• https://mars-infos.org/calais-nouveaux-heurts-entre-une-2551 - Marseille Infos Autonomes

    https://mars-infos.org/home/chroot_ml/ml-marseille/ml-marseille/public_html/local/cache-vignettes/L300xH193/arton2551-51bcf.jpg?1505048196

    Une cinquantaine de migrants ont profité samedi d’embouteillages formés sur la rocade portuaire de Calais pour tenter de monter dans des camions, nécessitant une intervention de la police qui les a dispersés, a-t-on appris auprès de la préfecture.

    #MarseilleInfosAutonomes #MIA #MédiasLibres #Mutu #Calais #Migrant-e-s #Solidarité

  • https://cric-grenoble.info/infos-locales/article/meeting-de-solidarite-avec-tous-toutes-les-migrant-e-s-229 - CRIC

    Pour un accueil digne et la régularisation de tous les migrant.e.s.

    Nous dénonçons la criminalisation des citoyen.ne.s solidaires des migrant.e.s, qui les accueillent, les hébergent, les accompagnent dans leurs démarches.

    Nous exigeons :

    La régularisation des personnes sans papiers
    Un Toit pour tous et toutes
    La délivrance d’une carte de 10 ans
    La fermeture des centres de rétention et des milliers de camps ouverts en Europe et dans de nombreux pays
    La Liberté de circulation : pour un monde sans frontières et sans camps ni en Europe ni au Maghreb ni en Afrique subsaharienne.

    Non à l’Europe forteresse !
    Des ponts, pas des murs !
    Personne n’est illégal

    CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants ) : Apardap, CIIP, Collectif Hébergement, CSRA, Ensemble !, Europe- Ecologie Verts Isère, Go Citoyenneté, La Patate Chaude, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, NPA, PAS 38, PCF, PCOF, Ras L’Front, RESF 38, RUSF 38, Solidaires, Syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers CGT, UD CGT

    Avec le soutien de la Coordination Rhône-Alpes de soutien aux sans papiers

    #CRIC #Grenoble #MédiasLibres #Mutu #Meeting #Solidarité #Migrant-e-s

  • https://expansive.info/Une-centaine-de-personne-a-la-rue-580

    URGENCE !

    Il n’y a pas d’autre mot pour décrire la situation actuelle.
    Aujourd’hui, la barre de la centaine de personnes à la rue a été dépassée. Les autorités ne proposent aucune solution, et semblent se contenter de cette situation désastreuse et éreintante pour les familles.

    Cela fait dix jours que les migrant.e.s changent d’abri tous les jours, que les occupations se multiplient, et pourtant, toujours rien ne se profile en terme de lieu pérenne. Pire, le nombre de personne à la rue va aller en grandissant tout au long du mois de septembre, étant donné que certaines familles vont voir leur hébergement provisoire arriver à leur terme…

    Nous sommes allé ce matin à la DDCSPP (services de l’état : accueil "protection des populations) avec un groupe d’une trentaine de demandeurs d’asile les portes se sont fermées devant nous, personne n’a daigné venir dehors pour leurs parler.

    Nous avons appelé à une mobilisation ce, vendredi 8 septembre, 16h30, à République. Un rassemblement , pour exiger la mise à l’abri pérenne de toutes les personnes à la rue, pour que les enfants puissent suivre leur scolarité sereinement, et pour rappeler aux autorités qu’elles ont obligation de porter assistance. Ce rassemblement à été suivi d’une action pour une mise à l’abri pour la nuit comme indiqué ci dessus, amenant à l’occupation du gymnase du collège l’Echange, rue Gaston Tardif, à cette heure toujours en cours.

    Un toit c’est un droit

    #Expansive #MédiasLibres #Mutu #DroitAuLogement #Solidarité #Migrant-e-s #DDCSPP

  • La ligne de partage

    Entre état d’urgence et politiques de la frontière – une condition commune

    Par Des camarades rital-e-s

    https://paris-luttes.info/la-ligne-de-partage-entre-etat-d-4846

    L’accélération des mesures sécuritaires et l’état d’exception ne semblent pas passagers. La politique actuelle du gouvernement français est aujourd’hui regardée par ses voisins européens comme une expérimentation à ciel ouvert de la « gouvernance » de demain. De même, les modèles de contrôle aux frontières extérieures sont repris pour fabriquer de nouvelles barrières à l’intérieur de l’Europe. Lutter aux côtés des migrant-e-s, à Calais ou ailleurs, n’est dès lors pas seulement une question de solidarité, mais participe de la reconnaissance d’une condition commune. Le sort réservé aux militantes italiennes lors de la manifestation du samedi 23 janvier 2016 permet en ce sens de mieux cerner les contours des alliances à venir.

    (...)

    La normalisation de ce régime d’exception par un État membre de l’UE sert donc de laboratoire pour tracer de nouvelles formes de gouvernance concernant l’ensemble du territoire européen. Les milliers de personnes à Calais ont affirmé leur indisponibilité radicale à une telle gouvernance. Que ce soit à l’encontre des migrant-e-s ou des militant-e-s européen-e-s, la menace de rapatriement fait partie d’une volonté d’invalider les conditions de possibilité d’une action politique européenne et transnationale.

    #calais #italie #migrant-e-s #état-d'urgence #solidarité #laboratoire_europe #repression

    • ...ce sont au final un peu plus de 300 personnes qui se sont retrouvées pour #manifester ensemble contre l’enfermement des #migrant-e-s et contre les frontières.

      En ces temps d’état d’urgence, il était difficile de prévoir comment allait se dérouler le cortège, voire même s’il allait pouvoir partir du lieu de rassemblement. Mais au contraire de ce qu’il s’est passé le lendemain à Paris, avec 58 comparutions au tribunal et une grosse répression justifiée par l’interdiction de manifestation dans le cadre de l’état d’urgence, la police marseillaise n’a empêché ni le rassemblement, ni le départ de la #manifestation.

      Une banderole devant ("Les #frontières tuent, détruisons-les"), une banderole derrière ("contre tous les nationalismes, refugees welcome") et une troisième sur le côté ("Vos guerres, nos morts. Stop war, not people")

  • Sortir du camp - Paris-luttes.info via @paris
    https://paris-luttes.info/sortir-du-camp-3479

    Le texte qui suit a été écrit la veille de l’expulsion des jardins d’Éole. Il devait être finalisé, traduit et distribué aux soutiens et aux migrant-e-s : il s’agissait de réfléchir à la place et à la forme que doit ou ne doit pas prendre la #solidarité. D’autres #campements existent, et d’autres sont à venir : ce texte reste donc encore d’actualité.

    À l’attention des soutiens, personnes solidaires, voisins...

    Pendant plusieurs mois, des migrant-e-s dormaient sous le métro aérien de la ligne 2. Ils dormaient dans des tentes, fournies par des associations, ils étaient nourris, par des associations, ils étaient comptés, par des associations.

    Le 2 juin, à l’aube, ils furent expulsés par la préfecture… et des associations (France Terre d’Asile et Emmaüs). Alors même qu’un syndicat de travailleurs sociaux s’indignait que celles et ceux dont le boulot est de permettre l’accès aux droits élémentaires deviennent des supplétifs de la police, ces associations ont continué dans le mensonge. Ce sont ces mêmes associations qui sont chargées par la mairie « d’accueillir » et d’accompagner les migrants « hébergés » de l’occupation de la caserne. On sait avec quels résultats.

    Après l’expulsion du campement de la Chapelle, les migrant-e-s se sont retrouvés, avec des voisins, à proximité de l’Église St-Bernard. Lorsqu’ils ont décidé, faute de solution, de pénétrer dans l’église, c’est une autre association, Entraides Citoyennes, qui a balancé le projet aux flics et au curé. Cette même association qui vient le soir-même fournir des sandwichs jambon-fromage à des personnes qui, majoritairement, et pour des raisons religieuses ou culturelles, ne mangent pas de porc ou sont végétaliennes. L’asso se donnait le droit de trier les migrant-e-s selon leurs besoins supposés.

    Entraides Citoyennes encore, le vendredi 5 juin, aidait les flics à pousser les migrants-e-s dans le métro de la Chapelle, sur les quais. Lorsqu’une voisine, outrée, a tiré la sonnette d’alarme pour bloquer le métro, c’est une personne de cette association qui l’a dénoncée publiquement, devant les flics.

    « Ce n’est pas une coïncidence si pour nommer les bidonvilles où vivent maintenant des Rroms, la presse, le gouvernement, et même trop souvent les acteurs de la société civile utilise le nom de camp. Le bidonville est un instrument du racisme d’État entretenu par l’administration à des fins de gouvernement. »

    Extrait d’une déclaration, le 16 mai 2015, à la fête de l’Insurrection Gitane.(...)

    Aujourd’hui, à Éole, les associations ont disparues. Le PCF considère le campement comme « ingérable » et ce serait un aveu d’échec de leurs négociations que d’y remettre les pieds (c’était pourtant leur projet avant que l’assemblée migrants/solidaires bouscule le service d’ordre du PCF pour se diriger vers la caserne de Chateau Landon). La plupart des associations – pas si indépendantes – n’y passent plus.

    Aujourd’hui les associations ont disparu, et pourtant un comportement similaire est parfois reproduit.

    Tant au niveau de la nourriture, de l’accès à l’eau, aux vêtements, aux informations, les migrant-e-s sont maintenus dans une situation de #quémandeurs.
    Cette file de personnes attendant son sandwich est insupportable. Ne sont-ils pas capables de se faire à manger à partir du moment où on leur propose les moyens matériels de le faire ? L’excuse de la fatigue ne tient pas : il n’y a rien de plus fatiguant que de se faire déposséder de tout.

    Il y a là une gestion de camp, avec toute sa dimension carcérale. Les soutiens, majoritairement blancs, gèrent les migrant-e-s comme une population à risque, comme des sujets non-politiques, comme des enfants à qui il faudrait donner la béquée.

    Ces derniers jours des efforts considérables ont été faits. Une volonté d’intégrer les #migrant-e-s aux processus de décisions et d’#organisation. Nous devons soutenir une telle démarche. C’est un premier pas allant dans le bons sens. Mais nous devons rester alerte : nos réflexes sont bien souvent empreints de paternalisme.

    Sortir du camp, c’est déjà rompre avec la logique de charité. Les laisser exprimer leurs volontés, les laisser développer leur lutte et leurs moyens d’organisation.

    En brisant ces logiques nous ne pourrons qu’ouvrir des perspectives pour sortir réellement du camp (d’Éole ou d’ailleurs).

    En tant que soutien, évidemment, nous pouvons les aider : faire le point sur les démarches administratives, leur apporter une aide logistique, mobiliser nos connaissances et nos réseaux pour l’accès à du matériel, leur donner un aperçu du droit et de ses limites, du danger et des possibilités face à la police, leur raconter les expériences passées des luttes de sans-papiers et une idée du rapport de force dans le contexte actuel, leur décrire sans tabou les forces en présence.

    La liberté de circulation n’est pas une distribution de sandwichs au kiri.

    Rue Pajol : Ian Brossat, chef du PCF parisien, n°1 du logement à la Ville et à la tête d’un des plus gros bailleurs parisien, tartine des sandwichs

    #égalité