• Face aux ravages de la mondialisation capitaliste, l’impasse du souverainisme. Deux textes :

    La « #démondialisation » et le protectionnisme, entre #démagogie cocardière et ineptie économique | #archiveLO (10  janvier 2012)

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/la-demondialisation-et-le

    – La #mondialisation, un phénomène ancien et irréversible
    #Protectionnisme et surenchère patriotarde
    – Le #mouvement_ouvrier contre le protectionnisme

    Face aux ravages de la mondialisation capitaliste, l’impasse du souverainisme | #archiveLO (2 juin 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/face-aux-ravages-de-la-mondialisation-capitaliste-limpasse-du-souver

    – La mondialisation consubstantielle au capitalisme
    – Une mondialisation précoce
    – Une #exploitation mondialisée
    – La formation du #prolétariat international
    – Des États nationaux au service de la bourgeoisie
    – L’impérialisme, un stade « suprême » en décomposition…
    – D’une #guerre mondiale à l’autre
    – L’intervention des États au service de la bourgeoisie
    – La dérégulation financière, conséquence de la crise
    – Les multinationales et le #libre-échange généralisé
    – Les États, instruments privilégiés de leurs firmes
    – Le #Tafta et autres accords de libre échange
    – Les #délocalisations… et leurs limites
    – La mondialisation de l’exploitation
    – Une socialisation toujours plus grande de la production
    – L’impasse des idées souverainistes et protectionnistes
    – L’#Union_européenne, bouc-émissaire de tous les souverainistes
    – Renouer avec les perspectives communistes et l’#internationalisme_prolétarien

    #marxisme #nationalisme #obscurantisme #souverainisme #PCF #stalinisme #LFI #Mélenchon #internationalisme #communisme

    • Vous dites n’importe quoi, et avec un aplomb malfaisant qui sidère.

      LO est une organisation ouvrière. Sur ses 9000 membres militants, un petit pourcentage de travailleurs de l’éducation nationale et une énorme majorité de travailleurs d’industrie, d’administration, des hôpitaux, des transports publics, etc.

      Amusez-vous (si vous pouvez dédier un moment à l’honnêteté intellectuelle) à éplucher nos listes électorales aux législatives, aux régionales et aux municipales.

      Tout ceci, naturellement, n’ayant aucun rapport avec l’objet du post d’origine…

    • Je ne dis pas n’importe quoi.

      Lors de ta prochaine réunion en comité restreint étant donné votre audience, tu pourras te vanter de m’avoir mis en cause.

      Pour ton information, je suis l’immonde nationiste qui :
      – A interviewé la caissière d’auchan Tourcoing qui avait fait une fausse couche sur son lieu de travail, suite aux ordres de son management.
      – A diffusé cet interview à toute la presse, ce qui lui a pris la journée de la veille de noël, ainsi que sa soirée de cette journée.
      Ce fait divers a ainsi pu avoir une audience nationale pour ne pas dire plus.
      Tout cela en étant salarié chez les mulliez avec le risque de valser à la porte, mais ce que ces milliardaires avaient fait dépassait l’acceptable.
      Ca leur a couté des millions d’euros en contre publicité.

      C’est pas tous les jours que des blogueurs attitrés sur seenthis, puisque tes publications ont le rare privilège d’être en page d’accueil, peuvent se vanter de truc pareils.
      Tu comprendras donc que tu ne m’impressionnes aucunement.

      Au fait, pour ce qui est de la mondialisation, les idées que tu prônes ressemblent étrangement à celles de Monsieur Gérard Mulliez mon ancien patron et de sa famille, une des plus riche de France grâce à la mondialisation.

      Point à aborder aussi lors de ta prochaine réunion en comité restreint.

      Un peu de lecture afin d’élargir ton horizon : https://www.solidaire.org

      Eux, c’est des vrais !

      Le malfaisant, c’est toi @recriweb .
      J’avais oublié de préciser. Ceci n’est pas une insulte, mais une réponse

    • « Les idées que tu prônes ressemblent étrangement à celles de Monsieur Gérard Mulliez. » Oui, car comme chacun sait, Gérard Mulliez est communiste révolutionnaire (marxiste, léniniste et trotskiste) et a dédié sa vie à la révolution mondiale qui abattra le capitalisme…

      Quant au PTB, nourri au maoïsme et au stalinisme, c’est aujourd’hui un « vrai » parti de gouvernement. Je comprends mieux vos aspirations nationalistes…

      Merci pour votre réponse, qui est très éloquente.

  • Je vous donne ici le message que
    métroet+ (@metroet_, bloqué depuis) s’obstine à supprimer plutôt qu’à le discuter. Ce message répond à une vidéo des débiles du Parti de la #démondialisation (#gauche_nationaliste, #gauche_réactionnaire) :

    Le souverainisme, cette plaie encore putrescente...

    Ce qui consternant, c’est cette gauche qui ne voit plus que la mondialisation de l’économie n’est pas une menace, mais au contraire la base économique qui rend possible la socialisation de la production et, du coup, la satisfaction des besoins de toute l’humanité.

    Ce qui est affligeant, c’est cette gauche qui ne voit pas que le problème ce n’est pas la mondialisation, mais le capitalisme qui la pourrit et la transforme en cauchemar pour l’humanité entière..

    Quant à dénoncer le néolibéralisme et non le capitalisme, cela sous-entend qu’il y aurait un bon capitalisme possible, un capitalisme « raisonnable ». Et surtout, cela évite de poser le problème de l’organisation économique qu’il faudrait mettre à la place du capitalisme. 

    Tous ceux, dirigeants syndicaux, responsables du PCF ou de la FI, altermondialistes et souverainistes de diverses obédiences, qui présentent le protectionnisme comme un rempart contre le chômage, qui opposent la « démondialisation » ou le souverainisme à la mondialisation capitaliste, qui s’arc-boutent derrière des frontières et des États au nom de la « souveraineté nationale », entraînent les travailleurs dans une impasse réactionnaire. Ils portent une responsabilité directe dans la perte de repères politiques des classes populaires, dans le grave recul de la conscience de classe. Non seulement ils empêchent ceux qu’ils influencent - militants ouvriers ou jeunes révoltés qui s’éveillent à la politique - de comprendre les mécanismes réels de la société, mais ils distillent dans leurs têtes le poison du nationalisme, le poison de la division entre les travailleurs en leur désignant des boucs émissaires.

    #protectionnisme #souverainisme #nationalisme #obscurantisme

    • Le mondialisme néolibéral, c’est pas l’internationalisme prolétarien pour les intélllos de papier.

      La mondialisation, elle est là pour faire plus de fric pour les plus riches.
      Le prix de l’électricité en France est international. T’as vu ta facture ?

    • Le néolibéralisme, c’est l’idéologie avec laquelle la classe possédante emballe sa loi du capital. Ce n’est pas une idéologie qui décide, mais des rapports sociaux. Prendre un discours pour la cause, c’est marcher sur la tête.

      Partant, le problème, ce n’est pas "le mondialisme néolibéral" (une expression qu’on retrouve aussi à l’extrême droite), mais la mondialisation capitaliste.

      Partant, il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain, mais se débarrasser du capitalisme et de transformer la mondialisation des échanges et de la production de telle sorte qu’elle soit bénéfique à l’humanité entière.

      Partant, il ne s’agit pas de promouvoir un repli protectionniste, ni de proposer une « bonne politique » nationale à la bourgeoisie, mais de permettre au prolétariat, à l’échelle nationale puis à l’échelle internationale, de s’unir et de s’organiser politiquement pour contester le pouvoir à la bourgeoisie et prendre le contrôle de la société.

      Lorsqu’il en sera ainsi, il ne s’agira plus pour personne de "faire du fric pour les plus riches", ni de se ruiner d’aucune façon en électricité.

      En revanche, le protectionnisme n’a jamais empêché la classe possédante de son propre pays d’exploiter la classe ouvrière ni de lui faire les poches sans vergogne. Au contraire.

    • Sinon c’est pas juste les natios vs les « mondialistes anticapitalistes » (hum)… quand bien même on comprend que certaines matières ne se trouveraient que dans d’autres pays (métaux ou autre), et qu’il faille une coopération internationale entre divers échelles et divers acteurs, on peut préférer la mise en avant prioritaire de faire le max de choses dans un cercle proche et dans une orga conseilliste réellement démocratique (tout ce qui peut être fait proche devrait l’être, puis un peu plus loin, puis un peu plus loin, etc, toujours négocié politiquement par des décisions démocratiques des gens qui vivent dans chaque territoire), plutôt que la mise en avant d’un vague et abstrait « mondialisme ».

      Cf Terre et Liberté d’Aurélien Berlan, et surtout tous les derniers livres de Jérôme Baschet qui décrit ça de manière fort détaillée et sans aucun manichéisme (les zapatistes étant comme on le sait extrêmement internationalistes dès le départ, tout en étant prioritairement localistes dans l’organisation de la production de la vie quotidienne).

    • Bien entendu. Débarrassée de la loi du capital, l’organisation de la production et des échanges entre les mains des producteurs eux-mêmes pourra être orientée rationnellement. C’est de cela dont il s’agit. Je n’ai guère idée aujourd’hui de la manière dont ils procéderont au bénéfice de l’humanité, de l’environnement et des ressources, mais je suis certain qu’ils auront enfin les moyens de le faire.

  • G. Amiel de Menard - L’état d’exception permanent, le NéoLibéralisme a le gout du sang pardem
    Les processus démocratiques, même formels, sont désormais en trop pour les classes dominantes occidentales.

    https://www.youtube.com/watch?v=Z2zMrz22L4s

    L’Etat d’exception a instrumentalisé le terrorisme, la Covid, la guerre et maintenant la crise écologique.
    Il ne s’agit pas de faire face à ces problèmes, mais de trouver des justifications pour lever l’état de droit.

    Comprendre pourquoi est l’objet de cette réflexion.

    #démondialisation #néolibéralisme #capitalisme #violence #démocratie #économie #france #finance #travail #politique #inégalités #libéralisme #crise_financière #crise_économique #crise #pardem #terrorisme #Covid #guerre #co2

  • La crise sanitaire n’a pas eu lieu 2/2
    https://www.pardem.org/la-crise-sanitaire-na-pas-eu-lieu-22

    https://www.youtube.com/watch?v=KNV19wz3GXg

    Tout est sujet à caution dans le récit officiel et médiatique de la crise « sanitaire ». Les choix du gouvernement d’interdire aux médecins de ville de prescrire et donc de traiter les malades, de tout miser sur de nouvelles molécules plutôt que de chercher un remède parmi les molécules connues, de confiner pour ne pas « saturer » les hôpitaux publics dont les gouvernements successifs ont réduit les capacités d’accueil et de soin depuis des décennies, de favoriser et de pré-acheter des vaccins vis-à-vis desquels la communauté scientifique est très divisée mais qui rapportent gros aux grands groupes pharmaceutiques démontrent le mépris du pouvoir envers le service public et la santé publique.
    Les interdits imposés (confinement, couvre-feu, fermetures administratives, attestations de déplacement, application de traçage « TousAntiCovid ») montrent que le souci du gouvernement Macron et de l’Union européenne n’est pas la santé publique mais bien de museler la population, favoriser l’accroissement des profits des multinationales, la paupérisation des services publics pour mieux les décrédibiliser et les privatiser.

    #covid-19 #coronavirus #santé #santé_publique #france #confinement #bigdata #sante abandon de #soins #hôpital #demondialisation #Sécurité_Sociale #destruction #protection #Démocratie

    • Les différents facteurs démographiques pesant sur la « surmortalité » imputée à la Covid.

      Alors évidemment c’est complexe et nécessite de l’attention mais c’est cependant éclairant. Car ne l’oublions pas le gouvernement fait dire aux chiffres ce qui l’arrange tandis que les éléments de l’Insee et ceux d’autres pays de l’Union européenne ne mettent pas en avant les mêmes causes. Cette vidéo ne conteste pas la réalité du virus mais le discours pseudo scientifique délivré pour conforter les décisions politiques de Macron et les conséquences qu’elles engendrent pour chacun, pour la nation et pour les libertés publiques.

      https://www.youtube.com/watch?v=_ijmxx0Rd-E

      #conseil_scientifique

  • « Ce qui est inédit, c’est que la plupart des gouvernements ont choisi d’arrêter l’économie pour sauver des vies » - Basta !
    https://www.bastamag.net/mondialisation-covid19-effondrement-virus-collapse-transition-relocalisati


    #fressoz #historien_des_sciences
    #covid19

    « Je ne crois pas une seconde à l’idée que « plus rien ne sera pareil après » ! Évidemment que le commerce international subit un coup d’arrêt, mais c’est temporaire. Je regardais les chiffres du commerce international après la Première Guerre mondiale : dès 1923, on retrouve le volume de 1913, après une guerre mondiale et une épidémie de grippe ayant fait 50 millions de morts. Donc oui, je me méfie de l’idée d’une « #démondialisation » inéluctable.

    Vous avez plusieurs fois marqué votre désaccord avec les théories dites de la #collapsologie : on est donc encore loin de l’#effondrement, à vous entendre…

    Si l’on veut croire à un grand basculement, cela dépend d’abord de la prise en charge politique qui sera faite de la catastrophe dans les deux ou trois années qui viennent. Or c’est justement ce que je reproche aux théories des collapsologues : de faire l’économie du politique. Penser le virus comme le symbole d’un « effondrement », c’est rater les enjeux concrets de gestion de l’#épidémie, le niveau d’#impréparation de la France et de l’Europe, le rôle de l’État-providence, etc. Au fond, les collapsologues ont un discours d’essence religieuse, comme si l’effondrement allait surgir de lui-même, faire table rase et laisser le terrain libre aux écolos. D’une certaine manière, l’effondrement s’est substitué à la #Révolution. »

  • [RussEurope-en-Exil] Quelle démondialisation aujourd’hui ? par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-quelle-demondialisation-aujourdhui-par-jacques-sapir

    Lorsque j’écrivis mon ouvrage La Démondialisation, ouvrage qui fut publié en 2011 aux éditions du Seuil, il était déjà nettement possible de percevoir les signes d’une crise de la mondialisation, et même de l’amorce d’un processus de démondialisation. Le constat minimal que l’on peut tirer des dix dernières années est que cette mondialisation, ou globalisation, […]

    #Économie #Géopolitique

  • Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w

    La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ». 

    The Final Countdown
    L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.

    Je ne veux pas de confrontation, mais…
    Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».

    Quelques semaines de plus suffiraient
    Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.

    La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.

    Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
    Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de
    « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.

    Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.

    Le Cheval de Troie américain
    Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’  ».

    Les conditions d’un « oui » wallon
    L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »

    Tant pis pour les menaces *
    Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »

    Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. » 

    #union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström

    • Traités transatlantiques de libre-échange : la Bulgarie « ne signera pas » non plus s’il n’y a pas de levée des visas RTBF Belga - mercredi 19 octobre 2016
      http://www.rtbf.be/info/monde/detail_traites-transatlantiques-de-libre-echange-la-bulgarie-ne-signera-pas-non

      Le gouvernement bulgare a prévenu mercredi qu’il ne signerait pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada (CETA) s’il n’obtenait pas d’exemption de visa pour ses ressortissants désireux de se rendre dans ce pays.
      Sofia « ne signera pas le CETA sans un engagement irréversible du gouvernement canadien à accorder une exemption de visa à tous les citoyens bulgares » , a indiqué le gouvernement.

      La Bulgarie et la Roumanie réclament depuis plusieurs années une levée de l’obligation de visas canadiens pour leurs ressortissants.

      Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov avait indiqué la semaine dernière avoir obtenu, lors d’une conversation téléphonique, un accord de principe de son homologue canadien Justin Trudeau pour une exemption totale de visas pour les Bulgares fin 2017.

      Mais Sofia a souligné mercredi attendre une confirmation formelle et définitive en échange de sa signature.
      La voix discordante de la Bulgarie s’ajoute à celle de la Wallonie, qui a annoncé mercredi exclure de donner son feu vert au gouvernement fédéral pour qu’il approuve le CETA cette semaine et qui a demandé une « réouverture » des négociations.

      La Commission européenne s’est fixé pour objectif de réunir l’unanimité des Vingt-Huit pays de l’UE en faveur du texte d’ici la fin du sommet européen vendredi, en vue d’une signature le 27 octobre à Bruxelles en présence de M. Trudeau.

      Le gouvernement roumain a lui aussi indiqué mercredi qu’il ne « pouvait pas soutenir à ce stade les démarches visant à la signature et l’application provisoire de l’accord CETA ».
      Le président Klaus Iohannis a ajouté que la question de l’exemption totale des visas en 2017 était « toujours en négociation ». Il a toutefois dit espérer une « solution raisonnable » permettant la signature de l’accord.

      #Roumanie #Bulgarie

    • Démondialiser Le Devoir(ca) - 20 octobre 2016 |Gérard Bérubé
      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482630/perspectives-demondialiser

      Le vote de blocage de la Wallonie rappelle, d’abord, la complexité de la mécanique européenne. Ensuite, l’intérêt réel des Européens pour un accord avec les États-Unis. Enfin, l’opposition montante dans la société civile à ces grands accords creusant les inégalités. Il a incité les tenants de la démondialisation à se remettre à rêver éveillés.

      Le veto wallon est venu doucher l’enthousiasme politique autour de l’AECG. Le petit territoire a exprimé la préséance de sa compétence exclusive en matière de développement économique, d’agriculture d’environnement sur les automatismes diplomatiques. L’ajout in extremis d’une annexe au document de 1600 pages, présentée comme une déclaration commune visant à clarifier les dispositions contestées dans un document juridiquement contraignant n’a, en définitive, fait qu’attiser les doutes ou les craintes. Le premier ministre du Canada pourrait éviter les frais d’un voyage à Bruxelles la semaine prochaine.
       
      Les tractations politiques se poursuivent. Un texte de La Presse canadienne nous indique que la ministre canadienne du Commerce international a rencontré mercredi le président de Wallonie pour tenter de dénouer l’impasse. Anne-Louise Chauvette, porte-parole de la ministre Chrystia Freeland, a rappelé que l’AECG constituait une priorité pour le gouvernement, « qui oeuvre d’arrache-pied avec ses partenaires européens afin qu’il soit ratifié cette année et mis en place l’an prochain » . Ottawa a aussi dépêché de toute urgence en Belgique Pierre Pettigrew, poursuit le texte de l’agence.
       
      Ballon d’essai
       
      L’intérêt économique du Canada est connu. Celui de l’Europe aussi, qui ne voit dans l’AECG qu’un « ballon d’essai » avec, dans la mire, la conclusion du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (en anglais TTIP). Un accord se voulant plus ambitieux avec les États-Unis, qui n’ont pour obsession que de contrer la montée en puissance et en influence économiques de la Chine en Asie. Le tout s’insérant dans un environnement politique bigarré avec, à la clé, le Brexit et de nombreux rendez-vous électoraux. Déjà que les relents du protectionnisme faisaient leur oeuvre, voilà une carte politique constituant un terreau fertile à la reprise du thème de la démondialisation.
       
      Un thème qui se présente en opposition à la « globalisation », selon son expression anglo-saxonne, et qui se nourrit de la chute des exportations et du commerce international dans cette conjoncture d’après-crise où la Chine et l’Inde priorisent le développement de leur marché intérieur. La chronique s’active, surtout en Europe, pour voir dans cette méfiance, voir cette contestation du libre-échange, une mise en oeuvre de la démondialisation.
       
      L’idée générale est reprise ici et là. L’ouverture des marchés n’est pas économiquement et socialement neutre. Elle fait des gagnants et des perdants, une dialectique qui se heurte à la faiblesse ou l’inexistence de mécanismes de compensation. Elle soumet également la souveraineté des États au diktat des multinationales et de la libéralisation du commerce.
       
      L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy parlait, dans une entrevue au Devoir en juin , du tour qu’a pris le capitalisme ces dernières années et qui semble systématiquement faire « un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants » . Et même entre les gagnants, la répartition des retombées positives de la mondialisation se veut inégale, profitant davantage aux multinationales et aux actionnaires, moins aux PME et aux salariés, ont déploré des économistes. « La hausse du salaire moyen camoufle la stagnation du salaire médian » , a déjà illustré l’économiste français Jacques Sapir, pour qui la progression du commerce et du PIB ne fait pas nécessairement progresser le bien-être.
       
      Cela dit, les architectes de son antonyme se font rappeler que la mondialisation, c’est aussi fluidité des capitaux dont les États endettés ont bien besoin. Que c’est tertiarisation et financiarisation de l’économie. Et que le jeu des importations-exportations implique la multiplication de sous-traitants répartis ici et là sur la planète.
       
      Que tout est devenu imbriqué dans un monde multipolaire toujours plus numérisé où les grandes chaînes de production s’automatisent et se régionalisent. Et que les grands défis, notamment celui que pose l’environnement, sont mondiaux et donc contraires à une démondialisation synonyme de protectionnisme et de repli sur soi.
       
      Faudra démondialiser autrement.

      #démondialisation #mondialisation #TTIP #CETA #veto #AECG #union_européenne #Canada #Wallonie

    • Les Wallons refusent de céder _ Le Devoir(Ca) 20 octobre 2016 La Presse canadienne
      La Belgique paraît incapable de dénouer l’impasse *

      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482564/accord-canada-ue-la-wallonie-refuse-de-se-soumettre-a-la-date-butoir

      . . . . . .
      Respecter le délai fixé par la Commission « me paraît très difficile » , a jugé M. Magnette, tout en assurant qu’il examinerait « avec le plus grand sérieux » d’éventuelles nouvelles propositions de la Commission mais qu’il ne « s’enfermait dans aucun ultimatum, aucun calendrier ».
       
      « Je ne cherche pas à créer une crise en Europe, il se fait juste que c’est en train d’arriver », a-t-il expliqué.
      . . . . . . . .

  • Quitter l’union européenne, mode d’emploi
    Ces dernières semaines on aura tout entendu, lu, vu a propos du X iéme référendum perdu par l’union européenne. Le Brexit comme ils l’ont appelé.

    Sortir d’un traité, sortir de l’union européenne, sortir de la mondialisation c’est la question. Ce Mardi 5 Juillet 2016, juste avant la manifestation contre la loi travail à Lille, Jacques Nikonoff donnait une conférence sur ce sujet.
    On y est passé avec le magnétophone, et on partage

    – Comment sortir d’un traité ? Est ce possible ?
    
- Pour la France, est il imaginable que les partis politiques au pouvoir puissent nous faire sortir de l’union européenne ?
    
- Sortir de l’union européenne ? De la Mondialisation ?
    – Mondialisation et extrême gauche . . . . 

    – Que reste t’il de l’Altermondialisme

    – Révolution conservatrice et néolibéralisme, stratégie culturelle européenne et propagande.

    – Que s’est il passé en Gréce ?

    – Comment faire avec la dette ?

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #union_européenne #Brexit #mondialisation #altermondialisme #Démondialisation #Tsipras

  • RAGEMAG | La France dans 10 ans : quand les consultants sociaux-libéraux jouent aux prophètes
    http://ragemag.fr/france-dans-10-ans-consultant-sociaux-liberaux-jouent-prophetes-43465

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Dq8CyzMJNWY

    La note « Quelle France dans 10 ans ? » produite par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a servi d’introduction au séminaire gouvernemental du 19 août 2013. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle fait froid dans le dos, car si les inquiétudes des Français sont parfaitement perçues, elles sont également superbement ignorées : on sent comme un douloureux remake à la française du There is no alternative de Margareth Thatcher.
    Pour donner de l’allant, les grands accomplissements politiques sont évoqués : l’objectif d’amener 80 % d’une classe d’âge au baccalauréat, le plan d’équipement télécoms et le programme d’indépendance énergétique. Le but est de montrer que la France peut parvenir à de grandes choses lorsqu’elle s’en donne les moyens. L’instauration de la monnaie unique vient cependant ternir le tableau.

    Les questions liées à l’indépendance de la BCE ou à la surévaluation de l’euro sont soigneusement évitées. On préfère évoquer le « bon élève » de la zone euro : l’Allemagne. La politique de son ancien chancelier Gerhard Schröder est particulièrement louée. Avant ses réformes, l’Allemagne faisait figure « d’homme malade ». « Dix ans après les inégalités de revenu se sont accrues, mais le chômage est à son plus bas et la prospérité économique est insolente. » Écrire une telle phrase est une véritable provocation. L’accroissement des inégalités ne semble pas poser de problème puisque le chômage est bas et que la prospérité économique est « insolente ». Les chômeurs sont remplacés par une armée de travailleurs précaires, les fameux jobs à 1 euro, et tout le monde s’en gargarise.

    « Les perdants de la mondialisation n’attirent que peu d’intérêt. Winners take all et c’est très bien ainsi. »
    Les perdants de la mondialisation n’attirent que peu d’intérêt. Winners take all et c’est très bien ainsi. Il est tout de même permis de s’interroger sur l’intérêt de voir la croissance du PIB flamber si le salaire médian stagne ou diminue. Le rapport ne dira pas un mot à ce sujet. Le modèle allemand est érigé en modèle absolu, fin de la discussion.

    La fin de l’introduction aura nettement moins d’intérêt mais elle permettra tout de même de préciser que la France ne sait pas ce qu’elle veut (« C’est aussi une source d’interrogations, pour nos partenaires et les observateurs internationaux qui ne comprennent plus bien à quoi notre pays aspire et ne discernent plus quels moyens il se donne pour atteindre ses objectifs ») et que « l’État n’est plus en position de décider pour la société dans son ensemble ». En fait, dans « la France ne sait pas ce qu’elle veut », il importe de comprendre : « la France ne veut pas ce qu’il faut ».

    Futurologie : le monde dans 10 ans


    Une définition curieuse de la mondialisation est donnée en mêlant des données aussi diverses que la croissance de la population, l’accès à l’information, la baisse des coûts de transport, la diffusion des innovations et la libéralisation des échanges et des flux de capitaux. Cette définition large, puisque la mondialisation ne se résume en réalité qu’à une libéralisation des échanges au niveau mondial et à une internationalisation des firmes, permet d’affirmer que ce processus « a produit une progression rapide du revenu global et une réduction sensible des inégalités ».

    Maurice Allais
    Affirmer sans prouver, donc. Les travaux de Jacques Sapir ou de Maurice Allais ont notamment permis de montrer que la mondialisation n’a en réalité été favorable qu’aux pays qui n’ont pas joué son jeu mais qui ont profité du fait que les autres l’aient joué. Les « réussites » économiques de pays comme la Chine et l’Allemagne ne sont en réalité que des politiques de « passagers clandestins » qui basent leur modèle sur les exportations grâce à une monnaie sous-évaluée pour le premier et à une politique de déflation salariale pour le second. À l’inverse, le fait de ne pas favoriser l’émergence de leurs consommations intérieures prive leurs partenaires économiques de débouchés leur permettant de s’assurer une croissance économique......

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  • Et si on commençait la #démondialisation financière ?

    Les investisseurs étrangers — au tout premier rang desquels les banques françaises et allemandes— détiennent 70 % de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières, et qui pourrait s’étendre à l’Espagne, à l’Italie ou au Portugal. Il existe pourtant un moyen d’assurer la souveraineté de la délibération politique : renationaliser la dette.

    Frédéric #Lordon - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/?Et-si-on-commencait-la-demondialisation-financiere

  • La #démondialisation

    Face à la #crise globale du #capitalisme, on voit désormais le #FMI, des gouvernements ou des économistes célèbres brûler ce qu´ils ont adoré - le marché - et réhabiliter l´État qu´ils honnissaient. Nous vivons en fait l´amorce d´une « démondialisation ». L´#histoire, la #politique et les nations reprennent leurs droits avec le retour des États, que l´on disait naguère impuissants, et le recul des marchés, que l´on prétendait omniscients. Ce mouvement réveille de vieilles peurs. Et si cette démondialisation annonçait le retour au temps des guerres ?

    http://www.medelu.org/spip.php?article795
    #livre
    - Mémoire des #luttes