Une étude française relance le débat sur l’impact des écrans sur le développement de l’enfant

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  • Une étude française relance le débat sur l’impact des écrans sur le développement de l’enfant
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/09/14/impact-des-ecrans-sur-le-developpement-de-l-enfant-une-etude-francaise-relan

    « Cette étude est intéressante, car elle confirme les effets directs et indirects des écrans sur le développement de l’enfant », explique-t-il d’abord. On sait que les écrans exposent l’enfant à une surstimulation sensorielle, notamment au bruit et aux images. « Ils altèrent ainsi son attention, son impulsivité et ses apprentissages », note le neuroscientifique.

    Mais, juge Michel Desmurget, les effets indirects des écrans, plus insidieux, « pèsent encore plus lourd ». Ainsi, parce que la durée d’une journée n’est pas extensible, les activités de l’enfant entrent en compétition les unes avec les autres. « Plus un enfant a le nez collé à l’écran – et ses parents aussi –, moins il interagit avec ses parents, moins il passe de temps à parler, à lire, à faire du sport et à dormir », liste le chercheur lyonnais. Or, les interactions précoces – dialogue avec les parents, lectures et jeux partagés – ont des effets massifs sur le développement du langage et le succès scolaire ; le sommeil et l’activité physique aussi. L’imagerie cérébrale, par ailleurs, a révélé les ravages des écrans sur la mise en place des réseaux cérébraux du langage.

    • Marrant comme on n’interroge pas l’impact de la pauvreté ou de la précarité grandissante des parents, ou le fait que de plus en plus de gosses ne bouffent pas à leur faim, ou que de plus en plus de familles ne sont plus logées décemment.
      Et qu’est-ce qui compte le plus : les écrans ou l’absence d’instit à la rentrée ? Ou l’absence de formation des nouveaux instits ? ou l’absence d’AESH ?

    • L’Organisation mondiale de la santé préconise ainsi de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans, puis de limiter le temps à une heure par jour entre 2 et 5 ans. En France, Santé publique France et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail fixent la même limite, tandis que le Haut Conseil de la santé publique et l’Académie nationale de médecine recommandent, en l’absence d’un adulte, de ne pas exposer les enfants de moins de 3 ans aux écrans. L’Association française de pédiatrie ambulatoire, quant à elle, précise des temps à ne pas dépasser : vingt minutes entre 3 et 6 ans, trente minutes entre 6 et 8 ans, quarante-cinq minutes entre 8 et 10 ans, une heure après 10 ans… On en est bien loin.

      https://justpaste.it/9ok6q

      #écrans #enfants #acquisition_du_langage #développement