• «Ballast», la #revue qui veut fédérer la gauche radicale
    http://www.lesinrocks.com/2015/06/07/medias/ballast-la-revue-qui-veut-federer-la-gauche-radicale-11750220

    Créé en novembre 2014, ce trimestriel engagé, édité par Aden, et animé par trente personnes environ, ambitionne de fédérer l’ensemble des courants de la gauche radicale. Son site internet complète l’offre par une série d’articles politiques de fond. Entretien avec le collectif.

  • Experimental Geography: Radical Approaches to Landscape, Cartography, and Urbanism #download

    http://collectionsbooks79.appspot.com/experimental-geography-radical-approaches-to-landscape-c

    Download pdf #Experimental Geography: Radical Approaches to Landscape, Cartography, and Urbanism
    | #1012609 in Books | 2009-01-13 | 2009-01-13 | Original language:English | PDF # 1 | 10.95 x.46 x8.55l,1.41 | File type: PDF | 168 pages|||“What could be more delightful—and unsettling—than turning loose a group of contemporary surrealists, disguised as vagabonds and artists, in the ripe fields of the hyper-real? Experimental Geography isn’t about space; it is about terminalA photo of a secret CIA prison. A map designed to help visitors reach Malibu’s notoriously inaccessible public beaches. Guidebooks to factories, prisons, and power plants in upstate New York. An artificial reef fabricated from 500 tons of industrial waste. These are some of the more than one hundred projects represented in Experimental Geography, a groundbreakingcollection of visual research and mapmaking from the past ten years.Experimental G

    You can download in the form of an ebook: pdf, kindle ebook, ms word here and more softfile type. Experimental Geography: Radical Approaches to Landscape, Cartography, and Urbanism | By Nato Thompson, Independent Curators International, this is a great books that I think are not only fun to read but also very educational.

    #cartographie_radicale

  • « Oui, les musulmans sont en accord avec la République »
    https://lejournal.cnrs.fr/print/718 31.03.2015, par Nadia Marzouki

    La plupart des médias et des politiques continuent de diffuser l’image de musulmans tiraillés entre leur supposée identité religieuse et leur adhésion aux valeurs de la République. La chercheuse Nadia Marzouki nous explique pourquoi cette vision n’est pas fondée.
    Parmi les nombreuses interrogations suscitées par les attentats de janvier, la question de la prétendue incompatibilité de l’islam avec la laïcité est, une fois de plus, apparue au premier plan. Face à la énième réitération de ce débat dans les champs médiatique et politique, on sent une certaine lassitude, voire du découragement, chez les chercheurs spécialistes de l’islam en France. Car cela fait au moins depuis les années 1990 que les enquêtes de sciences sociales ont fait apparaître la non-pertinence de questions du type « peut-on réformer l’islam ? » ou « l’islam est-il compatible avec… ? ». Ce que montrent tous ces travaux, c’est que la question de la sécularisation n’a de sens que lorsqu’elle est posée au niveau des pratiques concrètes et que, de ce point de vue, la majorité des musulmans français s’accommodent très bien des règles de la laïcité. Plutôt que demander si l’islam est compatible avec la laïcité ou comment le réformer, il convient aujourd’hui de se demander pourquoi le fait accompli de la sécularisation des musulmans français est toujours en question.

    Le débat public repose encore largement sur une conception caricaturale du rapport que les musulmans entretiendraient au dogme, à la norme et à l’autorité. Dès lors que l’on envisage la subjectivité musulmane comme intégralement déterminée par son obéissance à un corpus théologique, à une autorité religieuse ou a une communauté d’origine, l’obsession actuelle des journalistes et responsables politiques pour la question de la réforme de la théologie et de l’éducation des imams se comprend mieux. Pourtant, les enquêtes de sciences sociales n’ont cessé de montrer comment la migration a produit non pas un repli identitaire et communautaire, mais une déconnexion importante entre la quête de religiosité et la culture dite d’origine1. Dans son livre sur les imams en France2, le sociologue Romain Sèze parle de « bricolage » et de « braconnage » pour décrire le rapport des imams et de leurs fidèles à la norme religieuse. Les imams jouent un rôle essentiel dans la déconnexion entre religion et culture d’origine, en rejetant un grand nombre de pratiques comme relevant de la « tradition » et en appelant à une contextualisation des principes du droit islamique. Beaucoup d’entre eux recourent au raisonnement par analogie (al-qiyās) afin de redéfinir certaines normes. Loin du fantasme de l’islam rigoriste et communautaire, Romain Sèze décrit la religion qu’enseignent les imams comme un islam « fragile ».

    L’enquête de Christine Rodier 3 sur les pratiques de consommation halal menée auprès d’une population habitant en Moselle depuis les années 1970 et originaire du sud du Haut Atlas marocain montre également en quoi aborder l’application d’une règle religieuse dans la seule perspective de la soumission est erroné. La sociologue fait apparaître toute la part d’individualisme, d’inventivité et de réflexivité qui caractérise l’appropriation de cette prescription. Elle déplore le simplisme des oppositions binaires entre le halal et la laïcité ou la modernité. L’adoption de cette pratique, loin d’être un indice de communautarisation ou de rejet de la laïcité, reflète l’individualisation importante de la religiosité. À la différence des premières générations de musulmans, chez les jeunes générations de pratiquants, le halal est devenu un « concept éthique à la base d’une hygiène de vie qui va au-delà de la simple prescription alimentaire 4 ».
     

    Il y a une forte part d’individualisme et d’inventivité dans la consommation halal des jeunes générations.
    Ceux que Christine Rodier décrit comme des « mangeurs consommateurs » se distinguent de leurs aînés en ce qu’ils « désirent manger des plats dits français auxquels ils s’identifient (comme la plupart des jeunes de cette classe d’âge), étant eux-mêmes nés sur sol français ». À côté de cette figure du « consommateur », Christine Rodier évoque également celles du mangeur « revendicatif », qui trouve que ses parents ne sont pas assez pieux, et celle de l’« ascète », qui souhaite afficher une identité spécifique. Mais, dans les trois cas, manger halal découle d’un choix libre et individuel. Cette pratique révèle un rapport réflexif aux prescriptions et aux normes religieuses « en faveur d’une éthique sollicitant davantage l’engagement personnel et la recherche d’une ascèse 5 ».

    On pourrait multiplier les exemples de travaux de sciences sociales qui font apparaître, à partir de cas différents, ce même processus d’individualisation de la religiosité et d’intégration inventive au contexte laïc républicain. Ainsi de la recherche du sociologue Elyamine Settoul 6 sur l’intégration des Français musulmans dans l’armée française, ou des travaux en cours de Warda Hadjab sur les relations amoureuses entre jeunes musulmans français. Ces derniers parviennent à conjuguer des normes issues de la tradition que veulent leur transmettre les parents et une expérimentation subjective de la vie séculière européenne. L’image de l’islam comme « problème » ou source de conflit est doublement invalidée. D’une part, parce que la majorité des conflits qui naissent de la rencontre de ces normes sont résolus au sein de la famille, de l’environnement amical, de la mosquée, des espaces associatifs, des réseaux sociaux. D’autre part, parce que, pour nombre de ces jeunes, l’appropriation de la norme religieuse est précisément une ressource qui les aide à s’affirmer contre une pression familiale. C’est ainsi qu’ils parviennent à justifier le mariage avec une personne d’une autre origine, voire d’une autre religion, contre l’avis des parents, au nom des valeurs « islamiques » de l’amour ou de la famille.

    Quant aux formes d’expression religieuses les plus piétistes, systématiquement présentées dans les médias sous l’angle de l’oppression de la femme musulmane, elles ne peuvent pas non plus être comprises dans la seule perspective binaire de l’opposition au féminisme ou au sécularisme. Le travail de Claire Donnet sur les pratiques de femmes qui cultivent une forme de piété intégraliste – respect strict des temps de prières, du halal, port du voile… – montre que la recherche de cette féminité pieuse a en réalité deux enjeux : critiquer la conception libérale du féminisme, mais aussi déconstruire les normes machistes et patriarcales au sein de leur propre environnement. Autrement dit, ces femmes mettent en avant leur respect des «  fondamentaux » de l’islam pour pouvoir en parallèle s’affirmer et réaliser différents objectifs : travailler, étudier, prendre la parole…

    Certaines femmes utilisent leur respect des fondamentaux de l’islam pour s’affirmer dans le travail, les études...
    Étudiant la démarche des participantes au site Web islamique féminin Hijab and the City, Claire Donnet affirme que « ces blogueuses, au croisement de multiples rapports de domination, se réapproprient les représentations essentialisées de la femme et s’en servent stratégiquement pour changer leur condition au sein de leur groupe confessionnel. Elles s’insèrent dans l’ordre normatif préexistant pour le changer 7 » Les travaux très riches sur le féminisme islamique font apparaître la même ambivalence face au sécularisme libéral, qui est rejeté en tant qu’il est associé à une forme d’impérialisme culturel, mais dont l’idée centrale – les droits individuels – est acceptée et réappropriée.

    L’affaire du jugement « SAS contre France » 8 est de ce point de vue éclairante. Pour protester contre la loi interdisant le port de la burqa dans l’espace public, une requérante française a saisi la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg en mettant en avant un argumentaire tout à fait cohérent avec le registre libéral de la défense des droits des individus. Son argument ne consistait en effet pas à se plaindre de l’impossibilité pour elle de vivre enfermée dans sa « communauté » musulmane, mais à dénoncer l’incompatibilité de la loi de 2009 avec des articles précis de la Convention, notamment avec l’article 9 qui défend la liberté religieuse des individus.

    Qu’ils optent pour une stratégie de transformation du religieux en éthique en réinterprétant des normes strictes en valeurs ouvertes, ou au contraire qu’ils défendent une conception plus fondamentaliste du religieux en voulant détacher l’activité pieuse de l’influence des folklores culturels des pays « d’origine », dans les deux cas les musulmans acceptent, voire renforcent, l’idée fondamentale du sécularisme, celle de la séparation entre l’espace du religieux et celui du politique. Paradoxalement, alors que la plupart des musulmans français insistent pour qu’on fasse la distinction entre l’islam comme religion et ce qui relève des traditions ou de la culture d’origine, le débat public et politique repose largement sur l’idée selon laquelle le seul islam acceptable, c’est l’islam folklorisé des instituts de « cultures d’islam » et des festivals de musique soufie, ou l’islam athéisé promu par les intellectuels d’origine musulmane non croyants et non pratiquants.

    Ce malaise à l’égard de la religion comme telle, dès lors qu’elle n’est pas neutralisée en « fait religieux historique » ou en culture folklorique, est contradictoire avec les injonctions à rejeter la communautarisation. Alors que la question de l’institutionnalisation de l’islam revient au centre du débat public, il faut rappeler que l’institutionnalisation étatique, de tradition gallicane, n’implique pas la sécularisation, au contraire. Il paraît plus important et plus urgent de créer les conditions pour que se poursuive le processus en cours d’individualisation et de pluralisation des pratiques de l’islam en France, et de cesser d’assigner les musulmans à une « communauté » d’identité ou de culture, qui devrait pouvoir être unifiée et représentée. Loin des fantasmes de l’islam conquérant et communautaire, il est temps pour les médias et les responsables politiques de voir les musulmans français tels qu’ils sont et tels que les décrivent les chercheurs depuis plusieurs décennies…

     

    Notes
    1.L’Islam mondialisé, Olivier Roy, Le Seuil, 2001.
    2.Être imam en France, Romain Sèze, Éditions du Cerf, 2013.
    3.La Question halal. Sociologie d’une consommation controversée, Christine Rodier, PUF, 2014.
    4. « Manger Halal, pour diversifier ses pratiques alimentaires », Christine Rodier, Le Monde, 20 mars 2012.
    5.Ibid.
    6. « Présence musulmane croissante dans l’armée », Elyamine Settoul, Le Monde, 26 mars 2012.
    7. « Hijab et City et la construction d’une féminité pieuse », Claire Donnet, Actes de colloque, coll. « Fira-HAL-SHS », janvier 2012, pp. 1-9.
    8. Arrêt de Strasbourg, affaire « SAS contre France », 1er juillet 2014.❞

  • Le choix des sponsors de la COP21 reflète les incohérences du gouvernement en matière de protection
    http://raoni.com/actualites-922.php

    Le 27 mai 2015, Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères, a dévoilé la liste attendue des vingt premières entreprises participant au financement de la COP21. La France accueillera au Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015 plus de 180 chefs États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, dans une optique d’aboutir à un accord international sur le climat pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2020.

    #cop21

  • Uneven Geographies of Digital Wages - Mark Graham | Zero Geography
    http://www.zerogeography.net/2015/06/uneven-geographies-of-digital-wages.html

    The cartogram in this post depicts each country as a circle and sizes each country according to the wages for digital work flowing into each country every month (on the oDesk.com platform). The shading of the inner circle indicates the median wage for digital work in that country. The graphic broadly reveals that median wages are, perhaps unsurprisingly low in developing countries and are significantly higher in wealthier countries.

    With my colleagues Isis Hjorth, Vili Lehdonvirta, and Helena Barnard, working on a multi-year project on digital labour and development, we’ll have have some research coming out soon that explores some of the reasons why digital workers in the Global South have less bargaining power than their counterparts in the North, and why workers in the North can often attract a premium for their work.

    #travail #mondialisation #inégalités #visualisation #outsourcing

  • Mapping Knowledge - Comprendre le monde par les données | Mundaneum

    http://expositions.mundaneum.org/fr/expositions/mapping-knowledge-comprendre-le-monde-par-les-donnees

    Aucune idée de ce que c’est mais ça a l’air pas mal. Si quelqu’un y va, vous nous dites ?

    Nous vivons dans un monde régi par les données. Aujourd’hui, leur quantité est telle que nous avons bien du mal à appréhender la complexité de cette réalité nouvelle. Pour faire face à ce basculement d’échelle, une discipline connue sous le nom de « visualisation de données » a vu le jour et a connu un essor récent avec la multiplication des outils informatiques, l’avènement d’Internet, la société du tout numérique et le Big Data.
    Le phénomène n’est toutefois pas neuf. Depuis des millénaires, l’homme se préoccupe de la représentation visuelle de données, comme en témoignent les cartographies antiques ou les formes d’écritures graphiques telles les hiéroglyphes.

    #savoir #connaissance #cartographie #données #data
    L’exposition proposera un voyage interactif au cœur de l’information. En arpentant ces cartographies de données par le biais d’images surprenantes, le Mundaneum invite le visiteur à une immersion dans un univers visuel qui fait usage d’un langage graphique commun et qui présente de nombreuses similarités avec les principes de l’abstraction géométrique utilisés par Mondrian, Malevitch ou d’autres artistes modernes.

  • Grève générale, assassinats et état d’urgence autour d’un projet minier géant
    http://www.bastamag.net/Bientot-une-mine-de-cuivre-geante-au-Perou

    Sept morts, et des centaines de blessés : c’est le bilan – provisoire – du violent conflit généré par un méga-projet de mine de cuivre au sud du Pérou, qui allonge la liste macabre des militants écologistes assassinés. Mené par la southern Peru copper corporation (SCC), filiale péruvienne du géant mexicain Grupo México, le projet devrait se concrétiser d’ici 2017. Objectif : extraire 120 000 tonnes de cuivre chaque année. Accordée à l’entreprise pour une durée de 18 ans, la concession devrait rapporter au (...)

    En bref

    / Indignés de tous les pays..., #Amériques, #Epuisement_des_ressources, Des grands projets... inutiles ?, (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Multinationales

  • Canadian First Nations Seek to Protect Forest Homeland
    http://news.nationalgeographic.com/2015/02/150224-poplar-river-first-nation-ojibwa-manitoba-global-war

    The truth and reconciliation process is part of a larger movement among the First Nations of Canada to force the government to honor treaties relating to indigenous sovereignty and to return control of ancestral land taken away during colonization. Much of the land in contention is wild, as well as rich in timber, oil and gas, and minerals. The traditional territory of the Poplar River First Nation, for example, is the size of Yellowstone Park and mostly undeveloped. Like other First Nations, the people of Poplar River want it to stay that way.

    Consequently, the effort to regain control of ancestral land has become a potent environmental strategy, especially as the world’s industrialized countries go to ever greater extremes to satisfy their appetite for natural resources. (Related: “Naomi Klein on How Canada’s First Nations Can Take on the Oil Industry and Win”)

    Renewing ties to the land, says Sophia Rabliauskas, of the Poplar River First Nation, is the only way “to keep the heart going, to keep the flame from dying out.” The way that aspiration has played out in the Poplar River and neighboring communities east of Lake Winnipeg—the Bloodvein First Nation, Little Grand Rapids First Nation, and Pauingassi First Nation—has inadvertently placed them in the vanguard of the definitive environmental battle of our time.

    That’s because that territory encompasses a vast section of unspoiled boreal forest—a crucial front in the campaign to slow climate change. If the trees are left standing, and the soil undisturbed, the immense amounts of carbon they contain won’t be released into the atmosphere as heat-producing carbon dioxide.

    #peuples_autochtones #nations_premières #canada #forêt #climat