ssayen

Objecteur de croissance

  • http://hyperbate.fr/dernier/?p=34352

    J’ai dans l’idée que cet article a déjà été signalé. J’en goûte pas mal l’ironie, moi, qui depuis des lustres et des lustres préférerait que l’on parle des droits d’éditeurs plutôt que des droits d’auteurs. On ferait cela, on serait définitivement débarrassé des éditeurs, comprenant à quel point non seulement ils ne rendent pas de très grands services aux auteurs, pas non plus aux lecteurs, mais surtout à quoi servent-ils ?

    J’aime bien aussi la capture d’écran avec la flèche du player sur la bouche de ce type bouffi de lui-même.

    • Tiens, vole ce lien en cliquant dessus uh uh : #richard_malka

      Si, sur la version anglo-saxonne de Wikipédia on peut voir les affiches des films ou les couvertures des livres, et que celles-ci sont systématiquement absentes de la version francophone de Wikipédia, c’est du fait de cette différence culturelle. En tant qu’enseignant en art, je ne peux pas montrer d’extrait d’un film sur DVD à mes étudiants sauf à faire acquérir par la médiathèque de mon école les droits spéciaux (et très élevés) pour cet usage.

    • Cette fois, on atteint un peu le fond du panier avec Richard Malka, certes scénariste de bande dessinées et avocat de #Charlie_Hebdo, mais qui restera surtout dans l’histoire des libertés publiques comme l’avocat de la société #Clearstream, qu’il a vaillamment défendue contre un seul homme, le journaliste indépendant #Denis_Robert. Il paraît que Malka se désole de la mauvaise publicité que lui a valu, auprès des journalistes, le fait de défendre Goliath contre David.

    • Merci fil, Philippe et Eric ! Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est flou, et en fait oui, je crois qu’on peut tout faire, citer longuement si on cite les références, l’auteur le créateur, la source, le lieu. Vu la lourdeur de la justice, Il y a peu de chance que ça se finisse en procès de toutes façons.

      Le texte de Jean-Noël vient à point. Ce que j’aime le plus, c’est en même temps la force de ce qu’il dénonce (et ici je crois qu’on est à peu près tous d’accord) et la mesure de ses mots. C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif). Donc bravo, moi je n’y arrive pas, surtout quand j’ai la haine. Et pour ce qui concerne Malka et Val, il y a largement de quoi avoir la haine. Et la Rage de voir Le Monde promouvoir Arnaud Leparmentier. Mais bon.

      Cette initiative me fait penser qu’il y a un fort vent de panique dans le monde de l’édition, comme il y a un fort vent de panique dans la presse « établie ». Les premiers attaquent violemment l’Internet libre, la gratuité et l’ouverture, l’accès libre en général, les seconds attaquent aussi Internet, les blogueurs et les sites alternatifs, associatifs, sans même se poser la question de leur propre médiocrité comme possible source de la désaffection des lecteurs (les lecteurs ont trouvé de l’information de meilleure qualité ailleurs, même si ça doit leur demander des effort pour agréger les sources ici et là). Ça ressemble à une tentative désespérée de récupérer le pouvoir (le contrôle ?) sur la diffusion du savoir, de la connaissance, de la littérature, etc... qu’ils sentent glisser doucement mais surement hors de leur contrôle. Je pense (j’espère) qu’ils ont perdu d’avance.

      Je pense (mais je peux me tromper) que le libre, le mouvement ouvert est plus fort et qu’à terme, c’est ce modèle qui sera suivi (j’allais dire « qui va s’imposer » mais moi, je n’ai pas tout envie d’imposer quoique ce quoi que ce soit à qui que ce soit, je souhaite que les gens choisissent ce qu’ils pensent être le mieux pour eux). C’est ce mouvement libre, la mise à disposition gratuite, cette ouverture, qui nous a permis à tous de découvrir des merveilles artistiques, musicales, littéraires, culturelles, poétiques (écouter un concert d’Allain Leprest à deux heures du mat, consulter les carnets de Paul Klee à trois heure du mat). jean-Noël l’évoque dans son billet : Au nom du droit d’auteur, des tas de merveilles ne sont pas visibles, pas disponibles.

      C’est un calcul bizarre... Ce qui nous plait quand nous avons pu lire, couter, consulter, souvent, nous l’achetons ! Il y a quelques années, j’ai rencontré une assistante de Paulo Coelho. On peut penser ce qu’on veut de l’auteur, mais il lui avait demandé de mettre l’essentiel de ses livres en accès gratuit sur Internet. Le temps qu’a duré l’expérience, il avait vendu en moyenne 40 % de plus de bouquins que la moyenne habituelle.

      Pour finir, un petit résumé de notre expérience avec visonscarto.net depuis 2006. Le blog jusqu’en 2014, puis le « vrai » site depuis 2014 a été entièrement gratuit, proposant de nombreuses cartes et analyses gratuitement. On a peut-être un peu perdu, on a peut-être été un peu pillé ici et là. Mais vous savez quoi ? on s’en fout complètement ! :) et vous savez pourquoi ? parce que ce qu’on a gagné avec ce site est infiniment plus que ce qu’on a perdu. On a globalement jamais gagné d’argent directement. Mais grâce au site, on a rencontré des artistes, des cartographes, des gens passionnants, on a tissé un formidable réseau de compétences, on a parfois été choisis pour des projets internationaux, souvent invités à donner des conférences, participer à des ateliers de cartographie dans le monde entier, s’enrichir de nouveaux savoirs, on a pu connaître et rencontrer des groupes d’artistes, débattre, d’activistes, de chercheurs avec lesquels nous échangeons et nous n’aurions jamais connu si nous n’avions pas eu Visions carto, ou pire cauchemar, si Visions carto se trouvait bien protégé derrière un méga super paywall - donc invisible au public ! La vraie valeur de l’ouverture, c’est ça.

      Nous sommes peut-être en train de vivre un tournant important dans les comportements, je pense à la solidarité avec les réfugiés malgré les discours politiques obscènes qui se poursuivent mais qui sont de moins en moins écouté, je pense à la multiplication des initiatives « ouvertes » sur internet. C’est plutôt réjouissant et ça me de donne l’espoir, j’ai envie d’y croire.

    • @reka

      C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif).

      Pour ma part je trouve que c’est dommage de se priver, j’aurais plutôt tendance à appeler un peigne-cul un peigne-cul (tiens je vais créer un tag, #peigne-cul, celui-là il sera vraiment de moi)

      Pour ce qui est du monde de l’édition, de ses représentants, j’ai eu le sentiment de les croiser de nombreuses fois dans des tabes rondes pour esprits carrés, notamment à la BNF, et chaque fois je suis saisi par leur peur panique et chaque fois ce que j’entends dans les questions qu’ils s’empressent de me poser quand on, descend de l’estrade et que les mircphones sont coupés, me laisse surtout entendre qu’ils sont en train de calculer combien de temps ils vont pouvoir encore survivre et est-ce que cela tiendra jusqu’à leur retraite ?

      Pour le reste je suis un peu surpris par ton bel enthousiasme, que je trouve très aimable, agréable à entendre mais pas très réaliste, quand il me semble au contraire que les directions générales que l’on fait prendre à internet ne sont pas très prometteuses.

    • @philippe_de_jonckheere oui, mais le problème difficile c’est de le faire sans tomber dans la caricature pathétique popularisée à l’époque par le Plan B feu PLPL qui était bien nulle et complètement destructrice. Et ce n’est pas ça que je vise (la destruction) mais plutôt la construction de quelque chose. Et c’est pour ça que je suis optimiste car je suis convaincu qu’on peut s’organiser pour faire quelque chose de beau (et d’ouvert !)...

    • Tiens, pour participer quand même un peu :

      Droit de courte citation — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation#Cas_des_.C5.93uvres_litt.C3.A9raires

      Le cas de site comme Google ou Amazon est intéressant. Ces sites permettent aux internautes de consulter de courts extraits d’œuvres littéraires. Si ces plateformes exercent le droit de courte citation d’une œuvre dans le but d’informer le public, aucune autorisation de l’auteur n’est nécessaire. En revanche, si le caractère commercial du site fait que la citation relève plus d’une incitation à acheter l’œuvre que d’une information au public, alors une autorisation devra être demandée à l’auteur.

      Il n’y a que moi qui trouve absconse l’idée qu’il faille demander à l’auteur pour inciter le public à acheter son œuvre ? Ou je n’ai rien compris… ?

  • Histoire-géo au brevet : ça ne sert à rien mais on continue | Journal d’un prof d’histoire | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journal.histoire/2014/06/30/histoire-geo-au-brevet-ca-ne-sert-rien-mais-continue-233176

    Chose curieuse, d’après le barème de correction officielle fourni aux enseignants, un candidat qui, dans sa copie, évoquerait à propos de la « protection » le flicage d’Internet, qui s’aviserait d’exprimer que la « dissuasion » nucléaire est une forme de terrorisme d’Etat ou encore que « l’intervention » a des allures de campagne publicitaire pour l’industrie de l’armement, quand il ne s’apparente pas à une opération de pillage économique d’un pays pauvre, ce candidat aurait tout faux et se verrait sanctionné d’un zéro.

  • Monsanto veut contrôler le business des abeilles
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5614

    Voilà l’idée !
    Les poisons Monsanto tuent les abeilles, or les abeilles garantissent pour l’équivalent de 153 milliards d’euros de travail gratuit et naturel l’alimentation mondiale.
    Donc, plutôt que d’arrêter de commercialiser des poisons qui tuent les abeilles, Monsanto va fabriquer des abeilles résistantes à ses poisons (qui continueront, in fine à détruire les abeilles naturelles).
    Et comme cela, Monsanto détiendra le contrôle de 100% de l’alimentation humaine et nous fera passer 2 fois à la caisse, une fois pour les poisons et une autre pour les frankenabeilles.
    Ce qui signifie par extension que la destruction des abeilles est bien un fait connu de Monsanto.
    Et au final, que voit-on se dessiner ? : un monde où Monsanto va avoir concrètement le pouvoir de décider qui va pouvoir se nourrir et à quel prix.

    Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs.

  • Internet : la longue traîne n’a-t-elle toujours été qu’une utopie ? - Slate.fr
    http://www.slate.fr/tribune/84585/longue-traine-blockbusters

    Retour sur l’ouvrage d’Anita Elberse, professeure d’économie à Harvard, « Blockbusters » : plus que jamais à l’ère d’internet, c’est la tête et non la traine qui garde le pouvoir, à savoir les grosses productions et non les niches. La dynamique du gagnant qui rafle la mise est encore plus forte sur le net. Au cinéma, si les Majors prennent des risques avec les blockbusters, c’est parce que la promotion et l’invasion sont la meilleure façon de s’assurer contre les risques sur un marché par définition incertain. Anita Elberse étend sa démonstration à d’autres domaines culturels : édition, musique, sport... mais également dans le numérique, via Apple ou Netflix qui se transforme en studio, ou YouTube qui se met à créer des chaines et à mettre en avant les plus visibles. Pour Anita Elberse, l’allégorie de (...)

    #économie #longuetraine #marketing

  • Comment l’argent vogue de #Paradis_fiscaux en fondations opaques, grâce à Ikea
    http://www.bastamag.net/Comment-Ikea-entretient-l-opcaite

    Des holdings, des fondations et des filiales dans le monde entier, enchevêtrées dans une structure complexe. Les dirigeants de la multinationale suédoise Ikea cultivent soigneusement l’opacité et la dissimulation. Et ont un faible pour les paradis fiscaux et les montages financiers qui permettent « l’optimisation » fiscale : éviter le plus possible de s’acquitter de l’impôt. Petite plongée dans les ramifications de ce labyrinthe, bien loin des idées philanthropiques affichées par ses fondateurs. Une (...)

    #Décrypter

    / #Capitalisme, Paradis fiscaux, #Multinationales, #A_la_une

  • Blog de Paul Jorion » « Une nouvelle fantastique », par Julien Alexandre
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=62081

    Interrogé sur un chiffre extrait du rapport – les 85 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres -, celui-ci accueille la nouvelle de façon extatique. En substance, pour les non-anglophones (la vidéo a été partiellement sous-titrée ici) : « C’est une nouvelle fantastique, cela inspire tout le monde pour trouver la motivation, en regardant les 1 % (les plus riches) et en se disant « je veux être l’un d’entre eux, je vais me battre de toutes mes forces pour parvenir au sommet ». Qu’y-a-t-il de mal à cela ? Je glorifie le capitalisme ! Et ne me dites pas que vous voulez redistribuer la richesse de nouveau, ça n’arrivera jamais ».

    Quand la journaliste lui fait remarquer gentiment qu’ils sont en train de parler de gens dans une pauvreté abjecte et extrême, Kevin O’Leary lui répond : « Absolument pas, on était en train de parler des riches ».

    Avec des amis comme Kevin O’Leary, le capitalisme n’a pas besoin d’ennemis.

  • La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation (Deuxième partie) - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/La-repartition-des-taches-entre,702

    Les réponses minimales, ou confirmations minimales, signalent à la/au locutrice/teur qu’elle/il a bien été compris-e et peut continuer. Ce sont par exemple un signe de tête, un « mhm » ou un « oui ». Placée à temps, la réponse minimale montre une attention active à l’interlocutrice/teur.

    Comme pour les enfants, le tour de parole des femmes apparaît non essentiel. Les femmes et les enfants reçoivent respectivement de la part des hommes et des adultes un traitement similaire dans la conversation.

    Cette étude m’avait vraiment aidée à comprendre, je trouvais enfin un écho au sentiment d’impuissance et de désespérance que j’éprouvais lors de conversations sans cesse interrompues par des interlocuteurs masculins sans jamais en saisir la véritable raison. Est-ce que cela venait de l’incongruité de ce que je disais ou seulement du fait que j’étais définitivement considérée comme une femme et que ma parole, de ce fait, valait deux fois moins que celle d’un homme.

  • Le gouvernement américain a-t-il tenté de mettre un accès secret dans Linux ?
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/09/19/le-gouvernement-americain-a-t-il-tente-de-mettre-un-acces-secret-dans-linux_

    Il faut savoir que si insérer une fonctionnalité cachée dans un système informatique tel que Linux est chose aisée, la garder complètement secrète l’est beaucoup moins. Le code source de Linux est en effet ouvert et son développement est collaboratif, c’est-à-dire que n’importe quel développeur qualifié peut y contribuer. De fait, contrairement à un logiciel dont le code est fermé, toute modification malveillante peut théoriquement être détectée et corrigée très rapidement, comme ce fut le cas en 2003, en vingt-quatre heures.

  • Insoumission à l’école obligatoire (livre de Catherine Baker recencé par Les Questions Composent)
    http://lesquestionscomposent.fr/insoumission-a-lecole-obligatoire

    Comment Baker s’attaque-t-elle à l’école obligatoire ? […]
    1) Contre tout ce qui est obligatoire […]
    2) Contre les canons de la pensée […]
    3) Contre la très manifeste injustice de l’école […]
    4) Contre la trouille […]
    5) Contre l’oppression des adultes sur les enfants […]
    Baker ne s’en prend pas uniquement à l’école, mais s’oppose en fait à toute idée d’éducation. Pour elle, l’éducateur est celui qui prétend savoir ce qu’un être devrait devenir, et l’aider à le devenir. Or, elle ne considère pas l’enfant comme un être en devenir, ou comme un adulte potentiel, mais comme un être complet et présent, un individu à part entière. L’éducation dénature l’individu, le détourne de ce qu’il est pas sous la contrainte (qu’elle soit violente ou douce). Critiquant les pédagogues qui prétendent savoir ce que l’enfant devrait être et devenir, et qui estiment, en contraignant l’enfant à obéir, le protéger contre lui-même, elle s’appuie sur les propos des pédagogues eux-même pour dénoncer la violence de leur emprise sur les enfants. Ce faisant elle remet radicalement en question la souveraineté de l’adulte sur l’enfant. […]
    6) Contre les maîtres […]
    Sans mettre tous les membres du corps enseignant dans le même panier, elle estime cependant que le métier d’enseignant est intrinsèquement mauvais, puisqu’il consiste à enseigner à des enfants ce qu’ils ne désirent pas spécialement apprendre. […] elle parvient habilement à démontrer en quoi l’enseignement a largement à voir avec la domination. […]
    Baker distingue radicalement le métier d’enseignant (à l’école) de l’envie d’enseigner, arguant que ceux qui aiment transmettre leur savoir trouveront toujours des oreilles attentives […].
    7) Contre la confusion entre apprendre, savoir, connaître.
    « Savoir est de l’ordre des acquisitions, lesquelles sont fixes et limitées. Connaître est un mouvement de l’être vers le monde : une venue au monde dans la conscience qu’on fonde un rapport, un lien avec lui. C’est de la solitude originelle et de la séparation natale que jaillit le désir d’établir un rapport. La connaissance relie l’être à ce dont il naît séparé. »
    Elle s’oppose à l’apprentissage obligatoire parce qu’elle considère qu’il va a l’encontre du désir d’apprendre et de connaître qui existe chez chaque individu : en forçant les enfants à apprendre, on les détourne de leur curiosité primordiale. Elle part du principe que tout instruction obligatoire est inutile puisque tout être a soif d’apprendre. […]
    8) Contre l’assujettissement du sexe mineur
    Baker reproche à l’école d’empêcher les enfants de vivre leur sexualité, leurs amours, leurs vies. L’inhibition de la sexualité infantile est un sujet délicat et peu abordé généralement. Mais Baker place l’enfant en dehors de tout système social oppressif et voit dans l’enfant souverain, maître de lui-même, un être capable d’aimer et d’être aimé. […] Elle voit, à travers l’interdiction de la sexualité, une privation de soi imposée aux enfants, une forme d’aliénation. […]
    9) Contre le manque à vivre
    Dans la continuation du précédent chapitre, celui-ci aborde la privation de liberté de l’enfant scolarisé. On pense peu à la violence que représente le fait de faire passer à un enfant 7 ou 8 heures par jour, 5 ou 6 jours par semaine, dans une pièce assis sur une chaise. […]
    10) Contre la normalisation
    On a vu que Baker critiquait la suprématie de l’adulte sur l’enfant. Dans le même élan de pensée, elle s’oppose ici au rôle de l’école qui est de préparer l’enfant à être un futur adulte, et plus largement à l’existence de rôles sociaux préétablis pour les enfants, les adultes, les hommes, les femmes. […]
    11) Parce que je t’aime et qu’on n’a rien à perdre
    « Résumons-nous : l’école fait du gardiennage d’enfants (les surveille pendant que les parents travaillent), leur fait apprendre ce qui est utile au roulement de la machine socio-économique, leur inculque la soumission, opère la sélection, distribue les rôles. »

    #éducation #école #oppression #âgisme #violence

  • Agile Best Practices - Code School
    http://www.codeschool.com/code_tv/agile-best-practices

    Agile software development methodologies like Scrum are easy to learn, but hard to master. It’s easy to get some of the details wrong. This could keep your team from receiving all the benefits the framework has to offer, or worse, lead to poor communication and defects. This screencast will walk you through Agile best practices, with a discussion of some of the pitfalls, and ways to get your team back on track.

    #Agile #Scrum #Code_School

  • #BP plea in Gulf spill case OKd by judge - SFGate
    http://www.sfgate.com/nation/article/BP-plea-in-Gulf-spill-case-OKd-by-judge-4234275.php

    BP plaide coupable de meurtre et paie une petite amende… les personnalités juridiques on les envoie pas à la chaise électrique ?

    BP added manslaughter to its felony record Tuesday, but removed a heavy weight from the shoulders of the company and its investors as a judge accepted a plea agreement in the deadly 2010 Gulf of Mexico oil spill.

    The $4 billion fine - about equivalent to the revenue BP took in every four days last year - was salt in an open wound for victims who spoke during an emotional hearing in New Orleans at which a BP lawyer entered guilty pleas on the company’s behalf to 14 charges, including manslaughter and obstruction of Congress.

    In addition to the fine, which BP will be able to pay over five years, the oil giant will be on probation for five years and will be subject to independent monitoring.

    “I think BP is the real winner today,” said Chris Jones, whose brother, Gordon Jones, was killed in the Deepwater Horizon explosion.

    #pétrole #pollution

  • Créer une entité « innovation » dans votre entreprise : une fausse bonne idée ? | Le blog de Philippe Silberzahn
    http://philippesilberzahn.com/2012/04/30/creer-une-entite-innovation-dans-votre-entreprise-une-fausse-bon

    Il y a plusieurs raisons à ces difficultés : D’une part, elles sont victimes du syndrome de Cassandre : elles ont conscience des difficultés à venir, notamment que le coeur de métier est vouée à la disparition, mais elles ne sont pas entendues. Souvent c’est parce que le coeur de métier produit encore des revenus importants et qu’aucun élément financier ne pointe de problème particulier. Il se peut même que la profitabilité augmente, ce qui est typiquement le cas de segments matures. Pourquoi s’inquiéter quand tout va si bien et que la bourse applaudit vos performances financières ? C’est ainsi que Kodak, aujourd’hui en faillite, était la chérie de la bourse dans les années 90 au moment même où le développement de la photo numérique sapait les bases-mêmes de son avenir.

  • Personne n’aime le #féminisme islamique | VICE
    http://www.vice.com/fr/read/personne-n-aime-le-feminisme-islamique-v7n1

    Il faut inclure les questions de rapports de races et de classes dans notre réflexion. Par exemple, on veut que les pays arabes acceptent l’idée qu’une femme peut être mufti et que les féministes occidentales nous considèrent comme de « vraies » féministes. Mais pour ça, il faudrait que les musulmans arrêtent de nous voir comme des vendues à l’Occident, et que les féministes ne nous réduisent pas à des aliénées parce qu’on choisit de porter le voile.

    #religion

  • Le logiciel de #téléphonie mobile qui défie le contrôle des Etats | ActuWiki
    http://actuwiki.fr/actu/13691

    Il fonctionne selon le principe d’un maillage (« mesh ») consistant à créer des réseaux temporaires et mouvants, entièrement décentralisés. Lorsque deux appareils sont proches l’un de l’autre (quelques centaines de mètres), ils se parlent en direct. S’ils sont trop éloignés, les autres téléphones Serval se trouvant dans la même zone captent automatiquement la communication et la retransmettent, de proche en proche – sans que leurs propriétaires aient à faire quoi que ce soit.

    #mesh #serval

  • Les nouveaux chiens de garde
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=22422

    Si je dois émettre une réserve vis à vis de ce #documentaire, c’est qu’il semble totalement dédouanner le spectateur, qui est pour moi complice du crime autant que victime. C’est le spectateur qui réclame des experts qui ont l’air de savoir de quoi ils parlent, c’est le spectateur qui n’a pas envie d’entendre des gens hésiter [etc.].

    là-dessus, je ne suis pas du tout d’accord avec @jean_no

    par contre là, oui :

    si la multiplication des chaînes de #télévision et des antennes de radio n’a, contrairement à ce qu’aime dire Alain Duhamel, pas spécialement favorisé une pluralité d’expression réelle, alors il faut se réjouir de ce qu’a apporté le réseau #Internet en la matière, et le chérir comme un #trésor des plus précieux.

    • A mon avis ça ne suffit pas à la démonstration. Les rapports de domination et les responsabilités sont ce qu’ils sont, et ce n’est pas en mettant tout le monde dans le même sac au nom de la loi du marché qu’on peut en sortir. Ou alors on se dit « on a les gouvernants qu’on mérite », « on utilise Word parce qu’on est des cons », etc., et on ne change jamais rien.

    • +1 avec @jean_no même si on peut penser que le doc ne traite pas de la responsabilité du spectateur, non pas pour le dédouaner, mais plutôt pour se concentrer sur la charge envers les experts de tout poil. Ou alors, j’ai mal compris.

      par contre, je ne suis pas d’accord avec la 3ème note de cet article : C’est justement parce que j’ai compris à quel point la télévision fabrique l’opinion et que j’étais impuissant face à cela que j’ai décidé de ne plus avoir de téléviseur chez moi.

    • 1. mais tu as écrit : « c’est le spectateur qui réclame », or, si l’on excepte le « coup » de NRJ en 1984, je n’ai pas vu beaucoup de spectateurs descendre dans la rue pour demander de la merde. L’audimat et le profit poussent les chaînes à favoriser des spectacles faciles et complaisants, mais ces « logiques » pourraient être contrebalancées par d’autres : notamment, de la régulation (que TF1 respecte son cahier des charges et ses engagements pris lors de la privatisation ? — c’est le sujet d’un autre documentaire de Pierre Carles : Fin de concession) ; une autre forme de propriété de ces médias (le modèle de la BBC) ; une autre attitude de l’Etat vis-à-vis des chaînes publiques (et privées), etc.

      2. et pour comprendre les fumeurs il faut descendre combien de paquets par jour ? (Et même quand on décide de ne pas avoir la télé, il arrive forcément qu’on la voie ici ou là.)

    • Je trouve un peu dommage de qualifier le documentaire de naïf ou réchauffé sous prétexte que certaines « révélations » sont déjà connues par une bonne partie des spectateurs. Ici il ne s’agit pas, je pense, de toucher les gens qui savent déjà tout ça, mais bien de rendre accessible, digeste, acceptable par le téléspectateur lambda toutes ces informations.
      De la même manière, vouloir culpabiliser le spectateur qui s’enfile de la merde à la télé par pack de 6 : il ne connaît rien d’autre, et ça demande un effort colossal pour lui d’aller vers autre chose, comme pour la littérature, la musique, le cinéma, la bouffe... Tout quoi. L’humain n’aime pas beaucoup le changement, c’est une vraie addiction.
      Je pense qu’un doc comme ça accessible, parfois même comique (c’est un comble vu le sujet) permet de toucher beaucoup plus de gens que des convaincus pointus très au fait qui discutent entre eux en stigmatisant le téléspectateur moyen au passage.

    • Je pense qu’il ne faut pas isoler la télévision de son contexte historique. Lorsque @jean_no dit :

      C’est le spectateur qui réclame des experts qui ont l’air de savoir de quoi ils parlent

      c’est aussi et surtout la société dans laquelle on vit qui est une société d’expertise (que ce soit pour la science, la politique, l’art, etc).

      Pour ce qui est de la suite :

      c’est le spectateur qui n’a pas envie d’entendre des gens hésiter

      à mon avis là aussi ce n’est pas un point qui propre à la télévision. Dans un colloque, conférence, débat, on est aussi embêté quand un des intervenants perd le fil de sa phrase, réfléchi trop longtemps avant de répondre, etc. C’est un point qui est inhérent au « direct » (mais qui par contre pourrait être évité quand ce n’est pas en direct, grâce au montage, et seulement si on fait un montage intelligent qui ne dénature pas ce que voulait dire la personne).

      Cependant, je reste persuadé que toute technique complexe a des limites et des conséquences inhérentes. Le fait que la télévision soit un flux induit forcément un certain type de contenu.

  • Wiris, un outil d’édition wysiwyg d’équations mathématiques qui semble plutôt bien fait. Sortie en png, mathml, latex. Plugin disponible pour les principaux éditeurs de rich text.

    WIRIS | Educational mathematics
    http://www.wiris.com/en/editor ?

    WIRIS editor is a visual editor (WYSIWYG) that allows inserting mathematical formulas in web pages. It runs on any browser, including the ones in tablet PCs, as is based on HTML4 and JavaScript technology. Plus it is of course 100% compliant with HTML5.

    WIRIS editor is a mathematical WYSIWYG editor. You can use a large collection of icons nicely organized in thematic tabs in order to create formulas for your web page, virtual learning environment, blog or forum.

    #wiris #mathml #wysiwyg #latex #png #mathématiques