Sécurité Globale, de quel droit ?
►https://kparrot.gitlab.io/securite-globale-de-quel-droit
Sécurité Globale, de quel droit ?
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« Bientôt nous ne pourrons plus du tout » : une universitaire répond à Frédérique Vidal – Université Ouverte
►https://universiteouverte.org/2020/09/05/bientot-nous-ne-pourrons-plus-du-tout-une-universitaire-repond-a-
« Bientôt nous ne pourrons plus du tout » : une universitaire répond à Frédérique Vidal – Université Ouverte
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Affaire Guillaume Soro en Côte d’Ivoire : les juges africains changent la donne
▻https://information.tv5monde.com/afrique/cote-d-ivoire-les-juges-africains-changent-la-donne-dans-l-aff
UN MONDE EN PÉRIL
Rapport annuel sur l’état de préparation mondial aux situations d’urgence sanitaire
Conseil mondial de suivi de la préparation
►https://apps.who.int/gpmb/assets/annual_report/GPMB_Annual_Report_French.pdf
Nancy Fraser : « Aux États-Unis, l’épidémie met en lumière les problèmes systémiques et structurels »
▻https://www.franceculture.fr/societe/nancy-fraser-aux-etats-unis-lepidemie-met-en-lumiere-les-problemes-sys
Ce que le confinement nous apprend de l’économie - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/110420/ce-que-le-confinement-nous-apprend-de-l-economie
La démarche est remarquable par ce qu’elle dit de ce qu’est l’économie capitaliste. Elle s’appuie sur un des éléments les plus puissants de ce système, mais aussi, lorsqu’il est mis à nu, un des plus fragiles : l’abstraction. Car dans cette macabre comptabilité, deux réalités distinctes sont mises à égalité. D’un côté celle d’un phénomène qui s’impose à l’homme, un virus contre lequel nous n’avons pas d’armes, du moins pour l’heure, et qui tue directement des hommes et des femmes. Et de l’autre, une création de l’humanité, l’économie de la marchandise, qui imposerait sa loi à sa créatrice au point de lui enlever également des vies.
Il n’est pas question de nier que les crises économiques ne sont pas coûteuses en vie humaine. Les exemples du passé le montrent assez. Mais ce que ces doctes penseurs oublient, c’est que ces crises ne sont pas des phénomènes qui échappent aux hommes. Elles sont le produit de leur organisation sociale, de leur activité et de leurs choix. Et il ne dépend que d’eux de trouver d’autres formes d’organisation qui sauvent des vies et empêchent que les crises ne tuent autant.
On comprend leur colère : soudain, en quelques semaines, on se rend compte que l’on peut stopper la fuite en avant de l’économie marchande, que l’on peut se concentrer sur l’essentiel : nourrir, soigner, prendre soin. Et que, étrangeté suprême, la Terre ne cesse pas de tourner, ni l’humanité d’exister. Le capitalisme est suspendu dans son fonctionnement le plus primaire : il génère une plus-value minimale, insuffisante à alimenter la circulation du capital. Et l’homme existe encore.
Alors, pour continuer à maintenir en vie le mythe du caractère capitaliste intrinsèque de l’humanité, on a recours à des menaces : tout cela se paiera, et au centuple. Et par des morts. On ne réduit pas impunément le PIB de 30 %. Sauf que, précisément, l’époque montre le contraire et invite à construire une organisation où, justement, la vie humaine, et non la production de marchandises, sera au centre.
Et là encore, l’époque est bavarde. Ces gens qui pensent que seul le marché produit de la valeur se retrouvent, eux-mêmes, à pouvoir manger à leur faim dans une ville propre, alors même que le marché ne fonctionne plus de façon autonome. Ils ne le peuvent que grâce au travail quotidien de salariés, des éboueurs aux caissières, des chauffeurs de bus aux soignants, des livreurs aux routiers qui, tout en s’exposant au virus, exposent au grand jour la preuve de l’écart béant entre la valorisation par le marché de leur travail abstrait et la valeur sociale de leur labeur concret. La valeur produite par le marché qui donne à un consultant un poids monétaire dix fois supérieur à celui d’une caissière ou d’un éboueur apparaît alors pour ce qu’elle est : une abstraction vide de sens. Ou plutôt une abstraction destinée à servir ce pourquoi elle est créée : le profit.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est que partie remise. Plus cette crise « politiquement fabriquée » sera sévère, plus, là aussi, on la fera payer à la population. Pour « reconstruire », assurer les « emplois », attirer les investisseurs, bref, faire repartir la machine, on demandera, comme a commencé à le faire Bruno Le Maire, des « efforts » à la population. On fera donc tout pour que le confinement produise une violente crise économique qui, effectivement, sera cruelle et coûteuse en vies humaines. On le fera simplement : en se contentant de « geler » le système économique et en se gardant de profiter de cette suspension pour le modifier. Une fois décongelé, l’économie marchande donnera le pire d’elle-même. Ses mécanismes propres se déchaîneront. Mais on devra l’accepter comme une loi divine.
Pour faire tenir le peuple, on lui envoie soit des messages et des chansons de stars bien à l’aise dans leurs douillettes résidences, soit le bâton du gendarme et du juge, qui s’en donnent à cœur joie pour « faire des exemples ». On demande au peuple de continuer à regarder le spectacle passivement, sans bouger, sans penser. Mais n’est-ce pas l’inverse même de la vie humaine ?
Cette réponse moralisatrice est hautement problématique. Dans le silence du confinement, elle aggrave les tensions sociales et les dissensions au sein de la société. Chacun blâme son voisin pour ses actes, les délations se multiplient, les jugements sont légion. Les bases de la société démocratique sont remises en cause par un climat de suspicion, d’angoisse et de peur. La culpabilisation est la première étape vers cette exigence de discipline que l’on affirmera pendant la crise économique. Et c’est bien de cela qu’il faut parler.
Waouh Les temps changent comme dirait Robert Z.
Les propos sont en effet explicites :
les victimes de la crise [...] seront les victimes de l’organisation économique fondée sur le fétichisme de la marchandise
Bon, ce fétichisme est encore interprété comme un manque de volonté par lequel nous laissons l’abstrait s’imposer face au concret. Dans la marchandise, pourtant, ces deux pôles sont constitutifs l’un de l’autre, et c’est toujours le même fétichisme que de vouloir brandir l’un de manière positive (le soi-disant « concret ») face à l’autre qu’on a vite fait de personnifier (l’abstraction propre au capitaliste). Le fétichisme de la marchandise peut aussi se présenter comme un fétichisme de la valeur d’usage : ▻https://seenthis.net/messages/840924
Encore un effort, camarade Romaric, et tu constateras qu’il ne s’agit pas de remettre l’économie à sa place, mais bien d’en sortir, seul terrain à partir duquel nous pourrons enfin produire des « richesses » et non plus des marchandises.
Un marqueur de cette critique totale de la marchandise sera le fait de parler non plus de profit (du capitaliste) mais de survaleur (à la fois produit et moteur du travail producteur de marchandises, et donc du capital)
On comprend leur colère : soudain, en quelques semaines, on se rend compte que l’on peut stopper la fuite en avant de l’économie marchande, que l’on peut se concentrer sur l’essentiel : nourrir, soigner, prendre soin. Et que, étrangeté suprême, la Terre ne cesse pas de tourner, ni l’humanité d’exister. Le capitalisme est suspendu dans son fonctionnement le plus primaire : il génère une plus-value minimale, insuffisante à alimenter la circulation du capital. Et l’homme existe encore.
Oui et non : d’un côté les milliardaires sont décimés (moins il y en a et moins ils ont de fric globalement, mieux nous nous portons) mais beaucoup d’activités inutiles continuent et dans le Sud global les populations pauvres ont le choix entre se confiner et mourir de faim aujourd’hui et sortir chercher leur croûte pour mourir du virus plus tard. Aucun effet L’An 01, on réfléchit et plus tard on rallume les industries qui nous semblent nécessaires à la vie humaine avec les densités et les mauvaises habitudes qui sont les nôtres.
Spain becomes first country to provide a universal basic income
▻https://www.thelondoneconomic.com/news/spain-becomes-first-country-to-provide-a-universal-basic-income/08/04
Green Counter-Revolution in Africa? | Inter Press Service
▻http://www.ipsnews.net/2020/04/green-counter-revolution-africa
Solidarité avec les universitaires et les chercheurs français
La 4e Conférence nationale sur l’enseignement supérieur et la recherche (CNESI) de la FENPROF (Fédération nationale des syndicats de l’enseignement du Portugal) salue la lutte des enseignants- chercheurs et des chercheurs en France pour la défense de l’enseignement supérieur public et des laboratoires d’État, ainsi que la lutte plus générale des travailleurs pour défendre leurs régimes publics de retraite.
Les enseignants-chercheurs et les chercheurs portugais sont victimes d’un sous-financement chronique du système d’enseignement supérieur et de
recherche publique. Comme les travailleurs français, ils ont fait face à une offensive féroce contre leurs salaires et pensions, menée par la Troïka de la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international et leurs alliés internes, et sont victimes d’une précarisation croissante de leurs conditions de travail.
La détermination des enseignants (du primaire au supérieur), des chercheurs et des autres travailleurs français au cours de ces deux derniers mois est
une source d’inspiration pour nous aussi, et est de la plus haute importance pour tous les pays.
Vous pouvez compter sur notre solidarité !
Lisbonne, le 1er février 2020
4e CNESI de FENPROF
#solidarité #université #Portugal #facs #recherche
Reçu via une mailing-list de mobilisation, le 02.03.2020
J’ajoute à cette métaliste :
►https://seenthis.net/messages/824281
Chine : Apple, Sony, Gap, H & M… De grandes marques liées au travail forcé des Ouïghours selon un rapport
▻https://www.20minutes.fr/monde/2730775-20200302-chine-apple-sony-gap-h-grandes-marques-liees-travail-forc
Apple, Sony, Samsung, Adidas, Lacoste, Gap, Nike, Puma, Uniqlo, H & M, la liste des marques qui emploient des #Ouïghours, soumis au #travail_forcé, est longue… La #Chine a transféré des dizaines de milliers de membres de la minorité musulmane, détenus dans des #camps_d’internement, vers des usines fournissant au moins 80 des plus grandes marques mondiales, affirme ce lundi un centre de réflexion australien dans un rapport détaillé.
Une partie de l’#aide_au_développement des pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux
Trois chercheurs ont étudié les #flux_financiers de vingt-deux Etats, dans un rapport publié par la Banque mondiale.
C’est en découvrant qu’une hausse des #cours_du_pétrole entraînait un afflux de capitaux vers les paradis fiscaux que #Bob_Rijkers, économiste à la #Banque_mondiale, a eu cette idée de recherche : et si l’aide au développement produisait les mêmes effets ? La réponse est oui.
A la question « Les élites captent-elles l’aide au développement ? », le rapport publié, mardi 18 février, par la Banque mondiale (►http://documents.worldbank.org/curated/en/493201582052636710/pdf/Elite-Capture-of-Foreign-Aid-Evidence-from-Offshore-Bank-Accoun) conclut : « Les versements d’aides vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de #transferts vers des #centres_financiers_offshore connus pour leur opacité et leur gestion privée de fortune. »
Autrement dit, une partie de l’#aide_publique_au_développement dans les pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux. Le #taux_de_fuite présumée s’élève en moyenne à 7,5 %.
Un article publié, le 13 février, par le magazine britannique The Economist laisse entendre que les hauts responsables de la Banque mondiale n’ont pas franchement apprécié les conclusions des trois chercheurs, dont deux sont indépendants. La publication du #rapport aurait été bloquée, en novembre 2019, par l’état-major de l’institution dont le siège est à Washington, ce qui aurait précipité le départ de son économiste en chef, #Pinelopi_Goldberg, qui a annoncé sa démission, début février, seulement quinze mois après sa nomination.
« Coïncidence » plutôt qu’un lien de causalité
« Il est possible que la Banque mondiale l’ait irritée en décidant de bloquer la publication d’une étude de son équipe », écrit The Economist, citant d’autres hypothèses, comme la réorganisation de la Banque, qui place désormais l’économiste en chef sous la tutelle de la nouvelle directrice opérationnelle, Mari Pangestu. Dans le courriel envoyé le 5 février en interne pour annoncer sa démission, et auquel Le Monde a eu accès, Mme Goldberg reconnaît seulement que sa décision était « difficile » à prendre, mais qu’il était temps pour elle de retourner enseigner à l’université américaine de Yale (Connecticut).
#Niels_Johannesen, l’un des coauteurs de l’étude, qui enseigne à l’université de Copenhague et n’est pas employé à la Banque mondiale, l’a d’abord mise en ligne sur son site Internet, avant de la retirer quelques jours plus tard, afin qu’elle soit modifiée et, finalement, approuvée cette semaine par l’Institution.
Dans la première version, les auteurs expliquent que les versements d’aides sont la « cause » des transferts d’argent vers les #centres_offshore, tandis que dans la version finale, ils préfèrent évoquer une « #coïncidence » plutôt qu’un #lien_de_causalité. « Les modifications ont été approuvées par les auteurs, et je suis satisfait du résultat final », tient à préciser Niels Johannesen. Dans un communiqué publié, mardi 18 février, la Banque mondiale, qui publie près de 400 études chaque année, explique « prendre très au sérieux la corruption et les risques fiduciaires qui lui sont liés ».
Les chercheurs ont croisé les données de la #Banque_des_règlements_internationaux (#BRI), à savoir les flux financiers entre les paradis fiscaux et vingt-deux pays pauvres, avec les #déboursements que ces derniers reçoivent de la Banque mondiale. Les deux coïncident sur un intervalle trimestriel. Les pays pauvres qui reçoivent une aide publique au développement équivalente à 1 % de leur produit intérieur brut voient leurs transferts vers les centres offshore augmenter en moyenne de 3 % par rapport à ceux qui ne reçoivent aucune assistance.
« Elites économiques »
Les auteurs ont éliminé d’autres hypothèses pouvant expliquer ces transferts massifs. Ils ont vérifié qu’aucun événement exceptionnel, comme une crise économique ou une catastrophe naturelle, ne justifiait une sortie de capitaux plus élevée que d’ordinaire, et ont constaté que cette hausse ne bénéficiait pas à d’autres centres financiers plus transparents, comme l’Allemagne ou la France.
Vingt-deux pays pauvres, dont une majorité se trouvent en #Afrique, ont été inclus dans l’étude pour donner à l’échantillon une taille suffisamment importante, d’où la difficulté d’en tirer des leçons sur un pays en particulier. Autre limite : les données sont collectées à partir de 1990 et ne vont pas au-delà de 2010. « Certains pays sont réticents à ce que la BRI nous fournisse des données récentes », regrette M. Johannesen.
Malgré toutes ces limitations, les auteurs de l’étude estiment qu’« il est presque certain que les bénéficiaires de cet argent, envoyé vers les centres offshore au moment où leur pays reçoit une aide au développement, appartiennent à l’élite économique ». Les populations de ces pays pauvres ne détiennent souvent aucun compte bancaire, encore moins à l’étranger.
▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/21/dans-les-pays-pauvres-le-versement-de-l-aide-au-developpement-coincide-avec-
#développement #coopération_au_développement #paradis_fiscaux #corruption #follow_the_money #détournement_d'argent #APD
signalé par @isskein
ping @reka @simplicissimus @fil
Elite Capture of Foreign Aid : Evidence from Offshore Bank Accounts
Do elites capture foreign aid? This paper documents that aid disbursements to highly aid-dependent countries coincide with sharp increases in bank deposits in offshore financial centers known for bank secrecy and private wealth management, but not in other financial centers. The estimates are not confounded by contemporaneous shocks such as civil conflicts, natural disasters, and financial crises, and are robust to instrumenting with predetermined aid commitments. The implied leakage rate is around 7.5 percent at the sample mean and tends to increase with the ratio of aid to GDP. The findings are consistent with aid capture in the most aid-dependent countries.
▻http://documents.worldbank.org/curated/en/493201582052636710/Elite-Capture-of-Foreign-Aid-Evidence-from-Offshore-Bank-Accoun
Pour télécharger le rapport :
►http://documents.worldbank.org/curated/en/493201582052636710/pdf/Elite-Capture-of-Foreign-Aid-Evidence-from-Offshore-Bank-Accoun
L’Espagne n’a pas violé la Convention en renvoyant au Maroc des migrants qui tentaient de franchir les clôtures de l’enclave de Melilla...
« L’État punitif remplace progressivement l’État Social » (Didier Fassin, L’Humanité, 16.05.19)
▻https://www.humanite.fr/letat-punitif-remplace-progressivement-letat-social-672159
L’usage excessif de la force contre un #mouvement_social est toujours un signe de faiblesse du #pouvoir, et l’#autoritarisme déployé par le gouvernement témoigne d’une perte d’autorité, laquelle suppose l’exercice de la volonté sans exercice de la #violence.
[…] Mais la dynamique a été enclenchée bien avant, en particulier avec la déclaration de l’#état_d’urgence en 2015 et le vote d’un texte introduisant les principales mesures de l’état d’urgence dans la loi ordinaire en 2017.
[…] Il y a le maintien de l’ordre lors de manifestations, comme ce à quoi on assiste tous les samedis depuis novembre dernier. Une version plus dure encore s’exprime dans la #répression de désordres qui éclatent après la mort d’une ou plusieurs personnes lors d’interactions avec la #police. Et il y a les activités dites de #sécurité_publique, qui visent essentiellement les #quartiers_populaires et leurs habitants, sur leur lieu de résidence aussi bien que dans les lieux publics, notamment les gares, sur la base d’un #profilage_racial. Elles consistent en une pression quasi quotidienne par des contrôles d’identité et de fouilles au corps, s’accompagnant de formes diverses d’#humiliation, brimades, menaces, parfois de sévices et d’interpellations.
Alors que le maintien de l’ordre est spectaculaire et abondamment commenté dans les médias, les activités de sécurité publique demeurent presque #invisibles et rarement dénoncées, hormis lorsqu’un accident grave survient.
Jesner v. Arab Bank: The Supreme Court Preserves the Possibility of Human Rights Suits Against U.S. Corporations - Just Security
▻https://www.justsecurity.org/55404/jesner-v-arab-bank-supreme-court-preserves-possibility-human-rights-su
L’INSURRECTION EST-ELLE VENUE ? - ÉRIC HAZAN À PROPOS DES GILETS JAUNES - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=at_Ml0Zutfk
Amazon Killer : l’appli qui soutient les libraires | Ma conscience écolo
▻https://maconscienceecolo.com/knowledge-base/amazon-killer
Italian court seeks legal action against Salvini over migrants – POLITICO
▻https://www.politico.eu/article/italian-court-seeks-legal-action-against-salvini-over-migrants
les migrations africaines | OIM
En savoir plus : ►https://elordenmundial.com/mapas/las-migraciones-en-africa
#cartedeflux #flowmap #migrations #Afrique #OIM #sud-sud #FAO #2015
Carte interactive : où sont les plus grands camps de réfugiés en #Afrique ?
Ils font la taille d’une grande ville et restent pourtant bien souvent introuvables sur une carte : les camps de réfugiés en Afrique abritent des centaines de milliers de migrants ayant fui leur pays pour diverses raisons. Loin de penser à venir en Europe, ils s’installent dans ces camps, pour quelques mois ou parfois pour la vie.
L’#Ouganda demeure à ce jour le pays accueillant le plus de réfugiés en Afrique avec 1,15 million de personnes. Pour autant, “la population recensée dans chaque camp individuellement ne coïncide pas réellement avec la hiérarchie des pays accueillant le plus de réfugiés”, précise le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à InfoMigrants. En clair, certains pays comptent de gigantesques camps de réfugiés, mais pas le plus grand nombre de réfugiés sur leur sol. À l’inverse, d’autres pays recensent un nombre très important de réfugiés mais ces derniers sont répartis dans une multitude de camps de moindre taille.
Ainsi, bien que l’#Éthiopie compte plus de 900 000 réfugiés, ses camps ne sont pas les plus grands. "Par exemple, la région de #Malkadida dénombre 218 000 réfugiés somaliens, mais ils sont répartis sur 5 camps”, explique le HCR.
Au #Tchad, le camp le plus important accueille 141 000 réfugiés soudanais, principalement du #Darfour. Mais trois autres camps dans la même région font grimper à 330 000 le nombre de réfugiés.
#camps_de_réfugiés #cartographie #visualisation #carte_interactive #réfugiés #asile #migrations
ping @reka
Germany pulls out of Mediterranean migrant mission Sophia
Germany is suspending participation in Operation Sophia, the EU naval mission targeting human trafficking in the Mediterranean. The decision reportedly relates to Italy’s reluctance to allow rescued people to disembark.
Germany will not be sending any more ships to take part in the anti-people smuggling operation Sophia in the Mediterranean Sea, according to a senior military officer.
The decision means frigate Augsburg, currently stationed off the coast of Libya, will not be replaced early next month, Bundeswehr Inspector General Eberhard Zorn told members of the defense and foreign affairs committees in the German parliament.
The 10 German soldiers currently working at the operation’s headquarters will, however, remain until at least the end of March.
The European Union launched Operation Sophia in 2015 to capture smugglers and shut down human trafficking operations across the Mediterranean, as well as enforce a weapons embargo on Libya. Sophia currently deploys three ships, three airplanes, and two helicopters, which are permitted to use lethal force if necessary, though its mandate also includes training the North African country’s coast guard. The EU formally extended Operation Sophia by three months at the end of December.
The Bundeswehr reported that, since its start, the naval operation had led to the arrest of more than 140 suspected human traffickers and destroyed more than 400 smuggling boats.
But Operation Sophia’s efforts have largely focused on rescuing thousands of refugees from unseaworthy vessels attempting to get to Europe. According to the Bundeswehr, Operation Sophia has rescued some 49,000 people from the sea, while German soldiers had been involved in the rescue of 22,534 people.
European impasse
The operation has caused some friction within the EU, particularly with Italy, where the headquarters are located, and whose Interior Minister Matteo Salvini has threatened to close ports to the mission.
Salvini, chairman of the far-right Lega Nord party, demanded on Wednesday that the mission had to change, arguing that the only reason it existed was that all the rescued refugees were brought to Italy. “If someone wants to withdraw from it, then that’s certainly no problem for us,” he told the Rai1 radio station, but in future he said the mission should only be extended if those rescued were distributed fairly across Europe. This is opposed by other EU member states, particularly Poland and Hungary.
Italy’s position drew a prickly response from German Defense Minister Ursula von der Leyen, who accused Sophia’s Italian commanders of sabotaging the mission by sending the German ship to distant corners of the Mediterranean where there were “no smuggling routes whatsoever” and “no refugee routes.”
“For us it’s important that it be politically clarified in Brussels what the mission’s task is,” von der Leyen told reporters at the Davos forum in Switzerland.
Fritz Felgentreu, ombudsman for the Bundestag defense committee, told public broadcaster Deutschlandfunk that Italy’s refusal to let migrants rescued from the sea disembark at its ports meant the operation could no longer fulfill its original mandate.
The EU played down Germany’s decision. A spokeswoman for the bloc’s diplomatic service, the EEAS, told the DPA news agency that Germany had not ruled out making other ships available for the Sophia Operation in future, a position confirmed by a German Defense Ministry spokesman.
Decision a ’tragedy’
The decision sparked instant criticism from various quarters in Germany. Stefan Liebich, foreign affairs spokesman for Germany’s socialist Left party, called the government’s decision to suspend its involvement a “tragedy.”
“As long as Sophia is not replaced by a civilian operation, even more people will drown,” he told the daily Süddeutsche Zeitung.
The Green party, for its part, had a more mixed reaction. “We in the Green party have always spoken out against the military operation in the Mediterranean and have consistently rejected the training of the Libyan coast guard,” said the party’s defense spokeswoman, Agnieszka Brugger. But she added that Wednesday’s announcement had happened “for the wrong reasons.”
Marie-Agnes Strack-Zimmermann, defense policy spokeswoman for the Free Democratic Party (FDP), called the decision a sign of the EU’s failure to find a common refugee policy.
Angela Merkel’s Christian Democratic Union (CDU), meanwhile, defended the decision. “The core mission, to fight trafficking crimes, cannot currently be effectively carried out,” the party’s defense policy spokesman, Henning Otte, said in a statement. “If the EU were to agree to common procedure with refugees, this mission could be taken up again.”
Otte also suggested a “three-stage model” as a “permanent solution for the Mediterranean.” This would include a coast guard from Frontex, the European border patrol agency; military patrols in the Mediterranean; and special facilities on the North African mainland to take in refugees and check asylum applications.
▻https://www.dw.com/en/germany-pulls-out-of-mediterranean-migrant-mission-sophia/a-47189097
#Allemagne #résistance #Operation_Sophia #asile #migrations #réfugiés #retrait #espoir (petit mais quand même)
EU: Italy’s choice to end or continue Operation Sophia
The European Commission says it is up to Italy to decide whether or not to suspend the EU’s naval operation Sophia.
“If Italy decides, it is the country in command of operation Sophia, to stop it - it is up to Italy to make this decision,” Dimitris Avramopoulos, the EU commissioner for migration, told reporters in Brussels on Wednesday (23 January).
The Italian-led naval operation was launched in 2015 and is tasked with cracking down on migrant smugglers and traffickers off the Libyan coast.
It has also saved some 50,000 people since 2015 but appears to have massively scaled back sea rescues, according to statements from Germany’s defence minster.
German defence minister Ursula von der Leyen was cited by Reuters on Wednesday saying that the Italian command had been sending the Germany navy “to the most remote areas of the Mediterranean where there are no smuggling routes and no migrant flows so that the navy has not had any sensible role for months.”
Germany had also announced it would not replace its naval asset for the operation, whose mandate is set to expire at the end of March.
But the commission says that Germany will continue to participate in the operation.
“There is no indication that it will not make another asset available in the future,” said Avramopoulos.
A German spokesperson was also cited as confirming Germany wants the mission to continue beyond March.
The commission statements follow threats from Italy’s far-right interior minister Matteo Salvini to scrap the naval mission over an on-going dispute on where to disembark rescued migrants.
Salvini was cited in Italian media complaining that people rescued are only offloaded in Italy.
The complaint is part of a long-outstanding dispute by Salvini, who last year insisted that people should be disembarked in other EU states.
The same issue was part of a broader debate in the lead up to a renewal of Sophia’s mandate in late December.
In riferimento alle odierne dichiarazioni relative all’operazione Sophia dell’UE, il Ministro degli Esteri e della Cooperazione Internazionale Enzo Moavero Milanesi ricorda che «L’Italia non ha mai chiesto la chiusura di Sophia. Ha chiesto che siano cambiate, in rigorosa e doverosa coerenza con le conclusioni del Consiglio Europeo di giugno 2018, le regole relative agli sbarchi delle persone salvate in mare». Infatti, gli accordi dell’aprile 2015 prevedono che siano sbarcate sempre in Italia, mentre il Consiglio Europeo del giugno scorso ha esortato gli Stati UE alla piena condivisione di tutti gli oneri relativi ai migranti.
▻https://www.esteri.it/mae/it/sala_stampa/archivionotizie/comunicati/operazione-sophia.html
Le #GIEMA : pour un #GIEC des #migrations. Comment articuler sciences sociales et politiques migratoires ? — Lundi 10 décembre 2018, 14h-18h30, Collège de France, Paris
▻http://icmigrations.fr/2018/12/10/le-giema-pour-un-giec-des-migrations-comment-articuler-sciences-sociale