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  • Internet, la pollution cachée

    #vidéo #internet #datacenter #énergie #énergivore #écologie-numérique #informatique-verte #politique #energie-renouvelable #efficacité-énergétique #green-grid #jeremy-rifkin #révolution-énergétique #peer-to-peer #pollution

    France 5
    Diffusé le mar. 17-06-14 à 21:35
    Documentaire | 70’

    L’émission : Aujourd’hui, 247 milliards de mails transitent chaque jour par la toile. Quelle énergie le permet ? Propre en apparence, le monde virtuel est en réalité aussi polluant qu’énergivore. Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d’électricité. Mais ses besoins, immenses, se heurtent à la diminution des ressources énergétiques. Voyage dans les « datacenters », usines de stockage qui fonctionnent jour et nuit, centres névralgiques de la prochaine guerre de l’économie numérique. Certains grands groupes, comme Google ou Apple, ont réagi en construisant de nouveaux centres, utilisant des énergies renouvelables. La Toile pourrait-elle être, à l’inverse, à l’origine d’une troisième révolution industrielle ?

    http://www.youtube.com/watch?v=saojcR-yM34

    • @geneghys, ah vraiment désolé pour la frustration occasionée ... du coup me demande qu’est-ce qui motive les chaînes télé à limiter géographiquement l’accès au streaming ... c’est pas la première fois que je vois l’accès restreint géographiquement pour des streaming vidéo !

      Si tu as le temps et l’envie, il y aurait la solution de passer par un proxy de type OpenVPN situé en France, ce qui devrait permettre de contourner la restriction géographique d’accès ; dans ce cas l’adresse IP qui est présentée au site de streaming est l’adresse IP du proxy (français) et non l’adresse IP de l’internaute... Il n’y a rien d’illégal à utiliser un proxy, et on trouve des proxy non-payant.

      Sinon le documentaire est/sera probablement sur Youtube, à vérifier.

    • À mettre en relation avec la discussion entre @fil et @aude_v sur les mauvais chiffres de Cédric Biagini dans sa critique des coûts du numériques, qu’il y a eu dans ce fil de discussion :
      http://seenthis.net/messages/184108#message184801

      Je remets ce que j’y ai ajouté à la fin :

      Les échelles sont tellement énormes et les acteurs, patrons, mairies, qui promeuvent les datacenters sont tellement eux-mêmes explicitement et ouvertement d’accord que ça dépense un max d’électricité, que je ne saisis pas l’intérêt de savoir exactement combien coûte telle ou telle requête. Se battre à propos de ça est à mon avis une perte de temps.

    • @La Taupe Merci bcp. C’est-à-dire que je peux aussi passer par un autre proxy, mais après, je suis emmerdée parce que chez nous, quasiment tout se fait par internet maintenant. Tout ce qui est administratif et tout le toutim. Donc, si j’oublie de changer mon adresse IP, chu dans la mouise !
      Mais c’est super de t’être démenée...je vais aller voir la vidéo ;)

    • Absolument géant...je relaie. Mais l’EPFL a trouvé un moyen de stocker l’énergie verte, mais en plus, ne pourrait-on pas récupérer la chaleur des datacenters au lieu de les ventiler comme des malades...il y a aussi une piste de ce côté-là !

    • @geneghys, éventuellement tu pourrais partager de la documentation expliquant le principe de stockage utilisé par l’EPFL pour stocker l’énergie verte. A quoi servirait la chaleur récupérée des datacenters ?

      Les datacenters les plus énergivores vont certainement chercher à reverdir leur image, notamment pour Google ou Amazon, je pense plutôt en participant au développement des énergies renouvelables qui leur permettrait de diminuer la consommation en énergie fossile (ou nucléaire). Et probablement, si j’ai compris le reportage, les élus politiques états-uniens et d’ailleurs, feraient appel aux acteurs du web comme Google, pour participer à une #troisième-révolution-industrielle, au sens de Jeremy Rifkin. Le concept de la #révolution-énergétique fondé sur l’idée de [réseau] #peer-to-peer [pour la production d’énergie] est intéressant - Rifkin commence à être connu pour ses réflexions sur la co-production d’énergie.

      Maintenant, certainement que la communauté seenthis aurait pas mal de critiques à formuler là-dessus... Personnellement, j’ai une nette préférence pour une #décentralisation des #données et des #services (quand c’est possible) vers les utilisateurs ou vers des plus petits hébergeurs communautaires préoccupés par l’éthique et la solidarité.

      Sinon aussi, dans le reportage, on comprend bien à quel point le volume des #datas explose de manière #exponentielle.

    • Ouf ! C’est que tu me demandes des tas de choses sur lesquelles j’ai déjà écrit. Mais je vais essayer de te fournir un max de trucs, vu que l’EPFL est l’école polytechnique par excellence dans le monde.
      http://www.epfl.ch
      Alors, il y a déjà le nouveau bâtiment avec l’électricité captée par les façades des différentes couleurs ainsi que la toiture et la chaleur intérieur. Le bâtiment a été inauguré cette année. Voir la vidéo explicative ici :
      http://www.tstcc.ch/fr/index.php
      Puis il y a le projet qui va être commercialisé cette année et qui permet de stocker l’énergie ...aussi développé à l’EPFL
      http://actu.epfl.ch/news/l-etat-de-vaud-soutient-le-stockage-d-energie-par-
      Mais là, je viens de trouver un lien sur toutes les recherches et découvertes actuelles ou passées...Et il y en a ;)
      http://actu.epfl.ch/search/mediacom
      Courage et bon week-end :))

    • @La Taupe, Moi aussi je prends du retard en tout. Le peer to peer, c’est le système de partager la chaleur des bécanes entre les maisons ou les appartements. C’est une piste qu’il faut exploiter à défaut d’autre chose. D’autant que je suis sur un coup, mais je ne sais pas combien de temps ça va me prendre. Toujours est-il que le gaz de schistes n’est de loin pas l’énergie propre qu’on essaie de nous vendre. Alors gaffe !

  • Carrefour lance sa liseuse : le pari de la démocratisation des e-books
    http://www.rue89.com/2013/10/11/carrefour-lance-liseuse-pari-democratisation-e-books-246516
    Il y a un petit parti-pris technofan dans le titre, sauras-tu le retrouver ? Histoire d’insister au niveau de l’édition, il figure également comme intertitre.

    Quand Carrefour essaie de vendre des tomates sans goût, Rue89 crie au scandale. Quand Carrefour essaie de refourguer des simili-livres faisant crever au passage toute la chaîne du livre (des éditeurs aux metteurs en page en passant par les libraires et les imprimeurs), par contre, Rue89 (et Pierre Haski, son red-chef) crient aux héros de la démocratie. Rien de moins. No limit elle s’appelle la liseuse de Carrefour…

    C’est sans doute le signe le plus sûr que le livre numérique est sur le point de connaître une croissance importante, en France aussi : Carrefour, le géant de la grande distribution, attentif aux grandes masses et pas à l’avant-garde « geek », lance sa propre liseuse numérique. Avec un argument choc : ce sera la moins chère du marché.

    La liseuse Carrefour, la « Nolim » (pour « no limit »...) qui sera mise en vente le 14 octobre, à temps pour les fêtes de fin d’année dans lesquelles le cadeau électronique tient une part croissante, sera vendue avec une centaine de titres gratuits (des classiques tombés dans le domaine public), et un accès à une bibliothèque numérique de quelque 100 000 livres.

    L’article est un condensé de la rhétorique classique des technofans : si les gens sont réfractaires, c’est qu’ils ont pas compris, mais de toutes façons ça va finir par marcher quoi qu’on fasse alors vaudrait mieux s’incliner, et saluer Carrefour, qui nous guide vers l’avenir de la démocratisation du savoir.

    Voilà qui va réveiller une partie du monde de l’édition, et tous ceux qui prédisent l’échec de la lecture sur écran.

    Pour les technofans, le monde se divise en deux : les visionnaires et ceux qui dorment (!!), et pire les oiseaux de mauvais augure… La technologie étant neutre, il n’y a pas d’arguments à lui opposer mais des superstitions.

    La librairie en ligne sera gérée et animée par les libraires de Carrefour

    Oui, oui, pour Haski, il s’agit bien de #librairie et de libraires…

    #blague #novlangue #technologie #technofans

    • @intempestive : je ne suis pas d’accord. En l’occurrence tu parles du contenu (l’œuvre ou l’ouvrage) pouvant être diffusé sur différents médias ou supports dont on peut apprécié les qualités. L’arnaque lexicale consiste à appeller livre un fichier numérique dont les qualités (de lecture, sociales, etc.) sont dégradés par rapport à l’objet inital que le terme désignait. On n’appelle pas « orchestre électronique » un mp3 par exemple ;)

      L’avantage pour les industriels de parler de livre électronique, c’est que ça permet à Pierre Haski (et à plein d’autres) de parler de librairie et de libraires dans le cas de Carrefour et d’Amazon. Donc je continuerais à dire simili-livre et simili-libraire et simili-librairie ;-)

    • @intempestive : c’est un problème plus large que le seul travail des éditeurs ou libraires indépendants. On trouve dans certains rayons de Fnac des libraires très compétents. Pour le reste, j’entends la distinction, qui permet par exemple de parler de livre audio. C’était certainement une erreur, puisqu’on n’a plus dans ce cas de terme spécifique pour désigner le support papier, et par conséquent défendre ses spécificités qui dépassent largement la seule lecture. #Bouquin ?

    • Oui c’est intéressant pour construire une réflexion :) Sur la question industrielle, il faudrait voir comment les publications indépendantes sont tributaires de l’organisation de la production et de la diffusion des publications « dominantes », ou de divertissement.

      On a le cas par exemple pour la presse papier : Article11 est tributaire de la diffusion de Modes&Travaux à travers l’organisation du système de distribution Presstalis (ou MLP pour Article 11). Pour les livres « indépendants », l’organisation industrielle fait que les livres sont moins chers si des ouvrages de faible intérêt (pour nous) restent imprimés sur papier (parce qu’on imprime souvent chez les mêmes imprimeurs, ou qu’on bénéficie d’une culture des métiers du livre, ou d’un réseau de diffusion, etc. quel que soit ce qui est imprimé).

      Enfin, il faudrait réfléchir à dans quelle mesure des usages très minoritaires mais intéressants participent à la diffusion de nouveaux objets à la nuisance potentielle beaucoup plus importante, comme c’est le cas pour les #drones :p (la raison pour laquelle je trolle un peu – gentiment – sur cette question @reka et @fil, qu’ils m’en excusent d’ailleurs).

    • en effet, je ne sais pas dans quelle mesure on peut séparer nettement « participer à la diffusion d’objets » et « participer à la diffusion de la connaissance d’objets » ; certains, qui ont la science infuse, peuvent se permettre de trancher plus facilement :)

      C’est la raison pour laquelle je ne m’enthousiasme pas pour les arguments de Biagini : il a décidé de la conclusion, puis s’emploie à la démontrer.

    • Si on peut et on doit critiquer tout ça, il me semble contre-productif de s’appuyer pour ce faire sur des amalgames grossiers et des informations fausses.

      Deux exemples rapidement :
      – la 4ème de couv du bouquin de Biagini : « Multinationales du high-tech, start-ups ou hacktivistes, tous prétendent construire un monde sans conflit (...) une forme de marché idéal. » (amalgame) ;
      – l’« argumentaire » de La face cachée du numérique, chez le même éditeur : « une recherche sur Google produit autant de CO2 que de porter à ébullition de l’eau avec une bouilloire électrique » (faux).

    • Je ne comprends pas ta question ; qu’est-ce qui est une préoccupation assez faible, et pour qui ? Pour moi, quand on emploie des arguments faux, on prend le risque de discréditer tout ce qu’on écrit.

      L’histoire de la bouilloire a été réfutée presque immédiatement. Qu’on en parle au comptoir du café parce que « ça tourne », je comprends bien. Qu’on répète ça dans des livres sans faire de vérification, juste parce que ça va dans le sens de l’argumentation qu’on défend, c’est juste foireux.

      Official Blog : Powering a Google search
      http://googleblog.blogspot.fr/2009/01/powering-google-search.html

      In fact, in the time it takes to do a Google search, your own personal computer will use more energy than Google uses to answer your query.
      Recently, though, others have used much higher estimates, claiming that a typical search uses “half the energy as boiling a kettle of water” and produces 7 grams of CO2. We thought it would be helpful to explain why this number is many times too high.

    • Juste un truc sur la critique des technologies : les erreurs ou approximations de Cédric Biagini ne peuvent pas discréditer toute approche prudente sur le développement de tel ou tel nouvel objet susceptible de modifier profondément notre environnement, de la même manière que les errements de PMO sur la société ne modifient en rien la justesse de leurs alertes sur les nanotechnologies.

      Pour les drones comme pour les liseuses on peut au minimum être sceptique ou évoquer un principe de précaution. Il semblerait que le rouleau compresseur des évolutions technologiques puisse dorénavant s’imposer avant même qu’on ait pu se poser la question de leur nocivité potentielle.

      Heureusement qu’on n’a pas demandé aux opposants aux nucléaires des années 70 d’avoir le niveau de connaissance d’un ingénieur nucléaire pour s’opposer à la prolifération nucléaire, ou aux opposants aux OGM d’être des biologistes.

    • Au Metropolitan Museum of Art à New York, le prix d’entrée est libre. La caisse affiche le prix « conseillé » de 25 dollars mais on paye ce qu’on veut. Comment - sur 25 dollars - calculé le coût réel :) ?

      Moi j’ai proposé 10 dollars, le caissier m’a tiré une gueule longue comme Manhattan. J’en déduis que mon prix proposé ne couvrait pas les frais réels, donc.

    • @ari tout à fait d’accord : ces erreurs ne devraient discréditer que leurs auteurs (et leurs fan-clubs). Mais on risque toujours d’être affaibli quand ses alliés écrivent des bêtises. On prend aussi le risque de les répéter si personne ne fait jamais attention, au prétexte qu’on serait d’accord globalement avec le fait d’être critiques.

      Pour le reste de ta remarque, je suis mitigé : bien sûr, il faut défendre le droit pour tout un chacun de porter une critique contre un système technique ou juridique complexe, sans nécessairement être un spécialiste du domaine. Mais ceux qui s’érigent en leaders d’opinion doivent à leurs lecteurs de faire un minimum d’effort de véracité et d’honnêteté dans l’information qu’ils leur apportent. La mauvaise foi et l’approximation sont des poisons politiques.

    • @intempestive : un argument de plus pour « Le papier, l’avenir des sites participatifs d’info locale » cf. http://seenthis.net/messages/160905 Quand t’animes un site, c’est parfois rageant de voir la ventilation des visites par rubrique thématique. Genre la rubrique « antifascisme » versus la rubrique « écologie ».

    • @thibnton, je mets #plook lorsque cela recroise la philosophie de ce petit CMS sous GPL que j’ai moi-même conçu et codé il y a dix ans.
      Mon but était multiple :
      – dépenser le moins de ressources possibles
      – afficher rapidement les pages si la liaison était sans adsl
      – être facile pour tous pour l’installation ou la rédaction
      – permettre un accès direct aux fichiers sans nécessiter de bdd
      – être multilingue
      – peser moins de 100ko
      Comme d’autres ont repris l’idée de plook (en 2004 les CMS avaient toujours une base de données) avec des perspectives de dropbox et que le ministère français de l’industrie m’a refusé son aide financière pour continuer à le développer correctement (nan je blague, je suis au RSA), je garde ce tag quand cela m’évoque ses principes.

      http://plook.fr

    • @aude_v @fil, @ari, à propos des coûts énergétiques, ce récent documentaire :
      http://seenthis.net/messages/268666

      Les échelles sont tellement énormes et les acteurs, patrons, mairies, qui promeuvent les datacenters sont tellement eux-mêmes explicitement et ouvertement d’accord que ça dépense un max d’électricité, que je ne saisis pas l’intérêt de savoir exactement combien coûte telle ou telle requête. Se battre à propos de ça est à mon avis une perte de temps.