• L’Eglise catholique et la “blessure insurmontable” de l’avortement « Genre ! #IVG #religion #femmes
    http://cafaitgenre.org/2012/09/10/leglise-catholique-et-la-blessure-insurmontable-de-lavortement

    Ce qui me pose le plus problème, ici, c’est l’utilisation faite de la parole des femmes. La brochure finit sur une section intitulée “Paroles”… mais il s’agit de citations de Jean-Paul II. Elle décrète que “l’immense majorité” d’entre elles vivent l’IVG comme une souffrance et cette seule assertion suffit à suggérer la réalité de cette souffrance. Mais elle ne s’appuie pas sur des données statistiques ou scientifiques ; en fait, on ne sait pas sur quoi elle s’appuie. La section qui s’intitule “Avorter, ça fait mal” évoque les cas de Cristelle, 30 ans, qui traverse une période difficile (chômage, insomnie, dépression) et a oublié sa pilule, et de Valérie, “heureuse d’attendre un enfant”, que son compagnon force à faire un choix entre son couple et sa grossesse et qui constate, après avoir avorté : “j’ai perdu les deux”. Ces “témoignages”, qui ressemblent un peu trop parfaitement à des cas-types, sont suivis de cette phrase : “Nombreuses sont les femmes qui, après un avortement, et sans se l’avouer clairement, se sentent mal, très mal”. “L’immense majorité des cas”, de “nombreuses” femmes… Le flou, toujours, mais aussi le poids d’un quasi-argument d’autorité. L’Eglise se ferait donc la porte-parole de la souffrance des femmes.

    Il s’agit pour moi d’une confiscation en règle de la parole des femmes. Que l’Eglise le veuille ou non, tout le monde ne vit pas une IVG de la même façon. Contrairement à ce qu’affirme ce texte, le discours médiatique dominant ne banalise pas l’IVG ; au contraire, l’insistance sur ses conséquences psychologiques est récurrente. Cette insistance se retrouve même dans le discours de Simone Veil à l’Assemblée Nationale, en ouverture des débats concernant la légalisation de l’avortement.

  • Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux #femmes. L’expression de la colère (#Sexisme et #Sciences humaines) #Féminisme
    http://antisexisme.wordpress.com/2012/09/30/colere

    un candidat à un poste, de sexe masculin et exprimant un sentiment de colère, est perçu comme plus compétent, méritant un meilleur salaire et une meilleure situation dans l’entreprise, qu’un candidat exprimant de la tristesse. Les participants à l’étude considéraient aussi que son sentiment (la colère) étaient plutôt dus aux circonstances extérieures, et non à sa personnalité, par rapport au candidat « triste ». Mais les auteurs ont aussi montré, qu’à l’inverse, pour une candidate, il vaut mieux exprimer de la tristesse que de la colère, au risque d’être perçue comme peu compétente et méritant un bas salaire et une situation basse dans la hiérarchie. Par ailleurs, on considérera que, si elle exprime sa colère, cela est due à sa personnalité (« c’est une fille colérique », « elle est agressive ») et non pas aux circonstances extérieures (« la situation était difficile »). Dans une autre expérience, ils ont pu montrer, en fixant le statut social (le ou la candidat-e était soit présenté comme un assistant bas dans la hiérarchie, soit comme un ou une chef-fe de direction), qu’une femme de haut statut social, mais exprimant de la colère, étaient considérée comme moins compétente et méritant un plus bas salaire, qu’une femme de bas statut social, mais qui employait un ton neutre. Il est à noter qu’on ne trouve pas un tel effet chez les hommes : les hommes de bas niveau social n’était pas perçu comme moins compétents quand ils étaient « colériques » plutôt que neutres. Les femmes « colérique » étaient considérée comme moins compétentes que n’importe quel homme, de bas ou haut statut social, exprimant de la colère ou employant un ton neutre. Toutes les candidates, de haut et bas statut social, étaient considérées comme « incontrôlables » quand elles exprimaient de la colère, mais pas les hommes.

  • « Joystick » : apologie du viol et culture du machisme | Mar_Lard (Genre !)
    http://cafaitgenre.org/2012/08/18/joystick-apologie-du-viol-et-culture-du-machisme

    Laissez-moi vous conter une histoire. Hier, alors qu’en route pour visiter sa Mère-Grand elle attendait innocemment son train, la douce et pure @NeukdeSogoul s’aventura dans la forêt obscure du kiosque à journaux. Au lieu de se diriger immédiatement vers le rayon Féminins comme une bonne petite fille, elle s’est égarée du coté des magazines de jeux vidéo, la vilaine. Et tel le délicat papillon attiré par l’ampoule chauffée à blanc, sa morbide curiosité se trouva aiguisée par cette couverture de si bon goût : Source : Genre !

  • Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et la parole. « Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    http://antisexisme.wordpress.com/2012/07/08/genre-et-parole

    Selon un mythe bien ancré, les #femmes parleraient plus que les hommes. Or les études universitaires ont montré que c’est plutôt le contraire : une méta-analyse de 2007 a montré qu’en général, les hommes parleraient plus que les femmes3. Une review de 1993 allait également dans ce sens4. Cela est surtout vrai dans les environnements mixtes3 comme les réunions, ou bien dans les contextes formels et publics (séminaire, débat télévisé, discussion de classe) où les contributions augmentent fortement le statut social5. Dans les contextes moins formels et intimes, la contribution des femmes seraient plus importante : ainsi, dans une étude qualitative de 1991 portant sur 7 couples hétérosexuels, les femmes parlaient plus que les hommes6.

  • Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace.
    http://antisexisme.wordpress.com/2012/04/09/le-genre-et-lespace

    On peut aussi noter que l’habillement typiquement féminin (jupe et escarpin) empêche également de se mouvoir facilement (les escarpins empêchent de courir ou d’aller à certains endroits ; la jupe est un handicap si on veut faire du vélo car on risque de montrer involontairement sa culotte ; les vêtements serrés peuvent empêcher d’amples mouvements) ou de prendre trop de place -(une femme en jupe doit serrer les jambes au risque sinon qu’on voit son slip.) A l’inverse, les vêtements masculins sont conçus pour être fonctionnels et pratiques.

    Par ailleurs, les #femmes ont non seulement droit à moins d’espace privé (pas de « chambre à soi » dans la maison, petites voitures et petits bureaux), mais en plus, l’espace public (rue…) apparait souvent dominé par les hommes et interdit aux femmes.

    #sexisme

  • Podcast de ma conférence à l’Institut français de la mode (IFM) : "Mode, beauté : les ambiguïtés d’une « culture féminine »"
    http://www.ifm-paris.com/fr/ifm/mode-luxe-design/conferences-publiques/podcasts/item/61164-les-ambiguites-de-la-culture-feminine.html

    http://www.ifm-paris.com/images/stories/IFM/conferences_publiques/podcasts/m_s_mona-chollet.jpg

    De par leur éducation et leur socialisation, de nombreuses femmes développent une sensibilité particulière à certaines préoccupations, et notamment à l’esthétique quotidienne : mode, beauté, décoration... Elles y sont même assignées, enfermées, au point d’en devenir aliénées. Ce que dénoncent à juste titre les féministes. Cette sensibilité, méprisée par la culture « noble », et que l’industrie de la mode ou des cosmétiques exploite habilement, mérite cependant une analyse plus approfondie, tant pour en comprendre les ressorts qu’en pointer les limites et les dérives.

    #femmes #mode #beauté

  • Femen ou le fétichisme du dévoilement
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/17/les-femen-prennent-leurs-quartiers-a-la-goutte-d-or_1776339_3224.html

    L’article du « Monde » sur Femen France cite Safia Lebdi et Loubna Méliane, soit deux « militantes » historiques de Ni putes ni soumises - juste pour dire le degré de confiance qu’on peut leur accorder.

    Loubna Méliane, c’est la féministe telle que les aime Luc Le Vaillant (journaliste à « Libération », auteur de papiers grossièrement sexistes sur l’affaire DSK, d’un portrait inénarrable de Caroline De Haas, et j’en passe), comme en témoignait ce portrait qu’il lui avait consacré en 2004 :

    Ces jours-ci, il y a des femmes voilées qui défilent, asservies volontaires à l’obscurantisme. Face à elles, cheveux au vent, jupe en jeans et bas résille, fière de son indépendance sur ses talons vacillants, se dresse Loubna Méliane, fille des Lumières et partisane du vivre libre, en pensées, en actions et en émotions.

    http://www.liberation.fr/portrait/0101474918-d-une-autre-etoffe

    (Sur Le Vaillant, voir cette chronique de Sébastien Fontenelle : http://www.politis.fr/Ca-Serait-Bien-Que-Les-Coince-e-s,15801.html
    )

    Les premières photos des actions des pin-ups de Femen France me donnent envie de reproduire ce passage de « Beauté fatale » :

    La lumière représente, dans notre monde, un déterminant
    culturel puissant. Nous manifestons une foi profonde et obstinée dans les vertus de l’exposition, au point de nier la violence qu’elle implique. Nous sommes persuadés qu’il est bon d’en montrer le plus possible, que du dévoilement viendra une forme de révélation, de délivrance. Seule la honte paraît pouvoir justifier que l’on veuille garder des choses pour soi. Cette conviction anime les invités de la téléréalité, comme les candidates de "Belle toute nue", sur M6. L’émission vise à « réconcilier avec leur corps » des femmes qui se trouvent trop grosses, en les faisant poser ou défiler nues ou en sous-vêtements, leur image géante étant projetée sur un mur à Paris et soumise au jugement des passants. La démarche séduit d’autant plus qu’elle se présente comme une déclaration de guerre à des normes tyranniques. Sous le titre « Nues et fières de l’être ! », le magazine "Glamour" constate que, au-delà de cette émission, la pratique consistant à se faire photographier nue séduit les jeunes femmes : « De plus en plus de filles comme nous se déshabillent pour une séance photo. Pour une pub, un blog ou un magazine de mode, elles sont prêtes à poser nues sans rougir. » Dans le porno, remarque Stéphane Rose, l’épilation intégrale, mais aussi les positions acrobatiques des acteurs pour que la caméra puisse filmer la pénétration en gros plan répondent à la volonté de « voir plus, voir mieux ». Devant les émissions mettant en scène des opérations de chirurgie esthétique, un chroniqueur télé note l’« acharnement mis à “dégager le visage”, à “donner le goût d’être visible” ». "Elle" publie un article intitulé « Déplanquez-vous ! », afin d’apprendre à la lectrice à s’habiller de manière à montrer son corps. Et une chirurgienne américaine attribue le succès de son activité au fait que les vêtements ont des coupes de plus en plus ajustées, des tailles de plus en plus basses : « Je suis obligée de faire les abdominoplasties de plus en plus bas. Je leur dis d’apporter un bikini ou un jeans, et on travaille à partir de là. Mais ils sont coupés si bas que n’importe qui serait désavantagé en les portant. Et leurs vêtements de sport : ce ne sont pas des tee-shirts, mais carrément des soutiens-gorge, avec des bas très moulants, et cela les amène dans mon cabinet. » Plusieurs de ses confrères confirment cette observation ; ils notent aussi que la mode de l’épilation intégrale a provoqué une hausse directe du nombre de vaginoplasties.

    Cette obsession de la visibilité tend à donner raison au philosophe Alain Badiou lorsqu’il interprétait en ces termes, dans une tribune, la loi française sur le voile à l’école : « Une fille doit montrer ce qu’elle a à vendre. Elle doit exposer sa marchandise. […] On croyait avoir compris qu’un droit féminin intangible est de ne se déshabiller que devant celui (ou celle) qu’on a choisi(e) pour ce faire. Mais non. Il est impératif d’esquisser le déshabillage à tout instant. Qui garde à couvert ce qu’il met sur le marché n’est pas un marchand loyal. On soutiendra ceci, qui est assez curieux : la loi sur le foulard est une loi capitaliste pure. Elle ordonne que la féminité soit exposée. Autrement dit, que la circulation sous paradigme marchand du corps féminin soit obligatoire. Elle interdit en la matière – et chez les adolescentes, plaque sensible de l’univers subjectif entier – toute réserve. »

    Nous vivons dans un monde surexposé. Et elle vient de loin,
    cette lumière qui est à la fois, en effet, celle d’un supermarché et celle d’un laboratoire. À la fausse rationalité d’essence marchande et industrielle qui nous gouverne s’ajoute une réminiscence de la posture scientifique conquérante héritée du XIXe siècle : l’ambition de parvenir à une objectivité totale, à un éclairage exhaustif du réel, à l’élucidation de tous les mystères de l’univers par le savoir humain, en faisant de la raison froide l’unique instrument
    de la connaissance.

    #femmes #voile #Femen

    • Effectivement, cela ne peut pas avoir la même signification chez nous où le corps des femmes est « surexposé » et marchandisé. Je me souviens du passage de « Beauté fatale » que vous citez de son propre livre. Je m’écarte ici « un poil » de ce passage, pour y revenir. La mise à nu ce n’est pas forcément se dévoiler. le nu peut aveugler le regard. « Voyez mon corps », et on ne voit plus que le corps. Je ne sais pas si on ne voit plus que le corps des manifestantes où si on fait attention à leurs revendications.

    • FEMEN-ism in International Women’s Issues on Persephone Magazine.
      http://persephonemagazine.com/2012/02/09/femen-ism

      FEMEN gets a lot of attention, fights the stereotype that feminists are man-hating hulks of testosterone-y estrogen, and their performances can be seen as a parody on the status quo. BUT, with no understanding of who is funding the group, as well as the use of a very specific type of topless woman in their protests, it is hard to see the group as anything other than a misogynist’s dream of what feminism is supposed to be.

    • En tout cas elles dérangent ces #Pussy Riot ou #Femen, leurs actions révoltent autant la majorité des féministes que les intégristes ou les bourgeois.
      Je remarque qu’elles visent les minorités intégristes religieuses cathos type Civitas, les musulmans pro burkas, ou les orthodoxes de l’Est et combattre des minorités c’est un peu con en France.
      Franchement, j’hésite entre un mouvement artistique (on n’aime ou pas) du 21 e siècle, street art et performances où elles se produisent comme des objets c’est certain, et une publicité de la cause ukrainienne ou russe de départ.
      J’ai tendance à penser que les micro mouvements de ce type se développeront dans tous les secteurs politiques et pas seulement le féminisme et qu’il faut plus se demander à quoi ces micro mouvements tentent de résister, au poids de la religion et des dictatures cela me semble évident.

  • La « Guerre contre les femmes » - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-Guerre-contre-les-femmes.html

    Cela fait maintenant presque deux ans que l’expression de « guerre contre les femmes » circule dans le langage politique et dans les médias dominants des deux bords du paysage politique, depuis les élections de mi-mandat de 2010, et elle est devenue encore plus répandue au cours des derniers mois. Cette expression est-elle le reflet d’une réalité quelle qu’elle soit ? Ou ne faisons nous ici qu’observer les efforts de la part des conservateurs au sein du Parti républicain d’attaquer Obama dès qu’ils en ont l’opportunité ? Il semblerait que l’on peut répondre « oui » à chacune de ces deux questions.

    #Etats_Unis #campagne_électorale #femmes #avortement

  • Femmes agressées, au domicile ou à l’extérieur : une analyse des risques
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=3726

    L’enquête cadre de vie et sécurité (CVS) permet de mesurer différentes formes d’agressions envers les personnes, depuis les injures, vols, jusqu’aux agressions physiques ou sexuelles, en dehors du ménage ou en son sein. Les #femmes sont plus souvent victimes que les hommes de #violences sexuelles et de violences physiques dans le ménage. Elles sont également plus sujettes au sentiment d’insécurité. Elles connaissent fréquemment leur agresseur personnellement, quand ce n’est pas le conjoint ou l’ex conjoint. Cette proximité de la victime et de son agresseur a pour corollaires la répétition des violences et une faible propension de la femme qui les endure à porter plainte. Les femmes jeunes, vivant seules ou en situation de monoparentalité, sont la cible privilégiée de la plupart des types d’agression. Celles bénéficiant d’un niveau socioculturel élevé sont plus souvent victimes d’agressions de faible gravité (vols, injures, gestes déplacés). Les femmes de milieux modestes subissent plus fréquemment des agressions sexuelles ou des violences intrafamiliales. Bien que moins sujettes à des agressions, les femmes plus âgées éprouvent davantage d’insatisfaction que les autres vis-à-vis de la présence de la police et de son efficacité. Cette insatisfaction est également relevée dans les quartiers pauvres ou difficiles. Elle s’explique plus par l’atmosphère du quartier (dégradations ou comportements illicites dont sont témoins les personnes interrogées) que par la fréquence des agressions envers les femmes.

  • Il fallait entendre la délectation de Bruno Duvic lisant l’intro de l’article de Mona Eltahawy dans la revue de presse de France Inter, vendredi :
    http://www.franceinter.fr/emission-la-revue-de-presse-l-exercice-du-pouvoir

    FEMMES ARABES • Pourquoi ils nous haïssent | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/25/pourquoi-ils-nous-haissent

    Au début de Distant View of a Minaret [éd. Heinemann, 1983, non traduit en français], Alifa Rifaat, auteure égyptienne largement ignorée et aujourd’hui disparue, nous raconte l’histoire d’une femme tellement indifférente au coït que son mari lui impose, concentré sur son seul plaisir, qu’elle remarque la présence d’une toile d’araignée à nettoyer au plafond. Elle médite sur l’attitude de son mari, qui refuse toujours de poursuivre leurs ébats pour la faire jouir elle aussi, “comme s’il tenait à la priver [de quelque chose]”. De même qu’il lui refuse un orgasme, l’appel à la prière interrompt soudain le sien. Le mari sort. Après s’être lavée, la femme s’absorbe dans la prière – un acte tellement plus satisfaisant qu’elle attend avec impatience la prochaine – et regarde la rue depuis son balcon. Elle interrompt sa rêverie pour aller consciencieusement préparer du café pour son mari après sa sieste. Alors qu’elle apporte la boisson dans la chambre pour la verser sous les yeux de son mari – il préfère –, elle remarque qu’il est mort. Elle ordonne à son fils d’aller chercher un médecin. “Elle retourna au salon et se versa une tasse de café. Elle était elle-même surprise par son calme”, écrit Alifa Rifaat.

    « Courrier International » republie cet article en français sans évoquer la polémique qu’il a soulevée lors de sa parution dans « Foreign Policy » en avril. Quelques liens :

    Mona El Tahawy or native neo-orientalism - Ibn Kafka’s obiter dicta
    http://ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2012/04/28/mona-el-tahawy-or-native-neo-orientalism

    It’s of course not the need to dramatically improve the condition of women in the Arab world in order to achieve a long overdue parity that is at fault – on the contrary, witness the recent statement by Saudi Arabia’s grand mufti Sheikh Abdulaziz al Sheikh according to which girls are ripe for marriage at 12. It’s rather the tone and lexical and discursive resources which El Tahawy taps into: essentialism, reduction of social and political phenomena to simple psychological factors (fear, hate), and even more so the lumping together of all men into a vague and threatening « they » – the kind of manicheism she resented when it came to the Israeli-Palestinian dispute, but I suppose one has to distinguish between good manicheism and bad manicheism. That piece could have been written by David Pryce-Jones, Fouad Ajami or the staggeringly inane Lee Smith, a US journalist who wrote a 2010 book called « The strong horse » aiming to show that Arabs only understood and bowed to force and violence – unfortunately for him, 2011 came after 2010.

    An American journalist writing exclusively for European, US and Israeli media outlets, Mona El Tahawy is not interested in helping Middle Eastern activists to bring about the legislative and social changes required, or to identify the practical ways this might be achieved. No easy clues here: there’s only hate to confront. How does one confront hate – by drone attacks, invasion or forced conversion? She does not say. More importantly still, Arab men and women are not really her main target – her piece is written in the tone of a native informer bringing the White (Wo)Man her exclusive insights about the twisted minds of her fellow natives. That article is more a career move, à la Irshad Manji or Ayaan Hirsi Ali (but without the latter’s islamophobia), than a sincere contribution to a fight for equality that is both morally necessary and socially unavoidable, as Youssef Courbage and Emmanuel Todd have shown.

    Les Arabes haïssent-ils les femmes ? Mona Eltahawy face à la tempête - Global Voices
    http://fr.globalvoicesonline.org/2012/04/29/106756

    Nous ne sommes pas faibles, Mona, et les révolutions arabes nous ont prouvé que nous étions plus fortes que nous le pensions, les héroïnes des révolutions arabes n’ont pas besoin d’être pointées du doigt.

    Je ne pense pas que nous ayons besoin d’être sauvées par des tiers de la haine ou de la vengeance de nos hommes, spécialement depuis que ces révolutions ont prouvé que nous étions plus que capables de nous dresser épaules contre épaules avec les hommes pour obtenir le progrès de nos sociétés.

    Votre article, en accord avec les photos l’illustrant, dépeint la société arabe noire, sombre, déprimante, un corps peint en noir. Vous avez réduit le problème de la femme arabe aux sentiments des hommes ; réduisant parallèlement cette dernière aux pathétiques images parfaitement conforme à la vision que l’Orient a d’elle.

    (…) La société arabe n’est pas aussi barbare que vous la dépeignez dans votre article, ce dernier renforce dans l’esprit du lecteur une vision stéréotypée de nous, stéréotype effroyablement répandu qui contribue à élargir le clivage culturel entre notre société et les autres et accroît le racisme envers nous.

    On « Why do they hate us ? » and its critics - The Arabist
    http://www.arabist.net/blog/2012/4/29/on-why-do-they-hate-us-and-its-critics.html

    http://www.arabist.net/storage/post-images/120418_Cover_193_web290.jpeg

    It is impossible to look at the situation of women across the Middle East and other Muslim countries and not see how increasing militarization strengthens patriarchal and heteronormative ideologies that have mutually reinforcing effects on the increased subordination of women and the propagation of masculinities. One cannot ignore the impact of globalization on economic, social and cultural rights as well as restrictions on civil and political rights. The continued growth in the power and influence of the private sector, bolstered by states pursuing neoliberal economic policies has pushed many women (and men) into the margins of society, and into irregular migration networks where they are exploited. After all, the uprisings in the Arab world have been a cry for socio-economic justice. They have also been a cry against authoritarian regimes, which also reinforce gender and other social hierarchies. Religious fundamentalism, which across all religions, is premised on absolute monolithic approaches, is just one the factors which also strengthens patriarchy.

    And let’s not forget that patriarchy, which I, like many feminists define as the privileging of male power in all forms of social relations, is a system in which men and women participate. Some of the responses to Mona El Tahawy have raised the issue that women participate in some of the practices which she criticizes, for example Female Genital Mutilation. Or, as one commentator noted, women, just as much as men, have voted Islamists into power. But women’s participation in these activities does not make them any less patriarchal.

    Some of the other criticisms of El Tahawy’s piece illustrate the dilemma of the “double bind” that African-American and other feminists have also faced. For instance, when they write about their experiences, African-American feminists often find themselves caught between confronting the patriarchy within African-American communities, and defending their African-American brothers from the broader racism that exists in American society.

    Similarly, women who identify as Islamic feminists often find themselves in this bind, as they try to reconcile their feminism and religious identity, and also defend their religion from Islamophobia.

    Feminists like El Tahawy who write about women’s subordination in the Middle East, and the critics responding to her also fall into this double bind if they are not careful in how they phrase their message. On the one hand, El Tahawy is accused of playing into Western imperialist agendas. On the other hand, her critics are in danger of becoming apologists who are pawns of their native country’s patriarchy.

    Muslimah Media Watch a proposé une revue de presse des réponses à l’article ici :
    http://www.patheos.com/blogs/mmw/2012/04/some-issues-with-foreign-policys-sex-issue-part-one

    ... et organisé une table ronde avec ses contributrices :
    http://www.patheos.com/blogs/mmw/2012/04/some-issues-with-foreign-policys-sex-issue-part-two-mmw-responds

    Sharrae: What I think is interesting is that all the writers of the “sex issue” agree that women’s bodies are the world’s battleground. And to be honest, I don’t disagree with that statement either. However, what I find remarkable is that the writers fail to realize the ways that they, themselves, end up waging war on the Muslim woman body. As they (particularly Sadjadpour) condemn Middle Eastern men for making women the symbol of purity in society, they are making Muslim women the symbols of oppression – and liberation. A woman who wears less equals liberation; a sign of a closed gap between men and women, and thus a higher GDP, as those supposedly cloaked under “suffocating cloth” are the symbols of the deep-seeded patriarchy of both Islam and those evil Muslim men. Authors such as Eltahawy or Sadjadpour seem to be caught between two sides. They want to speak to the various problems in their ancestral homeland, but they manage to feed and reproduce images of imperialist notions of those living in the Middle East. “Name me an Arab country, and I’ll recite a litany of abuses fueled by a toxic mix of culture and religion that few seem willing or able to disentangle lest they blaspheme or offend,” Eltahawy commands, after requesting that readers put aside what the United States does or doesn’t do to women.

    Krista: Like many others, I was really turned off by the framing of the piece. I’m not sure that “hatred” is really the issue; patriarchy and sexist violence in all societies are rooted in more than just men who hate women. Moreover, “Why do they hate us?” was a rallying cry post-September 11, used to point to “them” as irrational and hateful, and “us” as the good ones. While the “us” is different in Eltahawy’s piece, the “they” is largely the same: violent, irrational, hateful Muslim and/or Arab men. So it’s not just that the title is inaccurate or melodramatic; it’s also very clearly part of the same rhetoric that has drummed up support for wars in the not-so-distant past.

    Let’s Talk About Sex - Jadaliyya
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/5233/lets-talk-about-sex

    Then there is the visual. A naked and beautiful woman’s flawless body unfolds a niqab of black paint. She stares at us afraid and alluring. We are invited to sexualize and rescue her at once. The images reproduce what Gayatri Spivak critiqued as the masculine and imperial urge to save sexualized (and racialized) others. The photo spread is reminiscent of Theo van Gogh’s film Submission, based on Ayyan Hirsli Ali’s writings, in which a woman with verses of the Quran painted on her naked body and wearing a transparent chador writhes around a dimly lit room. Foreign Policy’s “Sex Issue” montage is inspired by the same logic that fuels Submission: we selectively highlight the plight of women in Islam using the naked female body as currency. The female body is to be consumed, not covered!

    #femmes #islam #racisme

  • Périphéries - « 17 filles » et pas mal d’objections
    http://peripheries.net/article329.html

    Incontestablement, 17 filles est un beau #film. Les réalisatrices, Delphine et Muriel Coulin, ont transposé dans leur ville natale de Lorient l’histoire des dix-huit élèves américaines d’un même lycée de Gloucester, dans le Massachusetts, qui, en 2008, avaient défrayé la chronique pour être tombées enceintes toutes en même temps. Leur héroïne, Camille, enceinte par accident, décide de garder le bébé, et persuade ses copines de l’imiter. Elles seront seize à la suivre. Elles concluent un pacte : après avoir accouché, elles habiteront toutes ensemble, s’entraideront, seront enfin adultes et indépendantes.

    J’ai pas vu le film, mais cette critique est à lire même si on n’a pas prévu d’y aller.

    via @mona

    #féminisme

  • Je suis musulmane et féministe, ne soyez pas surpris ! - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/649493-je-suis-musulmane-et-feministe-ne-soyez-pas-surpris.html

    Le féminisme musulman existe

    Le féminisme, dans sa formulation moderne, en tant que mouvement social, politique et intellectuel visant la remise en question du patriarcat, existe dans les sociétés musulmanes depuis aussi longtemps qu’il existe dans les sociétés occidentales. Ce #féminisme musulman a pu aussi s’appuyer sur les textes religieux pour s’affirmer et se formuler en des termes appropries aux sociétés majoritairement musulmanes.

    En Égypte, en Irak ou ailleurs, le féminisme n’est pas nécessairement passé par une mise à distance du religieux, mais a pu se trouver renforcé par la pensée réformiste musulmane.

    Aujourd’hui, des #musulmanes d’Orient et d’Occident comme moi ont entrepris une dynamique de relecture des Textes sacrés dans une perspective féministe et elles articulent leur lutte contre le patriarcat à l’héritage spirituel et intellectuel de l’islam. C’est notamment à partir du principe du Tawhid – monothéisme musulman – que je pose l’égalité comme fondement de la #religion musulmane : devant le Créateur, toutes les créatures sont égales et toute domination serait une appropriation d’un attribut du Créateur.

    De même, j’affirme, #Coran à l’appui, que le péché originel, ainsi que toutes les traditions comme celles présentant Ève comme issue de la côté d’Adam et comme l’auteure du premier péché, n’existe pas en islam. Ainsi, cette conception du féminin, qui a été dans la tradition chrétienne un instrument du patriarcat, n’a aucune existence dans la tradition musulmane.

  • Les féministes blanches et l’empire
    http://lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=718

    L’idée qu’un mouvement social, une politique d’émancipation, puissent être simplement utilisés, ou récupérés par l’ordre existant pour renforcer son discours rencontre bien des limites. Comment expliquer que la réaction ait pu soudainement se parer de vertus « féministes », elle qui a toujours été si hostile aux mouvements féministes, elle qui est si prompte à défendre le patriarcat ? Pour comprendre ce tournant, il faut envisager la chose non comme une simple « récupération » ou « instrumentalisation » mais plutôt comme une convergence d’intérêt, comme une affinité entre les objectifs, à court ou moyen terme, de larges franges du féminisme et du pouvoir raciste et impérialiste, à des moments historiques précis.

    #féminisme #racisme #voile

  • Si tu montres tes nichons, je reviens avec mon photographe

    30.10.2012 : Lockruf ins Protestcamp (neues-deutschland.de)
    http://www.neues-deutschland.de/artikel/802781.lockruf-ins-protestcamp.html

    Les réfugiés qui campent devant la Porte de Brandebourg au centre de Berlin pour protester contre leurs conditions de vie ont du mal à attirer l’attention des médias. Lors d’une engueulade avec un journaliste du journal Bild une jeune femme lui lance « tu veux que je me mette à poil », il acquiesce et promet de revenir avec son photogrape. D’autres journalistes l’apprennent et voilà, la foule d’objectifs se réunit autour des jeunes femmes qui soutiennent les réfugiés.

    http://www.neues-deutschland.de/img/o/65607.jpg

    Heftig, aber erfolglos herbeigewünscht hatten sich die Flüchtlinge in den letzten Tagen und Wochen ein breites Medieninteresse, eines, das sie ihrem Anliegen für angemessen hielten. Seit sechs Tagen immerhin campieren sie am Brandenburger Tor in Berlin, hungern in der Eiseskälte für ihre Ziele. Am Montag plötzlich waren sie da, die Fotografen. Der Grund dafür allerdings waren nicht die Forderungen der Flüchtlinge. Grund war die Erwartung der Journalisten, dort auf dem Pariser Platz mitten in Berlin eine Gruppe barbusiger Aktivistinnen vor das Objektiv zu bekommen.

    http://www.neues-deutschland.de/img/o/65586.jpg

    Elles ne se déhabillaient pas mais profitaient de l’occasion pour dénoncer le sensationalisme des médias.
    http://www.neues-deutschland.de/artikel/802743.sex-sells-blank-ziehen-fuer-menschenrechte.html

    Voici les photos de l’action pour un meilleur traitement des réfugiés en Allemagne :
    http://www.neues-deutschland.de/weiteres/fotogalerie/?sid=482

    • Que la forme ait toujours prédominé sur le fond dans les médias, c’est une chose, que cela soit à ce point caricatural et banalisé est terrible pour ce qui est de la perte de notre dignité...
      Utiliser la nudité de son corps pour atteindre des objectifs autres que son épanouissement intime, même les objectifs les plus nobles, ça rentre un peu chez moi dans la définition de la prostitution sexuelle. Ce n’est pas un jugement, mais un constat. Je ne blâme pas le choix des femen, mais je déplore que l’on vive dans une monde où pour être efficace, le militantisme doive faire appel à des formes soft de prostitution. ça en dit long sur le rapport de force entre la société progressiste et le monde médiatique conservateur dominant..
      Bref « Human rights, not tits », c’est consternant qu’il faille le rappeler...

  • Machisme sans frontière (de classes) | Mona Chollet (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/CHOLLET/12172

    Ce ne sont pas des inconnus que les femmes doivent craindre. Très souvent, elles sont battues, violées ou tuées par leur compagnon. S’il vient d’un milieu aisé, le criminel est traité avec bienveillance par les médias. S’il est issu d’une couche défavorisée, et plus encore d’une famille immigrée, la stigmatisation est de rigueur. Pourtant, la violence touche les femmes des beaux quartiers tout autant que celles des banlieues. Refuser d’en examiner les causes contribue à perpétuer le phénomène. (...) Source : Le Monde diplomatique

    • @mona

      La dépendance vis-à-vis d’un conjoint violent, elle la compare à une autre, qui bénéficie d’une indulgence sociale bien supérieure : la dépendance à la cigarette, « quelque chose qui vous fait beaucoup de mal, qui peut vous tuer, mais qui, parallèlement, vous procure un plaisir dont vous êtes incapable de vous passer ».

      Un plaisir ?
      J’ai du mal à comprendre de quel plaisir il peut être question dans la dépendance matérielle à une personne violente. Il y a peut-être quelque-chose qui m’échappe.

    • « Quand je me trouve face à une femme qui a un certain bagage intellectuel, avec qui je peux discuter, que je sens capable d’apprécier la situation, et qu’elle me demande de mettre la procédure en attente, j’accepte explique M. Luc Frémiot. En revanche, face à une femme en grande détresse sociale, je me permets de décider pour elle, parce qu’à ce moment-là, elle est incapable de prendre la moindre décision, et elle a besoin qu’on l’aide. »

      C’est super choquant cette citation.
      #paternalisme #mépris_de_classe

      Phénomène universel, les violences sexistes réactivent les questions de classes sociales

      Entre autres quand un procureur se permet de décider à la place d’autrui de ce qui est bon pour elle selon ce qu’il juge être le « bagage intellectuel » de ladite victime. Autre forme de #violence_contre_les_femmes, inscrite dans une relation de pouvoir et une hiérarchie sociale.

    • @koldobika La dépendance n’est pas toujours uniquement matérielle, ou imposée par la simple terreur. Beaucoup d’hommes violents ont un comportement qui suit des phases cycliques. Ils commencent par être des vrais princes charmants (la phase dite de « lune de miel ») et finissent par les coups et les insultes, puis ils essaient de se faire pardonner, et c’est reparti pour un tour. Beaucoup de femmes sont amoureuses, et c’est bien ce qui rend le problème si compliqué. Elles pensent qu’ils se comportent comme ça parce qu’ils souffrent, qu’ils ont eu une enfance difficile, etc., et qu’elles vont réussir à les sauver, en se sacrifiant s’il le faut (selon un réflexe psychologique très bien intégré par les femmes en général). Attention au cliché de la brute : un homme violent peut très bien être un type charmant, cultivé et charismatique.

      Pour la citation de Frémiot, je l’avais oubliée (il a 10 ans ce papier !), mais je crois surtout que c’est une illusion de croire qu’avec un « bagage intellectuel » important on est moins perdue dans une telle situation.

      Tiens, entre-temps il s’est aussi passé ça :

      Retour sur l’acquittement d’une femme
      http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/04/08/retour-sur-lacquittement-dune-femme

  • Violences masculines envers les femmes : entretien avec Christine Delphy et Patrizia Romito (Les Entrailles de Mademoiselle)
    http://blog.entrailles.fr/2011/11/violences-masculines-envers-les-femmes-entretien-avec-christine-delp

    Le 30 octobre dernier, vous avez pu lire sur ce site l’histoire de Caroline, une jeune femme victime de violences conjugales. Au cours de deux rencontres, Caroline, victime de divers sévices allant des viols conjugaux aux coups en passant par des violences psychologiques, m’a longuement raconté le combat qu’elle mène pour sortir de cet enfer, sa peur intense et sa difficulté à se convaincre de sa légitimité à porter plainte contre son ex-compagnon. Le billet a suscité un certain nombre de commentaires - non publiés1.- niant les violences contre les femmes, rejetant la responsabilité sur elles (« Elle aurait dû partir depuis longtemps (...) je ne vais pas les plaindre ! »), ou préférant cantonner les violences contre les femmes au-delà du périphérique (« Vous feriez mieux de regarder du côté des quartiers dits ’ difficiles ’ »). (...) Source : Les Entrailles de Mademoiselle

  • Le point P, secret le mieux gardé du plaisir masculin | Rue69
    http://www.rue89.com/rue69/2010/04/04/le-point-p-secret-le-mieux-garde-du-plaisir-masculin-144340

    Le tabou du plaisir anal « passif » chez l’homme est l’un des plus tenaces. D’ailleurs le fait que le mot « enculé » soit une grave insulte est là pour le prouver... Et nombre d’hétéros s’y refusent car l’assimilent à une homosexualité qu’ils rejettent avec force.

  • Comment la presse maltraite les violences conjugales (Egalité)
    http://www.egalite-infos.fr/2011/11/24/comment-la-presse-maltraite-les-violences-conjugales

    Les violences conjugales à l’égard des femmes, longtemps considérées comme une affaire privée ou un sujet tabou, sont à présent sorties du silence médiatique. Elles apparaissent parfois à la rubrique « société », en marge d’un « fait divers » particulièrement terrible ou le 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes. Source : Egalité

  • Le viol dans les médias : un fait divers | Audrey Guiller et Nolwenn Weiler (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3717.html

    Nous publions, avec l’accord de ses auteures, un extrait de l’ouvrage Le Viol, un crime presque ordinaire, paru en octobre dernier aux éditions Le Cherche-midi [1]. Le texte qui suit est tiré du chapitre 5 du livre (et reprend son titre). Source : Acrimed

  • On ne naît pas « belle jeune fille », on le devient

    Des conseils à une jeune fille mal dans sa peau qui se transforment en étalage de clichés sexistes : c’est ce qu’on pouvait lire mercredi dans la rubrique « Ados » de Ouest-France. Le quotidien régional y reproduit le courrier de « Margot, 12 ans », une adolescente qui « ressemble à un garçon », suivi de la réponse d’Okapi (qui s’offre du même coup deux colonnes de pub déguisée).

    #sexisme #Genre #Media
    http://www.acrimed.org/article3716.html

  • Les gays censurés par l’Histoire : « Qu’on arrête le délire, Leonard de Vinci était homo ! » - Têtu
    http://www.tetu.com/actualites/culture/les-gays-censures-par-lhistoire-quon-arrete-le-delire-leonard-de-vinci-etait-h

    INTERVIEW. L’historien Michel Larivière est l’auteur, chaque mois dans TÊTU, de la chronique « On vous l’a caché à l’école ». Le 24 novembre, il donne une conférence, à Paris, sur le thème de la censure de l’homosexualité dans la littérature et dans l’histoir

    [..]

    « La censure de l’homosexualité en littérature et dans l’histoire ».
    Jeudi 24 novembre à 19h30 à la mairie du IIIè arrondissement de Paris, 2 rue Eugène Spuller.