Bonjour
cela n’est pas inintéressant de faire ce genre d’exercice mais la question est celle du périmètre retenu. Il vaut mieux éviter de mélanger des communes de taille et de population trop différente.
Un des pbs de la carte du NYT soit dit en passant c’est d’avoir désolidarisé la légende
En 2012, des géographes avait fait un exercice similaire sur le candidat arrivé en tête, pour une carte assez proche, mais prenant les cantons plutôt que les communes comme maille de base, l’idée étant de montrer les sensibilités électorales géographiques avec l’idée que l’originalité c’est justement qu’elles reflètent des tendances spécifiques pour être isolées, s’opposant par exemple au discours opposant les villes centres aux « périphéries » : un dualisme simplificateur.
L’inconvénient évident, de ce type de carte c’est de sous représenter visuellement les villes et zones de hautes densités : on a l’impression que la France Le Pen est géographiquement dominante, parce que les zones urbaines sont de périmètres restreints. D’où la tentation chez certains auteurs de programmes des cartogrammes représentant les lieux non pas en fonction des surfaces, mais de la population : par ex. sur cette carte du premier tour de 2012.
Jacques Lévy ou Hervé Le Bras vont très probablement publier une carte similaire dès demain matin...