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Le Panier à Salade propose une sélection hebdomadaire de liens sur l’actualité police-justice.

  • 🍁Virginie Gautron, sur la pénalisation de l’usage de drogue : découvrez le hors-série du Panier à salade
    https://mailchi.mp/31f505247c73/virginie-gautron

    Plus largement, au niveau budgétaire, énormément d’argent a été mis sur la table ces dernières années pour la répression. A l’opposé, les budgets pour les soins et la prévention sont en baisse. C’est antinomique à la loi de 1970 qui déclare que les stupéfiants sont avant tout un problème de santé publique.

    L’idée que les stupéfiants, et notamment le cannabis, sont dépénalisés de fait, est donc totalement fausse. La répression est de plus en plus forte, mais sans le moindre effet sur les niveaux de consommation, puisque la consommation est majeure dans le pays, et plus importante que dans les pays voisins.

  • https://mailchi.mp/44b4edacd97d/jackie-wang-technologie-3658005?e=8d2c8c27b6
    Melchior Simioni est doctorant en sociologie économique à la Sorbonne ; il revient pour le Panier à salade sur les différentes dynamiques économiques en détention :

    « De manière générale, en prison, il y a un fantasme réglementaire – l’idée foucaldienne se vérifie en partie – et tout est règlementé. On se plonge dans un univers extrêmement rigide de règles dont l’économie est aussi extrêmement rigide et règlementée. (...) Assez rapidement, on se rend compte qu’on a une structure règlementaire forte, mais que la vie quotidienne est faite de tolérances par rapport à cette structure. Tout ce qui se passe en prison peut être lu comme une tolérance plus ou moins grande par rapport aux règles. »

    #prison #économie #sociologie #détention

  • Les nouveaux anges gardiens face aux violences policières - VICE
    https://www.vice.com/fr/article/3a8ak8/les-nouveaux-anges-gardiens-face-aux-violences-policieres

    Pour les combattre, plusieurs initiatives de sensibilisation ont fleuri, sous forme d’applications mobiles ou sites web. Elles sont de plus en plus nombreuses. Elles étaient déjà là, à l’abri des médias et des regards, dans les quartiers populaires, depuis de nombreuses années. Les violences policières sont sorties de l’ombre, exposées aux yeux du grand public, avec le mouvement des Gilets Jaunes, citoyens primo-manifestants pour la plupart, qui se sont retrouvés sous les tirs de LBD et les explosions (...)

    #smartphone #police #violence

  • https://www.lagazettedescommunes.com/660599/le-palmares-des-50-plus-grandes-villes-videosurveillees
    Entre la fin de l’année 2013 et le début de l’année 2020, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les 50 villes les plus peuplées de France a été multiplié par 2,4, passant de près de 4 800 caméras dans 35 villes à plus de 11 400 dans 47 villes. Avec plus de 2 600 caméras pour 346 000 habitants, soit une caméra pour 130 habitants, Nice (Alpes-Maritimes) reste la ville la plus couverte.
    #videosurveillance #surveillance #police

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=a6dbb30dfb
    Jackie Wang est une chercheuse, travaillant sur les questions raciales dans les systèmes carcéral et policier américain. Elle évoque dans une interview la prison, les caméras-piétons ou encore la police prédictive :

    Cette question rappelle aussi un scandale récent au département de police de Los Angeles (LAPD) : au moins vingt officiers de police ont frauduleusement entré des personnes noires et latino-américaines dans une base de données de membres de gang sans raison, entraînant la surveillance et le contrôle policier de ces personnes. Bien sûr qu’il est possible de faire de meilleurs algorithmes et de collecter des données plus précises mais cette question masque une question plus importante : existe-il des solutions politiques à ce que nous avons appris à conceptualiser technologiquement ?

    #police #capitalismecarcéral #violencespolicières #prison

  • Légitime défense ou homicides injustifiés : 676 personnes tuées à la suite d’une intervention policière en 43 ans
    https://www.bastamag.net/intervention-policiere-letale-morts-police-recensement-legitime-defense-ho

    En 2019, selon notre recensement, 26 personnes ont été tuées lors d’une intervention des forces de l’ordre, dont deux du fait d’agents en dehors de leur service. Nous venons d’actualiser notre recensement des interventions létales de la police et de la gendarmerie ou du fait d’un représentant des forces de l’ordre (au 13 décembre 2019). Ce décompte est le seul, à ce jour, réalisé en France de manière indépendante et se voulant le plus exhaustif possible. Il a été réalisé à partir d’’archives de presse, de (...) #Décrypter

    / A la une, #Enquêtes, #Justice

  • https://www.mediapart.fr/journal/france/280919/selon-un-rapport-policier-la-repression-contre-les-supporters-est-ineffica
    Depuis plusieurs années, tout un arsenal répressif frappe les supporters de football, pour un résultat médiocre, selon un rapport de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), qui dépend de la police nationale.

    « La gestion des rencontres de football abordée uniquement sous l’angle de l’ordre public montre ses limites. D’autres pistes (approche intégrée de la sécurité, développement de la prévention et du dialogue, “contractualisation” des relations avec les supporters) doivent être explorées afin de limiter les incidents et les violences tout en préservant les libertés publiques. »

    #football #supporters #securité #répression

  • https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-champs-elysees-justice-repression-condamnations-violences-po
    Selon le ministère de la Justice, plus de 3000 condamnations ont été prononcées depuis le début du mouvement des « Gilets jaunes », dont un tiers ont donné lieu à des peines d’emprisonnement ferme. Les violences contre les forces de l’ordre et les dégradations restent les principaux motifs de condamnation à de la prison. Muriel Ruef, avocate au barreau de Lille qui a défendu de nombreux « Gilets jaunes » témoigne :

    « Nous avons eu des poursuites pour violences contre les forces de l’ordre, la plupart du temps niées. Ce sont souvent des gens qui n’ont pas de casier. Les condamnations ne sont pas délirantes. Mais il y a une sorte de systématisation à partir de la seule parole de la police. Les condamnations ne sont pas sévères, ça ne pousse pas à faire appel, mais ça reste quand même des condamnations de personnes qui se disent innocentes. »

    #justice #gilets_jaunes

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=b5d6c70036
    Élodie Lemaire, maître de conférences en sociologie à l’Université de Picardie – Jules Verne revient pour le Panier à salade sur son enquête auprès des acteurs de la vidéosurveillance d’une ville du nord de la France, aux côtés des vidéo-opérateurs, des policiers et des magistrats, retracée dans l’Œil sécuritaire (éd. La Découverte).

    Il y a une fuite en avant de la vidéosurveillance qui empêche de revenir sur son efficacité. Celle-ci n’a pas besoin de preuve d’efficacité pour se développer ; d’autres éléments, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, la dépassent et lui permettent de prospérer. L’argument de vente principal de la vidéosurveillance, c’est que c’est un outil multi-fonction. Ça témoigne bien de son statut. Elle devient un réflexe, une « bonne à tout faire » et s’impose comme la réponse à tous les problèmes qui se posent, y compris dans l’extra-sécuritaire.

    #vidéosurveillance #police_municipale #justice #vidéo

  • La gendarmerie ne parvient toujours pas à prédire l’avenir
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020919/la-gendarmerie-ne-parvient-toujours-pas-predire-l-avenir

    Présenté comme un outil dernier cri, l’algorithme prédictif des gendarmes n’a pas un impact aussi flagrant qu’annoncé là où s’est déroulée l’expérimentation. Il a néanmoins été généralisé.

    #Enquête #gendarmerie,_algorithme,_algorithmes_prédictifs,_A_la_Une

  • https://www.liberation.fr/debats/2019/08/27/les-procureurs-doivent-etre-des-procureurs_1747618
    Les avocats généraux Jean-Christophe Muller et David Sénat décryptent le rôle actuel du procureur, et plaident pour un retour à ses missions d’intérêt général.

    « En faisant depuis plus de trente ans de la lutte contre les troubles à l’ordre public de proximité une priorité, les responsables politiques ont malgré eux contribué à brouiller la perception du rôle des procureurs dans la société et l’institution elle-même qui, de bonne ou de mauvaise foi, ne voient plus ou pas assez en eux des magistrats mais de plus en plus des surintendants de police. »

    #justice

  • https://www.nytimes.com/2019/08/08/opinion/bodycams-privacy.html
    Albert Fox Cahn, directeur du Projet pour la supervision des technologies de surveillance au Centre de justice urbaine, revient sur certains problèmes posés par les caméras-piétons :

    « Les caméras-piétons qui ont été vendues au public comme une promesse d’une plus grande transparence ont fini par renforcé la vision policière des choses. Cette dynamique est un exemple supplémentaire d’une tendance dérangeante : les solutions technologiques aux problèmes humains ont souvent des effets collatéraux désastreux qui ne sont pas forcément compris avant que la technologie ne soit massivement utilisée. »

    #technologie #police #caméras-piétons

  • https://www.dallasnews.com/news/investigations/2019/07/30/gonna-kill-dallas-police-body-cam-footage-reveals-final-minutes-tony-tim
    📹Les images des caméras-piétons des policiers de Dallas (Texas, États-Unis) montrent l’interpellation fatale de Tony Timpa, qui avait appelé la police alors qu’il ne se sentait pas à l’aise. Alors que Tony Timpa est inconscient, les images montrent les policiers rigoler et faire des blagues. Les policiers ont attendu quatre minutes avant de prodiguer les premiers soins à l’homme inanimé.
    #violences_policières #police #États-Unis

  • https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/08/02/les-violences-policieres-decoulent-directement-de-la-volonte-des-gouvernants
    Vanessa Codaccioni revient sur la multiplication des violences policières et l’absence de remise en cause du maintien de l’ordre à la française :

    « On assiste dès lors depuis à une radicalisation de la répression politique et des deux processus qui la caractérisent : la mobilisation de l’ensemble de l’appareil répressif contre les activistes (police, justice, services de renseignement, administration, armée) et l’application de la logique préventive antiterroriste à la gestion du militantisme. Empêcher de militer, de contester et de revendiquer est devenu le socle de cette nouvelle politique répressive. Ainsi, la violence du maintien de l’ordre découle directement de la volonté des gouvernants d’annihiler toute contestation de l’ordre politique, économique ou social. »

    #violences_policières #police

  • https://www.mediapart.fr/journal/france/170719/la-promotion-gilets-jaunes-de-christophe-castaner-les-medailles-de-la-hont
    La médaille de la sécurité intérieure a été remise, le 16 juin, à plus de 9 000 personnes, à l’occasion d’une promotion spéciale « Engagement des forces de sécurité intérieure 2018-2019 ». Parmi elles, on retrouve Rabah Souchi, à la tête de la charge de police ayant provoqué les blessures de Geneviève Legay à Nice ou encore Bruno Félix, qui commandait les CRS auteurs des tirs ayant tué Zineb Redouane à Marseille.
    #police #violences_policières

    • Selon nos calculs, 65 médailles « échelon or » ont été remises, 393 « échelon argent » et plus de 8 700 « échelon bronze ». 55% des promu·es sont des policier·ères, 36% des gendarmes. De nombreux·ses préfet·es, dont Didier Lallement à Paris, ou Claude d’Harcourt en Loire-Atlantique, ainsi que des pompiers et des administratif·ves ont également été promu·es.

  • https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/le-casseur-anti-flics-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-a-clermont-ferrand
    Un homme de 28 ans a été condamné, lundi 24 juin, à Clermont-Ferrand, pour violences aggravées et outrages à de dix-huit mois de prison, dont douze ferme, avec maintien en détention.

    « C’est la première fois que je participais à une manif comme ça. (...) J’avais entendu dire qu’il y aurait du grabuge ce jour-là, alors j’ai décidé d’y aller. Je me considère comme un Black Block indépendant. Je ne fais partie d’aucun groupe, mais je suis anti-flics depuis tout petit. »

    #police #justice #condamnation #giletsjaunes

  • Sebastian Roché : « Affirmer que la “police des polices” est indépendante est faux »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/27/sebastian-roche-affirmer-que-la-police-des-polices-est-independante-est-faux

    Le système de contrôle français de la police s’est incontestablement modernisé, notamment sous l’impulsion de Marie-France Moneger, la précédente patronne de l’IGPN, qui a œuvré à la décision de publication d’un rapport annuel incluant une compilation de l’usage des armes et de la violence policière (les chiffres n’ont toujours pas été publiés à ce jour). Elle a aussi introduit des personnes non policières dans sa « mission d’appui et de conseil » (une sorte d’organe d’orientation), et a créé une plate-forme Internet pour que les citoyens puissent la saisir directement. Ce n’est pas rien. Mais transparence n’est pas indépendance.

    En effet, il n’en reste pas moins qu’on ne peut, hors de tout esprit de polémique, qualifier l’IGPN d’indépendante. Il n’y a qu’à lire l’article 1er du décret qui l’établit : « L’Inspection générale de la police nationale est un service actif de la direction générale de la police nationale. » Raisonnons par l’absurde : si un service de la police est qualifié d’indépendant, comment nomme-t-on un service d’inspection qui serait extérieur à la police mais dans le périmètre du ministère de l’intérieur ? L’Inspection générale de l’administration (IGA) serait alors « super-indépendante » ? Et que penser des « autorités indépendantes » qui n’ont pas de lien avec l’exécutif comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ? Elles aussi tomberaient dans la même catégorie fourre-tout ?

    L’indépendance ne se réduit pas au fait de ne pas recevoir d’instruction du ministre. Affirmer que l’IGPN est indépendante est simplement faux. Cela ne signifie nullement que les enquêteurs qui travaillent à l’IGPN ne sont pas professionnels, faut-il le préciser ?
    Deux concepts distincts

    Professionnalisme et indépendance sont deux concepts distincts. Mais il faut appeler un chat un chat : l’IGPN est non seulement un service du ministère de l’intérieur, mais en plus un service de police. Que les enquêtes pénales menées par l’IGPN soient dirigées par un juge, ce qui est une bonne chose, n’y change rien. Le directeur de l’IGPN est nommé par l’exécutif, les agents y sont affectés par le ministère de l’intérieur et leurs carrières en dépendent. Enfin, ce sont des policiers qui enquêtent sur des policiers.

    En matière d’indépendance, on doit pouvoir faire mieux. Et c’est précisément ces limites que les pays les plus attentifs à l’Etat de droit, et donc au contrôle de l’usage de la violence par la police, ont voulu corriger.

    C’est, par exemple, le cas du Royaume-Uni où, pour les affaires graves, l’Office indépendant du comportement policier (IOPC, Independant Office for Police Conduct) peut s’autosaisir. Il ne rend pas de comptes à l’exécutif, dispose de son propre budget, de ses propres enquêteurs, qui ne sont pas rattachés à un service actif de la police, et ses directeurs ne peuvent pas, du fait de la loi, être des policiers.

    Au Danemark, l’Autorité indépendante pour les plaintes à l’encontre de la police, qui a été créée en 2012, est dirigée par un bureau composé d’un juge, d’un avocat, d’un professeur de jurisprudence et de deux membres du public. Elle dispose d’enquêteurs. Isoler l’organe de l’influence directe et indirecte de l’exécutif, de la hiérarchie policière, donner un rôle aux personnels non policiers (pour échapper aux normes informelles de la profession), voilà les critères en vigueur.
    Gagner la confiance du public

    L’absence de complète indépendance, en toute logique, limite l’action du directeur d’un organe d’inspection, fût-il animé de la meilleure bonne volonté au monde. Comment expliquer autrement qu’un organisme dont les statuts lui donnent « une mission générale d’inspection, d’étude, d’audit et de conseil (…) de la direction générale de la police nationale » ne juge pas opportun de le faire de toute urgence, étant donné le nombre de blessés graves ?

    Si les propos tenus par la direction de l’IGPN lors de la conférence de presse de juin sont exacts, « dans une majorité de cas, nous n’avons pas pu identifier les policiers », pourquoi dire en même temps qu’il n’y a pas urgence à mettre sur pied une mission d’audit pour modifier profondément la traçabilité des violences ?

    Gagner la confiance du public, telle est chez nos voisins la motivation à l’origine de la création des organismes indépendants de contrôle de la police. Cette ambition nous fait défaut. Cela entrave la démocratisation de la police. Reconnaître les problèmes, plutôt que les couvrir d’un voile de novlangue, aiderait à sortir de la crise ouverte par un usage immodéré des armes « moins mortelles », lanceurs de balles de défense (LBD) et grenades au premier chef.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le lourd bilan des lanceurs de balles de défense de la police

    Dans la droite ligne des prises de parole du président de la République Emmanuel Macron et du ministre de l’intérieur Christophe Castaner, on constate que le procureur de Paris puis la directrice de l’IGPN réfutent en chœur – et en toute indépendance – le terme de « violence policière ». Il est pourtant aisé à comprendre.

    Une violence policière est une violence commise par un policier, une violence non policière est commise par un non-policier. Soyons-en conscients : si les violences policières sont légales dans notre pays, le problème n’est pas moindre, mais plus sérieux encore.

    Car violence légale n’est pas légitime pour autant, et il est préjudiciable que les deux concepts soient confondus. On se souvient que les révoltes de Los Angeles de 1992 n’ont pas été déclenchées par les violences des policiers qui frappaient au sol un citoyen sans défense, mais par la décision de justice : leurs actes étaient déclarés conformes à la loi, et les agents, innocents. C’est dire l’enjeu d’un examen impartial des faits par des organes indépendants auxquels le public fait confiance. Et de décisions justes dans les cours de justice. La tempête est devant nous.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice #igpn

  • https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/police-municipale-a-paris-l-inquietude-des-maires-de-seine-saint-denis-15
    La création d’une nouvelle police municipale à Paris inquiète certains maires de Seine-Saint-Denis qui ont déjà du mal à recruter de nouveaux agents. La preuve en chiffres. La mairie de Paris va débloquer 3,5 millions d’euros pour créer sa police municipale alors qu’à Bondy, le budget annuel global de toute la sécurité publique s’élève à 881 000 euros. Anouck Giana, directrice de la tranquilité à Bondy, explique :

    « La mairie de Paris va avoir plus de moyens pour acheter du matériel, des voitures, des équipements mais en aura aussi pour les salaires et éventuellement des avantages sociaux. »

    #police_municipale #police #paris

  • https://www.mediacites.fr/lyon/solutions-lyon/2019/06/05/ces-condamnes-qui-purgent-leur-peine-a-lair-libre

    « Le placement extérieur a été mis en place pour éviter les sorties sèches de personnes précarisées, isolées, et dont les séjours en prison contribuent à les maintenir dans le cercle de la délinquance. »

    Dans l’ombre du bracelet électronique, le placement extérieur ne concerne que 600 détenus début 2019.
    #prison #détention

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=8cc96e117d
    Vanessa Codaccioni est chercheuse en sciences politiques à l’Université Paris-8. Elle est spécialisée dans la justice pénale et la répression. Elle a publié en avril Répression, l’État face aux contestations politiques chez Textuel. Dans le livre, elle revient sur la criminalisation de l’action politique et la dépolitisation de l’activisme. Elle a répondu à nos questions. Extrait.

    Aujourd’hui, les procès ne peuvent plus être une tribune politique ; les juges ne reconnaissent plus la parole politique. La plupart des militant·es sont jugé·es en comparution immédiate – 29 minutes d’audience en moyenne, sans vraiment le temps de préparer sa défense – ou au tribunal correctionnel, qui est le tribunal des petites affaires.
    Si dans les tribunaux correctionnels, les peines sont plus légères, il y a cependant une impossibilité d’en faire une tribune politique. Ces procès ne permettent pas de faire des déclarations politiques, ils n’autorisent pas les avocats à plaider en longueur ou comme ils le souhaiteraient, ou encore à faire défiler des témoins. Les défilés de témoins ont toujours été importants dans les procès politiques. En cour d’assises ou en tribunal spécial, l’exercice serait plus simple, mais les peines y sont plus lourdes.

    https://www.editionstextuel.com/livre/repression

    #repression #justice #contestation #police

  • https://www.rtl.fr/actu/politique/laurent-nu-ez-sur-rtl-forcement-il-y-aura-une-nouvelle-loi-renseignement-7797756
    Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur promet une nouvelle loi renseignement pour 2020.

    « Forcément, il y aura une nouvelle loi car un certain nombre de dispositifs arrivent à échéance en 2020. Il s’agira d’en faire le bilan et de les pérenniser éventuellement (...) Ce sera aussi l’occasion de voir, avec l’ensemble des services de renseignement, s’il faut adapter nos techniques au développement de nouvelles technologies, comme le développement de la 5G par exemple. »

    #surveillance #renseignement #police

  • https://www.nosdeputes.fr/15/question/QE/18146
    L’administration pénitentiaire a mis en place un groupe de travail pour lutter contre la précarité menstruelle.

    Afin de renforcer les mesures déjà prises et mieux prendre en compte la particularité des besoins des femmes en terme d’hygiène, la direction de l’administration pénitentiaire prévoit la mise en place d’un groupe de travail en mai 2019, visant à réinterroger la pertinence et le choix de produits présents dans le kit hygiène pour les femmes sans ressources suffisantes et dans la liste des produits de cantine pour l’ensemble des femmes détenues. Les conclusions seront rendues en juillet prochain.

    #justice #prison #règles #précarité_menstruelle

  • ZAD. Comment les gendarmes ont remporté la bataille de NDDL - Bretagne - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/zad-comment-les-gendarmes-ont-remporte-la-bataille-de-nddl-02-06-2019-1

    Il y a un an prenaient fin les opérations d’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (#NDDL), débutées quatre mois plus tôt. Un document de la gendarmerie, que Le Télégramme a pu consulter, revient sur la stratégie mise en place et dresse le bilan de cette opération hors normes, qui a mobilisé jusqu’à 2 500 gendarmes.

    Un an de préparation. L’intervention (commencée en février 2018 par la réouverture à la circulation de la « route des Chicanes », puis par l’évacuation des occupants illégaux en avril 2018) a été préparée un an à l’avance. La mission a été confiée, en concertation avec la préfecture de Loire-Atlantique, au Centre de planification et de gestion de crise (CPGC) de la gendarmerie. Cette unité, projetable rapidement et en tout lieu, est activée pour gérer les crises majeures sur le territoire national et en opérations extérieures, et préparer les grands événements (G7, Coupe du monde de football, etc.).

    La gendarmerie et seulement la gendarmerie. Pas question de répéter l’échec cuisant de 2012. L’opération César avait permis de déloger temporairement les zadistes, mais pas de détruire les squats. En 2017, la gendarmerie propose de gérer et mener seule la nouvelle opération (problèmes de coordination avec la police en 2012 et à Calais ensuite). Le statut militaire des gendarmes (grande amplitude horaire de travail possible ; formation commune à tous les gendarmes, etc.) plaide en leur faveur. Le gouvernement accepte.

    Le test de la « route des Chicanes ». Cette première mission assignée aux gendarmes était surtout un « test » voulu par les politiques pour s’assurer de la volonté de coopération des zadistes (quitter les lieux occupés illégalement ou déclarer individuellement un projet d’installation légale). Test qui s’est conclu par un échec pour une partie des occupants et a conduit au lancement de l’opération d’évacuation d’avril.

    De 200 à plus de 500 éléments violents. Les gendarmes effectuent un gros travail de renseignement préalable, sur la configuration géographique et sur le profil de leurs futurs adversaires. Ils sont en moyenne près de 400 zadistes présents sur site, dont la moitié sont jugés violents. Ils sont présents dans trois zones : à l’ouest, des agriculteurs (hostiles mais non violents) ; à l’est, des éleveurs jugés non dangereux et, au centre, les « irréductibles ». Plus de 300 Black Blocs (parfois plus du double) se greffent occasionnellement aux zadistes. Mais, cette fois-ci, et contrairement à 2012, aucun renfort d’élus et d’agriculteurs n’est pressenti (possibilité d’afflux de sympathisants écologistes). En tout, 97 squats (de la simple tente jusqu’à la maison en bois) sont identifiés. L’objectif donné aux gendarmes : évacuer et détruire 39 d’entre eux.

    40 escadrons envisagés, 24 finalement déployés. Près de 2 000 gendarmes et policiers avaient été déployés en 2012. Cette fois-ci, le recours à plus de 3 000 gendarmes est envisagé, dont 40 escadrons de gendarmerie mobile (sur 109), soit l’équivalent de l’ensemble des escadrons mobilisés chaque jour sur tout le territoire national ! Hélicoptères, drones, blindés (une trentaine, dont la moitié en réserve, stationnée à Angers), unités spécialisées (dégagement d’obstacles, antenne du GIGN de Nantes, observation et imagerie légale…), officiers de police judiciaire sont également mobilisés. Au final, « seuls » 24 des 40 escadrons interviendront (1 800 gendarmes mobiles). Chaque unité déployée sur le terrain passe préalablement par un sas, pendant 24 heures, pour recevoir un ultime « pack formation » (cadre légal, manœuvres prévues, rappel des règles, emploi des grenades, tronçonneuses et disqueuses, etc.).

    Un QG à la Beaujoire : 50 000 € par jour. Où héberger le QG et faire converger chaque jour les forces et leurs véhicules ? Les organisateurs prospectent et repèrent des infrastructures du stade de la Beaujoire. La facture présentée - près de 50 000 € par jour - sera dissuasive. Le site de l’ancienne École du gaz, située à Saint-Étienne de Montluc (formation agents ERDF), à une dizaine de kilomètres de la ZAD, sera finalement retenu.
    À lire sur le sujet
    Aéroport à NDDL. Le livre qui accuse

    Pas d’unités sur zone la nuit. Malgré une présence massive, les gendarmes veulent économiser leurs moyens. Contrairement à l’opération César, décision est prise de ne mobiliser aucune unité sur la ZAD la nuit : trop dangereux pour les gendarmes et les zadistes, et trop gourmand en effectifs (trois unités mobilisées la nuit égalent six unités perdues le jour suivant).

    Trois phases chaque jour. Cette décision implique de rentrer (et sortir) chaque jour en force et en nombre, pour libérer les axes, protéger les huissiers qui désignent les objectifs et procèdent aux expulsions, et les concourants (conducteurs engins de chantier, déménageurs qui doivent emballer les meubles/objets récupérés dans les habitations, etc.). Trois phases se succèdent : une offensive massive tous les matins (par des itinéraires différents), à une heure où les adversaires sont peu mobilisés ; une occupation du terrain pendant une quinzaine d’heures, où les forces sont plus exposées car dispersées ; et un retrait très dangereux car progressif (sous le « feu » des adversaires qui préparaient ce moment toute la journée), via des itinéraires chaque jour différents (commandés par le sens du vent). Pendant les quatre premiers jours, les opérations débutent à 2 h du matin et se terminent après 22 h. Chaque jour, la plupart des gendarmes effectuent une dizaine de kilomètres à pied, avec tout leur équipement sur le dos.

    La stratégie : casser le moral des zadistes. Plutôt que de grignoter sur les flancs de l’adversaire et l’affaiblir petit à petit, décision est prise de concentrer les moyens et de frapper dès le départ en force, et au cœur de la ZAD, là où se trouvent les « irréductibles ». « En cassant tous les matins les barricades qu’ils érigeaient la nuit, on cassait aussi leur moral », commente un officier supérieur.
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    NDDL. Le ras-le-bol de gendarmes engagés dans la ZAD

    Un adversaire « grégaire », « peu offensif » et « peu organisé ». Profil des zadistes par les gendarmes : des adversaires « jeunes mais qui tardent à se mobiliser », « s’épuisent la nuit en discussions et en préparatifs défensifs », « peu présents avant 10 h-11 h le matin », « grégaires, regroupés, mais peu organisés », « peu offensifs malgré l’utilisation de moyens dangereux » et « sans véritable stratégie ». « Ils étaient équipés de moyens radios mais ne s’en servaient que pour dire « attention les keufs arrivent ». Cela n’allait pas au-delà », rapporte un officier.

    Beaucoup de femmes. Elles sont nombreuses sur zone. Elles renseignent, gèrent les communications et, dans les périodes calmes, harcèlent verbalement les jeunes gendarmes. « Elles venaient au contact, récitaient d’incessants vers, les abreuvaient d’insultes. Les gars n’en pouvaient plus, témoigne un officier. On était obligés de les relever toutes les 20 minutes ».

    Catapulte géante et atelier de fabrication d’engins explosifs. En plus des fusées de détresse, cocktails molotov et explosifs (essence + pétard ou aérosol + acide), les zadistes ont utilisé une grosse « catapulte projetant des blocs de 5 à 7 kg », qui a « considérablement gêné » les forces de l’ordre (plusieurs blessés). Une intervention de l’antenne nantaise du GIGN était programmée pour percer le dispositif adverse et mettre la main sur l’arme. Mais celle-ci a disparu et n’a plus été utilisée par la suite. Une intervention dans une ferme a permis de mettre la main sur 800 engins explosifs et incendiaires. Les zadistes disposaient d’artificiers qui ont récupéré des grenades GLI-F4 n’ayant pas explosé. Ils ne sont cependant pas parvenus à les réutiliser.

    Guérilla Vietcong. Après les imposantes barricades, assez aisément balayées par les blindés, les zadistes ont mis en place d’autres moyens d’obstruction. Notamment des « touches de piano » (une succession de tranchées interdisant tout passage de véhicules, hormis des piétons ou des vélos grâce à des planches) : une technique empruntée à la guérilla Vietcong lors de la guerre d’Indochine. « En une nuit, ils ont creusé une tranchée de 300 m de large. Nous étions très heureux. Ils se sont épuisés toute la nuit et on a simplement contourné l’obstacle au petit matin », confie, sourire en coin, un officier.

    Blindé en feu. Un VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie) ciblé par des zadistes a commencé à prendre feu (pneus), provoquant un instant de panique au sein de l’équipage. Une manœuvre a permis de sauvegarder l’engin et ses hommes. Les flammes n’ont pas atteint l’intérieur mais la température est montée à 70 degrés à bord (apparition de cloques), où se trouvaient des munitions et des grenades GLI F4.

    Drone capturé. À deux reprises, les unités engagées ont été survolées par un drone. Un a pu être capturé (ainsi que sa précieuse vidéo), grâce à l’utilisation d’un « bâton anti-drone » (BAD). Cet appareil immobilise en vol le drone visé, jusqu’à épuisement de sa batterie. Les gendarmes disposaient également d’équipements permettant de repérer des émetteurs radio et de brouiller les ondes (radio et talkies-walkies). « On a préféré ne pas les utiliser. Il était préférable pour nous d’écouter », rapporte un officier.

    Pas d’armes à feu. Aucune arme à feu n’a été trouvée lors des opérations. « Certes, des zadistes étaient dangereux et voulaient nous blesser, mais il n’y avait pas de volonté réelle de tuer, insiste un officier supérieur. Il a fallu expliquer cela à nos gendarmes. C’était très important car cela conditionnait nos réactions sur le terrain ». L’antenne du GIGN prévue en cas de tir par arme à feu n’a jamais été engagée.

    Guerre des images. Les zadistes ont filmé chaque face-à-face avec les forces de l’ordre. Et vice-versa. Tous les gendarmes qui le souhaitaient pouvaient utiliser des dispositifs d’enregistrement vidéo. Ces dispositifs ont donné lieu à des « scènes ubuesques », en période calme, où chaque camp filmait l’autre, avec des dizaines de caméras en œuvre. « Cela apaisait la situation », rapporte un officier. Inconvénient : des flots d’images à traiter insurmontables…

    Blindés déterminants. Ils n’avaient pas été employés « depuis très longtemps » en métropole. Sans eux, il aurait été « impossible ou beaucoup plus compliqué » de briser les défenses adverses. Depuis, les blindés de la gendarmerie sont mis en œuvre lors des grosses opérations de maintien de l’ordre (depuis le 8 décembre pour les grandes manifs des Gilets jaunes). « On s’est aperçu au cours de ces manifestations qu’aucun élément ne venait au contact d’un dispositif intégrant ces engins », observe un autre officier supérieur. Dissuasif (chaque jet de son diffuseur équivaut à 200 grenades lacrymogènes permettant de « traiter » l’équivalent d’un terrain grand comme le Stade de France), le blindé fait également office de « tour d’observation ». À NDDL, l’utilisation de chiens, dissuasive elle aussi, a permis d’interpeller deux zadistes, « sans aucune blessure ». Les recours au Bâton anti-drone, à des unités de la Sécurité civile (franchissement, déblaiement), à des hélicoptères et des drones étaient aussi « une première ».

    Plus de 700 000 € de munitions. Les forces de gendarmerie ont rempli l’objectif qui leur était fixé : détruire les 39 squats (sur 97) désignés. Plus de 200 barricades ont été réduites et plus de 30 tranchées comblées. Entre janvier et fin mai 2018, 16 000 grenades ont été utilisées, dont 4 000 GLI-F4/GM2L (lacrymogène et assourdissante), et 400 tirs de LBD ont été effectués (lanceurs de balles de défense en caoutchouc). Les seules munitions représentent, selon nos calculs, une enveloppe de plus de 700 000 €.

    L’équivalent… de la seule manif du 1er décembre (gilets jaunes). « On pensait que cet usage de munitions avait été énorme », rapporte un officier supérieur. Mais ça, c’était avant le mouvement des gilets jaunes. Ce chiffre de 16 000 grenades en quelques mois (près d’un millier par jour au début de l’évacuation d’avril) correspond à ce qui a été tiré… en une seule journée, lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er décembre 2018 (14 500 grenades, 1 300 tirs de LBD) ! À titre de comparaison, la journée du 4 février 1994 - date gravée dans les annales du maintien de l’ordre en France (manifestation des marins-pêcheurs à Rennes ; Parlement incendié ; 77 blessés)-, avait généré le tir de 3 200 grenades.

    430 blessés. Du côté des forces de l’ordre, 130 gendarmes ont été blessés (dont 4 graves), contre 300 pour les adversaires (traumas sonores, polycriblage et une main arrachée), selon les décomptes de la gendarmerie.

    Création d’un exercice « NDDL ». Un mois après la fin de l’opération, ce retour d’expérience donnait lieu à la création d’un « exercice NDDL » qui est depuis systématiquement proposé aux forces mobiles et gendarmes qui viennent se former et/ou se recycler (tous les 30 mois pour les mobiles) dans leur centre national d’entraînement (CNEFG).

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • https://www.ladepeche.fr/2019/05/23/la-militante-fichait-les-policiers-elle-reste-en-prison,8216377.php
    Une militante « Gilet jaune » a été jugée pour avoir diffusé des photos de policiers de la BAC de Nice (Alpes-Maritimes) venu en renfort sur une manifestation à Toulouse (Haute-Garonne) sur Facebook. Elle a été condamnée à sept mois de prison, dont cinq avec sursis, avec mandat de dépôt. Elle est déjà incarcerée pour des violences lors d’une manifestation.
    #police #copwatch #justice

    • Inconscience. Le mot est lâché. Car il a fallu expliquer et répéter lors d’assemblées et discussions que Facebook, c’est pas comme à la maison. Qu’il ne suffit pas de prendre un pseudo pour se sentir impunément pousser des ailes et appeler à un surplus de radicalité. Que le monde numérique est un univers de mouchards et autres traceurs. Qu’il n’est pas forcément très opportun de publier, par exemple, la photo d’un flic – eût-il la main trop preste sur la gazeuse – en donnant quelques détails sur son intimité ou ses habitudes. Que tout ça peut être constitutif de délits. Comme pour ces deux Gilets jaunes reconnus coupables par le tribunal de Rouen, le 13 février, de « provocation non suivie d’effet au crime ou délit par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique ». Le premier avait posté un laconique : « Faut venir armé d’une 22 » ; le second : « Pourquoi ne pas brûler le commissariat ? ». Sanction : plusieurs mois de taule avec sursis et 1 000 € d’amende. Non, Facebook, malgré ses faux-airs de connivence, n’est pas le bar du coin où on peut épancher ses colères entre potes et rouler des mécaniques. Le terrain est miné.

      https://seenthis.net/messages/780579

      Le tribunal a condamné l’étudiante à 7 mois de prison, dont 5 avec sursis, avec mandat de dépôt, pour complicité d’outrage et délit de diffusion d’images. Elle devra verser 3 400 € aux policiers niçois. Détenue depuis début avril, la jeune femme exécute déjà une peine de 7 mois à la maison d’arrêt de Seysses après des violences commises lors d’une manifestation des « Gilets jaunes ».

      Ses camarades gilettes & gilets jaunes n’ont plus qu’à l’abonner à CQFD pendant son séjour en taule d’autant plus que @cqfd est gratos pour les détenu.e.s. Si une cotise est en place pour l’indemnisation des flics (pauvre toutous) faudra pas compter sur moi. Plutôt crever !