wie X (dem früheren Twitter) überlässt, den öffentlichen Diskurs zu organisieren.

    Wenn die EU versucht, das eigenwillige Treiben der Tech-Konzerne in geordnete Bahnen zu lenken, so blickt das Silicon Valley misstrauisch nach Europa. Denn der EU ist es dank ihrer Wirtschaftsmacht gelungen, so etwas wie Grundregeln im Umgang mit KI und Internet zu formulieren. Nun müssten diese Regulierungen aber weltweit durchgesetzt werden – auch mit Milliardenstrafen, wenn es nötig ist. Erst dann wird der Mythos des Technofeudalismus als Entwicklung verstanden werden, die aus der Zeit gefallen ist.

    Bücher zu den Superreichen

    Walter Isaacson, Steve Jobs. München 2011 (Bertelsmann)

    Tim Schwab, Das Bill Gates Problem. Der Mythos vom wohltätigen Millionär, Frankfurt 2023 (Fischer)

    Sheera Frenkel, Cecilia Kang, Inside Facebook. Die hässliche Wahrheit, Frankfurt 2021 (Fischer)

    Walter Isaacson, Elon Musk. Die Biografie. München 2021 (Bertelsmann)

    Yanos Varoufakis, Technofeudalismus. What Killed Capitalism. London 2023 (Penguin Random House)

    #écconomie #politique #capitalisme #monopoles #impérialisme #

  • Ecolos, mais pas trop…

    Le #capitalisme menace la vie sur terre. Aucune issue technique à ce constat. Les usages destructeurs des ressources naturelles sont inscrits au plus profond des structures sociales : école, travail, propriété, marché, etc. Ils forgent des conditions de classe écologiquement inégales et antagoniques.
    Ce livre montre qu’une #écologie_politique véritablement transformatrice doit avoir pour horizon la refonte des cadres fondamentaux de la vie sociale qu’exige l’invention d’une société respectueuse des #limites_planétaires.

    https://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/ecolos-mais-pas-trop

    https://www.youtube.com/watch?v=cpAY24KcGqw&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.raisonsdagir-ed


    #livre #écologie #classes_sociales

  • #2023 recorded as hottest in 2000 years

    When you look at the long sweep of history, you can see just how dramatic recent global warming is, says Prof Ulf Büntgen

    Researchers have found that 2023 was the hottest summer in the Northern Hemisphere in the past two thousand years, almost four degrees warmer than the coldest summer during the same period.

    Although 2023 has been reported as the hottest year on record, the instrumental evidence only reaches back as far as 1850 at best, and most records are limited to certain regions. Now, by using past climate information from annually resolved tree rings over two millennia, scientists from the University of Cambridge and the Johannes Gutenberg University Mainz have shown how exceptional the summer of 2023 was.

    Even allowing for natural climate variations over hundreds of years, 2023 was still the hottest summer since the height of the Roman Empire, exceeding the extremes of natural climate variability by half a degree Celsius.

    “When you look at the long sweep of history, you can see just how dramatic recent global warming is,” said co-author Professor Ulf Büntgen, from Cambridge’s Department of Geography. “2023 was an exceptionally hot year, and this trend will continue unless we reduce greenhouse gas emissions dramatically.”
    1.5°C already breached

    The results, reported in the journal Nature, also demonstrate that in the Northern Hemisphere, the 2015 Paris Agreement to limit warming to 1.5°C above pre-industrial levels has already been breached.

    Early instrumental temperature records, from 1850-1900, are sparse and inconsistent. The researchers compared early instrumental data with a large-scale tree ring dataset and found the 19th century temperature baseline used to contextualise global warming is several tenths of a degree Celsius colder than previously thought. By re-calibrating this baseline, the researchers calculated that summer 2023 conditions in the Northern Hemisphere were 2.07°C warmer than mean summer temperatures between 1850 and 1900.

    “Many of the conversations we have around global warming are tied to a baseline temperature from the mid-19th century, but why is this the baseline? What is normal, in the context of a constantly-changing climate, when we’ve only got 150 years of meteorological measurements?” said Büntgen. “Only when we look at climate reconstructions can we better account for natural variability and put recent anthropogenic climate change into context.”
    Tree rings reveal two millennia of climate data

    Tree rings can provide that context, since they contain annually-resolved and absolutely-dated information about past summer temperatures. Using tree-ring chronologies allows researchers to look much further back in time without the uncertainty associated with some early instrumental measurements.

    The available tree-ring data reveals that most of the cooler periods over the past 2000 years, such as the Little Antique Ice Age in the 6th century and the Little Ice Age in the early 19th century, followed large-sulphur-rich volcanic eruptions. These eruptions spew huge amounts of aerosols into the stratosphere, triggering rapid surface cooling. The coldest summer of the past two thousand years, in 536 CE, followed one such eruption, and was 3.93C colder than the summer of 2023.
    The amplifying effect of El Niño on recent heat waves

    Most of the warmer periods covered by the tree ring data can be attributed to the El Niño climate pattern, or El Niño-Southern Oscillation (ENSO). El Niño affects weather worldwide due to weakened trade winds in the Pacific Ocean and often results in warmer summers in the Northern Hemisphere. While El Niño events were first noted by fisherman in the 17th century, they can be observed in the tree ring data much further back in time.

    However, over the past 60 years, global warming caused by greenhouse gas emissions are causing El Niño events to become stronger, resulting in hotter summers. The current El Niño event is expected to continue into early summer 2024, making it likely that this summer will break temperature records once again.

    “It’s true that the climate is always changing, but the warming in 2023, caused by greenhouse gases, is additionally amplified by El Niño conditions, so we end up with longer and more severe heat waves and extended periods of drought,” said Professor Jan Esper, the lead author of the study from the Johannes Gutenberg University Mainz in Germany. “When you look at the big picture, it shows just how urgent it is that we reduce greenhouse gas emissions immediately.”

    The researchers note that while their results are robust for the Northern Hemisphere, it is difficult to obtain global averages for the same period since data is sparse for the Southern Hemisphere. The Southern Hemisphere also responds differently to climate change, since it is far more ocean-covered than the Northern Hemisphere.

    https://eastangliabylines.co.uk/environment/climate/2023-recorded-as-hottest-in-2000-years
    #climat #record #changement_climatique #statistiques #chiffres #chaleur

    • 2023 was the warmest year in the modern temperature record

      The year 2023 was the warmest year since global

      records began in 1850 at 1.18°C (2.12°F) above the 20th-century average of 13.9°C (57.0°F). This value is 0.15°C (0.27°F) more than the previous record set in 2016. The 10 warmest years in the 174-year record have all occurred during the last decade (2014–2023). Of note, the year 2005, which was the first year to set a new global temperature record in the 21st century, is now the 12th-warmest year on record. The year 2010, which had surpassed 2005 at the time, now ranks as the 11th-warmest year on record.

      This map shows 2023 temperatures compared to the 1991-2020 average. Most of the globe was warmer-than-average (red). Only a few areas were colder than average (blue). The animated bar graph shows yearly average temperature since 1976 compared to the 20th-century average. It’s been 47 years—nearly half a century—since Earth’s temperature was colder than average. 2023 set a new warmest-year record by a wide margin.

      Unlike the previous two years (2021 and 2022), which were squarely entrenched in a cold phase El Niño Southern Oscillation (ENSO) episode, also known as La Niña, 2023 quickly moved into ENSO neutral territory, transitioning to a warm phase episode, El Niño, by June. ENSO not only affects global weather patterns, but it also affects global temperatures. As seen in the image below, during the warm phase of ENSO (El Niño), global temperatures tend to be warmer than ENSO-neutral or La Niña years, while global temperatures tend to be slightly cooler during cold phase ENSO episodes (La Niña). Despite 2021 and 2022 not ranking among the five warmest years on record, the global annual temperature increased at an average rate of 0.06°C (0.11°F) per decade since 1850 and more than three times that rate (0.20°C / 0.36°F) since 1982.

      https://www.climate.gov/news-features/featured-images/2023-was-warmest-year-modern-temperature-record#:~:text=Details,decade%20(2.

    • 2023 summer warmth unparalleled over the past 2,000 years

      Including an exceptionally warm Northern Hemisphere (NH) summer1,2, 2023 has been reported as the hottest year on record3-5. Contextualizing recent anthropogenic warming against past natural variability is nontrivial, however, because the sparse 19th century meteorological records tend to be too warm6. Here, we combine observed and reconstructed June-August (JJA) surface air temperatures to show that 2023 was the warmest NH extra-tropical summer over the past 2000 years exceeding the 95% confidence range of natural climate variability by more than half a degree Celsius. Comparison of the 2023 JJA warming against the coldest reconstructed summer in 536 CE reveals a maximum range of pre-Anthropocene-to-2023 temperatures of 3.93°C. Although 2023 is consistent with a greenhouse gases-induced warming trend7 that is amplified by an unfolding El Niño event8, this extreme emphasizes the urgency to implement international agreements for carbon emission reduction.

      https://www.nature.com/articles/s41586-024-07512-y
      #été_2023