person:anne courtel

  • Cascadeur, Camélia Jordana, Gaël Faye... le Grand Mix poursuit ses concerts hors les murs - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/142747/article/2018-03-07/cascadeur-camelia-jordana-gael-faye-le-grand-mix-poursuit-ses-concerts-ho

    Le Grand Mix est actuellement fermé pour travaux. Mais les concerts continuent hors les murs... De nouveaux artistes se sont invités pour la programmation des mois d’avril et mai.

    Par Anne Courtel Wednesday, March 7, 2018 - 15:02

  • Derniers spectacles avant fermeture au Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/275248/article/2017-11-28/derniers-spectacles-avant-fermeture-au-grand-mix

    Ce mercredi soir, c’est le groupe de pop français Elephanz qui assurera le dernier concert du soir au Grand Mix. Jeudi, après l’after work de 18 heures, le Grand Mix fermera ses portes pour dix mois. Mais les concerts continueront hors les murs.
    Par Anne Courtel | Publié le 28/11/2017

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, et quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Elle le restera dix mois.

    PHOTO ludovic maillard - VDN

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Pendant dix mois, ne résonnera plus que le son des marteaux-piqueurs, perceuses et bétonneuses dans cet antre qui accueille des ballades comme du gros rock qui tache. Le Grand Mix se rénove et s’étend pour ses vingt ans . La salle de concerts va s’étendre dans l’ancien magasin Herrebeau voisin.

    Façade plus accueillante

    Seront aménagés : une seconde salle de concert (le Petit Mix), des loges, des bureaux, un bar. Nouvelle entité et ancien bâtiment seront reliés. Mais surtout la façade « aveuglée » du Grand Mix sera plus accueillante pour un lieu plus ouvert sur la ville.

    PHOTO LUDOVIC MAILLARD

    L’ensemble du site sera achevé en avril 2019 avec la livraison du Petit Mix. Les concerts eux reprendront place Notre-Dame en octobre 2018. En attendant, il faudra aller au théâtre de l’Idéal à Tourcoing, à l’Hospice d’Havré ou à la Condition publique de Roubaix. Cinquante concerts délocalisés sont annoncés contre 80 en saison « classique ».

    Ce mercredi soir, c’est la pop élégante d’Elephanz qui sera sur scène. Le groupe viendra présenter son nouvel album : Blowing Like A Storm . Il reste des places ! Jeudi, l’afterwork a déjà enregistré trois cents réservations pour Inuït. Il est alors possible de manger, de boire, d’écouter de la musique et d’admirer les mille gommettes multicolores siglées « Mix’Art » des étudiants de l’association Com With Us de l’IUT B de Tourcoing. Derniers verres avant fermeture !

    Réservations : https://legrandmix.com

  • Visite dans l’antre poussiéreux du futur Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/255185/article/2017-10-29/visite-dans-l-antre-poussiereux-du-futur-grand-mix

    À la fin du mois de novembre, le Grand Mix fermera provisoirement ses portes. La salle de concerts, qui fête ses vingt ans cette année, va pousser les murs. Des travaux d’aménagement d’une seconde salle de concert, d’un bar, de loges, de bureaux... vont avoir lieu dans l’ancien magasin Herrebeau voisin. Petite visite avant travaux.

    Par Anne Courtel | Publié le 29/10/2017

    Que se cache-t-il derrière les panneaux orange et violet qui ornent la façade du Grand Mix depuis des années ? C’est dans le hall d’accueil, par une porte dérobée que les spectateurs du Grand Mix n’ont sans doute jamais remarquée, que commence la visite. Ce fut autrefois un cercle catholique , le cercle Notre-Dame. Le Grand Mix s’installa en 1997 à côté d’une solderie tenue par M. Herrebeau. La cohabitation n’est pas un long fleuve tranquille jusqu’à la fermeture du magasin il y a plus de quinze ans.
    La ville se porte alors acquéreur du site avec déjà dans l’idée de pousser les murs du Grand Mix. En attendant, le site s’endort sur son passé. La lumière passe péniblement à travers des persiennes poussiéreuses. L’espace paraît immense (1 200 m2). On pense immédiatement au film Belgica.
    L’histoire de deux frères, propriétaires d’un café à Gand, qui transforment la friche voisine en salle de concerts.
    Au sous-sol de l’ancien magasin, seront installés les espaces d’archivage, un studio son pour des
    artistes en résidence ou des projets d’action culturelle, et des locaux techniques qui manquent tant
    au Grand Mix.

    Le lieu est à la fois inquiétant et apaisant. On découvre une fresque sculptée de Notre-Dame des
    Anges
    , dont l’église est de l’autre côté de la rue.

    L’objet religieux est non loin de deux immenses affiches publicitaires des années 80. Rappelez-vous en 1981, une jeune femme en bikini mains sur les hanches regardait effrontément les passants en annonçant : « le 4 septembre, j’enlève le bas ».

    Cette publicité mythique et typique de son époque est placardée en 4X3 dans l’escalier de l’ancien
    magasin Herrebeau. Les couleurs sont un peu passées mais l’invective est la même ! « On va tout
    faire pour essayer de garder ces affiches », sourit Boris Colin, le directeur du Grand Mix. Au premier étage, les pigeons font leur propre concert. C’est ici que sera installé le club : une salle de concerts de trois cents spectateurs baptisée le Petit Mix avec un bar et une restauration le midi. « Le but est que les Tourquennois s’approprient aussi le lieu en journée », insiste Peter Maenhout, adjoint à la culture.

    La ville investit un million dans ce chantier.

    « Nous aurons une meilleure visibilité pour les Tourquennois qui pourront juste venir prendre un café en journée. »

    Au second étage, le parquet craque et des lattes se font la malle. Cet étage sera à disposition des artistes avec loges (elles sont actuellement à l’étroit) et cuisines. Un passage vers le Grand Mix seracréé.

    Enfin au dernier étage, l e Grand Mix installera ses bureaux qui sont actuellement rue Saint-Jacques .

    Les pigeons ont encore quelques semaines pour roucouler, les travaux doivent débuter en décembre.

    Des concerts délocalisés
    Le Grand Mix fermera provisoirement ses portes le 30 novembre après le concert Inuït. Pendant dix mois, les concerts seront délocalisés à l’hospice d’Havré (200 places), au théâtre de l’Idéal (670 places debout) ou à la Condition publique à Roubaix (1 200 places). Le premier aura lieu le 24 janvier avec l’Or du commun au théâtre de l’Idéal. « On va passer de 80 concerts programmés par an à 50 cette année-là », annonce Boris Colin.
    En octobre 2018, l’équipe du Grand Mix espère réinvestir la salle historique. Les travaux eux se poursuivront notamment dans le Petit Mix jusqu’en avril 2019. Alors, les quelque trente mille spectateurs annuels du Grand Mix pourront découvrir le nouvel équipement dont l’entrée sera
    toujours place Notre-Dame.

    Trois dates et trois lieux à retenir
    Voici les trois premiers concerts annoncés du Grand Mix « hors les murs ».
    – L’or du commun + guest le 24 janvier à 20 heures au théâtre de l’Idéal à Tourcoing. Ce sera du hip-hop pour cette première.
    – Lee Ranaldo + guest le samedi 24 février à 20 heures à la maison folie Hospice d’Havré de Tourcoing. Ranaldo n’est pas n’importe qui puisqu’il a fondé le groupe Sonic Youth avec Thurston
    Moore.
    – Rejjie Snow+ guest le 16 mars à 20 h 30 à la Condition publique à Roubaix, dans le cadre du festival des Paradis artificiels. Du rap anglais qui n’a rien à envier aux Américains !

    Renseignements : Point d’accueil, 72, rue Saint-Jacques à Tourcoing. Ouvert du mardi au vendredi de 14 h à 19 h et le samedi de 14 h à 18 h. Tel : 03 20 70 10 00.

  • Le Grand Mix aura tous les jours vingt ans - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/93958/article/2017-09-21/le-grand-mix-aura-tous-les-jours-vingt-ans

    La salle de concert fête ce week-end ses vingt ans. Qui aurait dit en septembre 1997 que la salle porterait le nom de Tourcoing sur toutes les affiches de la Région et serait incontournable dans l’univers musical ? Retour sur une aventure.
    Par ANNE COURTEL


    1 L’idée.
    Peut-être un jour le Grand Mix attribuera le nom d’une de ses salles à Jean-Pierre Balduyck. C’est l’ancien maire socialiste qui a eu l’idée d’une structure pour répondre aux demandes des jeunes. « C’est vrai que l’on cherchait des locaux de répétition et on avait l’impression que la priorité était alors donnée aux sports », se remémore Patrick Dallongeville qui sera un des artisans du Grand Mix.

    Le projet est confié à Christian Odoux, alors adjoint à la culture. « Bon pour tout avouer, je ne connaissais pas grand-chose aux musiques nouvelles mais je me suis lancé. » Il voyage jusqu’à Agen pour visiter une structure de musiques actuelles. « Et là le maire m’a dit : « je vous souhaite bon courage ». J’ai compris après : c’est un dossier sur lequel j’ai eu le plus de réticences. »

    2 Le défrichage.
    Depuis déjà quelques années, le Groupe de recherche et d’animations du Nord organise des concerts notamment à la salle Georges-Daël. C’est ainsi que des spectateurs de toute la métropole ont déjà vu Loudblast, Miossec (première tournée), DeUs, Dominique A… mais aussi Jeff Buckley au théâtre municipal.

    « On savait qu’il y avait un public prêt à venir à Tourcoing », souligne Patrick Dallongeville. Christian Odoux charge le GRAN de trouver un lieu. « Je voulais un endroit sympa en ville, pas une friche industrielle excentrée qui deviendrait un ghetto. L’ancien cercle Notre-Dame était désaffecté et en plein centre-ville. L’idéal ! »

    3 Les résistances.
    1997, cela paraît hier, pourtant l’annonce de musiques actuelles en plein centre de Tourcoing provoque une levée de boucliers. « On a en eu des pétitions sur le dos. La musique actuelle avait mauvaise réputation, les gens imaginaient un lieu de perdition, de la drogue… J’avais les parents d’élèves sur le dos, sans parler du voisin qui tenait une solderie. Il était fou furieux », raconte Christian Odoux.

    L’adjoint et le maire seront ensuite convoqués par la justice. Le président du Gran contestait l’attribution de la gestion de la salle à Marc Tison. Même si les deux élus ont été blanchis, ils garderont un souvenir amer de cet épisode.

    4 La mise en place.
    Ce sont les lycéens de Tourcoing qui baptisent le futur lieu, le Grand Mix. Côté financements, les élus déposent des dossiers tous azimuts… « L’argent ne coulait pas à flots mais c’était quand même plus facile qu’aujourd’hui. On a réussi à décrocher 80 % de subventions », souligne Christian Odoux.

    5 L’ouverture.

    C’était le 23 septembre 1997 et Arno est le premier à fouler la scène. Patrick Dallongeville découvre ce lieu dessiné par Thierry Baron, architecte. « Il avait la modernité de l’Aéronef sans le côté froid, une salle à taille humaine (650 places) avec une acoustique soignée. Les conditions d’accueil étaient remarquables. » En route pour la joie !

    « On ne peut plus débrancher le Grand Mix »
    Vingt ans de vie, des milliers de concerts, des piliers de bar et de scène (Bertrand Belin, I’m From Barcelona, Fink ou Dominique A que l’on a aussi croisé comme spectateurs)… Dès ses premières années, le Grand Mix s’est imposé au niveau régional. « Quand naît une nouvelle structure, il faut donner du temps au temps et là, ça a démarré très vite. En plus le public a toujours été là et il n’y a jamais eu de gros dérapages, c’est sans doute dû à la qualité de l’équipement et de l’équipe », constate Christian Odoux. Peter Maenhout qui est aujourd’hui adjoint à la Culture et qui va mener l’extension prochaine du Grand Mix le dit aussi : « Le Grand Mix contribue au rayonnement de Tourcoing. Il a une dimension régionale incontestable. »

    L’extension du Grand Mix (qui devrait ouvrir en 2019) va également panser les regrets des pionniers comme Patrick. « Il manque au Grand Mix des lieux de répétition. C’est dommage, il y a tellement de talents à Tourcoing. Il nous faudrait une structure comme l’ARA de Roubaix. Mais vingt ans après sa création, l’équipement va être complété. »

    Vingt ans, c’est aussi l’âge de la maturité, comme le souligne Christian Odoux. « Il a fallu une vraie volonté politique il y a vingt ans. Il fallait trouver un équilibre subtil entre l’artistique et l’économique. Il y a eu beaucoup de rumeurs, beaucoup de choses mais aujourd’hui une chose est sûre : il est trop tard pour débrancher le Grand Mix. »

    Trois jours de festivités ce week-end
    Ce vendredi, après une cérémonie d’anniversaire officielle, place à la musique avec le concert de Isaac Delusion, L’Impératrice, Weval et Azelek. Le premier est un groupe de cinq personnes qui font de la musique instrumentale. Weval est la caution électro de ce mini-festival avec un duo de Néerlandais. Attention concert à 20 h 15 mais complet.

    Le samedi 23, l’ouverture des portes à 18 heures avec The KVB, Fugu Mango, Ulrika Spacek, Diet Cig et les Belges de BRNS (notre photo lors de leur passage au Main Square). Et là il reste des places !

    Dimanche, le Grand Mix s’ouvre au mini mix avec un programme spécial rockeurs de demain. Ciné-concerts GaBLé Comicolor, NuméROBé, Loup Blaster ; des ateliers, un tour à biclou, des food truck... de 11 heures à 18 heures. Il reste des places et c’est 2 € !

  • Lorsque la culture s’immisce dans une unité de dialyse…

    http://www.lavoixdunord.fr/170630/article/2017-05-31/lorsque-la-culture-s-immisce-dans-une-unite-de-dialyse

    Depuis plusieurs mois, deux artistes interviennent dans des unités de dialyse de Santélys. Le Grand Mix participe ainsi à un projet de l’Agence régionale de santé. Objectif : amener la culture où elle ne va pas et ainsi ouvrir de nouveaux horizons aux patients. Une centaine de malades ont déjà assisté à l’une des performances.

    Par Anne Courtel | Publié le 31/05/2017

    Les deux artistes réalisent leur performance (son et images) pendant une séance de dialyse.
    Dans la grande salle de dialyse de Tourcoing, le musicien et l’artiste visuel paraissent incongrus. D’autant qu’en plein set, seuls le ronronnement des machines de dialyse et la minuterie des traitements troublent le silence. Il y a comme un film muet dans la performance des deux artistes.
    Pourtant, certains patients, munis d’un casque, dodelinent de la tête ou scrutent le plafond… où des images sont projetées. NUMéROBé, jeune compositeur-beatmaker, et Clément Goffinet, qui projettent des tableaux sonores, se sont ainsi adaptés aux contraintes de ce lieu pas comme les autres. Là des patients sont dialysés pendant plusieurs heures. « On nous avait demandé de ne pas imposer notre performance, de respecter la tranquillité de chacun. Nous avons donc choisi de proposer un casque aux patients qui voulaient participer et de diffuser quelque chose de relaxant », explique NUMéROBé.

    « C’est agréable. Cela nous sort un petit moment de notre environnement de soin. »

    Dans le même temps des images sont projetées au plafond. « Les patients sont couchés et ont un bras immobilisé par les perfusions. Nous avons donc décidé de juste leur faire lever les yeux », raconte Anne Martello, chef de projet Santélys.

    « Ce n’est pas de la musicothérapie »

    Depuis plusieurs mois, les deux artistes, sous la houlette du Grand Mix, interviennent régulièrement dans dix unités de dialyse de Santélys. « C’est intéressant pour nous, car on sort du cercle des personnes avec lesquelles on a l’habitude de travailler. C’est un peu une performance, il y a un côté improvisé », précise Clément Goffinet.

    Après une première session, il y a quelques mois, les deux artistes proposent une autre version. « Nous leur avons demandé ce qui les touchait et nous l’avons intégré dans notre set. » Les patients peuvent ainsi percevoir la chaude voix de Barry White ou voir Édith Piaf s’animer au plafond. « Franchement, c’est agréable. Cela nous sort un petit moment de notre environnement de soin », salue Charles Sona, un patient qui vient tout juste de quitter son casque. Même sentiment chez Jacky Gadeyne, fan de Johnny Hallyday. « C’est agréable et reposant. Même si mon rêve est d’enregistrer une chanson. »
    Il faudra peut-être attendre un peu, même si, après cette action, Santélys et le Grand Mix espèrent bien engager un nouveau projet. « L’année prochaine, nous irons peut-être plus loin. Mais ce n’est pas de la musicothérapie. Il n’y a pas d’aspect thérapeutique. La maladie isole, entraîne des peurs… La culture peut améliorer la qualité de vie, la prise en charge… Même les soignants ont pu découvrir les patients différemment », souligne Anne Martello de Santélys.

    « Apporter la culture partout »

    L’an dernier, le Grand Mix avait participé à un projet avec le centre hospitalier de Wattrelos. Cette année, sa candidature a été retenue pour ouvrir les portes d’un nouvel établissement de soins à la culture. « Notre but est bien d’apporter la culture où elle n’est pas. Cela permet de toucher des publics qui n’iraient pas forcément vers l’art », précise Juliette Callot, responsable de l’action culturelle au Grand Mix. « Il y a un droit universel à la culture même si à chaque action (prison, milieu hospitalier, écoles…), il faut accepter les contraintes. Nous n’avons pas l’habitude d’être au contact des malades. Chacun, dès lors, apporte son savoir-faire. »

    • DOUAI : Trois ouvriers grièvement brûlés à l’abattoir ce mercredi soir
      Trois salariés d’une entreprise extérieure venue procéder ce mercredi à des travaux de sous-traitance à l’intérieur de l’abattoir de Douai ont été brûlés dans un accident provoqué par des travaux de soudure. . . . . . . . . . .
      http://www.lavoixdunord.fr/171021/article/2017-05-31/trois-ouvriers-grievement-brules-l-abattoir-ce-mercredi-soir

      Valenciennes : À partir de ce jeudi, à Valenciennes, plus aucun tram ne s’arrêtera à la station Hôtel de ville
      Ça va être une surprise pour pas mal d’usagers du tram. À partir de jeudi matin, plus aucun tram ne s’arrêtera à la station Hôtel de ville. L’arrêt est reporté soit à Clemenceau soit à Sous-Préfecture . . . . . . .
      http://www.lavoixdunord.fr/170813/article/2017-05-31/partir-de-ce-jeudi-valenciennes-plus-aucun-tram-ne-s-arretera-la-statio

      Lille : Des parents saisissent la justice contre les tarifs « aberrants » du conservatoire
      Le tribunal administratif était saisi ce mercredi en urgence pour bloquer une délibération de la ville de Lille. En cause, une nouvelle tarification pouvant faire bondir les frais d’inscription des élèves non-Lillois du conservatoire
      http://www.lavoixdunord.fr/171047/article/2017-05-31/des-parents-saisissent-la-justice-contre-les-tarifs-aberrants-du-conser
      Une délibération municipale adoptée en mars rebat les cartes des participations familiales au budget de cette école prestigieuse. Auparavant, les foyers de la métropole lilloise mettaient la main à la poche en fonction d’un quotient familial. Dès la rentrée prochaine, les non-Lillois dont la commune n’a pas signé de convention (pour une participation financière) avec Lille verront la facture enfler. « On va nous demander 1 866 €, hors 3e cycle et certaines disciplines, grimace un parent. Une explosion du tarif. Aberrant ! »

      Aux yeux de Manuel Gros, la ville de Lille prend tout simplement près de 200 élèves (sur 2 000) en otage. « On règle un problème politique avec les communes voisines sous couvert d’un financement de cette structure », tonne l’avocat des familles. Et de multiplier les accusations de « discrimination ». « Sur les 7 M€ de budget du conservatoire, deux sont payés par l’État, la Métropole européenne de Lille (MEL) ou la Région, martèle Me Gros. Les non-Lillois financent donc également via leurs impôts. » Enfin, que dire des 200 petits Lillois inscrits dans les écoles hors de leur commune ? . . . . .

  • Good morning Tourcoing, ici Radi’aubrac ! - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/good-bye-tourcoing-ia26b0n213673

    Good morning Tourcoing, ici Radi’aubrac !
    Ce sont plutôt des enfants d’Internet et de la télé. Mais les collégiens de Lucie-Aubrac animent régulièrement une émission de radio retransmise sur Boomerang à laquelle ils mêlent des reportages. Une autre façon d’apprendre…
    Par ANNE COURTEL | Publié le 13/11/2016

    L’enregistrement de la première émission de radio le 19 octobre en direct du collège. Pendant une heure les collégiens ont été à l’antenne de Radio Boomerang.

    L’idée.

    Elle est portée par le professeur d’histoire-géographie Rachid Sadaoui. « Cela fait quinze ans que j’enseigne. Et en dix ans, c’est la troisième radio que je crée. Elle s’appelle Radi’aubrac. » Cette fois, il a emmené dans l’aventure la classe « média » de troisième du collège Lucie-Aubrac et Matthieu Asseman, professeur documentaliste. Les élèves réalisent des reportages, des chroniques et enregistrent une émission en direct avant les vacances scolaires. Mais dans plusieurs matières, les élèves travaillent aussi à partir de « sons » qu’ils ont enregistrés. Le jingle a ainsi été composé avec le professeur de musique. Plusieurs classes de troisième sont également allées recueillir des témoignages sur le nouveau plan de déplacement urbain que ce soit d’utilisateurs, de visiteurs ou de l’élu en charge du dossier à la ville de Lille. « Les sons sont intégrés dans les apprentissages, c’est une vraie démarche pédagogique. Ce sont les élèves qui vont chercher le savoir et plus seulement nous qui le dispensons. »

    La motivation.

    Ces jeunes de 14 ans l’assurent : ils écoutent la radio. Alors passer dans les coulisses les intéresse. « Même si quand on est en direct, on a le trac… », confesse Idir. Aux conférences de rédaction, les professeurs doivent aussi canaliser les idées et l’enthousiasme (lire ci-dessous). « Ce qui nous paraît le plus difficile, c’est de nous organiser pour aller aux reportages, mais aussi avoir le temps d’écrire les chroniques », remarque Rania. Mais pour ces collégiens, c’est aussi une façon de répondre à TF1 qui avait filmé l’établissement pour illustrer un sujet sur les collèges ghetto. « Nous, on n’est pas un collège ghetto et on veut le montrer. Les médias nous apportent beaucoup de savoirs mais il faut garder l’esprit critique. C’est aussi ce que l’on veut dire. »

    La réalisation.

    Après avoir défini leurs sujets, les collégiens partent micro à la main recueillir des interviews, écrivent des chroniques ou billets, commentent la vie de leur établissement et établissent le « conducteur » de leur émission. Une émission a déjà été diffusée en direct de Radio Boomerang. La prochaine sera diffusée au Grand Mix, le 7 décembre prochain à partir de 11 heures. Tous à vos postes !

    Une conférence de rédaction animée
    Jeudi dernier, les collégiens ont tenu leur conférence de rédaction pour préparer leur deuxième émission, qui sera diffusée du Grand Mix. Ils ont déjà posé quelques balises en interviewant Everest, un artiste en résidence, et le chanteur Kamini, rencontré par hasard à Roubaix. « Ce jour-là, Andy et Thibaut, qui tenaient un stand à la Condition publique, ont eu un bon réflexe. Ils ont pris un moment pour travailler les questions et sont allés lui poser », salue Rachid Sadaoui.

    Mais il faut trouver d’autres sujets. « On a pensé à expliquer notre recherche de stages », avance Rania, sans emporter l’adhésion. Vanille propose, elle, de s’intéresser aux élections américaines. Aussitôt, un des collégiens lui rétorque : « Mais cela n’a pas de rapport avec notre émission ! » La jeune fille, elle, argumente : « Mais tout le monde est concerné, le monde entier ! »

    Valentin imagine un débat : « Trump ou Clinton : qui aurait dû être élu ? » Refusé, notamment par Idir. « Je ne pense pas que ce soit une bonne chose de donner notre opinion. On n’a pas à juger les Américains. » Le débat s’engage. Benjamin voudrait évoquer les conséquences de l’élection de Trump, un autre suggère de rencontrer un Américain à Tourcoing… Mais Idir tranche : « Peut-être qu’on devrait attendre et prendre un peu de recul… » L’argument fait mouche, les élections américaines passent à la trappe… cette fois. Il est ensuite question d’une rubrique coup de cœur pour un livre et un artiste, d’un reportage lors de l’inauguration de l’IMA, d’une interview d’un chercheur en algorithmes venu en cours de maths et d’une rencontre avec l’adjoint à la culture de Tourcoing. Déjà tout un programme…

  • Quand le Grand Mix aide la prison à libérer la créativité vidéo - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/65998/article/2016-10-28/quand-le-grand-mix-aide-la-prison-liberer-la-creativite-video

    Pour la première fois, le Grand Mix a organisé un atelier audiovisuel au centre pénitentiaire d’Annœullin. Huit détenus, déjà rompus aux techniques vidéo, ont imaginé et créé trois vidéos d’animation avec deux artistes : Loup Blaster pour le côté graphique et Numérobé pour le son. Reportage à l’intérieur des murs.

    Par ANNE COURTEL | Publié le 28/10/2016

    Ce jour-là, Antonio et Dominique peaufinent le décor de leur vidéo. Ils ont reconstitué une… cellule de prison avec des bouts de carton et de la récup. Ils ont également écrit le scénario et commencent l’animation. « C’est une personne qui écrit un courrier pour s’inscrire sur les listes électorales. Son co-détenu engage la conversation sur la politique mais on a voulu que ce soit plutôt drôle. » Saïd, le formateur, vient leur expliquer comment animer leurs personnages à l’aide d’un enchaînement de photos. Les deux hommes écoutent. Cela fait plusieurs semaines qu’ils suivent une formation audio vidéo et ils étaient volontaires pour cet atelier d’une semaine. « On en découvre un peu plus chaque jour. Moi, je n’avais jamais touché un ordinateur ; aujourd’hui, je sais travailler les sons. Cela nous passionne même le soir en cellule, on réfléchit à notre vidéo », confie Dominique. Antonio renchérit. « On oublie que l’on est entre quatre murs, ici. Ça nous évade même si nous avons reproduit notre quotidien pour cette vidéo. »

    Les métaphores de la détention
    Plus loin, Khaled a lui dessiné son synopsis avant de le mettre en scène. L’histoire d’un SDF qui regarde passer les voitures dans un tunnel dont on ne voit pas le bout. Une métaphore de la détention. « J’ai écrit l’histoire et je ferai la voix off. Je trouve cet atelier plaisant et enrichissant. Je n’ai aucune prétention, je veux juste apprendre quelque chose. » Sur le tableau blanc, ses dessins semblent s’animer autour de voitures griffonnées sur un carton. Plus loin, Ismaël a, lui, recréé l’arche de Noé avec ses animaux enfermés pour gagner la terre promise. Il réfléchit à animer ses animaux et à créer des sons. Le producteur de musique, Numérobé, est là pour les aider. « On les guide pour trouver les sons et ensuite, on leur apprend à se servir d’un logiciel gratuit qu’ils pourront retrouver dehors pour continuer à faire des montages. » Comme un lien entre l’intérieur et l’extérieur.

    « Chacun aura apporté sa connaissance. Ici, on redonne une place à l’humain »
    Saïd assure, depuis quatre ans, cette formation audio vidéo au sein du centre de détention. « Certains y participent depuis un an et ont maintenant de vraies connaissances alors qu’ils peinaient avec l’écriture ou l’ordre chronologique. » Mais surtout, cette formation, ouverte aux longues peines, peut leur permettre de mieux accepter les conditions de détention. « Il y a ici un esprit de groupe, de resocialisation. Si on réussit à créer quelque chose, ce sera le succès du groupe. Chacun aura apporté sa connaissance. Ici, on redonne une place à l’humain. »

    Les quatre clips, créés pendant cette semaine avec les deux artistes du Grand Mix, seront rassemblés sur un CD qui sera remis aux participants.

    La mission du Grand Mix
    La salle de concert tourquennoise n’est pas qu’un lieu de diffusion. Dès sa création, le Grand Mix a souhaité développer de nombreux projets en direction de différents publics. Que ce soit à l’école, à l’hôpital, en maison de retraite, le Grand Mix intervient pour sensibiliser à l’art. « Nous ne sommes pas spécialistes des formations mais, en revanche, nous avons les contacts avec les artistes », explique Juliette Callot, responsable de l’action culturelle.

    Depuis dix ans, le Grand Mix propose des concerts dans les prisons. Mais cette fois, les responsables n’ont pas voulu se contenter de la diffusion. Pour la première fois, trois ateliers sont menés (aux centres pénitentiaires de Lille-Annœullin, de Sequedin et de Quiévrechain).

    Après Annœullin, c’est la maison d’arrêt des femmes de Sequedin qui accueillera une artiste folk, Saso. « Il existe une nursery à la maison d’arrêt de Sequedin. Cela nous a donné l’idée de faire des ateliers d’écriture pour inventer des comptines. Mais cet atelier sera ouvert à toutes les femmes qui le souhaitent et pas seulement à celles qui ont leur enfant avec elles. La création de comptines devrait permettre l’extériorisation des émotions. » Les comptines seront compilées sur un CD, qui pourra faire un beau cadeau de Noël.

  • Quand le Grand Mix aide la prison à libérer la créativité vidéo - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/65998/article/2016-10-28/quand-le-grand-mix-aide-la-prison-liberer-la-creativite-video

    Pour la première fois, le Grand Mix a organisé un atelier audiovisuel au centre pénitentiaire d’Annœullin. Huit détenus, déjà rompus aux techniques vidéo, ont imaginé et créé trois vidéos d’animation avec deux artistes : Loup Blaster pour le côté graphique et Numérobé pour le son. Reportage à l’intérieur des murs.

    Par ANNE COURTEL | Publié le 28/10/2016

    Ce jour-là, Antonio et Dominique peaufinent le décor de leur vidéo. Ils ont reconstitué une… cellule de prison avec des bouts de carton et de la récup. Ils ont également écrit le scénario et commencent l’animation. « C’est une personne qui écrit un courrier pour s’inscrire sur les listes électorales. Son co-détenu engage la conversation sur la politique mais on a voulu que ce soit plutôt drôle. » Saïd, le formateur, vient leur expliquer comment animer leurs personnages à l’aide d’un enchaînement de photos. Les deux hommes écoutent. Cela fait plusieurs semaines qu’ils suivent une formation audio vidéo et ils étaient volontaires pour cet atelier d’une semaine. « On en découvre un peu plus chaque jour. Moi, je n’avais jamais touché un ordinateur ; aujourd’hui, je sais travailler les sons. Cela nous passionne même le soir en cellule, on réfléchit à notre vidéo », confie Dominique. Antonio renchérit. « On oublie que l’on est entre quatre murs, ici. Ça nous évade même si nous avons reproduit notre quotidien pour cette vidéo. »

    Les métaphores de la détention

    Plus loin, Khaled a lui dessiné son synopsis avant de le mettre en scène. L’histoire d’un SDF qui regarde passer les voitures dans un tunnel dont on ne voit pas le bout. Une métaphore de la détention. « J’ai écrit l’histoire et je ferai la voix off. Je trouve cet atelier plaisant et enrichissant. Je n’ai aucune prétention, je veux juste apprendre quelque chose. » Sur le tableau blanc, ses dessins semblent s’animer autour de voitures griffonnées sur un carton. Plus loin, Ismaël a, lui, recréé l’arche de Noé avec ses animaux enfermés pour gagner la terre promise. Il réfléchit à animer ses animaux et à créer des sons. Le producteur de musique, Numérobé, est là pour les aider. « On les guide pour trouver les sons et ensuite, on leur apprend à se servir d’un logiciel gratuit qu’ils pourront retrouver dehors pour continuer à faire des montages. » Comme un lien entre l’intérieur et l’extérieur.

    « Chacun aura apporté sa connaissance. Ici, on redonne une place à l’humain »

    Saïd assure, depuis quatre ans, cette formation audio vidéo au sein du centre de détention. « Certains y participent depuis un an et ont maintenant de vraies connaissances alors qu’ils peinaient avec l’écriture ou l’ordre chronologique. » Mais surtout, cette formation, ouverte aux longues peines, peut leur permettre de mieux accepter les conditions de détention. « Il y a ici un esprit de groupe, de resocialisation. Si on réussit à créer quelque chose, ce sera le succès du groupe. Chacun aura apporté sa connaissance. Ici, on redonne une place à l’humain. »

    Les quatre clips, créés pendant cette semaine avec les deux artistes du Grand Mix, seront rassemblés sur un CD qui sera remis aux participants.

    La mission du Grand Mix

    _La salle de concert tourquennoise n’est pas qu’un lieu de diffusion. Dès sa création, le Grand Mix a souhaité développer de nombreux projets en direction de différents publics. Que ce soit à l’école, à l’hôpital, en maison de retraite, le Grand Mix intervient pour sensibiliser à l’art. « Nous ne sommes pas spécialistes des formations mais, en revanche, nous avons les contacts avec les artistes », explique Juliette Callot, responsable de l’action culturelle.

    Depuis dix ans, le Grand Mix propose des concerts dans les prisons. Mais cette fois, les responsables n’ont pas voulu se contenter de la diffusion. Pour la première fois, trois ateliers sont menés (aux centres pénitentiaires de Lille-Annœullin, de Sequedin et de Quiévrechain).

    Après Annœullin, c’est la maison d’arrêt des femmes de Sequedin qui accueillera une artiste folk, Saso. « Il existe une nursery à la maison d’arrêt de Sequedin. Cela nous a donné l’idée de faire des ateliers d’écriture pour inventer des comptines. Mais cet atelier sera ouvert à toutes les femmes qui le souhaitent et pas seulement à celles qui ont leur enfant avec elles. La création de comptines devrait permettre l’extériorisation des émotions. » Les comptines seront compilées sur un CD, qui pourra faire un beau cadeau de Noël.

    _

  • Halluin : le plus grand festival d’électro posera ses chapiteaux au port - Halluin - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/halluin-le-plus-grand-festival-d-electro-posera-ses-ia47b1959n1175510?xto

    Halluin : le plus grand festival d’électro posera ses chapiteaux au port
    PUBLIÉ LE 23/06/2016
    Anne Courtel et Mathieu Thuillier
    Si le Heartbeats Festival n’a pas survécu à sa première édition, il a donné des idées. Les 7 et 8 octobre, le port fluvial d’Halluin accueillera la douzième édition du Name Festival, le plus gros événement électro au Nord de Paris. Près de quinze mille personnes sont attendues.

    Le site du festival
    Décidément, le port fluvial et ses larges prairies séduisent les organisateurs de festival. Après le Heartbeats Festival, c’est une institution qui va poser ses enceintes à Halluin : le Name Festival. En douze ans, il est devenu le plus gros événement électro au Nord de Paris. Habitué aux lieux insolites, le Name avait jusque-là toujours jeté son dévolu sur des lieux ou friches industriels. Après quelques années au Tri Postal, il avait pris possession du bâtiment TO13 dans l’ancien peignage de la Tossée. Pendant cinq ans, l’électro anime la friche industrielle et l’ancien peignage donne son envol au festival.
    Mais au bout de cinq ans, le Name est contraint de reprendre ses bagages ; le T013 est destiné à une autre vie. L’an passé, c’est au MIN de Lomme que sont accueillis les quelque douze mille fêtards. Les organisateurs estiment le lieu idéal mais reconnaissent devoir faire face à des contraintes et notamment les plaintes de riverains gênés par le son. Alors ils se mettent en quête d’un nouveau lieu. « Nous avions entendu parler du Heartbeats Festival et du lieu magique sur lequel il s’était installé ; mais aussi de la soirée avec le producteur Bruno Van Grasse. On s’est dit que la ville était sensible à la musique », confie Sabine Duthoit de Art Point M. Alors les organisateurs sollicitent la ville qui dit banco (lire ci-contre). Adieu les bâtiments industriels, cette édition 2016 du Name Festival s’installe à la campagne au bord de la Lys. « Enfin, de là on voit les cheminées d’industrie et les éoliennes, c’est un lien avec la ville ! »
    Augmenter la jauge de spectateurs
    Mais le port fluvial d’Halluin a d’autres atouts qui n’ont pas échappé aux organisateurs. En premier lieu, la proximité de la Belgique. « Il est intéressant pour nous de nous rapprocher de notre public belge qui n’aura pas d’excuse pour manquer le rendez-vous. » Les habitants de Menin seront d’ailleurs aux premières loges de ce festival.
    Mais surtout le port fluvial n’est pas avare en espaces. Deux chapiteaux seront plantés. « On va pouvoir augmenter notre jauge d’accueil. L’an passé à Lomme, nous avions fait mille personnes de plus par soirée qu’en 2014. » Des navettes – payantes – seront proposées depuis Lille. Art Point M va également veiller à sécuriser le site pour éviter tout plongeon dans la Lys. « Nous allons mettre en place un barriérage pour sécuriser au maximum le site. »
    Sabine Duthoit ne cache que pas que si cette édition se passe bien, le Name pourrait faire d’Halluin son lieu de villégiature favori… Un pari.
    Gustave Dassonville : « On va parler d’Halluin ! »
    « C’est une bonne nouvelle. » Gustave Dassonville, maire, se réjouit de l’arrivée du Name Festival sur le port de plaisance. « Tout ce qui peut faire bouger la ville ou faire parler en bien d’Halluin, c’est positif. On a eu le Heartbeats Festival, maintenant le Name... Je l’accueille avec plaisir ! »
    Question image, le maire fait le parallèle avec l’organisation de miss Halluin.
    Pour lui, il n’y a pas de grand écart entre les deux événements. « Dans ce cadre-là, on a fait venir miss France à la salle du Manège. Et ça a aussi fait parler positivement d’Halluin. C’est important quel que soit le domaine de rendre sa ville attractive. Là on va faire connaître et valoriser le site du port de plaisance auprès de milliers de jeunes de toute la France et de Belgique. »
    « Un soutien logistique »
    Gustave Dassonville escompte également des retombées économiques pour sa commune. « Chaque soir, 8 000 personnes pourront être accueillies au port. Ça peut booster le commerce, notamment la Capitainerie où les équipes techniques du festival pourront aller manger, ou l’activité des hôtels. »
    Enfin, il insiste sur le fait que « comme pour le Heartbeats Festival ou miss Halluin, cela ne coûtera aucun centime à la ville qui est partenaire du Name Festival. On ne donnera aucune subvention. On apporte juste notre soutien logistique. Le rôle du maire est d’être un facilitateur » pour accueillir ce type d’événements.