Gérald Darmanin dit comprendre la « colère » et la « tristesse » des policiers, après plusieurs jours de protestation

« Le chef de la police française, à la tête de 150 000 agents, n’a pas UN MOT pour Hedi, laissé pour mort par la BAC de Marseille, après s’être fait fracasser la tête.

Ce qui l’empêche de dormir, ce sont les poursuites contre l’un des criminels. »
▻https://contre-attaque.net/2023/07/24/alerte-rouge

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▻https://seenthis.net/messages/1009944

Contrairement à ce qu’on entend ce matin sur les chaînes d’info, les propos du préfet et du DG de la police ne sont pas « polémiques »

Ils sont hors-la-loi et anti-républicains.

Ils doivent être sanctionnés, sinon c’est l’Etat policier.

Si Macron ne dit rien, le pays bascule.

▻https://twitter.com/JFaerber/status/1683363638294315008

J’appelle au calme et au respect des institutions républicaines les policiers entrés en sécession factieuse vis-à-vis de l’autorité républicaine. Le Ministre et le Président doivent maintenant choisir leur option : avec ou contre la rébellion ? La situation dans la police n’est plus contrôlée par personne sinon par les factieux qui dirigent de fait ce corps de l’Etat et ont déclaré dans leur communiqué la guerre au peuple qu’ils ont qualifié de nuisibles.

La gravité de la collusion des chefs de la police n’est pas tant dans les propos qu’ils ont tenus en s’alignant sur des attitudes inacceptables et contre républicaines. C’est qu’ils se soient sentis obligés de le faire par incapacité à faire respecter la loi républicaine et le minimum de déontologie policière dans un état démocratique. Les chefs ne sont pas obéis, le ministre est muet deux jours après que Macron l’ait appelé à « tenir son administration ». Tous les partis du prétendus « arc républicain » restent sans voix devant le bilan de leurs encouragements irresponsables aux organisations policières les plus exaltées. On peut légitimement se demander désormais de quel « ordre » sont les forces qui se comportent de cette façon contre le peuple et contre les institutions.

Le pouvoir et ses alliés du prétendu « arc républicain » doivent se ressaisir et rompre avec leur complaisance pour les factieux et violents des organisations de police. Ils doivent rétablir obéissance et discipline républicaine dans la police. Ces partis doivent clairement condamner ce qui se passe et prendre position pour la défense de la République.

▻https://melenchon.fr/2023/07/24/retablir-lordre-republicain-dans-la-police
Pendant la sédition policière, le président fait les annonces du ministre de l’éducation et s’en prend aux familles monoparentales. Puis couvre les débordements sans soutenir la Justice. Aucune sanction, même verbale. Les abus sont encouragés. Consternant.

Jlm

Y’a t-il un pilote dans l’avion ? 😱

La police en roue libre avec le soutien de toute sa hiérarchie. Le monstre échappe à la Macronie qui a mis la répression policière au cœur de sa gouvernance. #Factieux

#Darmanin #Nunez #DGPN #Macron #ViolencesPolicières #BAC #Macron13h

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« L’ordre, l’ordre, l’ordre scande Emmanuel Macron. Mais en refusant de « commenter les propos du Directeur Général de la Police Nationale » alors qu’il devrait les sanctionner, le président cautionne le désordre. » #NaufrageDeLaRépublique !

SMagistrature

Nouvelle attaque inédite contre l’État de droit, signée Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale.

Notre communiqué de presse ⬇️

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Ils ont pas encore été dissous, le syndicat de la magistrature ?

Le coup de force policier auquel nous assistons est tout sauf un accident, une anomalie ou un dysfonctionnement institutionnel. Il révèle une tendance lourde, la montée en puissance constante (en effectifs, moyens et importance politique) du ministère de l’Intérieur au cours des dernières décennies. Cette évolution est elle-même révélatrice d’une logique répressive nichée au cœur du néolibéralisme autoritaire : moins d’Etat (en particulier pour corriger les inégalités sociales), et plus d’Etat dans le domaine restreint où l’Etat intervient encore (essentiellement en matière sécuritaire). D’où l’empilement de lois répressives depuis 20 ans (de la LSI sous Sarkozy aux lois « séparatisme », sécurité globale, etc.). Pour dangereux qu’il soit, ce triomphe du primat sécuritaire et répressif n’est pas une fatalité. Il résulte bien de choix politiques. Ce qui a été fait, peut tout à fait être défait.

▻https://twitter.com/r_chekkat/status/1683440778461298690

avant tout, le présent. Badinter est un fervent de la macronie. Et si on veut revenir en arrière, la modernisation de la police (à coups de centaines de millions de matos) a été impulsée sous le socialisme, dès Pierre Joxe, peu après ces « réaffirmations de la puissance de l’État » (sous Defferre, un expert, dont la notice wiki... est particulière ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Defferre).

le « comment ? » compte, mais il n’y a pas d’État qui ne soit pas policier.

Dans Alerte Rouge de Contre Attaque cité plus haut :

Frédéric Veaux est un proche de Sarkozy, marié à Véronique Malbec, nommée par Macron au Conseil Constitutionnel. Tous les postes clé de la République ont été confisqués par la même mafia.

Le Conseil Constitutionnel il y a trois mois ▻https://seenthis.net/messages/998946

Soit Macron et Darmanin sont au courant et valident, et c’est un bond vers un État policier et une dictature. Soit ils sont dépassés par les fascistes qu’ils dirigent et se taisent car ils sont terrorisés. Dans les deux cas c’est d’une gravité sans nom.
En quelques semaines, nous avons subi coup sur coup le 49-3, la répression sanglante du mouvement pour les retraites, Sainte-Soline, l’antiterrorisme contre le mouvement écolo, la dissolution des Soulèvements de la Terre. Puis l’exécution de Nahel suivie d’une répression militarisée des banlieue, avec un mort, plusieurs comas et des mutilations. Et maintenant ça.

En résumé : « Ne me lâche pas parce que je te tiens ».

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"Le DGPN est un grand flic. Je suis très fier que ce soit mon collaborateur." Le pointeur de l’intérieur, sur BFM à son retour de Nouvelle Calédonie, à ses côtés, Laurent Nuñez et Frédéric Veaux...

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edit

Gérald Darmanin dit comprendre la « colère » et la « tristesse » des policiers, après plusieurs jours de protestation [Publié aujourd’hui à 11h13, modifié à 20h52]
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/27/gerald-darmanin-recoit-les-syndicats-de-police-dans-la-soiree-apres-une-sema

Il était jusqu’ici resté silencieux. Depuis un commissariat du 19e arrondissement de Paris, le ministre de l’intérieur a pris la parole, jeudi 27 juillet en début de soirée, avant de recevoir les syndicats de police dans la soirée place Beauvau. En plein mouvement de protestation des policiers lié à l’incarcération de l’un d’entre eux à Marseille, soupçonné d’avoir roué de coups un jeune homme, Gérald Darmanin a assuré que les policiers « ne réclament pas l’impunité » ni « d’être au-dessus des lois », et a dit comprendre leur « colère » et leur « tristesse ».