en attendant bon qu’à ça _
cette disponibilité de la lumière
inaccessible bien que dedans baignés
et « ce qu’il reste à faire ne se fait pas (..) »
l’eau accumulée dégoutte des meubles
et des murets dehors les trouées de bleu
se font envahissantes sans emphase
l’unité implacable est soudain plus crue
le reste de la lenteur a mis les voiles
des coins s’insèrent pour creuser le dénuement
des choses dans la dureté somptueuse
de la lumière un vieux une mouette et quelques
pierres se préparent aux aguets de la sieste
plus rien n’y sera décidément pour personne
« (..) parce qu’il n’y a personne pour le faire »
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2016, LAL1.3.