Irène Pereira — Wikipédia

/Ir%C3%A8ne_Pereira

  • geek - Le Jargon Français 4.1 - dictionnaire d’informatique
    http://jargonf.org/wiki/geek

    La définition de Zita Faucilhon (on sent le vécu) : « Passionné d’informatique qui passe 25h sur 24h devant son ordinateur pour se battre avec la technologie existante. Le geek s’habille n’importe comment et dégage beaucoup de personnalité par sa polyvalence. Derrière un geek, il y a parfois une femme qui assure et qui contribue au succès d’un vrai geek ».

    Dans la droite ligne du « travailleurs de tous les pays, qui lave vos chaussettes »… Y’a pas un terme pour désigner ces femmes qui prennent toute la logistique en charge pour permettre à l’autre de vivre sa passion pleinement ?

    #geek

    • C’est un truc marxiste que m’avait expliqué Irène Pereira.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Pereira
      Je suis loin d’être à même d’expliquer Marx. Mais en gros, il y a :
      – le travail productif, qui vise à produire des choses échangeables (on additionne la matière première et le temps de fabrication (travail abstrait)) ;
      – le travail reproductif, qui englobe toutes ces choses qu’on fait pour éviter une détérioration de son environnement (travail familial dans certains textes) : ménage, cuisine, courses, entretiens divers…

      Donc quand une personne fait reposer sa capacité de travail incroyable sur une autre qui réalise les travaux reproductifs, soif il y a déni (la société aide à faire passer cela pour une norme), soit il y a contrat (droit d’arrêter, salaire, reconnaissance…) [parfois un subtil mélange des deux].
      Tu bosses 25h par jour ? C’est parce que tu as volé du temps et de la force de travail à quelqu’un d’autre.

      J’en parle un peu dans un texte rationnel sur les tâches ménagères en coloc : https://seenthis.net/messages/584379

      Irène Péreira a beaucoup utilisé cette notion dans les débats contre le revenu de base. (car rémunérer du travail reproductif (effectué par des femmes) pourrait amener à légitimer cette situation et à la renforcer)

    • Y’a pas un terme pour désigner ces femmes qui prennent toute la logistique en charge pour permettre à l’autre de vivre sa passion pleinement ?

      Oui : #femme
      Parce que c’est carrément ce qui caractérise le patriarcat : l’exploitation sans vergogne ni contrepartie du travail reproductif des femmes et seulement d’elles (les hommes sont encore moins représentés dans cette catégorie que les prostitutés).

    • En fait, le travail massif et totalement invisible des femmes est l’angle mort de la plupart des théories et pensées des structures sociales qu’elles soient réformatrices ou révolutionnaires. Cette masse titanesque de travail gratuit est totalement occultée parce qu’elle se produit tout le temps, partout, c’est un impensé absolu.
      J’en avais parlé dans un de mes papiers parce qu’il faut finalement sans cesse se justifier du temps absorbé par ce cumul de tâches impensées et non mesurées et donc ce temps est considéré comme « non utilisé »… J’avais parlé de cette mythification, de cette pensée magique du frigo qui se remplit tout seul, du linge qui se lave et se range tout seul, des trucs qui se rangent tous seuls, de la crasse qui ne se dépose jamais ou qui disparait toute seule.
      Le plus marrant, c’est que quand la femme disparait et que l’homme ne parvient pas à contrôler l’#entropie, tout le monde le plaint…
      Mais oui c’est ça : c’est un travail qui ne produit rien de visible puisqu’il empêche le merdier de le devenir, visible. C’est le même principe pour tous les soutiers qui font tourner les villes et les services le WE, la nuit, dans l’indifférence et dont l’absence subite nous renverrait en quelques jours dans la barbarie…

      L’argent dévalorise ce dont il n’est pas la mesure.

      Ivan Illich, Le Chômage créateur.

      Du coup, ce qui ne se paie pas n’existe pas et ne vaut rien…

    • Ah bin j’avais déjà repris le slogan sur ce thème (« Geeks du monde libre, qui lave vos chaussettes ? ») du coup, pardon, je m’auto-cite :
      http://romy.tetue.net/714

      Certains, trop pour que ce soit ignorable, ne connaissent pas le mouchoir et reniflent bruyamment en fond de salle, ponctuant désagréablement l’intéressante conf sur l’accès aux bases NoSql en Python. Cette façon qu’ont certains de déléguer le support corporel à l’entourage, se contentant de n’être que purs esprits, me répugne. Pour les prochaines RMLL, prévoyez de distribuer des paquets de kleenex à l’entrée des salles, SVP ! […] Lorsqu’on est née femme, l’on sait très bien ce que cela sous-entend. L’on sent confusément que derrière chaque « esprit » se cache un support technique, plus précisément logistique et corporel, qui rend possible cette apparente désincarnation : généralement du féminin servile, des mères qui lavent les chaussettes sales, des cantinières qui préparent la bouffe, des petites copines qui tiennent la maison pendant que le geek code et invente le monde libre, et quelques développeuses égarées qui fourniront de quoi se moucher si nécessaire, ce qui évite d’avoir à y penser.

    • Je raconte régulièrement ma prise de bec avec mon directeur de recherche qui m’avait balancé qu’il regrettait que je ne consacre pas assez de temps à mon travail pour faire grandes choses.

      Ce à quoi, je lui avait répondu très sèchement que je n’avais pas quelqu’un comme sa femme pour déléguer les tâches ingrates.
      Qu’en dehors de la Fac, de la Bibli, des TP et du terrain, il me fallait trouver du temps pour faire les courses, me faire à bouffer, laver le linge, gérer les factures, l’administratif (y compris les LOOOONGUES files d’attente à la CAF), me tenir propre et en bonne santé, etc. Et encore, on partageait les tâches assez équitablement avec mon compagnon.

      Là, mon directeur de recherche, assez désarçonné par la verdeur de ma réplique, m’avait avoué que depuis son mariage, sa femme (elle-même brillante chercheuse) avait tout abandonné pour consacrer sa vie à 100% au confort et à la réussite de monsieur. Elle s’occupait absolument de tout, y compris son emploi du temps, les fringues prêtes à être enfilées le matin (pour ne pas perdre de temps à chercher, assortir), bagagerie en cas de déplacement, gestion des gosses pour ne pas déranger le grand homme, portage des repas dans le bureau pour ne pas interrompre le travail et même la relecture des ses cours, conférences, abstracts, épreuves de bouquins (ben oui, elle était en plus compétente), gestion des relations extérieures et familiales, absolument tout.

      Parce que j’avais fait ma soupe au lait devant sa remarque, il s’était rendu compte qu’il n’avait aucune autre charge mentale que sa réussite professionnelle. Je lui ai fait remarquer que c’était là un luxe inabordable pour une femme, parce que même le plus dévoué des compagnons ne s’effacerait pas à ce point-là… et surtout, que je ne pouvais pas souhaiter que quelqu’un doive faire ça pour moi…

    • Cette définition de Zita Faucilhon est citée dans quelques sites geeks à tendance linuxienne et/ou gameuse, mais aucune autre occurrence de ce nom : serait-ce un personnage imaginaire ?

    • Du coup, ce qui ne se paie pas n’existe pas et ne vaut rien…

      Oui, c’est le travail reproductif comme ombre portée du travail producteur de (sur)valeur, celui qui se capitalise.

      Mais il faut aussi être attentif à ne pas faire de cette masse invisible un pole positif en soi, en « naturalisant » la lutte contre l’entropie par exemple, face au règne de la quantification abstraite. Car le problème est aussi dans le grand partage opéré entre productif et reproductif. Cette dissociation est en effet un moment indispensable au déploiement séparé de la sphère productive. Celle-ci peut alors déployer ses nuisances avec « les meilleures raisons du monde » puisque son contenu propre importe peu tant qu’il permet la valorisation. C’est sa raison d’être.

      Si une distribution égalitaire des tâches dans la sphère reproductive — et aussi entre sphère productive et sphère reproductive — est une revendication légitime et souhaitable dans le monde tel qu’il est, il faut aussi envisager qu’elle ne porte réellement ses fruits que si la dissociation est abolie. Il faut que toutes les tâches puissent trouver leur justification dans le contenu particulier qu’elles produisent, et non plus dans leur contribution à la marche sans fin de la valorisation de la valeur, qu’elle soit directe (tâches productives) ou indirecte (tâches reproductives)

      Pour ça, il faudrait pouvoir s’activer sans se préoccuper d’abord de savoir si cela participe à une activité rentable. Car en se fondant sur ce critère, soit la réponse est positive et l’on est amené à faire littéralement n’importe quoi, soit la réponse est négative et l’on est renvoyé dans un monde dissocié et invisibilisé.

      Cela veut dire fondamentalement ne plus produire de marchandises, ces choses qui n’existent qu’en se rapportant implicitement ou explicitement à un standard de productivité que personne ne décide mais sur lequel chacun doit s’aligner pour participer au « jeu ». Il faut abolir un certain rapport au temps (faire tant de choses en tant de temps) et à la norme (des choses comparables et interchangeables)

      Peut-être que la question de la répartition des tâches se posera à nouveau après cette abolition, et que resurgiront d’ailleurs des questions de genre. Mais elles seront posées sur de nouvelles bases, à partir d’un contenu concret et non plus dans un cadre où la dissociation opère déjà a priori le grand partage.

      Je remets ici un lien vers un texte qui aborde le sujet sous cet angle

      http://lapetitemurene.over-blog.com/pages/Roswitha_Scholz_Valeur_et_genre_Production_et_reproduction

    • @tetue oui, je n’ai pas trouvé d’occurrence d’une Zita Faucilhon. La définition est pratiquement toujours citée intégralement et sa première occurrence semble être ici (que tu pointes au début de ce fil)
      http://jargonf.org/wiki/geek
      et comme c’est un wiki, on peut vérifier que cette définition est présente depuis l’origine de l’article (juillet 2002) dont elle composait l’essentiel du contenu.

      Dans le paragraphe suivant (distinction geek/nerd) il y a un lien vers le blog copinedegeek.com qui a disparu depuis et est accessible en mode archive, p. ex. par ici :-)
      http://herbier.spip.net/copine-de-geek

      j’ai (un peu) regardé, je n’y trouve pas trace ni de Zita ni de la définition…

    • Dissociation des sphères productives et reproductives
      @ktche Tu mets les mots sur un truc que je n’avais pas perçu. Je m’opposais au Revenu de Base parce que ça légitime le travail sur les tâches reproductives et fait disparaître les questions autour de ce sujet.
      (Pour moi, c’est important qu’un outil pose des questions lors de son usage… c’est le summum d’un outil bien conçu)
      Mais quand tu dis qu’un tel outil pourrait aussi dissocier les sphères productives et reproductives. Je suis prêt à me questionner plus loin.
      En effet, ce qui est choquant derrière le travail salarié, c’est la reconnaissance qu’il apporte (même un travail à temps partiel non choisi). En gros : salarié = intégré socialement, chômeur = reclus.
      Seul une dissociation des sphères pourrait mettre au grand jour cette anomalie : pourquoi on qualifie de reclus les sans activité salariée. (une réponse au Japon peut-être ?)
      Donc voila, une question de fond qui reprend sa place dans mon esprit.

    • En effet, ce qui est choquant derrière le travail salarié, c’est la reconnaissance qu’il apporte (même un travail à temps partiel non choisi). En gros : salarié = intégré socialement, chômeur = reclus.

      Si le chômage induit une stigmatisation, il reste que le chômeur est identifié à la sphère de la production (il pourrait être productif, mais il ne l’est plus temporairement... il reste à la disposition d’un éventuel employeur... sa tâche principale est de chercher un emploi...). Sa figure n’a pas vraiment basculé dans la sphère dissociée, celle de la reproduction.

      Inversement, on pousse les femmes à trouver une forme de reconnaissance dans la sphère reproductive (même lorsqu’elles subissent aussi l’injonction de participer à la sphère productive). Bien sûr, cette reconnaissance est toujours subalterne à celle du travail productif, mais le patriarcat producteur de marchandises y voit tout de même une forme d’accomplissement.

      (On connait la « blague » : Un chômeur à qui on demande si sa femme travaille, répond : « Oh non, elle s’occupe des enfants et de la maison ! »)

      La dissociation sexuée ne distribue donc pas les rôles entre reconnu et non reconnu, qui est une ligne de partage différente. La dissociation n’est d’ailleurs pas non plus stricto sensu une coupure entre productif et reproductif. C’est une coupure entre une certaine vision du masculin (efficace, volontaire, rationnel...) et son pendant pour le féminin (sollicitude, sensibilité, émotivité...), qui expriment par ailleurs les « valeurs » attribuées respectivement au productif et au reproductif. Mais la dissociation peut parfaitement traverser chacune de ces sphères : les femmes ont par exemple une position subalterne dans la sphère productive (salaires moindres, carrière nécessitant plus d’effort...) ou lorsque les tâches domestiques sont partagées alors on dit que l’homme est exemplaire alors que la femme est tout simplement à sa place...

  • À quel point vivez-vous au crochet de votre colocation ou la faites-vous vivre ?
    - focus rationnel sur un travail reproductif -

    La vie en colocation peut prendre bien des formes. Motivation financière, sociale, géographique, temporelle, amicale… il y a bien des raisons d’y atterrir et bien d’autres de vouloir en partir.
    Pour ma part, j’aime la colocation en général, ça m’aide à combler un vide social, la raison économique n’arrive qu’après. J’en ai une longue expérience, à tel point qu’à la dernière visite, ce n’était pas le premier argument qui m’est venu à l’esprit.
    Résultat des courses, je tolère beaucoup sur certains points (contrairement à avant) et je déclenche mes alertes plus vite sur d’autres. Je peux avoir classé dans la catégorie "mineur" un incident important, car je sais d’expérience qu’il se règle vite et sans heurt. La communication non violente aide pour beaucoup : exprimer ses ressentis, poser ses limites…
    (dans un environnement sans communication, il serait grave ; dans un environnement avec communication, il devient mineur)

    Pour vivre dans un cadre fonctionnel efficace, la rationalisation apporte des solutions. Trop cadrer en bride peut-être certain·e·s, mais en aide également d’autres. Le "tour de poubelles", le "pot commun"… toutes ces astuces de gestion pratiquées par nécessité ou refusées par gène sont le quotidien de bien des colocs.

    Marx à la rescousse

    Grâce à Irène Pereira, j’ai découvert une notion marxiste méconnue : le travail reproductif . C’est celui qu’on doit répéter tous les jours pour éviter la dégradation : préparer le repas pour manger, la vaisselle, la lessive, le rangement… (ça vous rappelle qqchose ?). Celui-là même qui sert d’argument au revenu de base.
    Et dans une coloc, on est en plein dedans.

    Concentré sur un souhait d’équité dans le travail reproductif, j’en suis arrivé à construire un système de comptage simple (pas plus de 3 neurones) pour juger de la répartition des tâches.
    Assez fiable, il me permet de comptabiliser l’effort sur les 3 ateliers cuisine/repas/vaisselle. Il peut être employé seul dans son coin ou devenir outil collectif.
    (dans mon cas, c’est juste mon tableau de bord, mes colocs ne s’en servent pas)

    Les 3 postes listés ci-dessus sont reliés :
    la préparation d’un plat, le fait de le manger, la vaisselle qui accompagne ce repas.
    C’est ça qu’on comptabilise ici.

    Comment ça marche ?

    Comme en maths, on va partir du cas simple pour aller vers le complexe.

    Lorsqu’on vit seul, c’est simple : soit on fait les 3 et il n’y a pas de dégradation, soit on achète de la bouffe toute prète (c’est donc plus cher mais moins chronophage), soit on délaisse l’un des 3 postes et l’environnement va se dégrader.
    Seul, pas de soucis, le principe de réalité viendra bien assez tôt se rappeler.

    À plusieurs arrive un second problème : le fait d’empiéter sur les autres, c’est à dire le déséquilibre.
    Dans certaines colocs, on aime à faire la cuisine en commun. Avantage social certes, mais contraignant. Alors peut-on combiner liberté et collectif sans rompre l’équité dans les tâches ?

    À présent comment se comporte ma règle des 3 postes dans un cas de cuisine pour plusieurs personnes, plusieurs personnes qui en mangent et vaisselle pour plusieurs couverts ?
    Et bien c’est là qu’arrive vraiment l’innovation.

    La règle est simple : Cuisiner et faire la vaisselle ça rapporte, manger ça coûte. L’ensemble doit s’équilibrer.

    Donc à retenir :
    cuisiner pour 1 personne donne 1 point ;
    faire la vaisselle pour 1 personne donne 1 point ;
    manger coûte 2 points.

    Dans le cas d’un habitat seul , ça fonctionne
    1+1-2 = 0 c’est équilibré
    On peut le reproduire tous les jours.
    Et rien n’oblige à le faire sur 1 journée. Ce qui n’est pas fait reste toujours à faire, on peut rattraper le travail.

    Dans le cas d’un habitat à plusieurs , ça fonctionne comme ça :
    Exemple de 2 personnes Bob et Alix

    JOUR 1
    Bob cuisine (pour 2), mange, vaisselle (pour 2)
    Alix mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) + 2(vaisselle) = +2
    Alix = -2 (repas) = -2

    C’est déséquilibré entre eux aujourd’hui, mais Alix se rattrapera.
    Bob + Alix = 0
    C’est équilibré dans le système total.

    JOUR 2
    Bob cuisine (pour 2), mange
    Alix vaisselle (pour 2), mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) = 0
    Alix = 2(vaisselle) - 2 (repas) = 0

    C’est équilibré entre eux aujourd’hui.
    C’est équilibré dans le système total.

    En gros, ça marche tout le temps.

    Arrivent ensuite les cas particuliers.
    Les "invités" en général ne cuisinent pas et ne font pas la vaisselle (même si chez mes parents, on arrivait toujours à les mettre à contribution).

    Les invités, c’est vraiment ce qui fout la merde dans les colocs. Et que je te salis des serviettes une seule fois, et que je mange ce qui devait durer la semaine, et que j’occupe la pièce qui sert de coin détente.

    Ça provoque une sortie de points vers l’extérieur, une fuite.
    Pour rééquilibrer, le principe est simple : les hôtes doivent assumer les points perdus. Moi + 1 invité = 2 repas pour moi. Et tout revient dans l’ordre.

    Conclusion

    L’avantage, c’est de détecter les déséquilibres de long terme, les tendances, les faux reproches aussi. Les faux reproches, c’est quand qqun dîne à l’extérieur et qu’on lui dit qu’il n’a pas fait la vaisselle. C’est illégitime et l’équation le prouve.

    En gros : « Tu Manges : Tu Ranges ! »
    (et non pas, tu cuisines donc tu as sali donc tu ranges)

    Les modifications de ce système ne sont que des variations. Décomposer vaisselle = laver + essuyer/ranger ; ça ne donne pas plus de points, ça divise. 0,5 point pour chaque.
    Cuisiner à plusieurs, pareil : un plat pour 4 fait à 2 personnes = 4 × 1 = 4 => 4 / 2 = 2 points par participant.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Pereira
    #colocation (un l) #travail_reproductif