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  • De Pompidou à Macron, le système Rothschild tire toujours profit de la dette publique… – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/12/09/de-pompidou-a-macron-le-systeme-rothschild-tire-toujours-pro

    Depuis la loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement.

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron, issu lui aussi de la banque Rothschild, ne compte pas bien sûr remettre en cause cette loi, préférant faire des coupes sombres dans les budgets sociaux pour réduire le déficit de l’Etat… 

    Depuis 1973, le Trésor public ne peut plus présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. En clair, l’État est condamné à se financer par des emprunts, contre intérêts, auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la Banque de France.

    Comment en est-on arrivé là ? En 1973, après de 30 années de création monétaire, l’économie française était remise à flot. Dans l’esprit de l’ancien président de la République, Georges Pompidou, et des hauts fonctionnaires qui l’entouraient à l’époque, la France était désormais reconstruite suite aux destructions de la deuxième guerre mondiale. 

    Il semblait donc plus aussi nécessaire de laisser persister des mécanismes qui s’étaient avérés bénéfiques pour le financement de dépenses d’investissements structurels, d’autant plus que ces mécanismes de création monétaire avaient été souvent utilisés pour financer le fonctionnement courant de l’Etat. 

    Il s’agissait avant tout d’instituer un garde-fou afin de préserver le pays de l’inflation et des dévaluations de la monnaie en s’imposant une discipline budgétaire. Il apparut souhaitable à la fois d’encadrer les dérives potentielles de l’Etat et de sortir d’une ère d’économie administrée en établissant un autre système de financement.

    Mais le problème, c’est que ces bonnes intentions finirent par faire le jeu du monde de la finance qui a vite vu l’intérêt qu’il pouvait retirer d’un système par lequel l’État devait obligatoirement passer pour emprunter. De ce point de vue, la loi de 1973 fut également le fruit d’un habile lobbying bancaire visant à neutraliser tous ceux qui étaient favorables au système en vigueur jusqu’ici.

    Cette loi a été abrogée en 1994 mais après avoir été étendue et confortée au niveau de l’Union européenne par les traités de Maastricht (à compter du 1er novembre 1993, article 104) et Lisbonne (à compter du 1er décembre 2009, article 123) que la France appliquer à la lettre depuis cette date.

    Les critiques de la loi de 1973

    Contrairement à ce qu’escomptaient les initiateurs de la loi de 1973, l’endettement public non seulement s’est poursuivi mais a augmenté considérablement, l’État étant progressivement devenu l’otage d’un système financier privé. 

    On le voit aujourd’hui en France mais aussi en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, ce ne sont plus les états qui gouvernent mais la « troïka » (Union européenne, Fond monétaire international et Banque centrale européenne) qui resserre toujours davantage son emprise financière sur les pays, notamment du Sud de l’Europe.

    La critique de cette loi a notamment été porté par Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l’essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq « La dette publique, une affaire rentable », publié en 2008.

    Le webdocumentaire « L’Argent Dette » (documentaire sur la création monétaire, 2008) de de Paul Grignon, fustige le fait que les États empruntent de l’argent et payent des intérêts, alors qu’ils pourraient créer l’argent. Diffusé en streaming sur le web et en DVD, il nous montre à l’aide d’animations et d’explications claires la façon dont est créé l’argent. Et contrairement à ce que l’on peut croire, la monnaie créée par l’État ne représente que 5% de l’argent en circulation contre 95% créée par quelqu’un signant une reconnaissance de dette à une banque. 

    Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l’association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé eux aussi cette loi dans un livre de 1996, » La monnaie dévoilée « , aux Editions L’Harmattan. 

    Dans le documentaire franco-allemand d’Arte, « La dette, une spirale infernale ? », le pouvoir des banques de créer de l’argent à partir de rien, contre une promesse de remboursement y est critiqué également par le regretté Bernard Maris qui expliquait notamment : « L’argent, qui était devenu un bien public – c’est-à-dire que l’État gérait la création monétaire – est redevenu un bien privé, créé par les banques, de grandes puissances autonomes, dans les années 1970, et après ça n’a fait que s’amplifier ».

    C’était aussi l’avis de Michel Rocard qui estimait que cette loi a « interdit à l’État de se financer sans intérêt auprès de la banque de France » et l’a obligé à « aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5 % ».

    Dans son livre « L’Arnaque du siècle » de 2012, Nicolas Dupont-Aignan écrit « Comment pouvons-nous accepter d’avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c’est-à-dire aux banques privées ? […] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d’emprunter à 3 % à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1 % ? […] Alors même que l’on pourrait, comme la France l’a fait jusqu’en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics ? ».

    Des critiques, comme Emmanuel Todd, vont jusqu’à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée.

    Des chiffres méprisés par Emmanuel Macron

    Si les taux d’intérêt ont fortement diminué ces dernières années, s’établissant à moins de 1% en moyenne ou même négatifs à certaines périodes de l’année depuis 2012, ils ont été très élevés par le passé.

    Dans les années 80, le taux d’intérêt moyen à 10 ans était de 11,9%, dans les années 90 de 6,3%, dans les années 2000 de 3,9%. En 2011, les taux d’intérêt à dix ans notamment sur les emprunts d’Etat de la Grèce ont atteint des niveaux record, jusqu’à 17,68 % ! La tension sur la Grèce a poussé à la hausse les taux des autres pays fragiles de la zone euro : les rendements à dix ans de l’Irlande ont atteint jusqu’à 11,31 % et ceux du Portugal 10,46 %.

    En 1978, la dette publique de la France représentait 72,8 milliards € et 21,2% du PIB.

    En 1988 : 302,8 milliards € et 33,3% du PIB.

    En 1998 : 787,4 milliards € et 59,6% du PIB.

    En 2005 : 1147,6 milliards € et 66,8% du PIB. La charge de la dette (paiement des intérêts seuls) se montait à 47,4 milliards d’euros, soit la presque totalité de l’impôt sur le revenu payé par les Français. Cette charge était le deuxième poste budgétaire de l’État français, après celui de l’Éducation nationale et avant celui de la Défense. 

    En 2007 : 1211,6 milliards € et 64,2 % du PIB. La charge des intérêts se montait à plus de 50 milliards d’euros, soit l’équivalent du déficit public. 

    Fin 2013 : 1 925,3 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB. 

    A la fin du 1er semestre 2014, la dette a dépassé officiellement les 2 000 milliards €. 

    Fin 2015, lorsque Emmanuel Macron était encore ministre de l’Economie, de l’industrie et du Numérique, la dette est montée à 2 098 milliards € !

    Fin juillet 2017, la dette s’élevait à 2 226 milliards € (soir 35 441 € par habitant et 70 882 € par ménage)

    Un calcul précis révèle en outre que de 1980 à 2008, la dette a augmenté de 1 088 milliards €, les intérêts payés se montant à 1306 milliards d’euros ! Sans les intérêts encaissés par les financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d’euros au lieu de 1 327 milliards € ! 

    Une situation dramatique qui s’est encore aggravée depuis la crise de 2008 où, en volant au secours des institutions financières, l’État est également devenu le fournisseur en premier ressort de ces mêmes institutions qui lui reprochent son endettement et lui appliquent en conséquence des taux usuraires. 

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron occulte systématiquement le problème du financement de la dette publique par des organismes bancaires privés à l’image des « éminents journalistes » que sont les Apathie, Barbier, Calvi, Demorand, Joffrin, Lechypre, Lenglet, Pernaut, Pujadas qui préfèrent parler de « l’insupportable fardeau de la dette », « la France en faillite », « les nécessaires sacrifices à faire », « la nécessité de ne pas vivre au-dessus de nos moyens » etc.

    C’est ainsi que s’imposent dans l’opinion françaises et européenne des vérités apparentes qui confortent l’inéluctabilité de l’austérité et la remise en cause le système des créanciers privés pour financer l’endettement des états…
    – Source : Les Moutons Rebelles                                                  Auteur : Lerebelle | Editeur : Walt | Dimanche, 09 Déc. 2018                        http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/16467

  • l’histgeobox : « Y a du soleil et des nanas (Darla dirladada) ». Le Club Méditerranée et l’explosion du tourisme de masse.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/09/y-du-soleil-et-des-nanas-darla.html

    La seconde guerre mondiale suspend l’initiation au plaisir des vacances. Aussi à la Libération, les Français veulent plus que jamais s’amuser, s’évader. Pendant que les autorités cherchent à faciliter l’accès des classes moyennes et populaires aux vacances - ce qu’on appelle « le tourisme social » - , des particuliers imaginent de nouvelles formules de vacances.
    Dimitri Philippov des « Ours blanc » poursuit ses expériences d’avant-guerre. En 1948, il crée le club olympique, un village de vacances composé de tentes, d’un bar, d’une piste de danse. Dans cette formule « tout inclus », les vacanciers pratiquent des activités sportives en pleine nature avant de faire la fête chaque soir. Dans ce sillage, d’autres clubs voient le jour à l’instar du Village magique crée par Paul Morihien (1) pour les Lazareff, fondateurs du nouveau magazine Elle.
    Les promoteurs et clients de ces premiers clubs n’appartiennent pas à la bourgeoisie traditionnelle. Jeunes, souvent d’origine étrangère (Russes, Belges, Arméniens...), issus de la bourgeoisie économique, tous possèdent de solides capacités sportives. Gérard Blitz est l’un d’eux. Fils d’un diamantaire flamand d’Anvers, le jeune homme est élevé dans le culte du sport et devient un champion de water-polo en Belgique. Au cours de la seconde guerre mondiale, Blitz s’engage dans la Résistance. A la Libération, les autorités belges le chargent de travailler à la réinsertion des survivants des camps de concentration. Pour mener à bien sa mission, il réquisitionne un hôtel transformé en une sorte de sas où les anciens concentrationnaires « réapprennent à vivre ». Blitz tirera de nombreux enseignements de cette expérience bouleversante.
    Au cours de l’été 1949, le jeune homme fréquente le Club olympique de Philippov à Calvi, un espace dévolu au sport, à la convivialité et la mixité. Conquis, Blitz rêve d’offrir au plus grand nombre de nouveaux espaces d’évasion débarrassés des barrières sociales. Dans cette optique, il crée sa propre structure. Le 27 avril 1950, Gérard Blitz fonde le Club Med sous la forme d’une association loi 1901. Issu d’une famille aisée, détaché des nécessités matérielles, le fondateur n’attend pas un rendement économique immédiat. Sans chercher à faire du tourisme social, Blitz entend proposer une forme de vacances axée sur la vie en plein air, le sport, le dépaysement, la rencontre, le plaisir, dans le cadre de séjours « mettant en œuvre une conception hédoniste des loisirs fondée sur le jeu comme finalité. »

  • Contrairement à ses collègues Insoumis, Danièle Obono défend les stages « non-mixtes »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/11/24/25001-20171124ARTFIG00103-contrairement-a-ses-collegues-insoumis-daniele-ob

    La prise de position de Danièle Obono rentre en contradiction avec la ligne portée par ses collègues Insoumis. Mercredi sur LCP, le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière avait déjà condamné l’initiative. « Si on rentre dans un système, fût-ce au nom du fait qu’il y a des discriminations qu’il faut combattre, où des réunions sont ouvertes à certains et pas d’autres, je crois que nous avons perdu », a-t-il estimé. « Si on veut traiter la question du racisme, ce n’est pas en triant les gens à l’entrée d’une réunion syndicale », avait également tonné le député du Nord Adrien Quatennens. Loin donc du discours porté par sa collègue insoumise.

    Je ne savais pas que les insoumis avaient ce discours raciste et anti-mixité.
    Au passage je relève que Monsieur Quatennens "tonne".
    #racisme #non_mixité #fraternité #whitesplanning #mansplanning

  • « La numérisation de l’école mérite un débat public contradictoire »
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/10/30/la-numerisation-de-l-ecole-merite-un-debat-public-contradictoire_520

    Par Valérie Brun (professeure d’histoire-géographie), Sandrine Calvignac (professeure d’anglais), Daniel Lahana (professeur de mathématiques), Liêm-Khê Luguern (professeure d’histoire-géographie) ; Amélie Aschenbroich, Elsa Cordier, Didier Escande, Karen Gehrke, Stéphane Tourman (parents d’élèves du collège Albert-Camus de Gaillac, dans le Tarn)

    Notre affaire a fait son petit bruit. Dans le Tarn, au collège Albert-Camus, des profs sont poursuivis, mis en cause et perquisitionnés pour une sombre histoire de « vol de tableaux noirs »…

    Le conseil départemental, qui finance la rénovation du collège, avait décidé qu’à la rentrée l’établissement ne serait équipé que de tableaux blancs. Ceci en dépit de nos multiples démarches et courriers, restés sans réponse, pour préserver notre outil de travail. Le 28 juin, en plein jour, en présence de la direction de l’établissement, et aidés de parents d’élèves solidaires d’une action qu’ils considèrent légitime, nous démontons quelques tableaux noirs. Nous souhaitions les remettre en service à la rentrée. Une douzaine de gendarmes arrive, alertée d’un « cambriolage au collège ». Les tableaux, déjà̀ chargés dans un véhicule, sont remis dans le hall du collège sous leur escorte.

    La suite des événements s’avère plus grave encore. Nous sommes convoqués à la gendarmerie. Nous sommes auditionnés et découvrons alors avec stupeur le contenu de l’accusation. Nous sommes interrogés sur d’autres vols : deux tabourets, deux tables d’élèves, des chariots, des rideaux… Faut-il préciser que nous n’avons rien à voir avec tout ça ? Nous sommes fichés. Pris en photo de face, de profil, de trois-quarts, nos empreintes sont relevées. L’absurde ne s’arrête pas là : suite à nos auditions, nos domiciles sont perquisitionnés.

    La symbolique des « tableaux noirs »

    Que nous est-il reproché ? D’avoir cherché à préserver un outil de travail que nous jugeons indispensable pour l’enseignement de nos disciplines ? D’avoir agi selon les objectifs du développement durable enseignés aux élèves, conformément aux recommandations de l’institution ? Dans une telle situation, chacun d’entre nous, s’il choisit d’agir contre l’absurdité, qu’elle soit d’ordre pédagogique, écologique ou financier, peut se retrouver broyé.

    La symbolique des « tableaux noirs » étant trop forte, tout a été fait pour les noyer sous un fatras d’objets disparus pour nous faire passer pour des délinquants et contester la portée pédagogique de notre acte. Le risque que des professeurs, ici ou ailleurs, décident de contester, par quelque moyen que ce soit, le système dans lequel ils sont pris, justifie la réaction d’extrême violence que nous subissons.

    Il aura fallu plus d’une dizaine de milliers de signatures pour la pétition de notre comité de soutien, le concours de personnalités de tous horizons, pour que les poursuites contre nous soient « suspendues ». Pour autant, nous restons « fichés » et les mensonges et la malveillance de nos accusateurs n’ont pas été punis. Notre dossier n’étant pas « vidé » de cette affaire, nous restons aujourd’hui à la merci des brimades institutionnelles, alors que tant de choses restent à dénoncer.

    L’impératif du tableau blanc

    Avec le sentiment tragique de vivre dans un monde qui tourne à la farce, nous tâchons aujourd’hui d’éclaircir cette situation ubuesque. Dans un collège gouverné par un management dans l’air du temps, nous, les professeurs, sommes devenus des opérateurs. Nous devons non seulement nous soumettre aux réformes successives, mais aussi aux contraintes « techniques » multiples, motivées par les lobbyings de la rénovation.

    Pendant ce temps, les conseils élus pour nous représenter restent sourds aux besoins criants que nous exprimons pour pouvoir exercer notre métier. Le pouvoir politique, propriétaire de notre établissement, comme ailleurs, considère les constructions, les rénovations, les équipements comme des cadeaux. Mais des cadeaux au service de qui ? Le plan numérique dans l’éducation nationale a débouché fin 2015 sur un accord entre Microsoft et notre ministère qui se refusent à appuyer le développement et l’usage des logiciels libres.

    L’impératif du tableau blanc n’est qu’une manifestation de la numérisation à marche forcée, incontournable, qui traverse l’éducation nationale. Il se prête aux vidéos, aux projections, là où le tableau noir est has been. Le tableau blanc est le support indispensable pour l’utilisation des cours « clés en main » et standardisés dont l’offre est illimitée sur la Toile, aux kits pédagogiques proposés par des multinationales (Nestlé, Danone, Total…), aux évaluations et corrections type QCM au moment même où l’éducation nationale peine à recruter et doit faire appel à de nombreux contractuels non formés.

    Le tableau noir est l’expression de cette résistance à la « prolétarisation » de notre métier. D’ailleurs rien ne nous dit encore que l’enseignement gagne quelque chose à cet appareillage numérique, notre quotidien nous démontre que des solutions sont à proposer dans la construction de relations riches, du côté de la liberté et de l’autonomie des élèves. Il est crucial d’exprimer que l’appareillage numérique ne peut pas se substituer à la relation profondément humaine qu’est le rapport entre le professeur et son élève. Nous voulons que soient reconnus nos savoirs, nos savoir-faire et notre bon sens sur le terrain.

    Symptômes d’une idéologie de l’innovation

    Les possibilités numériques doivent être pensées avec nous, par nous. Nous refusons que des « experts » puissent nous demander de soumettre notre expérience, notre souci des élèves, de l’enseignement et de l’apprentissage aux exigences de « l’innovation » qui, on le sait bien, aura déjà changé de forme demain. Notre autorité ne peut venir que du fait que nous sommes vraiment là pour quelque chose : pas pour occuper, pas pour programmer, pas pour surveiller. Nous résistons à la banalisation de ces relations déshumanisées, que ce soit avec nos élèves ou au sein de nos institutions.

    En reconnaissant les symptômes d’une idéologie de l’innovation et d’une crispation autoritaire, nous pouvons faire de notre histoire autre chose qu’un fait divers ; et tracer les lignes de l’ère que nous vivons : la start-up nation et les perquisitions.

    Nous demandons aux collectivités locales et à l’Etat un véritable bilan de l’équipement numérique : combien de milliards d’euros ont été dépensés dans ce domaine depuis ces quinze dernières années ? Comment a été ventilé cet argent public (quelles entreprises en ont été bénéficiaires) ? Et surtout, quel est son impact pédagogique ? A-t-il permis d’améliorer la réussite des élèves en matière de lecture, d’écriture, d’acquisition des connaissances et de l’esprit critique ? A-t-il permis de réduire les inégalités à l’école ?

    Nous voulons un débat public contradictoire, essentiel, sur la numérisation de l’école, à l’écart des lobbys industriels. En attendant, nous demandons publiquement le retour des tableaux noirs aux côtés des tableaux blancs pour tous ceux et toutes celles qui le souhaitent. Saisissons-nous de cette affaire pour parler de l’école, des politiques locales, et plus largement du travail.

    • @odilon ton signalement m’a fait me souvenir, pile au bon moment, dans un texte à propos de mes Fantômes , aux cours de perspective de Monsieur Pruvost en première année des Arts Déco, et m’a donc permis cette note de bas de page dans Frôlé par un V1

      Ici j’aurais tellement aimé inclure un couplet à propos de l’extraordinaire professeur de perspective que nous avons eu en première année aux Arts Déco, je me souviens seulement de son nom, Monsieur Pruvost, et il semble bien qu’à la fois l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et même Internet aient perdu toute trace de cet enseignant à la fois sommité dans la matière qu’il enseignait, la perspective, et à la fois pédagogue hors pair : qui pourrait avoir oublié d’avoir reçu en exercice de dessiner en perspective à deux points de fuite, rien moins que la France, vue depuis une altitude de 100.000 mètres au-dessus de Calvi en Corse, et en plaçant Strasbourg comme premier point de fuite et en regardant dans la direction de Paris (dans mes souvenirs le deuxième point de fuite était à trouver quelque part en Espagne) - carte des reliefs fournie - et le commentaire admirable d’encouragement aux étudiants blêmes que nous étions : « je vous fais grâce de la courbure de la Terre ». La consultation du site internet de l’ENSAD me navre, j’y vois tant de noms d’anciens professeurs, sans doute encore en vie, et sans doute plus connus que Monsieur Pruvost, et sans doute plus soucieux de l’être - lui devait s’en moquer éperdument, ça collerait avec la personne qui arrivait tous les mardis après-midi après mille péripéties en solex ?, professeurs médiocres mais connus donc, dont j’ai eu à subir l’enseignement laborieux pour ne pas dire pire, et nulle trace de Monsieur Pruvost. Et pourtant son cours théorique de perspective à trois points de fuite, avec dévissage d’un des tableaux noirs sur lequel il dessinait à main levée - tout l’enseignement de Monsieur Pruvost se passait à main levée, règles, compas, tés, équerres étaient absolument proscrits, il fallait venir avec de très amples réserves de calques et de crayons à papier et un taille-crayon qui tienne la route, je me souviens de douleurs dans le poignet à force de tailler mes crayons à mine dure ? et à la craie pour déporter ce panneau sur la droite et en bas et obtenir le Saint-Graal, le fameux troisième point de fuite, était l’un des dix moments les plus lumineux de tout l’enseignement que j’ai reçu aux Arts Déco

    • Hé hé hé, jolie anecdote @philippe_de_jonckheere :)
      J’ai parmi mes amis un instit (et peintre) qui, à chaque rentrée scolaire, dessinait au tableau un cercle parfait à main levé pour asseoir son autorité dans sa classe dès le départ. C’était un enseignant hors pair, inspiré par différentes pédagogies « alternatives » avec au centre la culture et les arts. Mais ça a mal tourné, dans cette école de campagne du sud de la Sarthe, mais c’est le cas aussi ailleurs, il y a des esprits étriqués et très très conservateurs. Après plusieurs années et malgré les très bons résultats de ses classes, il du jeter l’éponge sous la pression de parents d’élèves puis de l’académie. Il a fait une dépression et lorsqu’il a repris le boulot, il a décidé de ne faire que des remplacements puis a pris sa retraite à 50 ans puisqu’il en avait l’occasion.

    • @odilon Dernier rebondissement. Hier soir, en allant chercher Adèle-Zoé à son atelier de céramique, je discute avec sa prof, une jeune femme adorable, pleine d’énergie et qui s’extasie toujours de ce que produisent ses élèves, je ne me souviens pas très bien pourquoi on en vient à parler de perspective, mais voilà le sujet est lancé, je lui parle de mon prof à propos duquel je viens de repenser grâce à ton signalement, Marilou me dit qu’elle-même a eu un prof du même tonneau dans son cursus nettement plus récent que le mien, elle me parle d’une méthode fondée sur le dessin d’une ellipse à main levée et j’éclate de rire, il ne peut s’agir que du même excentrique, nous avons eu à presque trente ans d’écart le même prof qui vit sur la même péniche et qui vient en cours en solex, sauf que ni Marilou ni ni moi ne sommes exactement sûrs de son nom de famille, Pruvost, Prévost, pruvaud..., ce qui explique peut-être que je ne trouve plus de trace de lui. Marilou se renseigne de son côté, la suite au prochain numéro.

  • Selon une récente étude, « Accepter n’importe quel job peut nuire aux chômeurs » - SWI swissinfo.ch
    https://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/accepter-n-importe-quel-job-peut-nuire-aux-chômeurs/43467024

    Accepter aussi rapidement que possible n’importe quel travail à durée limitée est susceptible de nuire au replacement des chômeurs sur le marché. C’est la conclusion d’une étude de sociologues de l’Université de Bâle.
    L’équipe de Christian Imdorf et Max Bergman a soumis à 550 bureaux du personnel et agences de placement de différentes branches en Suisse dix curriculum vitae fictifs de jeunes adultes disposant d’une formation et de cinq années d’expérience professionnelle. Parmi les secteurs investigués figuraient la mécanique, la finance, les assurances, l’hôtellerie-restauration, les soins et l’informatique.
    Résultats : les cursus qui présentaient de fréquents changements d’employeur ou du travail non qualifié - dans un centre d’appel par exemple - étaient jugés davantage problématiques que des périodes de chômage.
    Etaient également vues de manière négative une incapacité de gain pour raisons de santé, la participation à des programmes d’occupation, ou pire, un trou inexpliqué dans le CV.

    Bon, c’est plutôt suisse cette histoire il me semble (mais on tous en nous quelque chose de Zurich, inévitablement et par malheur). À part saisonniers et transfontaliers (souvent embauchés « en fixe »), à Calvinland, si j’ai pigé, l’emploi précaire a pas trop la côte y compris parmi les employeurs. Ce n’est pas du tout dans une perspective syndicale ou de résistance que que l’étude indique que le chômeur ne doit pas s’employer n’importe comment, mais bien parce qu’il faut souscrire à la norme d’emploi dont témoigne et qui comme de coutume dans ces questions de travail est aussi une loi morale.
    Ici on sait qu’il faut fictionner les CV (pas de trous !) et que les prétentions salariales sont liés non seulement aux titres scolaire (devenus décisifs ici à un loin terrible, cf. la création des VAE pour assouplir cette contrainte, à la marge) mais à la « trajectoire »...

  • Pleurs & tremblements extasiés
    http://www.dedefensa.org/article/pleurs-tremblements-extasies

    Pleurs & tremblements extasiés

    29 juin 2017 – Rompant avec mes habitudes de vieil ours chauve perdu dans les bois hors-postmodernité, je regardai mardi en fin d’après-midi l’émission machin-truc de l’inimitable Calvi Gérard sur le segment royal de 18H00-20H00 sur LCI, et je suis sûr qu’ailleurs à la même heure ce devait être pareil car ainsi fonctionne notre univers de la communication-Système. (Aligné, plié, pas un pli pour dépasser, ne veux voir qu’une tête, n’entendre qu’un soupir, et ce sera ce soir-là celui de l’extasié bonheur.) On nous avait montré auparavant, vers 15H00-17H00 – j’ai beaucoup lambiné devant la TV avant-hier après-midi, parce que le temps était à l’orage et que ma chienne Klara en a grand’peur, en conséquence de quoi je reste près d’elle, – nous eûmes donc un spectacle considérable de (...)

  • Monsieur Eric, le « spécialiste » faisant un tabac auprès des complotistes et des analystes de comptoir, dernièrement vu à la télé chez Calvi, comment est-il vu par les vrais experts du renseignement ? Un exemple ici et même si cela date, il ne fait guère de doute que les opinions n’aient pas changé

    Monsieur Eric, le roman d’un tricheur. | Terrorismes, guérillas, stratégie et autres activités humaines
    http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2009/08/29/monsieur-eric-le-roman-dun-tricheur

    Autoproclamé spécialiste du renseignement, Monsieur Eric ne rate pas une occasion de se présenter, avec une fausse modestie teintée de mystère qui force le respect, comme un « ancien des services ». Ce fut encore le cas, le 27 août dernier, dans une dépêche de l’AFP et dans une interview téléphonique à RTL, à l’occasion de la toujours mystérieuse évasion/libération d’un agent français en Somalie. D’un ton docte dans lequel on percevait la longue et douloureuse expérience de l’espion qui en a vu d’autres, Monsieur Eric se permettait de juger « crédible » les maigres informations disponibles et glissait quelques détails censés démontrer à quel point il avait l’habitude de ce genre d’affaires.

    Je dois confesser une forme de fascination pour ces experts, capables de dire « nous » en parlant des services de renseignement français, et avançant des théories relevant de la psychiatrie quant à l’entraînement des agents de la République. Si un certain nombre d’entre eux, issus du Service Action de la DGSE ou du COS, sont en effet capables de véritables exploits, il faut garder en tête que les membres de la communauté française du renseignement sont recrutés sur leurs qualités intellectuelles et non pas sur leurs capacités physiques. Et de toute façon, je n’aime pas être giflé et je dirai tout à un homme armé de tenailles. Bien peu de ces analystes seraient capables d’encaisser le choc d’une détention, voire d’un interrogatoire un peu poussé.

    Mais Monsieur Eric joue les vétérans, et il n’hésite pas à détailler son CV dans une revue pour étudiants voire sur son site Internet. Quand on interroge les témoins, cependant, on découvre vite que la pompeuse fonction « d’analyste à la direction de l’Evaluation et de la Documentation Stratégique du Secrétariat Général de la Défense Nationale » a essentiellement consisté en un poste auprès de la photocopieuse. Surtout, nulle part n’apparaissent des fonctions opérationnelles au service de la République. Monsieur Eric a-t-il traité des sources ? A-t-il eu des entretiens opérationnels avec des services alliés ? A-t-il participé à la gestion de crises majeures ?

    Connu des services français, Monsieur Eric n’y a pas bonne presse.

    #foutaises #complotisme #désinformation #journalisme #pseudo_experts

  • Le directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement dénonce la falsification de l’information par les médias
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12884-le-directeur-du-centre-francais-de-recherche-sur-le-renseignement-d

    Après l’Elysée qui déroule le tapis rouge à un groupe de soutien terroriste, nous avons vu récemment avec le traitement de l’information à Alep des médias, qu’ils ont implicitement fait l’apologie du terrorisme en glorifiant les djhadistes en Syrie et en les présentant honteusement comme des martyres.

    Fawkes

    Ce spécialiste du renseignement et du terrorisme confirme qu’il s’agit plus que d’une simple impression. Plutôt que de taper à la chaîne sur les médias alternatifs, les médias feraient mieux d’arrêter leurs mensonges éhontés en Syrie qui sont en train de légitimer et inciter ni plus ni moins les jeunes qui vont mourir en Syrie. (Regardez bien la réaction effarante de Calvi qui a l’air de ne pas comprendre de quoi on lui parle : un grand classique chez lui. A (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Le préfet de Haute-Corse décore un employé condamné par la #Justice
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150916/le-prefet-de-haute-corse-decore-un-employe-condamne-par-la-justice

    Après avoir fermé les yeux sur l’embauche par le maire de Calvi d’un membre du grand banditisme, le préfet vient de décerner la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement à un employé municipal, pourtant condamné.

    #France #Corse #Tony_le_Boucher

    • Les prochaines heures risquent d’être mouvementées à Libreville. La France vient, en effet, de prendre une décision lourde de conséquences sur la crise qui sévit dans la capitale Gabonaise. Faut-il craindre un putsch contre le président Ali #Bongo qui n’est plus en odeur de sainteté avec Paris ?
      La grave crise post-électorale qui secoue le #Gabon depuis l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, le 31 août, ainsi que la disparition d’une dizaine de ressortissants français dans ce pays, pousse Paris à déployer un dispositif militaire en vue de sécuriser ses ressortissants.
      Selon nos sources, une compagnie du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de la #Légion_étrangère, dirigée par la colonel saint-cyrien, Jean de Monicault et basée à Calvi, en Haute-Corse, a été mise en alerte Guépard.
      Elle est prête à se rendre à Libreville dans les prochaines heures.
      Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et le patrouilleur Cdt Ducuing, actuellement présents dans les eaux ouest-africaines, se dirigent vers le Gabon après avoir vu leur dispositif renforcé par des équipes de protection et des équipes cynophiles.
      Enfin, les 450 hommes des ex-Forces françaises au Gabon (FFG) rebaptisées Eléments français au Gabon (EFG) peuvent être également mobilisés à tout moment.

  • Membre du #grand_banditisme, « Tony le Boucher » est embauché à la mairie de #Calvi
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280616/membre-du-grand-banditisme-tony-le-boucher-est-embauche-la-mairie-de-calvi

    Condamné en février dernier à quatre ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de commettre un assassinat, #Antoine_Quilichini vient opportunément de trouver un emploi à Calvi. Surnommé « Tony le Boucher », régulièrement épinglé, il est membre d’une bande héritière de Jean-Baptiste Jérôme Colonna, l’ancien parrain de la Corse-du-Sud.

    #France #Justice

  • Finkielkraut viré de la « nuit debout » : une leçon politique | Quartiers libres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/04/20/finkielkraut-vire-de-la-nuit-debout-une-lecon-politique

    Cela peut rendre jaloux tous ceux qui ont voulu apporter la contradiction à nos gouvernants et nos puissants lorsque ces derniers s’aventurent dans nos rues.
    A chaque fois que des audacieux ont cru que la démocratie les autorisait à interpeller les puissants, ils ont récolté des coups de la police républicaine et ont souvent atterri devant la justice démocratique « dont la bâtisse est trop factice pour que s’y hissent, oui, sans un pli nos voix approbatrices. »

    L’honnêteté oblige de constater que le retour du philosophe en carton dans son lit s’est passé dans le calme. Les responsables de la sécurité de la « nuit debout » et les camarades de la JC qui ont raccompagné le philosophe ont fait preuve de plus de respect d’autrui – fut-t-il un contradicteur à la noix – que tous les policiers qui agissent de manière autrement plus violente quand il s’agit d’écarter des contestataires des puissants.

  • Mozello - la façon la plus rapide de créer un site Web

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    _"Mazette", me direz-vous, « encore un gazouillis ! »
    Cela sonne comme un opéra, s’écoule majestueusement et comme son ainé, promet de résister plusieurs siècles avec l’aide des nuages.
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  • L’innovation internet responsive qui vient de Lettonie - [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]
    http://www.lettonie-francija.fr/mozello-innovation-internet-letton-925?lang=fr

    L’innovation internet responsive qui vient de Lettonie
    Mozello, comme un Opéra Lorrain chanté dans un Fort Corse ♫
    Quel rapport entre le siège de 1794 à Calvi en Corse, mon navigateur internet responsive préféré, la Lorraine et un service nouveau en Lettonie ?

    « Mazette », me direz-vous, « encore un gazouillis ! ». Cherchez bien, vous vous rapprochez. Quelques indices : cela sonne comme un opéra, s’écoule majestueusement et comme son ainé, promet de résister plusieurs siècles avec l’aide des nuages. La response est à venir ...

    Un service innovant inventé par des programmeurs lettons :

    La response arrive de la Baltique, et permet simplement aux internautes de créer leur propre site internet moderne ainsi que des magasins en ligne.

    « Mazette », me direz-vous ! Encore un nouveau service de création de sites web sur le cloud qui s’annonce ! Que vont penser les Mosellans de la vallée des anges quand ils surfent avec Mozilla ? Est-ce un nouveau gazouillis de mésanges ?

  • Carla Bruni-Sarkozy : « J’apprécie Calvi et Lapix »
    http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/67847/carla-bruni-sarkozy-j-apprecie-calvi-et-lapix.html

    Pour l’aspect psychologique et l’éducation des enfants, il faut évidemment limiter le temps passé devant la télévision. À mon sens, Internet ou les jeux vidéo sont bien plus diaboliques que la télé, qui en serait presque devenue sage. Néanmoins, elle conserve ce pouvoir hypnotique qui a tendance à désintéresser les enfants d’autres activités, comme le sport, la lecture ou la pratique d’un art. C’est pour cette raison qu’il faut en faire une consommation raisonnable.

    En même temps, puisque dans la même phrase elle se réjouit que la télévision, sous le règne de son mari, est « presque devenue sage » (avec l’« excellent journaliste » Calvi), le fait qu’elle trouve que l’internet-pas-civilisé soit « bien plus diabolique que la télé », c’est une sorte de compliment.

    Ci-dessous : que deviennent les enfants qui regardent trop l’internet ?

  • se réjouir de n’être pas dans le journal
    http://mezamashidokei.mdl29.net/index.php?post/Se-r%C3%A9jouir-de-n-%C3%AAtre-pas-dans-le-journal

    Comme en 2005, quand des Apathie, des Pujadas, des Chabot et autres Calvi fanfaronnaient le oui comme l’expression du bon sens, voire la manifestation d’un esprit sain et équilibré, quand le débat se faisait ailleurs sur moultes documentations et arguments contrariés, c’est le non qui est passé.

    Aujourd’hui ils nous refont le même coup. Et c’est tant mieux. Quand je lis Libération et son dossier spécial sur Mélenchon, ou bien sa partie désintox sur le reproche que fait le Front de Gauche du peu de couverture dont il fait l’objet dans la presse locale ; quand je lis les Express, les LePoint, les Sud-Ouest, et autres chiffons pour chaussures crottées, je préfère encore que ces gens-là ne pipent un mot sur ce qu’est et ce que fait le Front de Gauche.

  • Organiser le débat : « C dans l’air » - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2011-12-01-Organiser-le-debat-C-dans-l-air

    Elles ont exploité les ressources d’objectivation d’un logiciel pour imprimer les représentations graphiques des statistiques de la sélection des invités. Elles ne peuvent cacher un début d’indignation devant la rareté de la présence féminine : seulement 40 femmes pour 499 invités et 123 émissions dans les six derniers mois. Un « camembert » met en scène la part minime des femmes par une portion rose minuscule dans un océan de bleu. Les étudiantes ajoutent que celles-ci n’interviennent guère que sur des « sujets féminins » : les femmes, la santé, les enfants… Il est vrai qu’aucune ne figure dans le décompte des invités les plus fréquents. Un plateau de « mâles blancs », résument-elles.

    #femmes #sexisme

    • Vu le top ten des invités, c’est un honneur de ne pas faire partie de cette liste.
      Pourtant, c’est vrai que les femmes ayant le profil de l’émission sont nombreuses : Fourest, l’équipe complète de NPNS, ...
      Calvi ou l’image du débat politique d’aujourd’hui ! On est tombé bas, vraiment très bas sur le service public :-(