Aujourd’hui lors de la queue au supermarché. La cliente qui me précède pose habilement le petit…

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  • est bien davantage cruelle que réellement méchante aussi ne fera-t-elle JAMAIS l’apologie de la violence ; toutefois lorsque l’on poireaute à la caisse du temple commercial pour payer son misérable morceau de tofu à 2,98 nouveaux nouveaux francs les quatre cents grammes, que l’on a devant soi une bourge avec un chariot empli de la valeur de trois fois le PIB du Burundi, qu’on se doute déjà que pour scanner tout ça ça va durer des plombes et que là-dessus la caissière, avec un sourire mielleux, fait remarquer à la rupine que l’opercule d’un des pots de yaourt qu’elle s’apprête à acheter s’est accidentellement percé et que si elle veut elle lui laisse le temps d’aller en chercher un autre en boutique, eh bien on commence à se dire qu’on est rudement zen parce que pour moins que ça il y en a qui mettraient la planète à feu et à sang.

    L’honnêteté oblige néanmoins votre envoyée spéciale à reconnaître que contre toute attente la richarde a ensuite grave marqué des points en rétorquant que « Ah non, tant pis, je ne vais pas me retaper tout le magasin et puis je m’en fous que les yaourts arrivent avariés puisque de toute façon il n’y a que mon mari qui en mange ».

    Faire ses courses, c’est un véritable ascenseur émotionnel.